9-1-1 – S09E06 – Family History – 12/20

Certes, c’est mieux que les épisodes dans l’espace, mais les situations paraissent franchement forcées dans cet épisode. Les bonnes idées tombent à plat car on les voit venir à des kilomètres, les mauvaises idées continuent d’abandonner et ça fait que l’épisode est franchement moyen. C’est bête pour une mi-saison, mais il n’y a pas tellement d’enjeux, des persos qu’on ne suit pas vraiment et qui font du surplace, des cas médicaux vite expédiés. Eh, que sont-ils devenus ?

Spoilers

Alors qu’Harry veut intégrer l’académie, Athena est confrontée au passé lorsqu’elle intervient sur une tentative de suicide d’adolescente.


What do you think the team wants ?

Oh la, ça fait plus d’une semaine que l’épisode a été diffusé – quasi deux, en fait – et je n’ai toujours pas pris le temps de voir ? Cela en dit long à la fois sur ma capacité à me laisser déborder par le taf (bon, et le concert de Lady Gaga, on ne va pas se mentir !) et sur ma volonté à voir cette saison. C’est un début raté, j’espère que la pause ce sera mieux car, non, cet épisode ne remonte pas vraiment le niveau.

Maggie commence l’épisode par convaincre son mari de reprendre le poste de capitaine qu’il ne voulait pas. Pff. J’ai l’impression qu’on tourne en rond et qu’on perd du temps avec cette intrigue. C’est fou quand même, c’était réglé en fin de saison dernière et ça fait six épisodes qu’on y a droit désormais. C’est chiant, on sait vers quoi on va et le faux suspense ne prend pas du tout.

La première intervention de l’épisode nous permet d’assister à une réunion de famille un peu dérangeante où la nouvelle venue ne veut pas jouer à tirer la corde avec sa belle-famille. Elle fait bien, ils se coupent tous les doigts. J’ai eu du mal à ne pas rire face à l’improbable moment que ça représentait, mais bon, c’est 9-1-1, peut-on s’attendre à autre chose ? En vrai, ça permettait de bons gags sur les doigts à retrouver. C’est ce qu’il manquait avec les épisodes dans l’espace.

Lors de la deuxième intervention de l’épisode, Athena est confrontée à une situation qui semble sortie de son passé : une jeune fille essaie de se suicider et est retrouvée par sa mère. Athena arrive à temps pour sauver la gamine, mais ça se termine ensuite en enquête pour elle : elle comprend que la gamine était harcelée à l’école et par SMS, et elle veut savoir qui lui envoie des messages lui disant que ça ne vaut pas la peine de se lever le matin. Sympa.

Athena remonte la piste jusqu’à l’ancienne meilleure amie de la gamine, mais c’est pour mieux se rendre compte qu’elle n’est pas coupable. Elle envoie donc l’ancienne amie être une bonne amie à l’hôpital et continue son enquête. Durant la soirée, May tombe sur les captures d’écran imprimées et parle avec sa mère de sa propre tentative de suicide, de son soulagement de voir sa mère à son réveil.

Sans trop de surprise, Athena se sert de cette conversation pour résoudre son affaire : c’est la mère qui harcèle sa propre fille, pour renforcer le lien entre elles. Aha. C’est une bonne idée, mais je l’ai sentie venir dès le début de l’épisode malheureusement : le flashback était trop gros pour être anodin. Et puis, ça fait une bonne intrigue.

La solution est bien trop simpliste ensuite : la gamine qui a voulu se suicider se confronte à sa mère et lui dit qu’elle ne lui parlera plus jamais. Alors bon, je suis désolé pour elle, mais il y aura au minimum un procès, hein, et puis bon, la vie… Pas si simple de couper les ponts en étant ado, mais bon, nous sommes dans une série alors tout se passera bien.

Une troisième intervention voit les pompiers intervenir dans un cabinet médical de luxe où un docteur a laissé sa patiente faire une crise allergique pendant l’IRM sans même le voir. Il s’agit finalement d’une réaction allergique hyper rare que Chimney et Hen n’ont pas tant de mal à identifier. Malheureusement, cette intrigue se termine mal : la patiente meure. J’ai trouvé ça assez inattendu, franchement.

