Grey’s Anatomy – S18E06

Épisode 6 – Everyday is a Holiday (with you) – 15/20
Un épisode de Thanksgiving tout posé et tranquille pour la série, ça fait du bien. Bien sûr, c’est un peu tôt pour Thanksgiving, mais ce n’est pas comme si ABC allait diffuser des épisodes jeudi prochain, non plus. La série se remet donc à son rythme de croisière et propose d’avancer sur plusieurs intrigues et dynamiques de personnages. C’est mignonnet comme tout, avec ses moments de dramas et ses moments normaux. J’ai bien aimé, mais je sais qu’il sera vite oublié cet épisode.

Spoilers

Meredith est coincée dans le Minnesota pour Thanksgiving.



Priorities can change.

Je crois que cet épisode se fout de moi : je cherche des points du Bingo Séries et donc un paysage automnal… et Meredith se retrouve sous la neige comme elle ne l’a jamais été – et sans que de la buée ne sorte de sa bouche, c’est physiquement impossible ça. Vive Thanksgiving et vive le Minnesota, où Kai bosse toute la nuit pour envoyer des sextos bien particuliers à Amelia. Ouais, leurs échanges de sexto concernent le boulot pendant qu’Amelia prépare le repas comme elle peut. Elle fait bien, parce que ce n’est pas Meredith qui va l’aider : son vol est retardé à cause de la neige, et ça, juste après le départ de son mec. C’est con.

Ainsi, Amelia se retrouve seule avec les enfants pour Thanksgiving puisque Maggie et Winston sont aussi coincés à Boston. Par chance pour elle, Lincoln est seul aussi… Et là, les scénaristes vont jouer avec mes nerfs car je veux toujours qu’ils se remettent ensemble, mais ça ne va pas se passer comme ça, je le sais. Pourtant, les voir en cuisine prouve qu’ils ont toujours tout ce qu’il faut d’alchimie entre eux. Ils sont mignons à foirer leur dinde ensemble, et ils sont mignons à faire un repas de famille avec les enfants de Meredith. J’ai bien aimé le passage où le gamin finit par demander ce qu’est le sexe et en bouche un coin à Amelia alors qu’elle répondait à toutes les questions de vocabulaire bien plus complexes de Zola. C’était marrant.

La scène de danse de Lincoln et des enfants aussi. Sérieusement. Amelia, remets-toi en couple avec putain, il est trop cool. Evidemment qu’il finit la soirée en l’embrassant, évidemment qu’ils vont trop bien ensemble, évidemment qu’ils sont à deux doigts de coucher ensemble à nouveau, mais évidemment que ça ne peut pas se passer comme ça. Amelia préfère donc lui préciser que rien n’a changé pour elle, mais ça ne calme pas les ardeurs de Lincoln. Forcément.

Levi veut devenir chef des résidents, alors il est tout content de bosser à Thanksgiving… jusqu’à ce que sa mère débarque à la cafétaria de l’hôpital pour partager un dîner avec lui. C’est mignon et gênant à la fois, surtout que Levi envisageait plutôt une fin de service en compagnie de Nico apparemment.

Bizarrement, les urgences restent désertes en plus. C’est le deuxième épisode de suite que les médecins se retrouvent à attendre des patients imaginaires, et la première patiente de cet épisode est terrifiant parce qu’il me fait me rendre compte que le covid a laissé des marques pour un moment : la patiente est à ça de vomir sur Richard, personne n’a de masque et… ce n’est pas possible. Je ne sais pas ce qui est pire entre ça et la fausse neige tombant pendant l’épisode.

Bon, la patiente permet d’avoir une intrigue nous réunissant Richard, Levi et Jo, alors je ne vais pas lui en vouloir de ne respecter aucun geste barrière alors que personne ne sait encore ce qu’elle a, hein. Ashley, c’est son nom, est enceinte et très malade, clairement. Finalement, ce n’est jamais qu’une appendicite (péritonite ?), tout va bien. Bon, après, en étant enceinte, voilà quoi. Ashley doit quand même envisager de voir son utérus être retiré. Ce n’est pas rien.

Et une fois qu’elle est sur la table d’opération, Jo n’a pas trop d’autres choix que de la faire accoucher. Le bébé survit, la mère perd son utérus, mais tout le monde finira bien. Et mieux encore, Jo peut donner le conseil au mari de ne pas attendre que sa femme lui demande de l’aide pour l’aider. Effectivement.

Dans tout ça, on en oublierait presque que la mère de Levi est dans l’hôpital. Nico ne l’oublie pas et vient manger avec sa belle-mère… juste pour se rendre compte qu’elle est cinglée et envisage déjà le futur de son fils avec des enfants et tout. L’enfer, quoi. Il reste pourtant avec elle jusqu’à ce que Levi les rejoigne enfin. Pourtant, quand il arrive, il n’a pas l’air d’avoir trop envie de manger et… sa mère s’en va aussitôt. C’est un peu bizarre de ne pas rester plus longtemps avec son fils, mais bon.

