Grey’s Anatomy – S16E09

Épisode 9 – Let’s All Go to the Bar – 17/20
Wait what ? C’est un épisode qui repart dans la routine de la série de manière quelque peu brusque après le 350e, mais c’est aussi un épisode de mi-saison, ce qui fait qu’on est sur un entre-deux un peu déroutant du côté du rythme. Je désapprouve à peu près toutes les décisions de cliffhanger prises dans cet épisode qui était un crossover non annoncé – mais très apprécié – avec Station 19. Bref, c’était 100% ce que fait la série habituellement… mais je n’ai pas du tout aimé les décisions. C’est très étrange, c’était vraiment qualitatif, mais ça ne me va pas. Pour la suite, il faudra donc regarder le début de la saison 3 du spin-off. Je sens que la diffusion française va être bien en galère, j’espère qu’elle s’alignera à l’ordre américain !

> Saison 16


Spoilers

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It’s home. Even if it’s a broken home.

Pour son épisode de mi-saison, la série fait le choix de revenir à la routine avec Meredith qui en a enfin fini de ses ennuis judiciaires qui n’auront pas tellement impacté la série, finalement. Son retour à l’hôpital se passe bien en tout cas, avec des conversations avec Amelia, Maggie et tous les internes. Oh, et Andrew, évidemment.

Levi file toujours le parfait amour avec Nico, et heureusement pour lui, parce que son quotidien à l’hôpital s’est drôlement compliqué avec les autres internes qui lui en veulent d’avoir balancé Meredith à Bailey. Purée, c’est son travail, merde ! Certes, on a tendance à oublier qu’on les suit sur un lieu de travail à les voir roucouler et coucher partout ensemble, mais bon…

Il faut bien reconnaître cela dit que c’était très sympathique de retrouver les relations entre internes, ça manquait dernièrement (et par dernièrement, j’entends quelques saisons). Finalement, avec les deux nouveaux sortis de nulle part, il y a eu de quoi faire en vanne (sur les nazis, c’est super drôle dis donc…) et entre Levi et Hellm, il y a eu de quoi faire en dispute de vieux couple. Dans le genre sorti de nulle part, Meredith fait ses rondes et voit débarquer un nouveau chef de pédiatrie que personne ne connaît. C’est si louche.

Une rivalité semble s’installer entre eux aussitôt, mais moi, il ne m’inspire pas confiance, surtout après un fait divers français sur un faux médecin parvenant à feindre son embauche dans un hôpital. Après, le type est tellement insupportable qu’il peut tout à fait avoir été recruté par Tom. Il finit carrément par aller annoncer à une patiente de Mer que son cancer est peut-être de retour, sans en avoir la moindre certitude.

Finalement, Meredith avait raison, forcément, et l’autre chirurgien finit par paraître sympathique en donnant de bons conseils romantiques à la patiente à son réveil. Mouais. Je ne suis pour l’instant pas fan de ce nouveau médecin, mais il se retrouve évidemment en fin d’épisode dans le même ascenseur que Meredith, qui raconte à tout le monde qu’Andrew l’a largué (alors que ce n’est pas exactement ça). Elle l’a raconté aussi à Cristina, qui est celui qui lui a envoyé ce médecin irlandais qu’elle appelle, par SMS, McWidow. Désolé Cristina, mais tu n’as rien compris, là.

De son côté, Maggie s’occupe de la chirurgie d’un patient nouvellement papa, et ça l’affecte drôlement plus que nécessaire. Concrètement, elle n’est pas encore remise de ce qu’il s’est passé avec Sabrina. Le patient est tout touchant, avec un bébé prématuré ressemblant à E.T. Et voilà, la série a trouvé un moyen de le rendre attachant, histoire que ce soit triste quand ils tueront lui, le bébé ou la mère.

Evidemment, Maggie est affectée par ce qui est arrivé à Sabrina et elle se montre insupportable avec son équipe, notamment Teddy qui lui explique qu’elle hésite à prendre la tête sur service cardio de Northwest. Ce n’est pas sa journée à Teddy, en plus, parce que Tom est à la limite du harcèlement avec elle.

Et dès qu’elle quitte le bloc, Maggie remarque que le cœur du patient ne repart pas. Elle se met à criser au bloc et c’est finalement Teddy qui revient poser le bon diagnostic et la bonne recommandation pour le patient, de manière calme et posée. Et Maggie n’ose pas trop dire quoique ce soit à la femme du patient, avant d’annoncer à Tom qu’elle démissionne. Oh, elle me soule de plus en plus Maggie, c’est franchement pas possible un personnage pareil ! La décision n’est tellement pas rationnelle.

Elle permet en tout cas à Teddy de se voir proposer un poste de chef de cardio au Grey Sloan Memorial Hospital par Tom. Teddy en profite pour recadrer Tom sur leur relation, et ce dernier pour lui dire qu’il est prêt à l’épouser n’importe quand, contrairement à Owen qui a un enfant avec elle et ne l’a pas encore demandé en mariage. Ah. Les américains et leur conception du mariage, ça m’échappe un peu quand même.

En parallèle, Amelia et Bailey continuent de parler de leurs grossesses, ce qui permet à Bailey de découvrir qu’Amelia n’a toujours pas fait d’échographie. Elle l’engueule un peu, et Amelia en parle donc à Lincoln ne comprenant pas pourquoi elle ne veut pas en savoir plus sur la grossesse. Hmm, je ne sais pas, peut-être parce qu’à sa dernière écho, Addison lui a annoncé que son bébé était en mort cérébrale ? Tss.

Catherine est de retour à Seattle elle aussi, et elle est toujours aussi curieuse à mettre son nez dans la vie de son fils. Cette fois-ci, elle juge sa relation avec Vic, parce qu’apparemment, être un pompier, ce n’est pas assez bien pour elle… et aussi parce qu’elle le pense encore avec Maggie. Quand elle apprend la vérité, ça ne la traumatise pas plus que ça, par contre, préférant parler de Richard et de sa possible maîtresse venue du passé… ce qui fait sourire Jackson, comprenant bien que sa mère est dans la même position avec Tom.

À Northwest, on continue donc sur l’intrigue entre Richard et sa pote insupportable, qui parle encore du passé et de son veuvage qui s’est fait quand elle était encore jeune. Et qui se fait confondre avec la femme de Richard par un interne, Xander Perez, parce qu’elle lui tient les mains pour une petite séance d’alcooliques anonymes.