La suite empire encore les choses : Hen s’acharne sur un massage cardiaque qui ne sert à rien et est énervée après le médecin du spa qui a laissé la patiente mourir. Il essaie de lui diagnostiquer un petit quelque chose, mais elle refuse de le laisser parler. Pourtant, plus tard, une fois seule chez elle, Hen fait un malaise et s’effondre au sol. Elle se réveille plusieurs heures plus tard, mais prétend que rien ne s’est passée et qu’elle est restée coincée au travail. Pardon ? Cela n’a aucun sens de sa part, ça ne correspond pas du tout au personnage.

En fin d’épisode, Hen ne va toujours pas mieux mais continue d’ignorer ses problèmes médicaux. Pardon, mais comment c’est possible ? Et pourquoi on a encore une intrigue sur elle ? Si elle n’en parle à personne, Hen finit par se dire qu’un petit examen médical pourrait être bien, après une conversation avec Maddie sur sa patiente décédée. Elle se fait donc faire une IRM ensuite. Drôle de fin, mais je suppose que ça fait un bon cliffhanger de la savoir en danger d’une énième maladie. Après tout, maintenant, ils sont aussi capables de tuer les gens… mais si peu de temps après Bobby, c’est si peu probable que ça ne fonctionne pas du tout. Genre, vraiment, ça m’a plus fait lever les yeux au ciel qu’autre chose. En plus, pourquoi elle retourne voir le médecin qu’elle juge incompétent ?

Sinon, dans cet épisode, Harry est devenu pote avec Buck ? Je trouve que c’est un peu gros, ils ont fait quoi depuis le début de la série ? Une journée « ensemble » ? C’est pourtant vers Buck qu’Harry se tourne quand il a besoin d’aide pour entrer à l’académie. Il est invité sur place, pas accepté : il comprend qu’il a besoin d’un bon gros entraînement physique. C’est logique de se tourner vers Buck ? Pas sûr. Il a plus eu affaire à Chimney et Maddie qu’à Buck, je trouve. Bon, on va dire que Buck a la vibe tonton cool qui le motive.

On suit en tout cas l’entraînement d’Harry et le montage n’a pas réussi à beaucoup me convaincre. C’est peut-être parce qu’on nous a fait le même genre de scène avec Blue il y a peu de temps dans 9-1-1 Nashville ou peut-être parce que les exercices ne ressemblaient à rien. Les choses sont un peu plus compliquées pour Harry qui se voit refuser l’entrée à l’académie à cause de son passé : il a un casier judiciaire car il a été arrêté il y a deux saisons face à un raciste.

Pour autant, savoir que l’entrée chez les pompiers sera compliquée pour Harry ne suffit pas à ce que Buck le lâche et abandonne tout ça. Il se débrouille donc pour emmener Harry devant le restaurant où le chef des pompiers sera. Cela lui permet d’avoir un entretien avec le chef : il en ressort qu’il fait ce qu’il faut pour avoir une seconde chance. Il pourra donc être candidat dès le lundi suivant.

Ils croisent aussi Chimney sur place, parce que c’est lui qui mangeait avec le chef des pompiers. À la grande surprise générale d’absolument personne, Chimney est donc nommé capitaine de la 118. En fin d’épisode, notre équipe de pompiers habituelle offre une montre à Chimney, avec une petite inscription qui fait tirer une larmichette à Chimney. Pourquoi la série ne réussit plus du tout à m’émouvoir cette saison ? Mystère, mais vraiment, ça ne prend pas du tout.

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9-1-1 – S09E05 – Dia de Los Muertos – 11/20

Dans une autre saison et surtout diffusé à la bonne date, cet épisode aurait sûrement pu me plaire un peu plus et m’aurait fait davantage rire. Si on retrouve l’humour et l’ambiance de la série, il y a quand même de nombreux détails qui n’arrivent pas à me convaincre dans cet épisode. Bref, ça aurait pu être pire, je suppose. Cela aurait pu être mieux, également. Un épisode comme un autre, donc.

Spoilers

C’est Halloween, même si c’était la semaine dernière.


The energies are normal, unlike you.