On a de nouveau droit à l’intrigue de Megan et de son fils dans cet épisode. Cela fait donc trois semaines que le gamin est hospitalisé, ce qui nous donne une idée plus précise du temps passé depuis la mort de Dean. Par contre, son intrigue, je passe toujours à côté. Promis, j’essaie de faire des efforts, mais elle va rapidement finir par me taper sur les nerfs autant que son frère. Et ce n’est pas la voir jouer au Monopoly avec Teddy et Cormac (qui bosse ce jour-là mais a eu le temps de se faire des hôtels sur le plateau ??????) qui m’aide. Après, c’est chouette de voir Cormac et Megan flirter, hein.

Cormac, Jo, Richard et Levi ne sont pas les seuls à bosser ce jour-là : Miranda se rend à l’hôpital après son Thanksgiving foireux à la caserne et elle se retrouve à avoir pour patient Noah. Décidément, ce militaire est dans tous les épisodes, ils veulent vraiment parler de lui et de sa situation. Owen reste ainsi coincé à l’hôpital pendant que sa sœur et Teddy parlent pépère de la famille, de Léo qui met des robes et de la mère d’Owen qui est insupportable. Tout ça est fun et tout, mais ça finit par le gosse de Megan qui nous fait un arrêt cardiaque alors que tout devait aller bien désormais.

Il était juste en observation, mais bon, dans cette série, même les médecins qui ne sont qu’au travail risquent de mourir à n’importe quel instant. Hayes prend des décisions radicales quand il arrive et comprend que le gamin est en arrêt cardiaque depuis un moment, mais le pire, ça reste encore qu’Owen est juste en train de jouer aux jeux vidéo avec le fils de Noah en parallèle. C’est ridicule. Et ça l’est d’autant plus que l’on nous fait croire qu’il y a une pièce avec une télé, une console et des jeux dans l’hôpital, et que cette salle n’est pas occupée quand Owen en a besoin. Sérieusement.

Après, c’est bien pour lui de passer du temps avec le gamin, parce qu’il va avoir une sale journée aussi le petit : son père est en train de mourir, forçant Miranda à prendre en charge aussi la mère pour qu’elle puisse gérer ses émotions dans une chambre de l’hôpital. Et elle a raison de pleurer avant de retourner auprès de Noah, parce que Noah n’a même pas envie de vivre un mois de plus. Il sait que ça va coûter cher à sa famille et qu’il est en train de mourir de toute manière, et il veut que sa fin soit le plus rapide possible. C’est atroce, pour Thanksgiving, ça. Noah fait ainsi le choix de rentrer chez lui pour mourir en paix. Triste. Un peu comme Megan qui est forcée de mettre son fils sur une liste d’attente pour une greffe de cœur.

Tout cela affecte Miranda, mais Miranda est surtout submergée par les émotions quand il est question de Pru. Elle est horrifiée de se rendre compte que ce bébé de deux ans a déjà perdu un parent et vit un deuil qu’elle n’a connu qu’adulte. Richard peut l’aider à faire face, heureusement, même si ce n’est qu’avec une part de tarte et un repas de Thanksgiving avec Nico, Levi, Jo et Luna. Par contre, ce repas de Thanksgiving pose quelques questions sur la chronologie quand même. On est dans un monde post-covid, donc 2022 ? Je sais que c’est supposé être fictionnel, mais Richard heureux d’avoir eu moins de pertes vitales cette année-là, c’était bizarre.

Pendant ce temps, au Minnesota, Meredith est coincée sous la neige et s’enferme dans sa chambre d’hôtel pour appeler Amelia et Zola, puis Nick. Celui-ci est supposé être en route pour une cabane où il passera son Thanksgiving seul, mais évidemment, il fait demi-tour quand il apprend que Meredith est coincée et va passer la soirée seule. Je sais que plein de fans n’aiment pas le couple Meredith/Nick, mais je trouve au contraire que pour l’instant, les scénaristes font un bon boulot pour que ça marche bien entre eux. Et ça marche sur moi aussi.

C’est simple, pas prise de tête, c’est sans moment gênant où ils se rendent compte qu’ils ont couché avec la même personne ou sont de la même famille, bref, c’est une relation à peu près normale et plutôt saine. Et ça fait du bien pour la série d’avoir un personnage complètement en-dehors de l’hôpital pour une fois, mais médecin quand même. C’est une belle relation, et c’est chouette aussi de voir une scène d’amour à peu près normale pour Meredith et Nick.

 

Grey’s Anatomy – S18E05

Épisode 5 – Bottle Up and Explode ! – 16/20
Le déséquilibre est total dans cet épisode qui ne sait pas exactement ce qu’il souhaite être. C’est un crossover qui devrait laisser toute la place à son spin-off mais ne peut pas le faire, et ça fait qu’on passe d’une intrigue à l’autre sans jamais réussir à savoir où l’on en est exactement. Franchement, les émotions ne sont pas autant au rendez-vous que ce qu’elles devraient être, et c’est entièrement à cause du passage d’une intrigue à l’autre. Habituellement, ça me pose moins de problème, mais là, vraiment… ça se sent dans la critique, je ne le cacherai pas : ça m’a énervé.

Spoilers

Une explosion de gaz amène des pompiers à l’hôpital, Megan fait opérer son fils, Meredith et Amelia embauchent sans prévenir.