Le problème, c’est que Catherine débarque à l’hôpital pour voir son mari et tombe sur ce Xander Perez qui fait la boulette de lui dire que Richard est avec sa femme. Un bon quiproquo, visible à des kilomètres, mais fonctionnant malgré tout. Finalement, Catherine retrouve son fils dans un bar pour se plaindre de ce qui est arrivé, se bourrer avec des verres qu’il lui paye et refuser d’écouter le moindre de ses conseils. Elle se barre donc, tout en envoyant un sms à Richard pour lui dire qu’elle repart à Chicago, tout en lui laissant ainsi quartier libre pour faire ce qu’il veut avec son amante, en fait.

Par ailleurs, une certaine Daphné Lopez débarque du côté des urgences de Northwest. C’est une nouvelle chirurgienne que Richard et Owen doivent courtiser pour la convaincre de rejoindre leur hôpital. Elle est balancée comme ça pour deux scènes au milieu de l’épisode, donc j’imagine qu’elle aura son importance pour la suite, mais pour le moment, tout ce que je me suis dit, c’est « Ah ouais, ça y est, Alex a eu ses financements, il prend un jour off et recrute du monde ? C’est la belle vie ! »

Bon, quand même, il y a une sorte d’ombre au tableau : Jo s’est portée volontaire pour recueillir un bébé abandonné dans une caserne si cela devait se produire et ça se produit quand il s’est barré s’occuper de sa mère. L’avantage, c’est que ça nous offre un vrai crossover avec Station 19, avant même le retour de la série dans deux mois (pile). Je suis bien content de retrouver les personnages, surtout qu’ils sont plus impliqués dans cet épisode que dans aucun autre crossover.

Jo rencontre ainsi officiellement Vic, puis Miller, puis Jack. Ce dernier ayant aussi grandit dans le système des maisons d’accueil, ils ont de quoi parler un peu, ce qui est une jolie scène qui m’a fait plaisir. Il ne manquait que Bishop, mais bon, il a fallu se contenter de Ben. C’est assez logique le duo Ben/Jo cela dit. Et Jo avec un bébé aussi, c’est parfaitement logique et j’espère qu’on aura l’occasion d’en voir plus.

Pour l’instant, c’est plutôt intéressant de voir Jo se rendre compte qu’elle n’arrivera jamais à comprendre la décision de sa mère de l’abandonner. Toujours dans le côté crossover, le chef Herrera est de retour à l’hôpital pour voir Bailey, avec une nouvelle masse. Son cancer est donc de retour, encore, et on repart sur une intrigue de chimiothérapie pour lui… mais aussi sur une intrigue bien plus glauque où Bailey se met à perdre du sang alors qu’elle est dans sa chambre et alors que Ben et Jo reviennent à l’hôpital, avec un bébé. Oh. On sent tout de suite l’accélération d’un dernier acte d’épisode de Grey’s à ce moment, et on sait que ça ne va pas prendre une belle direction.

Alors que Ben se précipite auprès de sa femme en recevant un SMS de sa part, Jo se retrouve donc seule avec le bébé dans les bras. La fin d’épisode nous informe alors qu’elle a évidemment pris la décision complètement idiote de ne pas attendre l’assistante sociale et de ramener le bébé chez elle. Elle s’en confie à Lincoln… La suite au prochain épisode ! Je suis dégouté par ce tournant, c’est débile de kidnapper un bébé comme ça !

En plus, Bailey fait donc une fausse couche dans cet épisode, et Ben débarque après le diagnostic des médecins, pour mieux voir son ex-chef et Carina autour de Bailey. La nouvelle n’est jamais prononcée à voix haute, ce qui est étonnant pour une série médicale tout de même, mais les scénaristes mettent l’accent sur l’émotion de la scène, évidemment. J’ai trouvé ça moyen comme décision en tout cas, cette fausse couche, scénaristiquement parlant. Au moins, Miranda Bailey est de nouveau un peu attachante, mais ça n’empêche pas que je l’ai détestée dans l’ensemble de ce premier arc de saison.

De manière absolument pas crédible, Miranda prend d’ailleurs la décision de se remettre sur pied aussitôt et de reprendre le travail, pour ne pas avoir à ressentir quoique ce soit. C’est n’importe quoi – et pas crédible, pas efficace pour Miranda. Bien sûr, elle tombe aussitôt sur Amelia et n’ose pas lui dire qu’elle a fait une fausse couche pour rassurer Amelia et s’assurer qu’elle aille faire une échographie. Elle l’a fait et Carina lui apprend donc qu’elle est enceinte de 24 semaines, pas de 20. Oh putain, non, elle est tellement bien avec Lincoln sérieusement !! Ce retour envisagé d’un Owen/Amelia, et d’un Tom/Teddy, ça ne me va pas du tout.

Et le cliffhanger non plus ne me va pas tellement. LE bar de la série est le centre d’un nouveau drama qui va affecter la vie de tous nos chirurgiens, histoire de relancer la série. Alors que Jackson continue de boire tout seul sans sa mère, alors que Levi et Nico y sont ensemble (mais à deux endroits différents, Levi étant en train de commander), alors que tous les internes y sont et alors que le chef Herrera réconforte Ben qui comprend bien que son ex-chef a de nouveau le cancer, un accident de voiture se produit… et la voiture défonce l’un des murs du bar, entraînant un éboulement sur tous nos médecins. Bon, ben, adieu interne relou parlant des nazis ? Bonjour Vic en PLS en apprenant que Jackson est dans ce bar ? Bonjour Andy qui va encore nous faire une crise !

C’est reparti pour un tour en tout cas, et le crossover qui marquera le retour de Station 19 pour sa saison 3 (d’abord) et de Grey’s pour la suite de la 16 promet d’être passionnant – et un peu sanglant.

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Grey’s Anatomy – S16E08

Épisode 8 – My Shot – 17/20
J’ai un grand problème avec ce 350e épisode de la série : j’ai adoré les clins d’œil et tous les rappels aux précédentes saisons, que ce soit les flashbacks, les noms ou les musiques… mais j’ai détesté une grande partie des rebondissements, son côté « jumping the shark » malgré tout prévisible et surtout, surtout, j’ai trouvé que certaines personnages n’agissaient pas comme on s’attendrait à ce qu’ils agissent alors que bon, on les connaît depuis seize ans ces personnages. Bref, c’était un bon épisode vraiment agréable à regarder parce qu’il permet de célébrer seize ans d’épisodes… mais c’était faible, voire énervant, concernant certains aspects. Ce n’est pas leur plus grande réussite, mais ce n’est pas un échec non plus.