La série a techniquement deux semaines pour convaincre qu’elle vaut encore la peine d’être regardée après un début de saison catastrophique et… C’est mal barré ! L’épisode commence par Eddie assistant à un festival Dia de los muertos. Putain ! ABC a complétement foiré la diffusion, je suis tellement dépité. On se retrouve avec un épisode d’Halloween diffusé une semaine après Halloween alors qu’il y a eu un épisode diffusé la veille d’Halloween. Franchement. Le manque de communication entre le network et la production est désolant. Je pars vraiment avec un a priori négatif et ça se sent déjà, pas vrai ?

Bref. Une semaine avant Dia de los muertos et Eddie qui nous sort des banalités sur la vei et la mort, on a droit à un accident de voiture provoqué par un chauffeur complètement débile, qui a jugé bon de conduire dans son costume d’Halloween alors qu’il lui obstruait partiellement la vue. À un moment donné, le type réclame sa propre mort, non ?

Il est blessé par l’accident, mais il renverse surtout quelqu’un en voiture. Quand les pompiers arrivent sur place, ils ne s’en rendent pas immédiatement compte. Du coup, ils cherchent leur victime supplémentaire, mais malheureusement, celui-ci s’est relevé et barré. Il ne reste que l’épouvantail qu’il avait en main au moment de l’accident, ce qui fait que le chauffeur est rassuré de n’avoir tué personne, finalement. Et le blessé ? Il va se réfugier dans une décoration de tombe, ça craint pour la suite et pour la personne qui le retrouvera.

En attendant, la deuxième intervention de l’épisode est bien plus hilarante que ça, avec une citrouille gonflable géante qui se retrouve portée par le vent en ville et pourrait provoquer bien des accidents. Finalement, il ne se passe pas grand-chose et c’est vraiment traité à 100% de manière humoristique, avec Athena qui finit par utiliser un taser pour immobiliser ce suspect. T’es pas drôle, Athena, en vrai.

La troisième intervention du jour met en scène un exorcisme dans une Église pleine à craquer. Mouais. Le problème, c’est que l’exorcisme ne fonctionne et que la Sœur qui devait être libérée de son démon se retrouve à mordre le pasteur qui lui venait en aide. Et pour cause : les pompiers enquêtent et découvrent qu’elle a été retenue contre son gré plusieurs jours dans une chambre où elle s’est blessée. Et a le tétanos désormais. La patiente est soignée, le prêtre arrêté et tout se termine bien.

La dernière intervention de l’épisode consiste à régler le cas de l’homme qui s’est fait renverser par la voiture. Il est persuadé d’être mort depuis l’accident, mais c’est en fait un cas médical que Hen et Chimney reconnaissent et peuvent soigner en faisant semblant de le ressusciter, sur une idée d’Eddie. MOUAIS. Je ne suis que moyennement convaincu.

Loin de ces interventions, Buck continue de faire la cuisine en excès cette saison. Il fait la cuisine, certes, mais il n’a plus de recette à portée de main car elles sont en carton. Il s’installe seulement dans sa nouvelle maison, aidé par sa sœur qui s’amuse de la période d’Halloween et du paranormal qu’elle ressent dans cette nouvelle maison. Eh, les scénaristes ont de l’humour, la référence à Ghost Whisperer est sympa en vrai.

Le but est aussi de mettre en place une intrigue dans laquelle Buck est sûr et certain de parler avec l’esprit de Bobby chez lui, parce qu’il retrouve l’ingrédient manquant dans sa recette au sol de sa cuisine en pleine nuit. Tss. Blasé. Il tente d’organiser ensuite une soirée Ouija pour Christopher et Eddie, histoire de passer un moment fun pour Halloween. Cela tombe mal pour Eddie qui a d’autres préoccupations spirituelles dans cet épisode !

Buck organise quand même sa soirée en piégeant Ravi pour qu’il passe la nuit avec lui à essayer de parler à l’esprit de Bobby. J’ai adoré l’esprit de Ravi qui lui fait dire « you’re an idiot » et j’ai beaucoup ri. Finalement, l’esprit de Buck est bien plus flippant que prévu : Buck a tout simplement un squatteur vivant dans ses combles. Il le fait arrêter, s’énerve contre lui même s’il s’agit en fait du propriétaire des lieux et… il ne retrouve pas pour autant la recette de Bobby. Il est sûr que Dwayne lui a volé, pourtant, Dwayne assure que non.