There’s a dead person in there.

Alors, après l’épisode de Station 19 que je viens juste de voir, je vais avoir du mal à me concentrer sur cet épisode. Je sais que c’est supposé être un crossover, mais je sais aussi qu’il y a plein de personnages à gérer dans cette série alors bon. Ca ne manque pas : on commence par Meredith, Amelia et Maggie chacune en train de flirter à leur manière. C’est évident dans les échanges de SMS qu’ont Meredith et Maggie, mais un peu moins pour Amelia qui se retrouve attirée de manière inattendue par le Minnesota.

De son côté, Owen continue son intrigue militaire pas bien passionnante, sans savoir que son neveu est dans l’hôpital. Pourtant, Megan est hyper inquiète. Malheureusement pour elle, au moment où elle souhaite parler à Teddy et Owen de ce qui lui arrive (si je comprends bien), l’explosion de gaz de l’épisode de Station 19 secoue l’hôpital et fait peur à tout le monde. C’était une bonne idée de nous concentrer dans la même pièce tous les anciens soldats pour bien nous montrer le trauma et les réflexes qu’ils ont.

Des réflexes, Hunt en a : avant même de savoir ce qu’il s’est passé en ville, il organise immédiatement tout le protocole de l’épisode pour pouvoir sauver un maximum de patients qui, selon lui, ne tarderont pas à arriver. Il en arrive même à recruter sur le tas ses propres patients pour gérer le centre de triage de patients. C’est n’importe quoi, et même si Teddy essaie de lui faire comprendre, Owen est en plein PTSD et ça ne marche pas.

De son côté, Megan est terrifiée après l’explosion pour la vie de son fils. Par conséquent, elle décide de rester à son chevet PENDANT l’opération. C’est une idée de merde, mais Cormac et Winston la laissent finalement faire… Je ne vois vraiment pas pourquoi.

Si j’ai eu peur qu’on mette un certain temps à avancer dans l’épisode vu tout ce qu’il s’est passé entre deux explosions dans Station 19, j’étais soulagé de voir qu’en moins de dix minutes, il était question de la deuxième explosion. Finalement, les patients de la première explosion ne sont pas arrivés au Grey Sloan Memorial Hospital, d’ailleurs. Après une rapide scène où Jo et Linc s’inquiétaient pour les enfants, on a donc pu enchaîner sur l’arrivée de Vic à l’hôpital.

Même s’il était question de Vic prenant conscience que Dean était possiblement amoureux d’elle (bordel, il était temps), j’ai bien aimé avoir moins l’impression que ce crossover forçait à regarder Station 19. Au contraire, quand on voit le suspense mis en place autour de l’arrivée de pompiers à l’hôpital et du personnage de Miranda inquiète pour Ben, je trouve que c’est plutôt bien dosé. Par contre, vraiment, voir l’ambulance arriver à l’hôpital sans les sirènes là.

Je n’arrive pas à croire que je sois passé à côté d’un tel spoiler. Tant mieux, en vrai, mais… Bordel, je suis dégoûté. Comment ça, Dean est mort ? J’ai l’impression de revivre le coup de Deluca l’an dernier, ça n’a aucun sens. Faut qu’ils arrêtent de nous faire des crossovers comme ça, surtout que c’est impossible de gérer correctement le décès d’un personnage d’une autre série dans celle-ci, en nous mettant en parallèle d’autres intrigues plus légères là.

Certes, on suit le deuil de Ben et la gestion de Pru (putain, ils osent tuer Dean, sérieusement ?) qui devrait être adoptée par Ben et Bailey selon les volontés de Dean, mais tout de même, ça sonne faux de passer d’Andy et Travis apprenant la mort de Miller (ce n’est pas sérieusement sérieux ?) à Megan chantant pour son fils là. J’en ai rien à foutre du fils de Megan, pardon. Je vous la fais courte : elle chante à son fils parce que Cormac et Winston sont sympa avec elles, mais ils veulent qu’elle se taise, quoi.

Et moi aussi. Rendez-moi les autres intrigues, elles sont plus intéressantes. On se retrouve avec Schmidt qui s’occupe de Vic, encore, le pauvre. Enfin… La pauvre, en vrai. Travis vient la voir pour lui annoncer la mauvaise nouvelle, et c’est horrible, parce qu’elle est encore droguée et à parler de l’amour que Miller lui porte… mais c’est quand même pour Theo qu’elle s’inquiète en premier. Au moins, les scénaristes sont fidèles au personnage sur ce coup-là, Miller avait un amour à sens unique. Je suis content qu’on ne nous réécrive pas cette histoire ou le personnage de Vic… Par contre, vraiment, la mort de Miller, c’est nul, surtout que ça se fait dans cette série au lieu d’être dans la sienne.

Et j’insiste, ça se fait du coup entre deux intrigues qui n’ont rien à voir, et c’est abusé. Owen est clairement en plein PTSD, et il n’y a que Teddy pour vraiment s’en rendre compte. Pourtant, Jo le croise à un moment… mais elle ne fait rien pour le prendre en charge et le laisse déambuler dans l’hôpital comme si de rien n’était. C’est plutôt sympathique comme intrigue, dans un autre épisode, j’aurais même trouvé ça génial de voir ce discours sur les stress post-traumatiques et les manières de les gérer, seulement, ben… Dean Miller, quoi.