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Spoilers

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Meredith Grey could commit murder and you’ll hide the body.

Allez, on est reparti pour un épisode de Grey’s Anatomy, qui est tout de même le 350e. Oh lala. On commence par une grande réunion du casting pour l’audition de Meredith. C’est un grand épisode qui pourrait voir Meredith perdre sa licence médicale, évidemment. Eh, la dernière fois qu’on avait un gros épisode, c’était pour la voir gagner un prix.

Cette fois, nous verrons tout le monde parler de la carrière de Meredith. Bailey est toujours aussi insupportable avec tout le monde, leur reprochant de ne pas avoir posé de jour de congé, mais elle est encore pire une fois qu’elle témoigne : elle est super froide et empire le cas de Meredith en n’atténuant pas les accusations contre elle – avec de jolis flashbacks de toutes les erreurs médicales de Meredith qui auraient pu lui coûter sa carrière. Mais quelle connasse Bailey cette saison. Les trois derniers épisodes avaient un peu atténué les choses, mais franchement, je ne peux plus me la blairer, je ne comprends pas ce personnage franchement. Plus la saison avance, plus je la trouve insupportable.

Après elle, c’est au père de la patiente de prendre la défense de Mer, évidemment. Puis, on enchaîne avec Andrew qui la défend autant que possible. C’est logique, mais c’est logique aussi que son témoignage ne soit pas pris en compte puisqu’il sort avec elle. En plus, tout n’a pas toujours été blanc entre eux : elle a refusé de lui enseigner quoique ce soit après l’agression d’Alex pensant qu’il couchait avec Jo…

Quand c’est au tour de Schmit, on a le droit à une bonne réaction stressée de sa part, et c’est bien trop drôle. Il est là, comme les autres, pour le bien de Meredith… mais il finit par empirer sa situation, malgré lui, quand il est révélé que c’est lui qui a balancé à Bailey que la patiente avait un bracelet au nom de Bailey Grey. Levi, quoi. En même temps, il a fait son job, je comprends qu’il s’en veuille de ne pas l’avoir dit à Mer plus tôt, mais je reste de son côté à lui, moi. Forcément, Meredith commence à stresser, et elle en parle à Andrew, craignant de perdre son job pour la première fois. Ca change.

Après une courte pause, c’est Owen qui est appelé à la barre pour défendre Meredith et se retrouver confronté à un écrit contre elle qu’il avait rédigé lui-même lors de la première opération de sa sœur. Ah oui, c’est vrai que ça s’était mal passé, ça aussi. On enchaîne avec Richard qui, lui, réussit à ne pas empirer la situation de Mer en… mentant pour elle. C’est magnifique, ça : il confirme qu’elle n’y est pour rien dans le nom d’Adèle passant devant les autres lors de son essai clinique.

Bien sûr, Bailey sait qu’il parjure et elle en arrive encore à le reprocher à Richard. C’est assez dingue qu’elle en soit encore à faire des reproches sur les parjures alors qu’elle a agit comme si elle ne la connaissait pas – et Meredith n’a rien dit, c’est fou. Bailey est complètement jalouse de Meredith, c’est absolument dingue comment on dirait une enfant insupportable.

Jalouse ? Oui, parce que Patricia Murphy est de retour ! L’assistante administrative des premières saisons de la série revient avec une relation improbable : Meredith n’était pas censée être affectée au Seattle Grace ! C’est Richard qui a fait en sorte qu’elle le soit, et c’est suffisant pour que Bailey le prenne mal, car ça ravive leur « trahison » de la saison précédente. Elle est quand même juste vexée de ne pas avoir été dans le secret, franchement ! Richard la remet à sa place et ce n’est pas plus mal.

Dans tout ça, j’en oublie une information légèrement importante : dans le jury chargé de juger Meredith, il y a quand même un docteur qui n’est pas n’importe qui. C’est le putain de chirurgien qui n’a pas écouté les demandes de Perfect Penny qui voulait faire un scan qui aurait pu sauver la vie de Derek.

Bien évidemment, Meredith finit par criser de voir qu’il veut la juger alors qu’il ne se souvient pas d’elle, contrairement à elle qui se souvient du nom des époux des patients qu’elle a perdu, parce que ça ne s’oublie pas. Et le seul problème, c’est que la crise de nerfs de Meredith finit par provoquer une crise chez le médecin, faisant un malaise.

Forcément, c’est Meredith qui se charge des premiers soins sur lui, même si la salle est pleine de médecins. Pire, c’est à Amelia de se charger de le sauver, évidemment que c’est un problème au cerveau qu’il a ce con, et elle le fait avec l’aide de Teddy et Lincoln.

Comme Amelia s’avère incapable de lui retirer sa tumeur – tu m’étonnes ! – elle demande à Tom de le faire. C’est rassurant à voir, ça, parce que j’allais criser quand je me suis rendu compte qu’elle allait être sa chirurgienne. C’est quand même le minimum de confier le cas à un autre. Le seul problème, c’est que lui non plus, il ne parvient pas à sauver ce connard. C’est gros quand même, mais ça ajoute un peu de tristesse à l’épisode quand même, parce qu’Amelia quoi… Bizarrement, elle est finalement contente d’annoncer son décès à Meredith, parce qu’elle n’en est pas directement coupable.

J’ai eu beaucoup de mal avec cette scène, ça ne semble pas dans la lignée habituelle de la série, et ce n’est pas franchement éthique. Je n’ai pas trop compris non plus pourquoi on perdait ce patient qui aurait été intéressant à garder sur un ou deux épisodes. Puis, dire que Meredith l’avait sauvé, ça aurait été un beau revers de situation. Finalement, le revers de situation dans ce procès, c’est qu’alors que la séance est censée être reportée de plusieurs mois, Alex débarque et dit que ce n’est pas possible. Heureusement que nous sommes dans une série, parce que c’est le genre de truc où, bon, il manque un jury, c’est reporté, basta.