Et le soir suivant, Bobby entend encore du bruit venant des combles.

De son côté, Harry s’installe à nouveau chez sa mère, pour lui faire plaisir et surtout pour qu’elle accepte mieux sa décision de devenir pompier. Il se retrouve avec un carton appartenant à Bobby dans sa chambre, mais ça semble lui convenir. En cours d’épisode, il trouve ainsi que c’est une bonne idée de récupérer l’uniforme de son beau-père pour se déguiser en pompier pour Halloween. Athena lui passe la soufflante qu’elle a raison de lui passer, mais je ne comprend pas comment Harry a pu se dire « tiens, c’est une bonne idée d’utiliser cet uniforme de pompier comme costume ».

Eddie doit faire face à sa famille une fois de plus et ce n’est toujours pas passionnant. En plus, après avoir vu l’épisode de Grey’s Anatomy qui parlait de religion aussi, j’avoue avoir été un peu blasé de découvrir que l’intrigue d’Eddie cette semaine consistait à le voir expliquer à sa famille qu’il retournait à l’Eglise, sans pour autant vouloir forcer Christopher à s’y rendre avec lui. Sérieusement, c’est nul comme tout d’avoir deux épisodes qui, le même soir, parle de religion pour en dire la même chose – un personnage qui veut l’imposer à son enfant (ici, le reste de la famille d’Eddie), un personnage qui veut attendre qu’il soit en âge de décider par lui-même. Tss.  

Eddie parle longuement à sa grand-mère, va à l’Eglise avec elle, tout ça pour que les scénaristes décident ensuite de la tuer en fin d’épisode. Quelle angoisse, ce genre d’épisode. Allez, c’est triste on va dire et ça justifie le long discours sur les morts du début d’épisode. Et comme c’est Dia de los muertos, Eddie décide de mettre en place un petit rituel pour honorer ses morts, en présence de son fils.  

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9-1-1 – S09E04 – Reentry – 06/20

Je pensais qu’on ne pouvait pas faire pire que cet événement de début de saison, mais les scénaristes mettent un point d’honneur à me détromper en détournant l’intrigue principale de cet épisode dans des flashbacks qui m’ont donné envie d’aller faire la sieste – ou, plus exactement, de regarder une autre série ABC que j’ai abandonnée depuis quelques mois. Vivement la semaine prochaine, ça devrait repartir sur mieux… Non ?

Spoilers

Athena et Hen sont coincées dans l’ISS.


He’s not out there, Athena.

Que j’ai hâte d’en terminer avec cet événement de début de saison tout pourri ! C’est donc avec déplaisir, mais empressement que je commence cet épisode qui n’est pas un épisode d’Halloween. On commence à la caserne où, allez savoir pourquoi, c’est May qui gère tout ce qu’il se passe. Certes, elle était là au départ pour mettre au point toute l’organisation, mais elle n’est pas capitaine et ce n’est pas son job, quoi.

Après, ça me fait plaisir de la revoir dans un rôle actif, où elle a beaucoup à faire. Et puis, toute l’intrigue n’est pas sans rappeler l’intérieur de la Station 19 gérée par Carina, en plus. Elle me manque tellement (Elle ? Carina ou la série, choisissez). En parallèle, Maddie explique à Chimney qu’Athena et Hen sont bien arrivées dans l’ISS, mais qu’il n’y a plus aucun contact avec elles désormais. Et comme elles sont au milieu d’un champ de débris, elle n’est pas bien rassurée.

Dans l’espace (pff, j’ai soupiré si fort en l’écrivant !), l’ISS a évidemment tenu bon aux nouveaux débris. Pendant le répit entre deux collisions, nos personnages ont le temps de parler avec l’astronaute. Tout n’est pas si positif : elle espérait qu’ils arrivaient avec des secours et eux espéraient que l’astronaute pourrait appeler les secours. Bref, ils sont livrés à eux-mêmes dans l’espace.

Il n’y a pas tellement de solution pour se sauver… mais l’astronaute en propose une quand même. Elle n’est pas crédible du tout, elle pousse Hen à se porter volontaire pour aller jouer les astronautes dans l’espace afin de réparer une navette, exactement ce que faisait l’astronaute que l’on a vu mort dans l’épisode précédent. Ben super.

