9-1-1 – S09E05 – Dia de Los Muertos – 11/20

Dans une autre saison et surtout diffusé à la bonne date, cet épisode aurait sûrement pu me plaire un peu plus et m’aurait fait davantage rire. Si on retrouve l’humour et l’ambiance de la série, il y a quand même de nombreux détails qui n’arrivent pas à me convaincre dans cet épisode. Bref, ça aurait pu être pire, je suppose. Cela aurait pu être mieux, également. Un épisode comme un autre, donc.

Spoilers

C’est Halloween, même si c’était la semaine dernière.


The energies are normal, unlike you.

La série a techniquement deux semaines pour convaincre qu’elle vaut encore la peine d’être regardée après un début de saison catastrophique et… C’est mal barré ! L’épisode commence par Eddie assistant à un festival Dia de los muertos. Putain ! ABC a complétement foiré la diffusion, je suis tellement dépité. On se retrouve avec un épisode d’Halloween diffusé une semaine après Halloween alors qu’il y a eu un épisode diffusé la veille d’Halloween. Franchement. Le manque de communication entre le network et la production est désolant. Je pars vraiment avec un a priori négatif et ça se sent déjà, pas vrai ?

Bref. Une semaine avant Dia de los muertos et Eddie qui nous sort des banalités sur la vei et la mort, on a droit à un accident de voiture provoqué par un chauffeur complètement débile, qui a jugé bon de conduire dans son costume d’Halloween alors qu’il lui obstruait partiellement la vue. À un moment donné, le type réclame sa propre mort, non ?

Il est blessé par l’accident, mais il renverse surtout quelqu’un en voiture. Quand les pompiers arrivent sur place, ils ne s’en rendent pas immédiatement compte. Du coup, ils cherchent leur victime supplémentaire, mais malheureusement, celui-ci s’est relevé et barré. Il ne reste que l’épouvantail qu’il avait en main au moment de l’accident, ce qui fait que le chauffeur est rassuré de n’avoir tué personne, finalement. Et le blessé ? Il va se réfugier dans une décoration de tombe, ça craint pour la suite et pour la personne qui le retrouvera.

En attendant, la deuxième intervention de l’épisode est bien plus hilarante que ça, avec une citrouille gonflable géante qui se retrouve portée par le vent en ville et pourrait provoquer bien des accidents. Finalement, il ne se passe pas grand-chose et c’est vraiment traité à 100% de manière humoristique, avec Athena qui finit par utiliser un taser pour immobiliser ce suspect. T’es pas drôle, Athena, en vrai.

La troisième intervention du jour met en scène un exorcisme dans une Église pleine à craquer. Mouais. Le problème, c’est que l’exorcisme ne fonctionne et que la Sœur qui devait être libérée de son démon se retrouve à mordre le pasteur qui lui venait en aide. Et pour cause : les pompiers enquêtent et découvrent qu’elle a été retenue contre son gré plusieurs jours dans une chambre où elle s’est blessée. Et a le tétanos désormais. La patiente est soignée, le prêtre arrêté et tout se termine bien.

La dernière intervention de l’épisode consiste à régler le cas de l’homme qui s’est fait renverser par la voiture. Il est persuadé d’être mort depuis l’accident, mais c’est en fait un cas médical que Hen et Chimney reconnaissent et peuvent soigner en faisant semblant de le ressusciter, sur une idée d’Eddie. MOUAIS. Je ne suis que moyennement convaincu.

Loin de ces interventions, Buck continue de faire la cuisine en excès cette saison. Il fait la cuisine, certes, mais il n’a plus de recette à portée de main car elles sont en carton. Il s’installe seulement dans sa nouvelle maison, aidé par sa sœur qui s’amuse de la période d’Halloween et du paranormal qu’elle ressent dans cette nouvelle maison. Eh, les scénaristes ont de l’humour, la référence à Ghost Whisperer est sympa en vrai.

Le but est aussi de mettre en place une intrigue dans laquelle Buck est sûr et certain de parler avec l’esprit de Bobby chez lui, parce qu’il retrouve l’ingrédient manquant dans sa recette au sol de sa cuisine en pleine nuit. Tss. Blasé. Il tente d’organiser ensuite une soirée Ouija pour Christopher et Eddie, histoire de passer un moment fun pour Halloween. Cela tombe mal pour Eddie qui a d’autres préoccupations spirituelles dans cet épisode !