Quoiqu’il en soit, Alex a avec lui tout plein d’anciens patients de Meredith. Je suis sûr que l’équipe de la série a fait en sorte de vraiment recontacter les acteurs ayant joué les patients, mais je n’ai pas reconnu grand-monde, hormis ceux qu’on voyait en flashback. Et concernant la toute première patiente de Meredith, elle a pris seize ans dans la tronche, je ne suis pas sûr de la reconnaître malgré le flashback, hein. C’était une chouette idée en tout cas, ça fonctionne bien pour un 350e épisode.

Oh, bien sûr, Meredith est aussi soutenue par une très jolie lettre de Cristina – ils auraient pu trouver le temps et l’argent pour une petite apparition de l’actrice quand même -, mais aussi des lettres de Callie, Arizona, April ou même Addison (j’étais tout heureux d’entendre ce dernier nom, franchement… mais s’il appelait même ses ex, où est Izzie, hein ?). Que de femmes parties de cet hôpital, dis donc, ça fout un peu les nerfs !

C’est finalement Bailey qui décide de prendre la parole, pour dire grosso modo que c’est bien fait pour Meredith si elle a perdu son boulot après sa faute professionnelle, mais que bon, elle ne devrait pas perdre sa licence pour autant. Cette déclaration finit par une crise d’égo supplémentaire de Bailey qui est censée nous la rendre attachante si on en croit le sourire de Mer, mais alors en fait euh, comment dire que non ? Il va m’en falloir beaucoup plus que ça pour que Bailey me redevienne sympathique, honnêtement !! Pourtant, le tout se déroulait sur une reprise de « Where does the good go », la chanson qui avait vu Cristina quitter la série, alors la scène avait un bon capital sympathie de base. Ce ne fut pas suffisant de mon côté.

Ca l’a été pour le jury, en revanche. De manière improbable, la majorité du jury – c’est-à-dire tous ceux encore en vie – décide de laisser sa licence médicale à Meredith. Elle peut donc faire des câlins à tout le monde, y compris Andrew, au même rang que les autres. Ouh, ça sent les problèmes. Bailey s’isole et ne lui fait pas de câlin, mais elle l’attend quand même pour lui proposer de revenir travailler au Grey Sloane Memorial Hospital. Meredith accepte aussitôt et se réconcilie avec Bailey, mais franchement, elle est imbuvable Bailey cette année, je ne comprends pas !

Pendant ce temps, à l’hôpital, le reste des internes parle forcément de ce qui est en train de se passer pour Meredith, mais aussi de Lexie (ils en sont si détachés à ne pas la connaître) et de tout le passé de la série. Ils sont interrompus par Jo, les suppliant de ne tuer personne. En fin d’épisode, ils découvrent que Meredith s’en est tirée avec sa licence, mais aussi que c’est Levi qui a balancé Meredith à Bailey. Et du coup, il devient le paria de l’hôpital : même Hellmouth refuse de lui parler. Le pauvre, c’est abusé, ça m’énerve voilà !

Dans le genre énervant, on perd aussi quelques minutes de ce bon épisode à traiter le cas de Maggie qui est maintenant en dépression après avoir tué sa cousine. Elle se réfugie dans l’alcool et heureusement que Jackson est là pour s’occuper d’elle quand même. Ce n’est pas comme ça qu’elle le voit pourtant : encore amoureuse de lui, elle tente de l’embrasser pour mieux se faire rejeter. C’est normal cocotte, il est avec Vic maintenant, et elle est un milliard de fois moins reloue que toi !

Maggie vire donc Jackson de chez elle alors que Meredith y arrive – Meredith, sa sœur qu’elle adore et qu’elle n’a pas été fichue d’aider sur l’un des jours les plus importants de sa carrière, trop occupée qu’elle était à boire ?

La fin d’épisode voit alors Andrew débarquer à son tour chez Meredith pour mettre les choses au clair avec elle. Il a bien compris qu’elle pensait qu’ils n’allaient pas s’en tirer en tant que couple et, surtout, qu’elle aimait Derek autant qu’elle le respectait… Ce qui n’est pas le cas avec Andrew. Il lui propose donc une petite pause pour réfléchir à leur relation, et ça fait un cliffhanger bien foutu, ma foi.

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Grey’s Anatomy – S16E05-07

Épisode 5 – Breathe Again – 14/20
Heureusement qu’une intrigue sauve les autres dans cet épisode, parce que c’était assez peu exceptionnel, je trouve. Il y a de bons moments, de bonnes scènes, notamment dans l’écriture des dialogues, mais ça n’était pas du tout leur meilleur épisode. On n’est pas loin d’un aussitôt vu, aussitôt oublié. Divertissant, donc, mais pas exceptionnel.

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Spoilers

165

Thanks for not letting me die.

Twitter a décidé pour moi que mon après-midi du Week-end en séries serait consacré à un rattrapage des trois épisodes de retard que j’ai dans cette série. C’est donc parti pour un après-midi qui promet d’être riche en sensations fortes et retournement de situations. Et ça commence bien avec un cauchemar de Meredith, puis Bailey qui n’arrive pas à annoncer qu’elle est enceinte à Ben, trop occupé à s’endormir après ses journées épuisantes. Ah, quel couple qui fait rêver dis-donc !

Dans le genre couple qui fait rêver, cet épisode nous ramène aussi Richard et Gemma, et franchement, ça ne me passionne pas. On les voit pourtant prendre un brunch ensemble, histoire de parler de la recherche d’un parrain, tout en critiquant les AA. Gemma se rapproche volontairement de Richard, histoire de le séduire, clairement. Ils finissent par s’embrasser et Richard se barre, énervé. Ses nerfs ne se calment pas plus quand Gemma lui rappelle tout son historique amoureux pour justifier son comportement. Mouais. Je n’en ai pas grand-chose à faire de Richard, en fait, et même Catherine que j’aime bien m’a soulé dans cet épisode à continuer de bouder Richard comme une gamine de cinq ans.

Les médecins font les pires patients, c’est bien connu. Forcément, quand ça touche leurs enfants, c’est flippant aussi. Zola est malade dans cet épisode, alors évidemment, Meredith est flippée et comprend tout de suite que sa fille doit passer un IRM. C’est abusé, mais bon, c’est une série médicale. Cette intrigue sort de nulle part, mais c’est exactement ce qu’il fallait pour empirer le cas de Meredith auprès de la justice : elle loupe ainsi un rendez-vous au tribunal.