Athena voulait aussi se porter volontaire et, au secours !!, cela déclenche une suite de flashbacks dont je me serais bien passé. Je pensais qu’on ne pouvait pas faire pire qu’un épisode dans l’espace, mais un épisode dans l’espace avec un énorme détour dans les flashbacks me prouvent que je me trompais… Bon, bref, on suit une journée pépère d’Athena où elle s’est fait draguer (la fin d’épisode confirmera que c’était sa rencontre avec Michael, super) quand elle était encore Rookie et qu’elle a eu à faire face à une voiture conduite par un cadavre. Bon. Vraiment : j’ai eu l’impression d’être devant The Rookie. C’est bien, ça me donne envie de recommencer cette série que j’ai encore laissé tomber sans raison.

Par contre, vraiment, je suis embêté pour ma critique : je n’ai pas accroché au flashback et j’ai eu espoir que ce soit un flashback court, mais alors pas du tout. On est vraiment embarqué dans la journée complète d’Athena, avec une tournée de routine qui termine mal quand ils tombent, avec son supérieur, sur un braquage en cours. Évidemment.

Si encore, c’était bien écrit, mais même pas ! Les braqueurs laissent les clés sur leur camion, mais ne laissent personne surveiller leur camion. Athena prend donc les clés, espérant retarder autant que possible la fusillade. Malheureusement, son supérieur est un idiot fini qui provoque les braqueurs et se fait tirer dessus. La conclusion ? Athena nous l’apporte lors de son interview organisée par Tripp il y a deux épisodes : « Je ne suis pas une vraie héroïne, car les vrais héros sont ceux qui ne reviennent pas à la maison ». Pardon ? Est-ce que ça veut dire qu’elle considère cet abruti de supérieur comme un héros ? Avait-on besoin d’un tel flashback quand littéralement, la personne à qui elle devrait penser en disant ça, c’est Bobby. Sérieusement, quoi. C’est écrit avec les pieds ? Même l’IA ferait sûrement mieux.

Bref. Dans le flashback, elle tente de sauver son supérieur en l’emmenant dans le camion des ravisseurs, en plus. Au passage, elle se fait tirer dessus elle aussi et, en plus, tout ne se passe pas comme elle le désire. Elle se retrouve donc coincée dans le camion avec son collègue qui lui dit qu’elle avait raison depuis le début et qu’ils auraient dû attendre les renforts. Quelle surprise de voir Athena avoir raison face à son supérieur, hein. Elle tente de lui faire un massage cardiaque, aussi. Un autre collègue débarque pour leur venir à la rescousse, mais en fin d’épisode, Athena découvre que son partenaire ne s’en est pas sorti, contrairement à elle.

Après un long détour par ce flashback, on se retrouve finalement dans l’espace où Hen est prête à prendre plein de risques, où Athena se renseigne plutôt sur l’astronaute qui est mort et où la femme de Tripp jure qu’elle le larguera en rentrant sur Terre – draguant au passage celui que je continue de voir comme un ado. Sérieusement, qui a écrit ça ?

Si Hen est prête à se sacrifier dans l’espace, Athena refuse de prendre ce risque. Par égoïsme, d’après elle, elle porte donc le costume d’astronaute et prend tous les risques. Son argument est qu’Hen a encore des enfants à élever et une femme qui l’aime, quand elle, elle n’a plus rien sur Terre – apparemment, ses deux enfants devenus adultes ne comptent plus tellement. Soit. J’avais déjà du mal avec cette scène, mais quand on termine sur un débat sur le fait que non, Bobby n’est pas dans l’espace car l’espace, ce n’est pas le Paradis… Vraiment, je fais ce que je peux, mais jamais la série n’est tombée si bas, si ?

Hen finit par céder face à Athena, qui part donc nous faire un peu de spacewalking. Tiens, The 100 me manque. Oui, oui, je vais vous parler de toutes les séries possibles dans cette série, mais pas de 9-1-1. Pardon, mais c’est trop nul là. Dans l’espace, Athena décide même de détacher son lien à l’ISS parce qu’elle ne pouvait pas assez loin avec pour atteindre ce qu’elle devait. C’est déjà la catastrophe, en soi, mais c’est encore pire quand l’astronaute et Hen se rendent compte, qu’en plus !, elle n’a pas d’oxygène car il y a un bout de sa tenue qui est déconnectée.