Pour en revenir à la mort de Miller donc, il y a toujours la question de Pru, et surtout de ceux qui vont devoir l’adopter. On a ce grand problème de l’existence de grands-parents qui risquent bien de la récupérer même si Miranda et Ben l’adoptent, et ça, c’est trop pour Miranda. On redécouvre qu’elle a toujours eu envie d’une petite fille, mais la peur de devoir s’en séparer plus tard est trop forte pour elle.

Bien sûr, ce n’est pas l’avis de Jo, hein, et ce n’est pas non plus celui de Bailey quand elle finit par retrouver Pru en fin d’épisode. J’ai trouvé ça vraiment peu habile comme manière de gérer les choses cette arrivée de Pru, d’ailleurs.

Dans tout ça, l’épisode manque très clairement de Theo. Si Andy a pu se libérer pour venir à l’hôpital, il devrait être là, merde. J’ai aimé les scènes avec Travis s’inquiétant pour elle, hein, mais… Sérieusement. Et puis, Travis qui dit que Dean et Vic étaient plus proches que des frères et sœurs, ben non, quoi, c’est Travis et Vic qui sont plus proches. J’ai détesté voir les scénaristes être timides sur la scène où Vic apprend la mort de Dean. L’actrice est largement capable de gérer ce genre de scène normalement et ça aurait été marquant pour évacuer notre deuil – là, on a juste une crise cardiaque de plus pour elle, mais bien sûr qu’ils n’osent pas aller jusqu’à la tuer aussi. J’étais par contre surpris de ne pas avoir une scène où les fantômes se croisaient, dites.

J’ai aimé tout de même que Travis puisse se confier à Levi, ça faisait une bonne scène entre eux. Et puis, au moins Theo est aperçu dans l’épisode, pas comme Maya laissée de côté alors que c’est Dean. Et c’est Vic. Je suis énervé. Même la patiente de Carina est juste aperçue à l’arrache avec Jo, c’était bizarre.

L’équilibre était compliqué pour ce crossover, donc. Je n’accroche toujours pas à l’intrigue de Megan, qui se rapproche de plus en plus de Cormac. Son fils est sauvé, Owen et Teddy s’occupent d’elle en fin d’épisode, tout ira bien pour elle, mais je ne sais pas ce qu’elle fait de retour dans la série, franchement. J’ai l’impression qu’elle prend du temps d’écran à d’autres personnages – j’aurais préféré plus de scènes pour Levi, pour Hellm, pour Jo (qui demande à Link de s’occuper de Luna en cas de problème), savoir où exactement était Maggie (pas grand-chose à faire de Winston/Richard qui sympathisent)… mais bon, il faut se faire une raison.

Et je n’ai pas réussi de tout l’épisode. D’ailleurs, comme vu au début d’épisode, Amelia et Meredith sont dans le Minnesota, donc très loin de cette intrigue. C’est bien dommage, parce que ça casse vachement le rythme du trauma, du stress et du crossover. Je veux dire, c’est une intrigue intéressante, mais pas à ce moment-là, quoi. En plus, ça nous ramène encore Tom Koracick. Fallait pas se sentir obligé.

Il est bien sûr détesté par les nouveaux collègues de Meredith et Amelia, parce qu’il y a un passé douloureux entre Tom et le nouveau boss de Meredith, là. Et bien sûr, Meredith et Amelia ont recruté quelqu’un sans en parler à personne avant, parce que c’est bien connu que c’est comme ça que ça se passe. Bon, après, le passé douloureux, c’est juste que Tom a couché avec la fille d’Hamilton. On se croirait dans une cour de récréation. Bon. D’accord, le monde adulte est parfois comme une cour de récréation, m’enfin, quand même, il est question de guérir Parkinson en théorie.

Cela énerve Meredith de voir Hamilton avoir un tel orgueil, au point de refuser de mettre de côté sa vie perso malgré les enjeux. Elle prend donc conseil auprès de son mec, et ça permet une scène vraiment sympathique. Ils vont bien ensemble. Et Meredith parvient à gérer Hamilton finalement, en papotant un peu sur Eillis. On nous rappelle ainsi qu’elle a eu ses premiers symptômes d’Alzeihmer en 2003… bordel, c’était juste avant le début de la série. Nous sommes vieillissants.

En attendant, c’est Amelia qui a ramené Tom et donc une partie de sa vie privée dans ce labo. Dès lors, c’est sans surprise qu’elle peut parler de sa vie privée avec Kai, qui s’inquiète de savoir si Amelia est célibataire, et inversement. C’est trop rapide tout ça, je veux encore une réconciliation entre Lincoln et Amelia moi. Tout ce qu’on a pour l’instant, c’est Meredith vraiment heureuse en amour. Et ça fait plaisir à voir, sérieusement, c’est une bonne idée d’avoir ramené ce personnage qui n’a plus rien à voir avec l’hôpital pour être le love interest de Mer.