Son avocate lui demande pourtant de venir, mais non, elle ne le fait pas. Meredith préfère passer son temps à s’asseoir dans une salle de pause pour attendre des nouvelles de sa fille. Bon, d’accord, c’est une réaction normale de mère de faire passer sa fille en priorité, mais une fois celle-ci partie en chirurgie, dans une série pareille, j’ai du mal à comprendre pourquoi Meredith ne se pointe pas au tribunal.

En plus, elle trouve clairement ses sœurs insupportables alors qu’elles sont bien sympa de l’aider à se changer les idées ; elle demande à Helm de lui donner des nouvelles de l’opération, et Helm se fait des films de dingue ; elle critique Andrew qui est pourtant le petit-ami parfait. C’est dingue. De mon côté, j’ai adoré la scène. C’est ce qui manquait souvent quand la série était moins bonne : ce genre de scènes énervantes à commenter car il n’y a que du dialogue, mais du dialogue qui permet de mieux cerner les doutes des personnages.

D’ailleurs, on notera qu’Amelia est un peu flippée de mal connaître Linc (tu m’étonnes) et Maggie recommence à être chiante à se dire amoureuse de la chirurgie uniquement. Moui. Ca ne fait pas tout, hein. Finalement, la chirurgie de Zola, hors écran, se déroule à merveille et Helm n’obtient pas le câlin qu’elle voulait de Meredith. Elle fait de la peine à s’accrocher comme ça, à force !

En fin d’épisode, on apprend surtout que l’avocate a fait tout ce qu’elle pouvait, mais que non, Meredith ne retournera pas faire des travaux d’intérêt général. À force de les sécher, tout ce qu’elle a gagné, c’est le droit d’aller en prison. Retour à la case départ de cette saison, donc.

Ailleurs dans l’hôpital – assez loin pour que Bailey ne croise ni Meredith, ni Zola ; une patiente débarque et excite Levi tout heureux de pouvoir utiliser la fameuse chambre qui ressemble à un vaisseau spatial. Malheureusement pour lui, il est viré du cas quand Jo arrive et s’occupe de la patiente, alors même qu’elle la connaît. Ouais, la patiente est sa psy – enfin l’une de ses psys – et elle ne se dit pas que ça va poser problème. C’est abusé, surtout qu’elle dit à Bailey la connaître avant de rentrer dans la chambre. Enfin bon, là encore, on est dans une série.

J’aime bien l’actrice choisie pour incarner la psy, et c’est tant mieux, puisqu’on nous offre aussi des flashbacks sur l’état de santé mentale de Jo. Ouep, quand elle était internée, elle a donc eu des sessions de thérapie, et c’est à ça qu’on a le droit aujourd’hui. J’aime bien l’idée, j’avais été déçu du traitement de cette intrigue en tout début de saison après tout le flan qu’on avait eu sur le sujet l’an dernier. Après, c’est une scène bavarde où il ne se passe pas grand-chose, mais c’était bien joué.

J’ai aimé aussi le flashback suivant où l’on voit Jo essayer de quitter le centre de nuit et sympathiser avec sa thérapeute. Le lendemain, elle débarque énervée dans le bureau de la thérapeute, et j’ai trouvé sympathique le rappel de sa peur de devenir Paul ou simplement l’explication physique de sa dépression de la saison dernière. Simple, efficace. Pas forcément utile, aussi, mais bon.

Dans le présent, Jo fait une crise de panique de savoir que la seule thérapeute capable de l’aider à aller mieux a failli se suicider. Pour la réconforter, Bailey n’a d’autres choix que de lui annoncer qu’elle est enceinte, pour lui changer les idées. OK. J’ai bien aimé l’idée de réciter ce qu’on connaît par cœur pour se calmer, mais purée, à part mes mots de passe, j’ai l’impression de ne plus rien connaître par cœur. Faut que je m’y remette, un jour.

Dans tout ça, elle sauve sa psy, ce qui finit par lui faire comprendre que non, elle n’a pas tenté de se suicider. Elle confie alors le cas à Bailey, parce qu’elle ne peut pas rester son médecin, c’est trop risqué. Quant à Bailey, elle finit par balancer à Ben qu’elle est enceinte, et qu’elle envisage de le garder. Elle était un peu plus appréciable dans cet épisode, mais je n’ai pas trop aimé la manière dont elle lui balance cette nouvelle au milieu de l’hôpital en l’inondant d’informations. C’est à croire que je ne l’apprécierai plus jamais.

Heureusement qu’il y avait Jo pour sauver cet épisode et proposer ensuite à Alex de balancer des objets au mur pour passer ses nerfs. Les acteurs ont dû avoir quelques crampes après tout ça, mais ça faisait une jolie scène romantique entre les deux, j’ai beaucoup aimé.


Épisode 6 – Whistlin’ Pass The Graveyard – 14/20
Pour cet épisode, c’est Halloween qui sauve tout, parce que ça ajoute l’humour souvent nécessaire à la série pour être géniale. Au niveau des intrigues, en revanche, on patine quelque peu dans la semoule. Finalement, je suis content d’avoir des épisodes de retard, parce qu’au moins, ça me donne l’impression que ça avance, alors que ce n’était pas le cas.

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166

Your hospital is haunted.

Joyeux Halloween ! Moi qui voulais un épisode d’Halloween pendant le précédent Bingo, c’est malin. C’est toujours pareil, j’ai dix jours de retard à chaque fois. Qu’importe, c’est sympathique de l’avoir encore maintenant. Et ça commence par Meredith en prison, qui souhaite partir au plus vite et compte désormais les heures avant d’en partir.

Les enfants ne sont pas si ravis de la disparition de leur mère en revanche : Maggie est une tante étouffante, clairement, et Andrew s’occupe d’eux comme il peut, mais ça n’est pas leur père. Zola entre dans l’adolescence, et elle est tellement remise de sa chirurgie que je me demande à quoi ça a servi.

En même temps, je me demande la même chose de l’intrigue de Meredith en prison. Elle y passe vite fait, mais elle a le temps d’y rencontrer une co-détenue qui a une vie bien plus pourrie qu’elle : elle n’a rien à faire en prison, mais elle n’a pas l’argent de la caution et est donc obligée d’attendre que la justice traite son cas et la dise innocente. Ce n’est pas dingue, mais ça donne un nouveau but de vie à Meredith quand elle sort de prison : elle paie la caution, évidemment, puis appelle son avocate, probablement pour changer le système encore.