Buck organise quand même sa soirée en piégeant Ravi pour qu’il passe la nuit avec lui à essayer de parler à l’esprit de Bobby. J’ai adoré l’esprit de Ravi qui lui fait dire « you’re an idiot » et j’ai beaucoup ri. Finalement, l’esprit de Buck est bien plus flippant que prévu : Buck a tout simplement un squatteur vivant dans ses combles. Il le fait arrêter, s’énerve contre lui même s’il s’agit en fait du propriétaire des lieux et… il ne retrouve pas pour autant la recette de Bobby. Il est sûr que Dwayne lui a volé, pourtant, Dwayne assure que non.

Et le soir suivant, Bobby entend encore du bruit venant des combles.

De son côté, Harry s’installe à nouveau chez sa mère, pour lui faire plaisir et surtout pour qu’elle accepte mieux sa décision de devenir pompier. Il se retrouve avec un carton appartenant à Bobby dans sa chambre, mais ça semble lui convenir. En cours d’épisode, il trouve ainsi que c’est une bonne idée de récupérer l’uniforme de son beau-père pour se déguiser en pompier pour Halloween. Athena lui passe la soufflante qu’elle a raison de lui passer, mais je ne comprend pas comment Harry a pu se dire « tiens, c’est une bonne idée d’utiliser cet uniforme de pompier comme costume ».

Eddie doit faire face à sa famille une fois de plus et ce n’est toujours pas passionnant. En plus, après avoir vu l’épisode de Grey’s Anatomy qui parlait de religion aussi, j’avoue avoir été un peu blasé de découvrir que l’intrigue d’Eddie cette semaine consistait à le voir expliquer à sa famille qu’il retournait à l’Eglise, sans pour autant vouloir forcer Christopher à s’y rendre avec lui. Sérieusement, c’est nul comme tout d’avoir deux épisodes qui, le même soir, parle de religion pour en dire la même chose – un personnage qui veut l’imposer à son enfant (ici, le reste de la famille d’Eddie), un personnage qui veut attendre qu’il soit en âge de décider par lui-même. Tss.  

Eddie parle longuement à sa grand-mère, va à l’Eglise avec elle, tout ça pour que les scénaristes décident ensuite de la tuer en fin d’épisode. Quelle angoisse, ce genre d’épisode. Allez, c’est triste on va dire et ça justifie le long discours sur les morts du début d’épisode. Et comme c’est Dia de los muertos, Eddie décide de mettre en place un petit rituel pour honorer ses morts, en présence de son fils.  

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9-1-1 Nashville – S01E04 – Bad Case of the Blues – 15/20

Il serait bon de commencer à développer d’autres personnages plutôt que de se centrer toujours sur les quatre mêmes, parce qu’ils vont vite me provoquer une overdose autrement. En revanche, je suis content de retrouver tout ce petit monde pour un nouvel épisode et je pense que la série pourrait se faire une place dans mon cœur finalement. Non, elle n’est pas grandiose, mais elle est un divertissement plutôt efficace… et ce début de saison est de toute évidence plus réussi que celui de la série-mère.

Spoilers

Blue a peut-être le sang un peu trop chaud pour être pompier : en tout cas, sa réactivité ne colle pas avec les protocoles.


Your boy Blue went viral.

Et pourquoi pas, tant que je suis dans ma lancée, terminer le rattrapage de tout le jeudi soir d’ABC, hein ? Ce n’est toujours pas un épisode d’Halloween, ce qui est idiot, mais c’est en revanche un épisode qui parvient à me créer une nouvelle angoisse sur la connerie des humains. La première scène voit donc des adolescents vouloir battre un record du nombre de gens dans un toboggan aquatique. C’est idiot, oui, et c’est surtout tellement dangereux.

Il y a des baffes qui se perdent, et aussi un des ados qui meurent au passage quand le toboggan s’effondre, juste après le passage de deux sœurs qui étaient pourtant d’abord les victimes désignées par ce début d’épisode. L’intervention est impressionnante, avec aussi un autre type qui se retrouve paralysé et une lifeguard extrêmement efficace. Don est déjà sur pied, donc, et il est même en haut de l’échelle. Cela ne suffit pas à sauver la vie de la lifeguard quand le toboggan s’effondre trop vite pour qu’il lui vienne en aide.