 

Grey’s Anatomy – S18E04

Épisode 4 – With a Little Help from my Friends – 15/20
C’est un peu déséquilibré cette semaine, avec des intrigues qui littéralement semblent sortir de nulle part et sont ainsi très artificielles quand d’autres mériteraient d’être plus approfondies. Bref, l’épisode veut trop en faire et ça donne quelque chose de parfois brouillon dans la construction de l’émotion voulue par les scénaristes. S’appuyer sur d’anciens personnages, c’est bien, mais il ne faut pas oublier de les réintroduire correctement non plus… Et puis, il en manque certaines ?

Spoilers

Richard a une idée révolutionnaire pour enseigner (non), Addison ne peut pas rentrer chez elle aussi vite que prévu (oui !) et Jo gère la maternité et son boulot comme elle peut. En gros.



Ask smarter questions about my patient.

Richard et Catherine qui flirtent au petit matin après avoir couché ensemble, avais-je vraiment besoin de voir ça ? Je ne suis pas sûr. Et je ne suis pas sûr non plus de voir un intérêt dans cette intrigue, mais eh, c’est une scène de couple comme une autre, il faut bien qu’ils avancent et que tout se passe bien pour eux.

Et ça vaut mieux, parce que professionnellement, Richard pète un plomb : il fait appel à tous les internes et en fait des grands, juste pour le fun. Oui, même Levi qui se pointe en retard parce qu’il couchait avec Niko y a droit. Richard ? Il organise plein de chirurgies le même jour avec Meredith et Miranda, sans les prévenir à l’avance. Il s’agit d’opérations routinières pour les résidents, qui sont donc chargées de les faire entièrement, avec juste un chirurgien expérimenté dans le bloc pour les cinq à dix minutes cruciales de l’opération. Soit.

Le seul problème, c’est que nous sommes dans Grey’s Anatomy. Si tout semble bien se passer au départ pour quelques résidents, dont Levi et une Amelia-wannabe, ce n’est bien sûr pas le cas pour tout le monde. Helm se retrouve donc à devoir rouvrir son patient en urgences pour tenter de le sauver et de trouver ce qui a pu déraper. Elle appelle aussitôt quelqu’un de plus haut gradé, bien sûr, mais ça ne plaît pas du tout à Bailey de savoir qu’elle a pris seule la décision d’ouvrir le patient.

Mouais. Faut bien le sauver, ça me paraît le meilleur job possible. Bon, il s’avère qu’Helm a fait une erreur durant la procédure avant et que ce qui énerve Miranda est que la méthode Weber n’a pas permis de l’éviter. Seulement, en appelant quelqu’un à l’aide, Helm a fait ce qu’il fallait et le patient a pu survivre, ce qui signifie que les treize opérations proposées par Richard se concluent sur un succès et que sa méthode est un succès.

Si Catherine et Richard sont gênants comme tout au moment de fêter ça, ils arrivent, avec l’aide de Meredith, à convaincre Bailey que la méthode fonctionne et qu’elle devrait continuer d’être utilisée pour permettre de résoudre un gros problème de recrutement post-Covid. Soit.

De son côté, Owen continue son intrigue sur les militaires et les blessures de guerre menant à des maladies plus importantes. Ce n’est vraiment pas une intrigue qui me passionne pour l’instant, et c’est super cliché avec un coach/gérant de bar qui tombe dans ses bras pile au moment où il lui explique ça. Mouais.

Roy, le patient, veut absolument survivre un mois de plus pour se rendre à un congrès et défendre ses idées, mais ce n’est pas gagné. Malgré tout, Winston (tiens, où est Maggie ?) et Owen lui proposent une opération très risquée pour peut-être s’en tirer d’un nouveau cancer. Je n’ai pas trop apprécié l’intrigue franchement et je me suis laissé porter pendant qu’elle se déroulait, hein.

Cela ne marchait pas tellement, et je ne vois même pas pourquoi le soldat se barre de l’hôpital en étant énervé en fin d’épisode. OK, Owen et Winston n’ont pas réussi à sauver son pote, mais bon, ce n’est pas la faute d’Owen du tout si le type est mort. Au contraire, même, je dirais qu’il a réussi à lui sauver une journée de plus ?

Autrement, Addison est toujours là ! Alléluia. J’ai eu peur qu’elle parte, et apparemment les scénaristes aussi : c’était prévu qu’elle s’en aille, mais sa patiente a commencé à coder au même moment, ce qui fait qu’elle est revenue en panique à l’hôpital. Mieux encore, elle se retrouve à devoir faire appel à Amelia. C’est parfait.

J’aime beaucoup les revoir travailler ensemble, et je trouve que ça fonctionne. Les deux actrices sont clairement très contentes de travailler à nouveau comme ça, et les échanges de répliques sont fluides. Addison stresse beaucoup trop sur son essai clinique par contre, j’ai vraiment envie d’en savoir plus sur sa vie perso. C’est bizarre de la ramener et de se concentrer uniquement sur le professionnel.

Elle se concentre uniquement sur le professionnel quand il est question de sa patiente, mais quand il est question d’attendre des résultats d’examens de sa patiente, elle interroge Amelia sur sa situation amoureuse et sur la raison pour laquelle elle a refusé la demande en mariage de Linc. C’était passionnant à suivre, honnêtement, parce qu’on avait que le haut de l’iceberg de la dépression d’Amelia.

