Salut les sériephiles… et les moins sériephiles aussi !
Oui, parce qu’aujourd’hui, je ne vais pas vraiment parler de séries, mais de ma comédie romantique préférée, parce qu’il m’en faut bien une, et parce que par magie, ce film est apparu sur Prime Video, le service de streaming d’Amazon. Je me dis que ça peut être l’occasion de le faire découvrir plus largement et, comme personne ne le connaît, je n’allais pas rater le coche.
Inutile de garder le suspens comme c’est dans le titre, le film en question s’appelle Lust for Love (L’Envie d’aimer sur Amazon FR, mais ça me met une sale chanson en tête) et date du 1er février 2014. Depuis sa sortie, j’ai dû le voir déjà une bonne vingtaine de fois, y compris un 1er janvier pour finir une nuit blanche et la dernière fois n’étant pas plus tard qu’hier soir (pour la troisième fois de l’année) quand j’ai découvert qu’il était sur Amazon parce que, après tout ce temps, je n’ai toujours pas pris la peine de l’acheter en DVD, non, et je crois que je ne l’ai plus vu en 1080p depuis genre… sa sortie, en fait. Enfin, je ne l’avais vu que le 20 février pour mon anniversaire. Pas facile, le streaming.
Qu’en est-il du synopsis ? Après avoir raté sa chance avec son crush de toujours, Mila, Astor demande à l’ancienne meilleure amie de celle-ci, Callie, de lui apprendre à séduire les femmes pour reconquérir Mila. Est-ce que c’est pour cette histoire insipide et banale que j’adore le film ? Absolument pas, bien sûr.

Écrit et dirigé par Anton King, un parfait inconnu, le film est toutefois co-produit par Dichen Lachman, plus connue à l’époque pour son rôle de Sierra dans Dollhouse et depuis pour celui d’Anya dans The 100… Entre autres choses (notamment Roulette dans Supergirl). Bien sûr, cette actrice que j’adore joue le rôle de Callie, et rien que pour ça, j’avais eu envie de le voir.

Ajoutez que Fran Kranz (Dollhouse aussi, The Cabin in the Woods, Much ado version Whedon, etc) joue le rôle d’Astor, qu’Enver Gjokaj, Miracle Laurie, Felicia Day et Maurissa Tancharoen (respectivement Victor, Mellie, Mag et Kilo dans Dollhouse) ont des seconds rôles, que Jed Whedon est à la musique et que le reste du casting est vraiment bon (y compris Caitlin Stasey vue ensuite dans Reign et Beau Garret), et vous comprendrez ce qui m’a fait venir voir le film la première fois. Vous l’aurez compris, c’est une énorme réunion d’amis post-annulation de Dollhouse, c’est financé par des fans de la série (dont certains sont figurants, notamment dans une soirée d’Halloween bien drôle) et ça donne un bon gros sentiment de nostalgie de cette série géniale.

Pour le reste, le contexte de mon premier visionnage, qu’on va qualifier de post-rupture, a clairement aidé à me le faire adorer, alors que l’histoire est on ne peut plus classique. Au-delà de ça, il y a un bon humour, un acteur qui parle français sans raison pendant la moitié de ses répliques et un casting qui s’adore clairement. Et ça se voit ! C’est tout bête, mais ça fait toute la différence. Ainsi, le film a beau être prévisible et concentrer plein de défauts que je critiquerais habituellement, il me fait toujours marrer et me met de bonne humeur. Et puis, il y a quelques-unes de mes chansons préférées dans sa soundtrack, avec notamment la chanson que j’ai le plus écoutée en 2014 d’après feu mon iPod :
Alors voilà, je le conseille à tous ceux qui cherchent à passer un bon moment, c’est pas prise de tête, c’est marrant et tout le casting vaut le détour… Bon, Amazon le qualifie de film moins de 18 ans, mais clairement, ça ne le mérite pas ; il n’y a pas de nudité, mais quelques scènes peuvent être considérées trop crues. Oh, et oui, il y a du harcèlement de rue et ce n’est pas si féministe que ça, mais je leur pardonne tout.

Je vous laisse avec le trailer si je ne vous ai pas encore donné envie de voir le film, mais je trouve que ça en montre trop, alors à vos risques et périls.