L’échelle ne peut pas l’atteindre quand elle réussit encore à attraper une barre de métal pour se sauver la vie. Elle tient à la vie et est sacrément efficace, mais elle a tout de même besoin d’un sauvetage express. Il est effectué par Blue de manière très impressionnante : il fait un peu de Parkour sur le toboggan pour l’atteindre et la sauver alors qu’elle était sur le point de tomber et mourir.

Le tout est évidemment filmé et termine sur les réseaux sociaux. Après Firefox (le clin d’œil à Lone Star, mon petit cœur se brise à nouveau à l’idée que cette série est annulée), nous allons donc devoir faire avec Hot Tarzan. Don sent que son fils aîné est jaloux du plus petit, mais bon, voilà la réalité des choses : Blue est une nouvelle star des réseaux sociaux, mais il agit sans respecter les protocoles de sécurité.

Sans surprise, Don est convoqué par son supérieur qui n’apprécie pas trop de voir un nouveau prendre tant de risques. Si les tornades étaient une situation exceptionnelle permettant d’expliquer pourquoi il pouvait devenir pompier, les tornades sont terminées et le chef préférerait le voir être viré. Don s’y oppose évidemment. Il finit par demander la confiance de son chef, en lui révélant que Blue est son fils. La première réaction du chef ? « Est-ce que Blythe est au courant ? ». Pardon, mais c’est si drôle.

Le chef finit par accepter que Blue reste, mais uniquement s’il est capable de devenir un vrai pompier passant le test de l’académie en une semaine. 26 semaines de travail doivent être absorbées en sept jours. Ryan trouve ça ridicule, Blue est prêt à abandonner, mais Don insiste. Non mais faut arrêter de se foutre de nous ! Déjà qu’il devienne pompier du jour au lendemain, c’était pas crédible, mais alors là, vraiment…

On a droit à un petit montage de son entraînement, avec Don, Ryan, Rox et Taylor qui se succèdent les uns les autres pour le former. Par chance, il est plutôt du genre naturel pendant toutes ces épreuves. Il a quelques difficultés quand même : il a les réflexes, mais il ne pense pas assez à la sécurité. Bref, toutes ses épreuves de la journée finissent par sa mort potentielle. Cela ne rassure pas sa mère : quand il rentre chez eux, elle s’occupe de lui et repère que son stress met en danger sa santé.

Pour autant, elle l’engueule, parce qu’il ne doit pas perdre de vue son objectif : se faire accepter dans la famille. Elle souhaite qu’il trouve de l’argent pour qu’il puisse lui payer une chirurgie pour sa voix. Ben super. C’est d’autant plus problématique que Don fait vraiment un grand accueil à Blue dans la famille : il lui dit qu’il est le genre d’homme qu’il est fier d’appeler son fils et qu’il est le bienvenu dans la famille, tout ça, tout ça. C’est beau. Il est même invité au brunch du dimanche, le pauvre.

Une autre intervention de l’épisode voit les pompiers venir en aide à une influenceuse qui fait de la merde et saute sur son lit, qui se replie sur elle. La pauvre semble souffrir, mais heureusement, elle était en direct et ça permet à ses followers en Angleterre de prévenir le 911 à temps. Cam croit d’abord à une bonne blague, mais ce n’est pas le cas évidemment. Par chance, la nana est assez stupide pour avoir commandé et montré son adresse à la caméra.

Cam parvient donc à trouver son adresse et les pompiers peuvent venir la sauver. C’est l’occasion pour Blue de se sentir nul quand il ne trouve pas le pouls de leur victime, mais Ryan non plus n’y arrive pas : et pour cause, il n’y a pas de sang dans le pied de la nana qui est blessée. Rox peut la sauver, car elle est entraînée pour. Ben super, toujours des pompiers bien plus héroïques que ceux qu’on pourrait croiser, c’est chouette.

Une troisième intervention voit les pompiers essayer de sauver une sororité, et ça semble drôlement compliqué comme cas : il y a un énorme incendie avec des flammes vertes. Heureusement, Blue est en train d’étudier le manuel des pompiers et comprend qu’ils ont affaire à un gaz qu’on trouve normalement dans les centrales nucléaires. Il y a bien une fuite de gaz qui vient de l’université, et voilà ce que ça donne, un incendie non maîtrisé. Blue est là pour réussir à sauver toute la maison d’étudiantes et yay, tout est bien dans le meilleur des mondes !