Par contre, excusez-moi ? Addison qui est accro au vin rouge pendant son confinement, je l’entends parfaitement bien, mais d’où elle nous parle de son mari et de son fils sans donner de noms. On veut savoir où elle en est dans sa vie, bordel. Pour l’instant, on sait surtout que cette greffe utérine est un projet d’Addison qui lui met bien la pression, avec une patiente qu’elle ne peut pas se permettre de perdre par peur de se rendre compte une fois de plus qu’elle fait trop de choses par égo.

Finalement, Addison n’a pas beaucoup changé alors. Elle est donc avec Jake et rentre chez elle en fin d’épisode, non sans avoir eu le temps de donner à Amelia quelques conseils quand même. L’avantage, c’est que ça permet de se faire une raison sur Amelia/Linc : elle n’aime pas la vie de famille qu’elle menait avec lui, alors qu’il l’adorait. Peut-être qu’il serait bon d’en parler plutôt que d’avoir Addison lui dire qu’elle est une adulte ?

Et puis, sérieux, ne faites pas partir Addison comme ça ! Elle a besoin de revenir, sérieusement. Seriously. Quoi ? Je ne l’avais pas assez dit. Je suis content d’avoir eu un épisode avec Meredith et un avec Amelia – bordel, leur duo me manquait vraiment, mais j’espère que le fait que sa patiente reste à l’hôpital signifiera qu’on pourra la revoir, parce que je veux la voir bosser avec Carina et former Jo.

D’ailleurs, mais pourquoi Jo est-elle blonde ? Cela lui va bien, mais vraiment, je suis passé à côté de l’explication dans le premier épisode. Je passe aussi à côté de l’explication de comment l’homme qui la klaxonne sur le parking quand Cormac et elle arrivent à l’hôpital fait pour savoir qu’il a affaire à deux docteurs quand ils ressemblent plus à un couple de patients. Une chose est sûre : il fait le bon choix, car il a justement besoin de Jo, une obstétricienne, pour s’occuper de sa copine. Même s’il ne sait pas que sa nouvelle copine est enceinte.

Cela donne des scènes vraiment drôles et je suis surtout content de voir que ça ramène Carina dans la série. Il était temps qu’on la retrouve au travail – et ça me fait plaisir de la voir quand même cette semaine. Dire que j’ai osé écrire qu’elle ne me manquait pas dans Station 19, alors qu’en fait… Bien sûr que si.

Elle se retrouve à devoir gérer l’accouchement parce que Jo est en train d’aider la patiente en lui tenant la main. Evidemment. Il n’y a personne pour tenir la main de cette pauvre Nikki au moment d’accoucher : il n’y a pas de père, un inconnu avec qui elle a couché, et elle n’a pas de copain puisque son copain du moment ne s’était pas rendu compte qu’elle était enceinte. Lol.

Si ça fait un moment qu’on ne la voyait plus travailler, Carina gère tout comme il faut dans l’épisode. J’ai adoré comment elle s’est effacée de l’accouchement pour laisser Jo le faire, l’air de rien, alors que Jo était occupée à tenir la main de la patiente. Il était plutôt sympathique aussi de voir Jo faire tout ce qu’elle pouvait pour rassurer la mère en train d’accoucher, car ça nous permettait d’avoir son point de vue sur la maternité aussi.

En parallèle de tout ça, on a enfin le retour de Farouk dans la série, le fils de Megan. Elle le présente à Cormac, parce que son fils a une blessure qui l’inquiète et qui, rapidement, inquiète Cormac aussi. Owen ne doit surtout rien savoir, bien sûr, et Cormac accepte, parce que le secret médical ne lui laisse juste pas le choix en fait. Finalement, on apprend que Farouk a bien un problème médical, dû à sa tuberculose.

Il se retrouve à devoir avoir une chirurgie cardiaque. Allez, ça va nous ramener Maggie, au moins. J’aime bien le fait que la série nous ramène Megan cette saison, par contre, je trouve ça super artificiel de la ramener avec cette intrigue dans cet épisode. Faites-la revenir vraiment, bosser à l’hôpital et seulement après donnez-lui cette intrigue. Là, on sent vraiment que les scénaristes cherchaient des moyens de faire de l’audience et d’avoir des gros moments émotions. Et ça ne prend pas tellement sur moi, parce que Megan, on ne la connaît plus vraiment (j’avais oublié Riggs) et Farouk, on manque d’attache émotionnelle vis-à-vis de lui pour le moment.

Tant pis. Le cliffhanger est au moins sympa à nous montrer Meredith croiser son nouveau love interest à l’arrivée dans son nouveau job. Je trouve que cette intrigue et cette relation a du potentiel pour fonctionner – bien plus que Megan, en tout cas.

 

Grey’s Anatomy – S18E03

Épisode 3 – Hotter Than Hell – 17/20
Yes. Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Apparemment, c’est vrai, et bordel quel plaisir de voir se repeupler l’hôpital d’une âme qui lui manquait bien trop. J’espère un retour définitif à ce stade, car l’épisode est loin d’apporter toutes les réponses à mes questions et de me fournir toutes les scènes que je veux voir. Et le reste des intrigues est sympa aussi, faisant de cet épisode le meilleur de la saison pour l’instant. Franchement, il aurait fallu commencer par-là, tout simplement. Vivement le prochain épisode !