Je sais que c’est censé être un moment émotion, un moment dramatique, un moment où on craint pour sa vie quand elle lâche tout et se met à flotter dans l’espace… Mais moi, j’ai tellement ri fort ! On découvre aussi que l’interview d’Athena est en fait un dialogue entre Athena aujourd’hui et Athena jeune du passé, et celle du passé lui conseille de laisser tomber la vie et d’abandonner.

Ce n’est pas le choix que fait Athena. C’est un joli message sur le désir de vivre, sur le deuil et la manière de s’en remettre, je ne dis pas le contraire… Mais bordel, c’est nul. La scène ne parvient pas du tout à m’apporter les émotions qu’elle vise. Le problème vient sûrement de moi : j’ai tellement abandonné sur cette intrigue de l’espace que je ne pouvais pas apprécier ce qu’on me proposerait. Hen sort à son tour dans l’espace à la rescousse d’Athena et tout va bien.

Bref, il reste encore dix minutes pour le retour sur Terre. Après avoir passé le début de l’épisode à vouloir se sacrifier l’une et l’autre, Hen et Athena acceptent sans broncher que le vieux général avec elles se sacrifie et reste dans l’espace. Il n’y a pas assez de place dans la navette de l’ISS pour revenir sur Terre tous ensemble. Qu’importe.

La navette se dirige à nouveau vers la Terre, il y a tout un tas de suspense (non), Tripp fait une conférence de presse pour détourner l’attention et le succès sur lui sans mentionner Karen et… la capsule arrive sur Terre, sans problème. Alléluia, cette connerie est terminée !

On nous remontre aussi les victimes terriennes : la nana amputée, le militaire qui devient une star des réseaux sociaux, Tripp qui se fait larguer parce que sa femme le trompe avec un petit jeune… Il faut aussi préparer le reste de la saison.

Hen rentre chez elle et retrouve avec joie sa famille. Athena, elle, rentre également chez elle auprès de ses enfants pour s’excuser d’avoir mal géré son deuil. Il lui reste alors à digérer le latte que lui fait son fils, et la nouvelle ô combien surprenante et que personne n’avait vu venir depuis trois épisodes : Harry souhaite désormais devenir pompier.

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9-1-1 – S09E03 – The Sky is Falling – 08/20

On se fout de nous et ça continue, encore et encore. OK, c’était un peu mieux… mais pas assez. Il y a clairement des occasions manquées avec leur idée de débris, et, pour le reste, il s’agit de la suite de l’épisode de la semaine dernière qui n’a pas réussi du tout à me convaincre jusqu’ici. J’adore la science-fiction, mais ce n’est pas le terrain de prédilection de ce drama. Et trop, c’est trop. Je commence à envier tous ceux qui se sont arrêtés au twist débile de la presque fin de saison précédente.

Spoilers

Il y a le feu dans la capsule, mais bon, il y a aussi Hen dedans. Et Hen, elle sait éteindre les incendies !


We need to vent.

Si on m’avait dit qu’il y aurait dans cette série la réplique « vite, mettez vos combinaisons d’astronaute » et que ce serait premier degré, je ne l’aurais pas cru. Enfin, si, parce que les scénaristes sont tellement perchés, que bien sûr que si c’est quelque chose auquel on peut croire. Henrietta a donc la merveilleuse idée, en début d’épisode, d’ouvrir au plus vite la capsule dans laquelle ils sont. Après tout, ils sont en train de brûler : son idée est d’ouvrir au plus vite pour que le feu puisse être évacué. En soi, c’est une bonne idée.

Le problème, c’est que la porte est coincée. Athena fait alors ce qu’elle fait de mieux : elle enfonce la porte, qui s’envole dans l’espace. Athena manque de peu d’y passer aussi, mais on peut compter sur Hen pour la retenir et éviter la catastrophe. Enfin, tout est relatif : ils n’ont plus de quoi fermer la capsule, alors peut-être que la catastrophe n’est pas terminée. Non mais franchement, toujours plus.

