Salut les sériephiles,

Il y aurait quelques annonces de renouvellement (Younger aura une saison 6 alors que la 5 commence aujourd’hui) et d’annulations (Shadowhunters ne dépassera pas la saison 3) à développer, mais ce sera pour plus tard et d’autres articles (peut-être) parce qu’aujourd’hui, ça fait 20 ans que le pilot de Sex and the City. J’ai consacré un article à Ally McBeal pour son 20e anniversaire, pas de raison que je ne fasse pas de même pour Carrie Bradshaw et ses amies !

Ben oui, parce que l’air de rien, ce n’est pas rien cet anniversaire : 20 ans c’est quelque chose – surtout quand je me dis qu’en fait, je n’avais que 5 ans quand elle a commencé ! La série a donc eu six saisons de 1998 à 2004, puis deux films en 2008 et 2010, marquant ainsi toute une décennie et obtenant un statut de série culte. Pour les plus jeunes ne la connaissant, elle raconte la vie de Carrie Bradshaw, une New-Yorkaise qui écrit un article appelé « Sex and the City » et qui décide avec trois de ses amies de commencé à faire l’amour « comme des hommes », sans le moindre attachement émotionnel.
Vent de féminisme à Hollywood : la série met en avant quatre femmes belles, riches, qui savent ce qu’elles veulent et veulent le contraire de tout ce que la société leur dit d’être, à avoir des femmes au foyer (désespérées ?). Avec un pilot aussi culoté, la série de HBO cartonne vite et beaucoup de gens connaissent les aventures de Carrie, Samantha, Charlotte et Miranda – et leur goût prononcé pour les Cosmopolitains.

En France, la série aura droit à une diffusion moins confidentielle puisqu’elle fera les beaux jours de M6, ou plutôt les belles nuits : la série abordant des sujets ne convenant pas aux plus jeunes, elle n’est diffusée que le vendredi soir très tardivement, pendant des années. C’est à ce moment-là que j’ai découvert la série au générique mythique : une série avec un tel titre a beau être calibrée pour une audience féminine, évidemment qu’elle attire la curiosité de tous les adolescents. Et pour le plaisir, le générique :
Qu’est-ce que je retiens de mes vendredis soirs à regarder cette série ? Ben, qu’elle n’était pas si sex que ça finalement (et heureusement qu’il y avait Charlotte) et très, très City. Dans le genre, j’ai eu beaucoup plus de chocs devant Nip/Tuck que devant cette série.

Loin de moins l’idée de minimiser son impact tout de même, ou ses quelques scènes de nus (c’est quand même le premier full frontal dans une de mes séries, je crois) ! C’est aussi à Sex and the City que l’on doit l’émergence de nombreuses séries osant mettre les femmes dans le rôle-titre et plus récemment l’approbation de Girls (et là pour le coup, j’ai tenu moins d’un épisode tellement je n’étais pas la cible et tellement c’était du cul pour du cul – non merci).
Si la série « vieillit mal » rien que par son concept qui passe de moins en moins et un féminisme paraissant de plus en plus relatif avec les années, elle reste une pierre angulaire du mouvement féministe des séries – comme Buffy, comme Charmed, comme Xena… toutes ont fait avancer les choses malgré quelques défauts – et elle a eu le cran de faire bouger les mentalités tout en étant très rentable.

Ce n’est pas pour rien qu’en 2013, HBO a tenté de lancer un spin-off racontant l’adolescence de l’héroïne, The Carrie Diaries (deux saisons, jamais essayé car je n’en voyais pas l’intérêt !) et que l’an dernier, Sarah Jessica Parker (Carrie) a teasé un 3e film (qui finalement est pour le moment dans les choux) alors que Kim Cattrall (Samantha) parlait d’un deuxième spin-off centré cette fois sur son personnage – même si on est sans nouvelle depuis plus d’un an, donc bon…

Bref, qui sait ce que l’avenir réserve pour les new-yorkaise ? En attendant, joyeux anniversaire à cette série culte. Et pour célébrer cet anniversaire, je vais entamer la cinquième saison de Younger que l’on doit au même créateur (on a trop tendance à l’oublier) !