Spoilers

Addison Montgomery est de retour et c’est la meilleure nouvelle possible parce qu’elle est toujours aussi géniale – et même, elle est mieux que quand on l’a quitté dans Private Practice.



She’s like my sister. You’re like my sister. I just don’t want it to be weird.

Comment voulez-vous que je résiste à cet épisode alors que je sais, alors que j’ai été spoilé plutôt, qu’Addison revient ENFIN dans la série avec cet épisode. De toute manière, Amelia en parle vite à demi-mot quand elle demande à Meredith si ça sera bizarre d’avoir Meredith là alors que… Pas besoin de finir cette phrase, hein ?

J’ai adoré cette première scène de l’épisode entre Amelia et Meredith, franchement. Elle nous explique rapidement qu’il y a une grosse canicule en cours, que les deux sœurs gardent encore secret le projet du Minnesota et qu’il y a plein de choses qui vont devoir se mettre en place pour ça. Ainsi, Meredith se retrouve à devoir refuser la position qu’elle avait accepté de Richard juste avant le changement de saison. C’est un peu décevant ce rétropédalage.

À l’inverse, j’ai bien aimé voir Lincoln débarquer dans la cuisine et être tenu à l’écart du Minnesota. C’est loin d’être sympa de la part d’Amelia de ne pas lui en parler et ne pas évoquer son RDV avec Bartley, surtout qu’il est question de guérir Parkinson, mais ce que j’ai aimé, c’est voir qu’il restait une part importante de la vie d’Amelia. Tant qu’il est là, il y a de l’espoir. Surtout avec l’arrivée d’Addison. Elle va remettre du plomb dans la tête d’Amelia… Enfin, j’espère.

Je suis tellement heureux de bientôt la retrouver. En attendant, Meredith reprend le boulot à l’hôpital et parle un peu avec Cormac. Leur flirt est sympathique, mais je crois que je préfère encore Nick. Et puis, il serait temps aussi que Meredith apprenne à Richard et Miranda qu’elle s’apprête à passer à mi-temps à l’hôpital, parce qu’ils ne sont pas prêts à encaisser cette mauvaise nouvelle.

Franchement, tout est tellement morose à l’hôpital que Teddy se retrouve d’une manière ou d’une autre Ambassadrice du Fun à l’hôpital. C’est la pire des idées honnêtement. Teddy ? Teddy, fun ? Heureusement qu’Addison débarque à l’hôpital ! Bon, ça aurait été mieux sans grande annonce préalable au cours de l’été, hein, mais bon, j’adore la voir débarquer en tant que grande star de la médecine. Et puis, une part de moi espère vraiment un épisode centré sur Addison, Jo (c’est sa spécialité maintenant) et Carina. Quoi, on peut rêver ? Cela ferait un super trio !

Pour l’instant, on se concentre sur le retour d’Addison à l’hôpital qui se fait, étonnamment, de manière totalement fluide. Addison semble n’avoir jamais vraiment quitté les couloirs de l’hôpital. Sur ses premières minutes d’épisode, personne ne semble avoir envie de lui parler de tout le drama qui pourrait l’entourer. Elle est juste là pour être professionnelle ! Dingue. Par contre, son professionnalisme met à rude épreuve celui de Jo quand elle se présente à elle pleine d’espoir pour mieux se retrouver à devoir lui apporter un café.

Le drama n’est jamais bien loin d’Addison après, et tous les internes n’hésitent pas à murmurer toutes les rumeurs possibles sur Addison. Il y a de quoi après tout, son triangle avec Meredith et Derek, ce n’est pas rien quand même. Et ils connaissent Meredith, avec Helm de son côté, et ils n’ont que les rumeurs, pas les détails. Levi les fait taire, et il se fait remarquer par Addison qui le prend aussitôt comme chouchou. Yay.

Il a beaucoup à y gagner, en vrai, avec un article universitaire dans lequel il pourrait être cité… mais j’imagine que ça finira plutôt par une team Addison/Helm dans un futur proche. Elle est trop du côté de Meredith pour que les scénaristes n’en profitent pas, non ? Et elle le fait savoir à Addison en plus, parce que suite à un problème de clim, Addison a besoin de faire son opération bien plus rapidement que prévu. Pour cela, elle a besoin d’un autre chirurgien… et évidemment, elle fait appel à Meredith qui est la seule à avoir l’expérience nécessaire pour ça.

Les retrouvailles de ces deux-là sont géniales. Elles font la première greffe de l’hôpital, se félicitent sur les succès personnels de chacune et rient un bon coup dans l’ascenseur de voir les résidents sur les dents pour du drama. Du drama, il y en a quand même : Addison craque et fond en larmes à la pensée de Derek.