Bon, et pour la partie soap ? Eh bien, ce n’est toujours pas glorieux. Blythe embauche un détective privé pour obtenir des informations sur Dixie. Elle ne la sent pas et a besoin d’avoir toutes les armes qu’elle peut contre elle – et surtout de savoir à quel point elle représente un danger. C’est ridicule. Les choses empirent quand le détective privé lui révèle que le plus gros problème n’est peut-etre pas Dixie, mais bien… Blue.

Il a ainsi un dossier qui révèle que Blue a fait partie d’une histoire d’extorsion d’argent ; le genre d’escroquerie qui n’inspire pas confiance. Le dossier est plutôt du genre censuré, ce qui n’est pas de l’ordre du rassurant non plus. Blythe décide ainsi de passer voir sa belle-sœur sur sa pause repas. C’est l’occasion d’une scène entre Blythe et Cam comme ça, et ça lui permet surtout de demander à Cam de se renseigner sur Blue avec les ressources auxquelles elle a accès.

En rentrant chez elle, Blythe apprend que le chef a laissé une semaine à Blue pour devenir pompier et elle essaie de faire comprendre à son mari que c’est peut-être un signe qu’il faut le laisser commencer ce job de pompier dans un an, comme le reste du monde l’aurait fait à sa place, en fait. La conversation tourne en rond : Don est fier de son fils et veut qu’il devienne pompier, il ne veut pas quitter sa vie maintenant qu’il est à nouveau dedans, et… dur de ne pas soupirer, franchement.

Pourtant, la suite lui donne raison : l’extorsion financière dans laquelle Blue est mêlée jusqu’au cou ? Ecoutez, c’était pour le bien d’un de ses potes. Après un délit de fuite qui a blessé son ami, Blue a retrouvé le gamin qui était responsable et a tenté de le faire chanter pour payer les frais médicaux de son ami. Cam découvrant ça le répète à Blythe, qui comprend qu’elle a peut-être mal jugé le deuxième fils de son mari. Partant de là, elle en parle à Dom, lui dit qu’il a raison au sujet de Blue et va jusqu’à décider de l’inviter au brunch du dimanche.

À celui-ci, Cam est invitée, mais pas la femme de Ryan, allez comprendre pourquoi. C’est l’occasion pour Blue d’être présenté à sa tante et de clarifier que Cam n’a de lien du sang avec aucun autre personnage – elle était mariée au grand frère décédé de Blythe, une histoire qui reviendra forcément nous hanter plus tard dans la saison. En attendant, tout se passe bien pour Blue qui se sent de plus en plus intégré dans la famille.

On lui fait passer un test écrit des pompiers sans le prévenir, et il le réussit haut la main. Bref, tout pourrait être bien qui finit bien, sauf qu’en fouillant le bureau de son père, on va dire que c’est juste par curiosité, il finit par découvrir que Don connaissait son existence depuis toujours ; là où il pensait sincèrement que Don venait de l’apprendre. Nous, on savait déjà et je pensais naïvement que Blue l’avait compris aussi…

La fin d’épisode voit Blue jouer de sa meilleure poker face à table avec son père et le reste de la famille… mais ehe, petit cliffhanger : va-t-il en profiter pour leur soutirer plein de fric comme sa mère le veut maintenant qu’il a une raison d’en vouloir à Don ? Je soupire un peu, mais c’est déjà mieux que dans les épisodes précédents avec la rivalité Blythe/Dixie clairement surjouée, je trouve.

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9-1-1 – S09E04 – Reentry – 06/20

Je pensais qu’on ne pouvait pas faire pire que cet événement de début de saison, mais les scénaristes mettent un point d’honneur à me détromper en détournant l’intrigue principale de cet épisode dans des flashbacks qui m’ont donné envie d’aller faire la sieste – ou, plus exactement, de regarder une autre série ABC que j’ai abandonnée depuis quelques mois. Vivement la semaine prochaine, ça devrait repartir sur mieux… Non ?

Spoilers

Athena et Hen sont coincées dans l’ISS.


He’s not out there, Athena.

Que j’ai hâte d’en terminer avec cet événement de début de saison tout pourri ! C’est donc avec déplaisir, mais empressement que je commence cet épisode qui n’est pas un épisode d’Halloween. On commence à la caserne où, allez savoir pourquoi, c’est May qui gère tout ce qu’il se passe. Certes, elle était là au départ pour mettre au point toute l’organisation, mais elle n’est pas capitaine et ce n’est pas son job, quoi.