Ils n’ont plus de contact avec la Terre, mais Athena et Hen restent confiantes malgré tout et rassurent tout l’équipage avec elles, affirmant que Karen trouvera bien un moyen de les recontacter une fois de plus… bon, mais ils savent aussi qu’elle n’aura que 12 minutes pour trouver une situation, sachant qu’ils n’ont qu’une heure et six minutes d’oxygène devant eux. Bref, le mot d’ordre est de ne pas paniquer sinon ils n’auront plus d’oxygène. On ne va pas se mentir toute cette partie de l’intrigue est totalement perchée et allumée. Et ce n’est que le début !

L’épisode commence en ville par une femme insupportable se plaignant de sa journée à son mari – qui est son futur ex-mari. Alors que le ciel est littéralement en train de s’effondrer sur leur gueule, le mari finit par avouer sa femme qu’il ne veut pas aller voir leur psy conjugal. Quel beau moment pour arrêter sa thérapie de couple que le moment où le ciel leur tombe sur la tête !

Bizarrement, quand il y a un débris qui s’effondre sur la station de métro où Lori vient de rentrer, son mari change subitement d’avis. Il se précipite à sa recherche et son secours. C’est-y pas mignon. Ce sont nos pompiers qui sont envoyés sur place pour leur venir en aide – nos pompiers et Harry qui était dans le camion avec eux. C’est tellement un futur pompier ! On notera l’efficacité de Lori dans tout ça : elle a eu le temps de descendre dans la gare et de monter dans un train en vraiment pas longtemps.

Buck la retrouve coincée sous des débris du train. Elle est coincée, donc, et le temps presse : Buck, Eddie et Chimney font ce qu’ils peuvent pour la sauver. Ils ne sont pas aidés par le mari qui est assez idiot pour revenir auprès de sa femme, en plus. Franchement, je ne suis pas convaincu. Je trouve que l’idée des débris tombant du ciel est géniale, mais se concentrer sur une femme coincée dans un train, avec en plus une fuite d’eau… c’est trop basique ?

Le mari est finalement évacué et c’est à Harry de le babysitter dans le camion de pompiers. C’est bien connu, c’est ce que font les pompiers, garder des gens dans le camion… Bon, cela dit, la scène permet d’approfondir encore un peu plus le personnage d’Harry, je suppose que tout n’est pas perdu.

Pendant ce temps, nos pompiers sont embêtés par la situation qui finit par leur faire envisager l’impensable : pour sauver Lori, il faut d’abord l’amputer d’une jambe. Le problème, c’est que personne à l’hôpital ne peut leur venir en aide, car l’hôpital est débordé par la situation catastrophique à Los Angeles. Malgré ses doutes, Chimney est celui qui finit par couper la jambe : il hésite longtemps, se demande si Bobby le ferait, mais finit par demander tout simplement à son mari s’il peut lui couper la jambe.

Le mari hésite à son tour, parce que c’est un choix de merde en vrai. Que ce soit écrit quelque part : si c’est ça ou mourir, amputez-moi, hein. C’est horrible, mais tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir, tout ça, tout ça. Je schématise un peu, mais face à des choix pareils, que faire ? Le mari accepte, Chimney coupe la jambe et se fait remercier en tant que capitaine. Il demande à son mari d’expliquer à la femme qu’elle pourra le haïr lui pour la jambe coupée… De toute manière, entre ça et la noyade…

Ailleurs, Tripp fait une petite conférence de presse pour expliquer ce qu’il s’est passe dans l’espace, mentant au passage sur le fait que la tempête géomagnétique était imprévisible. Il abandonne aussi au passage ses passagers dans l’espace : avec les débris qui tombent du ciel, il est impossible d’envisager des secours. Ses prières sont avec la famille, yay. Karen est dépitée, énervée et toujours au centre d’appels. Elle remarque qu’il est trop tard pour faire de sa femme une cause perdue et même si Maddie est au bout du bout, elle refuse d’abandonner. Tout est contre elle, cependant : elle apprend qu’elle n’aura pas contact avec sa femme avant encore 72 minutes. On se croirait sur Megaupload, tiens !