Mouais. Certes, il n’est plus là, mais ça fait quelques années qu’il est mort. Et puis, elle aurait pu mentionner Mark, aussi, je n’ai pas oublié sa réaction à son décès. Non, vraiment, la scène a sept saisons de retard. Six, si on est gentil avec eux. Et puis, bon, purée, où en est Addison dans sa vie perso ? Cela fait des années qu’on ne l’a pas vu et elle revient comme si elle n’avait jamais disparu, mais bon, y a tout une facette à explorer encore ! Dire que les résidents pensent que Meredith fait pleurer Addison alors qu’elles ont la plus saine et parfaite relation possible dans ces conditions. Eh, je veux dire, Meredith propose même à Addison de passer voir ses enfants alors qu’Addison encourage Meredith à faire face à Richard pour lui parler de son projet, quel qu’il soit.

Côté médical, on trouve aussi des patients amusants dans cet épisode, avec des influenceurs peu malins qui font des vidéos les mettant en danger. C’est l’occasion pour nous d’apprendre que le Dr Lin a accepté de bosser pour l’hôpital. Elle va vite le regretter car elle n’a pas de résident à disposition – ils sont tous occupés par Addison. En plus, elle se retrouve embauchée pour sauver les fesses d’un influenceur complètement con et fasciné par une influenceuse tombée de son jet-ski refusant d’appeler ses parents avant opération alors qu’elle a seize ans. Outch. Dure la vie de parents – et Meredith n’est pas pressée d’y être. Pour ne rien arranger, on note aussi que la clim de l’hôpital tombe en rade, en pleine canicule.

Cela pose bien des problèmes, avec des opérations qui ne peuvent finalement pas être effectuées et doivent être décalées. De son côté, Winston continue de s’occuper de sa patiente ayant besoin d’une greffe, Rashida. Il est tout de même embêté parce qu’il a besoin d’un chirurgien pour faire la greffe. Le problème, c’est qu’il ne veut pas demander à Bailey de le faire, parce qu’elle pensait que Winston ne parviendrait pas à la mettre sur la liste. Meredith et Richard sont pris, eux.

L’opération est supposée être annulée, mais Owen appelle Ben pour qu’il vienne avec son camion chirurgical. Il me semblait pourtant que le programme avait été annulé, je vois mal comment le camion peut encore être fonctionnel. L’avantage, c’est qu’eux réussissent à maintenir leur opération pour Rashida. Elle obtient donc son rein comme prévu grâce au camion qui, vraiment, reste garé à la caserne en attendant que quelqu’un trouve quoi en faire. Quant à Winston, il est content d’avoir trouvé un moyen de donner un rein à Rashida, même si ce n’est pas exactement fait selon les règles. Son chantage n’était pas très éthique, mais il a fonctionné et il n’est techniquement pas illégal.

Bailey, en tant que cheffe, insiste également pour avoir son opération qui se déroule comme prévu, et elle n’hésite pas à faire taire Richard une bonne fois pour toute. L’intrigue était plutôt sympathique, avec finalement Cormac qui fait la morale à un adolescent pour lui expliquer que c’est dur d’être parent d’un adolescent. Tu m’étonnes.

Par contre, Linc ne parvient pas aussi bien qu’Owen à maintenir son opération. Il se retrouve ainsi à tenter de réparer la clim de l’hôpital avec Teddy quand ils comprennent que Richard ne parvient pas à obtenir l’assistance au téléphone. Rassurant. Je veux dire, ce sont deux chirurgiens qui se retrouvent à faire des tests pour que la clim refonctionne et pour sauver des bébés qui ont besoin de la clim. C’est un hôpital franchement. Bien sûr que ça ne fonctionne pas exactement comme prévu et qu’ils n’y arrivent pas.

Au moins, ça permet à Linc d’évacuer la tension et ça donne à Teddy une idée bien trop fun : manger des glaces à la morgue. WTF ? Il paraît que c’est fun. J’abandonne avec Teddy, même si sa blague refusée par Bailey m’a fait rire. J’abandonne aussi avec Owen qui insiste auprès de Noah, son patient militaire de l’épisode précédent. Franchement, c’est du harcèlement à ce stade, mais eh, c’est la nouvelle quête d’Owen. Allez comprendre.

Bon, et la meilleure scène de l’épisode ? La meilleure scène de la saison, pardon ! Amelia et Addison se retrouvent ENFIN. Leur câlin faisait tellement du bien à voir ! Des années que j’attendais une scène entre elles, j’ai vraiment envie que les scénaristes nous offrent plein de scènes comme ça. En plus, Meredith et Addison ont fait la paix, donc elles arrivent à dîner ensemble, avec les enfants, et avec Amelia. On en oublie presque Maggie, hein.

Vraiment, j’espère qu’Addison est là pour rester toute la saison. Il y a tellement à faire ! Elle va forcément servir de mentor à Jo, et ce sera marrant quand il sera question d’Alex. Bon, il faut que j’arrête de me faire des plans sur la comète, et il faut que je souligne la scène très étrange entre Amelia et Bartley aussi. Très clairement, il y a de la drague entre eux (entre iels ? C’est quoi le neutre pluriel français, du coup ?). Lincoln n’est pas au bout de ses peines. Je ne suis pas trop convaincu pour l’instant, mais ça fait deux scènes qu’on les voit ensemble et qu’Amelia en est bien trop fan. Ce ne peut pas être un hasard.