Après, ça me fait plaisir de la revoir dans un rôle actif, où elle a beaucoup à faire. Et puis, toute l’intrigue n’est pas sans rappeler l’intérieur de la Station 19 gérée par Carina, en plus. Elle me manque tellement (Elle ? Carina ou la série, choisissez). En parallèle, Maddie explique à Chimney qu’Athena et Hen sont bien arrivées dans l’ISS, mais qu’il n’y a plus aucun contact avec elles désormais. Et comme elles sont au milieu d’un champ de débris, elle n’est pas bien rassurée.

Dans l’espace (pff, j’ai soupiré si fort en l’écrivant !), l’ISS a évidemment tenu bon aux nouveaux débris. Pendant le répit entre deux collisions, nos personnages ont le temps de parler avec l’astronaute. Tout n’est pas si positif : elle espérait qu’ils arrivaient avec des secours et eux espéraient que l’astronaute pourrait appeler les secours. Bref, ils sont livrés à eux-mêmes dans l’espace.

Il n’y a pas tellement de solution pour se sauver… mais l’astronaute en propose une quand même. Elle n’est pas crédible du tout, elle pousse Hen à se porter volontaire pour aller jouer les astronautes dans l’espace afin de réparer une navette, exactement ce que faisait l’astronaute que l’on a vu mort dans l’épisode précédent. Ben super.

Athena voulait aussi se porter volontaire et, au secours !!, cela déclenche une suite de flashbacks dont je me serais bien passé. Je pensais qu’on ne pouvait pas faire pire qu’un épisode dans l’espace, mais un épisode dans l’espace avec un énorme détour dans les flashbacks me prouvent que je me trompais… Bon, bref, on suit une journée pépère d’Athena où elle s’est fait draguer (la fin d’épisode confirmera que c’était sa rencontre avec Michael, super) quand elle était encore Rookie et qu’elle a eu à faire face à une voiture conduite par un cadavre. Bon. Vraiment : j’ai eu l’impression d’être devant The Rookie. C’est bien, ça me donne envie de recommencer cette série que j’ai encore laissé tomber sans raison.

Par contre, vraiment, je suis embêté pour ma critique : je n’ai pas accroché au flashback et j’ai eu espoir que ce soit un flashback court, mais alors pas du tout. On est vraiment embarqué dans la journée complète d’Athena, avec une tournée de routine qui termine mal quand ils tombent, avec son supérieur, sur un braquage en cours. Évidemment.

Si encore, c’était bien écrit, mais même pas ! Les braqueurs laissent les clés sur leur camion, mais ne laissent personne surveiller leur camion. Athena prend donc les clés, espérant retarder autant que possible la fusillade. Malheureusement, son supérieur est un idiot fini qui provoque les braqueurs et se fait tirer dessus. La conclusion ? Athena nous l’apporte lors de son interview organisée par Tripp il y a deux épisodes : « Je ne suis pas une vraie héroïne, car les vrais héros sont ceux qui ne reviennent pas à la maison ». Pardon ? Est-ce que ça veut dire qu’elle considère cet abruti de supérieur comme un héros ? Avait-on besoin d’un tel flashback quand littéralement, la personne à qui elle devrait penser en disant ça, c’est Bobby. Sérieusement, quoi. C’est écrit avec les pieds ? Même l’IA ferait sûrement mieux.

Bref. Dans le flashback, elle tente de sauver son supérieur en l’emmenant dans le camion des ravisseurs, en plus. Au passage, elle se fait tirer dessus elle aussi et, en plus, tout ne se passe pas comme elle le désire. Elle se retrouve donc coincée dans le camion avec son collègue qui lui dit qu’elle avait raison depuis le début et qu’ils auraient dû attendre les renforts. Quelle surprise de voir Athena avoir raison face à son supérieur, hein. Elle tente de lui faire un massage cardiaque, aussi. Un autre collègue débarque pour leur venir à la rescousse, mais en fin d’épisode, Athena découvre que son partenaire ne s’en est pas sorti, contrairement à elle.

Après un long détour par ce flashback, on se retrouve finalement dans l’espace où Hen est prête à prendre plein de risques, où Athena se renseigne plutôt sur l’astronaute qui est mort et où la femme de Tripp jure qu’elle le larguera en rentrant sur Terre – draguant au passage celui que je continue de voir comme un ado. Sérieusement, qui a écrit ça ?