Maddie a l’éclair de génie (non) dont ils ont besoin au centre de contrôle : la navette ne sera pas au-dessus de Los Angeles, mais elle sera peut-être au-dessus d’autre chose. Il y a d’autres moyens de les contacter, yay. Il suffit d’appeler un autre centre d’appel – est-ce celui de Nashville ? J’aurais aimé voir Grace au Texas, mais bon… je ne suis à jour dans aucune autre série de la franchise, alors allez savoir ! C’est bien celui de Nashville, mais c’est un crossover vraiment simple et tout petit.

Finalement, décision est prise d’envoyer nos héros dans la capsule vers la station internationale. Descendre n’est pas possible avec juste une heure d’oxygène, il faut donc monter un peu plus haut. C’est plutôt logique, mais plus personne n’a de contact avec l’ISS, alors ça reste un pari risqué. En plus, bon, il s’agit de manœuvrer un vaisseau dans l’espace, autant dire que ce n’est pas si simple qu’on veut bien nous le faire croire.

Par chance, ils ont un major avec eux et un geek qui trouve que ça ressemble à la PS5. Soit. Avec juste ce qu’il faut de pression supplémentaire concernant leur survie, quoi. C’est ridicule, mais ça prend bien quand même, parce que c’est 9-1-1. Vraiment, l’ensemble me fait penser à la trend de tous ces hommes qui se croient capables de faire atterrir un avion alors qu’ils ne sont pas pilotes. Karen, qui n’est pas astronaute, propose une solution et leur décrit comme elle peut les démarches à effectuer. C’est déjà peu probable que ça puisse fonctionner, mais ça empire encore quand on nous explique qu’en plus, elle perd le contact avec la capsule. Une fois de plus.

Dans la capsule, la panique est de plus en plus grande : en approchant de l’ISS, ils tombent sur le cadavre de l’astronaute qu’on avait vu en début de saison. Il est mort, bien sûr, et ça fait que Parker, l’ado là, fait une crise d’angoisse. Déjà qu’ils n’ont plus d’oxygène… La prof de yoga avec eux essaie bien de les aider, mais c’est Athena qui est la plus efficace pour le calmer.

Bon, ce n’est que temporaire : quand il doit traverser de la capsule vers l’ISS, il refait une crise qui est problématique. Athena est à nouveau forcée de prendre les choses en main et de le pousser vers l’ISS. Tout le monde rejoint donc l’ISS et tout est bien qui finit bien. Ou pas.

Sur place, Hen retrouve l’autre astronaute qui a été blessée pendant la tempête géomagnétique : elle a carrément un poumon perforé. Ce n’est pas ça qui va arrêter Hen : elle a toutes les connaissances pour lui venir en aide et elle lui sauve la vie juste à temps pour que l’astronaute puisse leur délivrer une mauvaise nouvelle : l’ISS est sur le chemin des débris qui reviennent régulièrement la frapper. Et elle n’est pas sûre que l’ISS tienne une quatrième fois. On se fout de nous. Il reste donc encore un épisode sur cet événement de début de saison, et c’est bien dommage car je n’accroche pas du tout !

Pour ne rien arranger, à la caserne, il n’y a plus de pompiers : il ne reste que May et les enfants d’Hen et Karen. Elle les babysitte jusqu’à l’arrivée d’une jeune femme avec la tête ensanglantée. Elle n’est pas blessée par la catastrophe de la saison, juste par son chien qui l’a faite tomber sur sa table basse. Franchement, les scénaristes sont dans l’abus : il ne reste aucun pompier, alors c’est May qui se retrouve à soigner la femme. Elle comprime sa blessure avec ses cheveux, utilisant la technique que sa mère utilisait sur ses cheveux quand elle était enfant. Elle a bien sûr l’aide de Mara, mais on se fout de nous.

La femme est contente d’être soignée et prévient ses réseaux sociaux, ce qui fait que la caserne se transforme rapidement en refuge pour les blessés. Maddie trouve que ça fait une bonne idée : elle contacte alors les retraités médecins du coin pour qu’ils puissent venir aider et que toutes les casernes vides se transforment en hôpitaux de secours. Oui, oui, tout en gérant en parallèle la connexion avec l’espace. Trop forte, Maddie. Heureusement que j’aime bien May pour gober cette histoire, tout de même !

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