De son côté, Andrew se retrouve à devoir s’occuper de Zola tout en bossant, parce qu’elle refuse d’aller à la garderie. Le problème, c’est que Zola qui avant l’adorait, se décide soudainement de le détester. Elle le fuit autant que possible, mais il finit par la retrouver et lui demander directement ce qui ne va pas. Elle a simplement peur d’oublier son père, et c’était touchant… pas comme une grande partie de l’épisode, finalement. Après, c’était traité à la va-vite, quand même, et ça finit par les enfants voyant leur mère rentrer en déguisement de prisonnière. Y a pas meilleure date pour quitter une cellule, c’est clair !

Levi veut fêter Halloween en paladin, l’angoisse, mais il est vexé de voir que sa mère ne veut pas envoyer à la famille des photos de Nico et lui. C’est gênant. De toute manière, quelque chose me dit que sa soirée ne sera pas celle qu’il attend. Et ça ne traîne pas : Jackson lui confie la gestion de l’organisation d’une soirée d’Halloween à l’hôpital.

C’est gros, mais il le fait quand même, touché par tous les enfants de l’hôpital qui veulent fêter Halloween. Il y a ainsi une enfant de la lune qui a pris le soleil par accident ou un petit garçon qui n’a pas d’idée de costumes alors que l’hôpital a plus de budget costumes que mon ancien groupe de théâtre, clairement. C’est qu’il veut simplement être un soleil pour la petite qui ne peut pas voir le soleil. Trop chou, ça fait une bonne soirée d’Halloween à l’hôpital, en plus.

En parallèle, Bailey se confie à Amelia sur sa grossesse, parce qu’elle a besoin de quelqu’un à qui s’en confier : elle a les problèmes classiques de la grossesse, à commencer par les crises de larmes. Amelia a quelques bons conseils pour elle, et ça donne envie à Bailey de pleurer. Et c’est bien parce qu’Amelia avait besoin de bonnes nouvelles dans sa vie, clairement : ce jour-là, elle rencontre les parents de Linc. J’ai hâte.

Et la scène commence de la meilleure des manières, avec les parents qui ont une surprise à annoncer à leur fils… alors que lui aussi. C’est merveilleux : ses parents se remarient, et ça apporte énormément d’humour à l’épisode. Le stress d’Amelia racontant toute sa vie chaotique ne suffisait pas apparemment (d’ailleurs, on note que Betty et Leo ont disparu de ses préoccupations, hein). Bien sûr, Linc a du mal à digérer la nouvelle.

La nouvelle de Linc ? Ben, le fait que ses parents vont devenir grands-parents. En même temps, Amelia aurait eu du mal à le cacher, on voit bien qu’elle est enceinte, rien que dans son visage. Tellement d’ailleurs que j’ai vérifié… et oui, l’actrice a annoncé qu’elle était enceinte sur insta pour Halloween. Ce n’est pas surprenant du tout, franchement.

Pour en revenir à l’épisode, j’aime bien la manière dont Amelia s’occupe de la colère de Linc dans cet épisode, de la meilleure des manières. Le pauvre a de quoi être énervé après ses parents qui les enchaînent, en plus, allant jusqu’à sous-entendre que la date à laquelle Amelia risque d’accoucher ne les arrange pas du tout.

De son côté, Alex passe un Halloween de merde. Il était stressé dès le début de sa journée par la visite d’investisseurs sur lesquels il compte pour relancer l’hôpital… Malheureusement, il apprend en cours de route que les travaux en cours sont stoppés parce qu’il y a sous son hôpital… un cimetière. Normal. Des ossements sont donc retrouvés et ça lance l’idée que l’hôpital est hanté. Oh, c’est Jo qui s’attache à cette idée, parce qu’il s’avère qu’elle adore Halloween et qu’elle aimerait réussir à faire peur à Alex, sans y parvenir.

Elle remet ainsi sa robe de mariée pour apparaître en Dame Blanche. Mon dieu, le sang sur la robe de mariée, quoi ! En même temps, elle a bien raison, ce n’est pas comme si elle allait la remettre pour une autre occasion, au moins, elle la rentabilise. Finalement, Alex parvient à convaincre les investisseurs de donner de l’argent en gérant à merveille les crises et Jo parvient à faire peur à Alex en lui faisant croire qu’elle est enceinte. Purée, mais ça fait tellement de temps qu’il veut être papa, d’où ça lui fait peur ?

Enfin, c’est aussi Halloween au Grey Sloan Memorial Hospital, et Bailey et Teddy se retrouvent à s’occuper d’un patient déguisé. Forcément, elles sont avec Tom qui, évidemment, n’aime pas Halloween. Pff. Toujours pareil, ça. Il est insupportable, il révèle que c’est à cause du souvenir de son fils, et ça fait pleurer Bailey qui ne voulait pas pleurer. Merci, non merci, bye bye cette intrigue, next.


Épisode 7 – Papa Don’t Preach – 14/20
Ce n’est pas glorieux cette saison. Si tous les épisodes sont divertissants, je ressors du visionnage de trois épisodes sans avoir l’impression d’avoir eu tout à fait ce que je cherchais et ce que j’avais habituellement, à part peut-être lors de la dernière scène de cet épisode. Bref, la série commence à s’encroûter. Je ne m’inquiète pas pour autant, ce n’est pas la première fois que ça arrive, et elle trouve toujours le moyen de rebondir. La mi-saison approche déjà de toute manière.

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Genius is in our blood.

Amelia cherche une excuse pour voir Owen et lui annoncer qu’elle est enceinte. La meilleure excuse est une peluche qui n’est pas à Leo et qu’elle rend à Léo. Merveilleux. Elle lui balance directement la nouvelle de sa grossesse, mais ils sont interrompus par l’arrivée d’une patiente… Elle s’avère enceinte, et elle a fait exprès de chuter dans les escaliers pour perdre son enfant. C’est merveilleux.

Amelia propose son aide pour la faire parler et quand elle y parvient, elle ne comprend par pourquoi Owen refuse de lui faire l’avortement que la patiente espère pourtant. Elle a l’occasion d’en parler rapidement à Meredith, qui est à cet hôpital soi-disant pour boire un café avec Alex (mais son look me fait penser qu’il y a autre chose) et avec Maggie qui est là pour des raisons que j’évoque dans la suite de la critique. Après cette rapide conversation, Amelia prend finalement la décision de s’imposer auprès d’Owen.