Si Hen est prête à se sacrifier dans l’espace, Athena refuse de prendre ce risque. Par égoïsme, d’après elle, elle porte donc le costume d’astronaute et prend tous les risques. Son argument est qu’Hen a encore des enfants à élever et une femme qui l’aime, quand elle, elle n’a plus rien sur Terre – apparemment, ses deux enfants devenus adultes ne comptent plus tellement. Soit. J’avais déjà du mal avec cette scène, mais quand on termine sur un débat sur le fait que non, Bobby n’est pas dans l’espace car l’espace, ce n’est pas le Paradis… Vraiment, je fais ce que je peux, mais jamais la série n’est tombée si bas, si ?

Hen finit par céder face à Athena, qui part donc nous faire un peu de spacewalking. Tiens, The 100 me manque. Oui, oui, je vais vous parler de toutes les séries possibles dans cette série, mais pas de 9-1-1. Pardon, mais c’est trop nul là. Dans l’espace, Athena décide même de détacher son lien à l’ISS parce qu’elle ne pouvait pas assez loin avec pour atteindre ce qu’elle devait. C’est déjà la catastrophe, en soi, mais c’est encore pire quand l’astronaute et Hen se rendent compte, qu’en plus !, elle n’a pas d’oxygène car il y a un bout de sa tenue qui est déconnectée.

Je sais que c’est censé être un moment émotion, un moment dramatique, un moment où on craint pour sa vie quand elle lâche tout et se met à flotter dans l’espace… Mais moi, j’ai tellement ri fort ! On découvre aussi que l’interview d’Athena est en fait un dialogue entre Athena aujourd’hui et Athena jeune du passé, et celle du passé lui conseille de laisser tomber la vie et d’abandonner.

Ce n’est pas le choix que fait Athena. C’est un joli message sur le désir de vivre, sur le deuil et la manière de s’en remettre, je ne dis pas le contraire… Mais bordel, c’est nul. La scène ne parvient pas du tout à m’apporter les émotions qu’elle vise. Le problème vient sûrement de moi : j’ai tellement abandonné sur cette intrigue de l’espace que je ne pouvais pas apprécier ce qu’on me proposerait. Hen sort à son tour dans l’espace à la rescousse d’Athena et tout va bien.

Bref, il reste encore dix minutes pour le retour sur Terre. Après avoir passé le début de l’épisode à vouloir se sacrifier l’une et l’autre, Hen et Athena acceptent sans broncher que le vieux général avec elles se sacrifie et reste dans l’espace. Il n’y a pas assez de place dans la navette de l’ISS pour revenir sur Terre tous ensemble. Qu’importe.

La navette se dirige à nouveau vers la Terre, il y a tout un tas de suspense (non), Tripp fait une conférence de presse pour détourner l’attention et le succès sur lui sans mentionner Karen et… la capsule arrive sur Terre, sans problème. Alléluia, cette connerie est terminée !

On nous remontre aussi les victimes terriennes : la nana amputée, le militaire qui devient une star des réseaux sociaux, Tripp qui se fait larguer parce que sa femme le trompe avec un petit jeune… Il faut aussi préparer le reste de la saison.

Hen rentre chez elle et retrouve avec joie sa famille. Athena, elle, rentre également chez elle auprès de ses enfants pour s’excuser d’avoir mal géré son deuil. Il lui reste alors à digérer le latte que lui fait son fils, et la nouvelle ô combien surprenante et que personne n’avait vu venir depuis trois épisodes : Harry souhaite désormais devenir pompier.

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9-1-1 Nashville – S01E03 – Forces of Nature – 14/20

OK, ça devient définitif à ce stade : je n’aime pas l’aspect soap car il est raté pour moi en 2025 et je trouve dommage que la surenchère ne se contente pas d’être la surenchère des catastrophes auxquelles les héros font face. L’irréalisme des réactions des personnages me sort à plusieurs reprises de cet épisode à l’excellent rythme – il se passe tellement de choses en trois épisodes déjà ! La série a quelques points forts et beaucoup de défauts, mais je crois que, sans surprise, je suis embarqué et vais la continuer.

Spoilers

Don est entre la vie et la mort, mais les tornades continuent de frapper Nashville.


Do not start grieving something that’s not gone yet.

La tempête continue, avec plusieurs tornades en ville, mais les pompiers que l’on suit sont tous bloqués à l’hôpital à attendre d’en savoir plus sur l’état de Don. Cela se comprend bien plus que la réaction de Dixie en vrai : elle s’inquiète pour son fils car personne ne s’occupe de son intérêt à lui. Pardon ? Techniquement, Don est son ex aussi, et je ne sais pas, on s’en fout un peu si son fils va bien, c’est bon.

Bon, en tout cas, Don est en soins intensifs et on n’en saura pas plus tout de suite. La série se concentre plutôt sur la dynamique entre Ryan et Blue, ce qui fonctionne plutôt bien pour moi. Ils apprennent encore à se connaître, Blue fait tout ce qu’il peut pour avoir son approbation et s’affirmer comme le digne fils de son père, mais ce n’est pas gagné. Malgré tout, les deux frères arrivent un peu à s’entendre. Eh, pour cette dynamique et pour celle d’équipe qui se met en place, il y a moyen que la série me plaise.

En attendant, Blythe débarque à l’hôpital, rassure Ryan et rencontre Blue pour la première fois. Il n’y a pas de ressentiment ou de haine, c’est déjà ça. Blythe découvre aussi l’étendue des dégâts quand elle apprend son fils sur le point de divorcer. Malgré ça, elle l’envoie quand même sur le terrain, car c’est ce que Don ferait. Pardon, mais non. Jamais de la vie. Que quelqu’un d’autre y aille pourquoi pas, mais pas ses fils ! Ah, ces américains, toujours dans l’excès, je suppose. Une énorme tempête s’approche et les pompiers foncent droit dessus.

Allez, ce ne sont pas les seuls, il y a bien sûr un couple de chasseurs de tornades sur la route. Ils sont servis par la méga-tempête qui s’annonce et à laquelle ils pensent pouvoir survivre, même quand du maïs gelé leur tombe sur la tronche (toujours plus, mais c’est la franchise qui veut ça). Ils finissent par avoir un accident et ça fait venir les pompiers sur place.

Ils doivent donc affronter la tornade en mettant des civils à l’abri dans une grange. Là, on me vend enfin ce que j’attends d’une tornade : des bouts de bois sont arrachés et se transforment en armes redoutables volant dans tous les sens. Ryan manque de se prendre un marteau dans la tronche, par exemple. Blue lui sauve aussi la vie quand ils retournent sauver le chasseur de tornade, Hank, avec le reste de l’équipe.

Comprenant que les outils de la ferme qui volent peuvent les tuer ou les blesser, les pompiers sont bloqués un temps. Ryan envisage finalement une technique de l’armée romaine pour approcher du camion où est coincé l’homme : c’est simple comme tout d’avoir des boucliers de chaque côté pour se protéger. Cela leur permet d’atteindre la voiture d’Hank et de le sauver. Comme il en faut toujours un peu plus, il y a aussi une fuite de gaz et une énorme explosion qui provoque une tornade de feu. C’est impressionnant, c’est vrai.

Suite à tout ça, Ryan et Blue apprennent à faire la paix. Ryan est reconnaissant de son demi-frère qui lui a sauvé la vie et finit par reconnaître que leur père avait peut-être raison quand il disait qu’il ferait un super pompier. Il a l’instinct pour ça. C’est beau. On les voit aussi sympathiser à la caserne autour du divorce de Ryan, clairement encore amoureux de Samantha. Eh. Je commence à apprécier les personnages, je crois.

À l’hôpital, Samantha vient informer Blythe de l’étendue des dégâts sur Don. Il n’est pas encore réveillé et personne ne sait encore s’il se réveillera. Elle fait un peu du mauvais travail de médecin, je trouve, mais c’est probablement parce qu’elle connaît les familles et que ça ne doit pas être facile. Blythe se rend auprès de Don pour prier (décidément, ce sera pour chaque épisode !), espérer qu’il se réveille et lui déclarer son amour. Elle fait bien, parce qu’il se réveille et entend sa déclaration. N’est-ce pas merveilleux ?

Cela n’arrange pas toute leur situation pour autant. Si Blythe prévient la caserne que leur capitaine va bien, elle s’éloigne juste assez longtemps pour que Dixie se rende auprès de Don. Le pauvre ne va pas avoir le temps de se reposer avec deux harpies comme ça sur le dos : Blythe et Dixie se détestent, Dixie manipule déjà Don, les deux se disputent Don… Oh bordel. C’est nul, c’est juste nul. Je commence à apprécier les autres personnages de la série, est-ce vraiment nécessaire ce soap nul ?