Elle fait donc prendre une première pilule à la patiente pour qu’elle puisse avorter, et est surprise au passage par Owen qui n’était pas au courant. Sympathique le fonctionnement de cet hôpital. Tout ça permet au couple Amelia/Owen de mettre les choses au point : Owen en veut quelque peu à Amelia parce qu’il a l’impression qu’elle ne voulait pas être maman avec lui ; alors que c’est loin d’être le cas. Ils sont d’abord un peu énervés l’un après l’autre, mais finalement tout finit bien quand Amelia explique qu’elle est heureuse de devenir maman et que c’est grâce à Owen qu’elle a grandi au point d’être prête à l’être. C’est mignon.

En revanche, je ne comprends pas bien pourquoi la production se donne tant de mal à cacher le baby bump de l’actrice : vêtements larges (la veste !), rampe d’escalier, sac, dossier médical, ils en ont fait beaucoup trop pour un personnage qui est de toute manière enceinte.

De son côté, Catherine est de retour au Grey Sloan Memorial Hospital et Maggie se rend rapidement compte qu’elle… n’est pas au courant de sa rupture avec Jackson. C’est parti pour un épisode sur la vérité, quoi. Elle n’a pas eu l’occasion de dire à Richard qu’elle n’était plus avec Jackson elle non plus… mais bon, pas de quoi s’inquiéter, elle va vite le revoir puisqu’elle tombe sur sa cousine dans l’hôpital.

Oui, oui, sa cousine, Sabrina, et son oncle. L’occasion pour Maggie d’aller dans l’hôpital d’Alex. Décidément, tout le monde y passe sa vie, franchement. Sabrina aussi va y passer sa vie, puisqu’elle a une énorme tumeur et qu’elle veut que son oncle s’occupe d’elle. C’est assez logique… mais ça pose un gros problème : Maggie s’entend super bien avec elle et partage plein de choses avec elle, pas que de l’ADN. Bref, ça sent mauvais pour la survie de Sabrina à long terme et ça sent bon pour un nouveau trauma de Maggie l’insupportable.

C’est bien beau de se faire pote avec, mais ça ne résout pas tous les problèmes : Sabrina a une énorme tumeur au cœur, Richard est détesté par sa famille parce qu’il s’est barré loin d’eux sans donner la moindre nouvelle. Tout ça finit par causer un nouveau souci quand Maggie veut opérer Sabrina, mais que celle-ci n’a pas envie d’être opérée par sa famille, même si elle ne se connaisse que depuis deux heures et même si Maggie est probablement la meilleure.

Contre toute attente pour Maggie, Richard est du côté de Sabrina plutôt que du sien, et ça échappe complètement à Maggie qui fait une scène à son père biologique, avant de parler à ses sœurs de la situation, parce que les trois se retrouvent par hasard à attendre le même café. C’est improbable quand on connaît la taille d’un hôpital, quand même, mais bon, admettons.

Quand Sabrina fait une crise et un arrêt cardiaque, Richard se décide finalement à expliquer que si, Maggie est la meilleure chance pour Sab de s’en sortir. Cela donne une scène sympa où Maggie opère en étant introduite par Alex, mais aussi une scène bien gênante pour Richard explique à Gemma ce qui lui arrive au moment même où Catherine débarque… Oui, Catherine rencontre Gemma et ça ne se passe pas si bien vu les caresses que faisaient Gemma à Richard. Mais bon.

La gêne, c’est un peu la base de cet épisode pour Richard en plus, parce que son frère mentionne ensuite Adèle en présence de Catherine, puis parce que le frère en question surprend une dispute entre Richard et sa femme. Tss. Finalement, Catherine et Gemma se retrouvent devant l’hôpital et peuvent parler tranquillement. Catherine nous fait alors du Catherine : elle offre un job à sa rivale, mais loin de Seattle.

Dans tout ça, la chirurgie ne se passe pas si bien pour Maggie, parce qu’elle n’est pas habituée à l’équipe de cet hôpital qui bosse totalement différemment de la sienne. J’adore l’idée, on ne le voit pas assez souvent dans cette série, mais évidemment qu’il y a des communications un peu différentes d’un hôpital à l’autre malgré les protocoles. Le truc, c’est qu’elle finit par perdre Sabrina, comme prévu. C’est tellement triste. Et ça sauve totalement l’épisode avec une exceptionnelle scène finale alors que tout était carrément moyen. Il n’y a pas à dire, la série gère toujours aussi bien ce genre de scène. Et c’est tant mieux.

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Grey’s Anatomy – S16E04

Épisode 4 – It’s Raining Men – 16/20
Cet épisode a un excellent rythme grâce à une scène d’introduction qui fait l’effet d’une bombe et remue tous les personnages, toutes les intrigues, toutes les interactions. C’est très efficace et ça fait plaisir à voir. Je pense que c’est bien aidé aussi par le fait que ça fait un mois que je n’avais plus regardé d’épisode de la série. Tout se développe de la bonne manière pour l’instant dans cette saison, en revanche, même la révélation sur le personnage que je ne supporte plus n’est pas suffisante pour me la faire apprécier à nouveau, hein !

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Spoilers

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We, doctors, are the sick ones, we have the disease, the call is coming from inside the house.

Cet épisode commence tellement vite que je n’ai même pas eu le temps de prévoir mon introduction sur la catastrophe qu’était encore mon visionnage de cette saison cette année. Ce n’est pas faute d’adorer la série et de ne pas avoir envie d’être à jour, c’est juste que les vendredis en octobre, c’est mission impossible de regarder quoi que ce soit.

Cet épisode a un bon point de départ qui justifie la rapidité de cette mise en place de l’épisode : Meredith a envoyé des idées d’articles à des journalistes, à savoir une jolie liste de tout ce qui ne va pas dans le système médical aux États-Unis. Seulement, les journalistes balancent tout ça en ajoutant un titre qui déglingue le Grey Sloan Memorial Hospital. Oups. C’est que ça passe directement pour une attaque frontale envers son ancien épisode, et envers Bailey.

Celle-ci ne découvre pas immédiatement ce qu’il en est, mais quand un patient refuse d’être hospitalisé dans sa salle d’urgences, elle comprend qu’il y a un problème. Toujours aussi insupportable, Bailey pète un câble – mais cette fois-ci, ça se comprend. En tout cas, j’ai beaucoup ri de voir Jo s’inquiéter pour son cœur ou Andrew récupérer une promotion lorsque le chef des résidents a démissionné. On notera aussi que cet épisode nous introduit de nouveaux personnages dans le vestiaire, hein !