Les tornades de cet épisode ne sont pas des petites tornades du tout. Je tiens à souligner que ça pourrait être pire, parce que théoriquement, ailleurs dans le monde, il y a des débris qui tombent de l’espace et forcent Cam à mettre contact la Terre avec une capsule spatiale, hein. Quoi, c’est le même univers non ? Pourtant, tout le monde ne parle que de ces monstrueuses tornades.

Franchement, je me demande l’intérêt d’en faire autant sur ces tornades. De plus petites tornades font des dégâts aussi et permettent de faire tout autant de petits blessés ensuite. Je veux dire, l’intervention suivante voit les pompiers aider un homme qui est coincé sous une voiture. Pas besoin d’une tornade massive pour déplacer une voiture.

La situation est d’autant plus violente symboliquement que l’homme élève seul ses deux fils, que c’est l’anniversaire d’un des deux le lendemain et que nos pompiers ont leur capitaine à l’hôpital. On voit donc Ryan courir à toute vitesse pour le sauver, mais avec des petits ralentis pour l’effet dramatique. C’est trop. La série en fait trop.

Par contre, je reconnais que la série avait besoin d’une tornade massive pour la suite de l’épisode : un enfant de huit ans caché dans la douche de sa maison doit être secouru quand la maison entière s’envole et se retrouve coincé sur un pont. Toujours plus est le slogan que je donne à cette franchise, mais ces trois épisodes n’ont pas froid aux yeux dans la surenchère tout de même. Ce n’est pas si grave en soi quand il s’agit des catastrophes auxquels les pompiers font face. Cela l’est beaucoup plus quand Don est déjà sur pied en fin d’épisode.

À peine 12h après avoir été foudroyé, il vient donc aider ses fils à gérer le cas de ce gamin coincé dans une maison sur le point de tomber du haut d’un pont. Franchement ! C’est dommage, parce que ça passerait sans ça. J’ai l’impression d’être face au même cas qu’Owen dans Lone Star, finalement. Et est-ce qu’on peut critiquer le choix d’un pantalon blanc par Blythe un jour de tempête ? Je sais, c’est secondaire par rapport au ridicule de Don, mais il fallait que je le souligne.

Ryan est prêt à tous les risques pour sauver ce petit garçon en tout cas, mais il est coincé par un réfrigérateur trop lourd pour qu’il dégage le chemin. Pas grave : son père lui conseille de mettre sa vie en danger en se dégageant de sa safeline et en l’utilisant pour le frigo. Toute la caserne peut donc soulever le frigo. Ryan, lui, réussit à sauver le garçon et à se cacher dans le frigo pour survivre. Allez.

Samantha quitte l’hôpital après une journée chargée, mais elle n’est pas prête pour ce qui suit. Ryan vient lui rendre visite pour rappeler qu’ils font une bonne équipe médicale et surtout qu’il ne veut pas la quitter. Il a conscience de ses erreurs, s’excuse de ne pas avoir su voir ses erreurs avant et avoir trop voulu faire de sa vie celle de ses parents. Il pensait qu’ils étaient un couple sans problème, mais en fait, non.

Si ses parents sont un couple si solide, c’est justement parce qu’ils se disent tout et font face au problème. Et il veut faire pareil. Il a quand même signé les papiers de divorce pour ne pas prendre Samantha en otage, mais il veut continuer sa route avec elle. Sans trop de surprise, elle aussi. Les voilà qui sortent ensemble de l’hôpital, histoire qu’elle découvre qu’elle a un beau-frère.

En fin d’épisode, on voit Cam rentrer chez elle et contacter Mark, le frère de Blythe. Elle lui raconte sa journée et la toute fin nous fait comprendre que malheureusement, Mark est mort. Ah. Voilà qui est triste. Nous voyons aussi Blythe se rendre chez Dixie et j’ai soufflé fort. On est en 2025, cette guerre des deux femmes de Don, et pour Don en plus !, c’est nul. Ce sont de bonnes actrices, mais bordel, quoi, 2025 !

En plus, tout le reste de la famille apprend à s’entendre, alors à quoi bon nous imposer ça ? J’en suis déjà au stade où j’attends qu’ils tuent l’une des deux, histoire de se débarrasser de ça. On verra ça dans de prochains épisodes, probablement. En attendant, Ryan et Blue apprennent à faire équipe et toute la caserne reprend déjà du service en fin d’épisode, y compris Don.

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