Quant à Bailey, elle s’inquiète vraiment pour sa santé quand elle a des bouffées de chaleur. Elle contacte donc Maggie pour savoir ce qu’elle pourrait avoir, et la seule piste qu’elle trouve est hormonale. Oui, Bailey a la ménopause, et c’est au pire moment possible pour elle. Elle se retrouve donc à pleurnicher, et ça fait de la peine de la voir comme ça. Au moins, ça la rend plus attachante après les premiers épisodes qui la démonisaient. Comme Ben, j’ai eu du mal à ne pas rire de son état – alors que dans la réalité, c’est insupportable.

Du côté de l’hôpital d’Alex, c’est toujours le bordel, avec des infos sur l’état de l’hôpital qui finissent par devenir des running gags dans ces épisodes. Cela fonctionne bien en tout cas. C’est génial de voir aussi que Richard est énervé par la liste de Meredith, mais quand Owen amène un patient du Grey Sloan Memorial Hospital, Alex saute sur l’occasion pour tenter de le recruter – et il ne se fait pas prier Owen, puisqu’il déteste Tom.

En plus, la qualité de l’hôpital est tellement aléatoire que ça donne à Owen le genre d’adrénaline qu’il recherche : tout le monde y est mauvais, le matériel est catastrophique, les néons clignotent… et ça lui donne donc des urgences sur lesquelles intervenir. On le voit donc opérer dans cet hôpital, par surprise, et Alex lui propose immédiatement un job. Oh, on le voit venir à des kilomètres, mais j’ai trouvé ça assez logique.

En parallèle, Tom est toujours insupportable, et Jackson ne se prive pas pour lui dire. Il lui explique ainsi qu’il n’aime pas trop le côté chirurgie pro-bono en forçant la famille à faire un reportage sur la chirurgie de leur enfant pour ne pas la payer. Difficile de ne pas être du côté de Jackson, avec un Tom qui devient en plus caricatural qu’avant dans cet épisode. Il va jusqu’à menacer Jackson de le dénoncer à sa mère…

Mais tout ce que Jackson trouve à faire, inspiré par Jo elle-même inspirée par Meredith et son article, c’est de proposer aux parents une chirurgie gratuite ET sans caméra, avec Amelia plutôt que Tom. Ce dernier déteste la situation, mais il ne peut rien y faire, car il la découvre trop tard. Et quand il s’énerve après Jackson, il lui rappelle tout simplement qu’il est en fait techniquement son boss : il a plus de part que n’importe qui dans l’hôpital et il représente directement la fondation. Ah, ça faisait du bien de voir Tom se faire moucher quand même ça !

Cela dit, Levi a une prise de conscience en fin d’épisode : la chirurgie de Jackson était parfaite, donc elel aurait pu faire une excellente publicité pour l’hôpital. Ce n’est pas faux, mais je reste du côté de Jackson sur ce coup-là – surtout que Levi ne pense ça qu’à cause du harcèlement familial qu’il reçoit à la parution de l’article de Mer. En plus, c’est génial de voir que Tom prend un peu de plomb dans la tête : il décide de laisser tomber les poursuites judiciaires contre Owen. Dommage que ce soit trop tard : Owen a accepté le poste proposé par Alex, évidemment.

Une autre chirurgie voir Hellmouth travailler avec Maggie, ce qui lui permet de lui demander de transmettre à Meredith toute son admiration. Bon, en revanche, elles perdent la patiente et Teddy est déprimée d’avoir mis au monde un bébé dans ce monde totalement pourri. OK, elle reprend vite contenance à la fin de l’épisode, et je suis passé totalement à côté de la partie émotion forte de l’hôpital où l’on voit le petit-amie de la patiente en larmes. Leur situation est bien pourrie en même temps : un type leur est tombé dessus depuis le ciel, explosant sur eux. C’est merveilleux cette série.

Cet épisode revient aussi encore et toujours sur la relation entre Jackson et Vic, et je suis toujours aussi fan de voir comment tout semble fluide entre eux. Oula, cette phrase sonne bizarre, non ? Je voulais simplement dire que leurs répliques sont géniales. C’est super chou comme relation, dès le départ de l’épisode où il est question de l’article de Meredith jusqu’à la fin où ils se retrouvent après une longue journée – durant laquelle Vic a aussi été impressionnée par Maggie.

Meredith passe sa journée au téléphone avec les journalistes. Elle est toujours en travaux d’intérêts généraux, mais elle n’aime pas du tout le titre qui attaque directement son hôpital. Même virée, elle en détient toujours une partie, après tout. Et quand Cristina (yeaah) lui envoie un SMS pour lui proposer de vite emménager avec elle avant que Bailey ne la tue, Meredith prend la décision de se barrer avant la fin de sa journée pour régler le problème.

Bien joué, meilleur moyen d’aggraver son cas ça. Elle se rend donc à l’hôpital où elle interroge Jo sur le climat général et les rumeurs qui courent à son sujet. J’aime vraiment la relation entre ces deux-là depuis l’an dernier. Et j’ai adoré les excuses de Meredith, hyper sincères et écoutées par Bailey, malgré son énervement. Le problème, c’est que Bailey décide de la rejeter plutôt que de prendre en compte ses explications. Vraiment, je n’en peux plus de Bailey, c’est fou.

On en arrive en tout cas à la fin de l’épisode où, sans crier garde, Linc déclare soudainement à Amelia qu’il est en train de tomber amoureux d’elle. Flippant. Amelia accepte toutefois la déclaration, sans fuir et sans être trop flippée. En revanche, il y en a un qui est flippé, c’est Andrew : il est flippé du caractère de Meredith qui est beaucoup trop auto-destructeur à son goût. Il a tellement raison, mais en même temps, Meredith aussi a bien raison de se battre pour ce en quoi elle croit. Sa manière de le dire montre à quel point elle a raison de fuir Andrew, même si ça fait chier tout le monde – lui, elle, nous.

Ah, et sinon, Bailey a une pré-ménopause, mais elle est aussi enceinte, parce que nous sommes dans Grey’s Anatomy. Je me disais qu’ils n’oseraient pas quand j’y ai pensé, mais bien sûr que si, ils osent !

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