Épisode 14 – Schott Through the Heart – 18/20
Retour parfaitement réussi pour Supergirl avec un épisode bluffant du côté des effets spéciaux et de la technique, mais aussi une excellente écriture se consacrant enfin à un personnage trop longtemps oublié des scénaristes cette saison. En revanche, c’est un épisode qui met totalement de côté le fil rouge de la saison et est par conséquent assez étrange pour une reprise. On a plutôt l’impression d’un épisode qui est là pour combler, ce qui est généralement réservé pour des épisodes à la semaine, pas des épisodes de reprise. Mais bon, je ne boude pas mon plaisir de ce retour !
> Saison 3
Spoilers
Bastard always wanted to go out with a bang.
Je suis bien heureux de n’avoir jamais vu le titre de l’épisode avant aujourd’hui, et avant les deux dernières minutes, car je n’aurais jamais patienté aussi longtemps entre les deux épisodes si j’avais su ça ! L’avantage est que je suis extrêmement pressé de reprendre la série et que ça devrait en plus être un chouette épisode. En revanche, j’ai l’impression d’avoir tout oublié de cette saison 3. Bon, ça reviendra sûrement vite, mais une telle pause, c’est fou, franchement ! Effectivement, je confirme donc que j’avais oublié les trois quarts de cette saison et le résumé n’arrange pas mes affaires en nous ramenant le père de Winn (saison 1 ?).
L’épisode reprend de manière super fun avec un karaoké qui donne l’occasion de voir tous les persos chanter (et Chyler Leigh insiste à nous dire qu’Alex ne sait pas chanter en brisant volontairement sa voix pour la deuxième fois de la saison, c’est hyper frustrant ; la première fois, c’était dans la voiture avec Kara lors de l’épisode flashback). Oui, je me concentre parfaitement sur des détails inutiles de l’épisode, mais bon, Kara qui s’éclate, James qui aurait une belle voix et J’onn et son père… Bon, voilà.
En parallèle de tout ça, Mon-El et James parlent d’Imra et ses pouvoirs télépathiques, Alex s’invite chez J’onn pour une pendaison de crémaillère, James appelle Lena, Mon-El tente de parler avec Kara mais Winn s’apprête à chanter.
Et la série ne nous laisse même pas le droit de ce délire (surtout que l’acteur chante bien) parce que le personnage apprend à ce moment la mort de son père à la télévision. C’est con quand même, surtout qu’il a directement eu la possibilité de chanter quand il a choisi sa chanson, le truc qui n’arrive jamais dans les karaokés.
Qu’importe. On passe du karaoké à l’enterrement explosif du père de Winn. Oui, j’ai dit explosif, parce que le cercueil explose, comme dans tous les enterrements réussis. Kara ? Elle se change en Supergirl pour couvrir Winn et sa mère, les deux personnes les plus éloignées du cercueil parce que… Euh je sais pas, c’est censé être logique. Oui, cet enterrement est aussi l’occasion pour la mère de Winn de débarquer dans sa vie après vingt ans d’absence.
Si Winn affirme que c’est bien son père qui était dans le cercueil, le doute persiste malgré tout dans mon esprit. À vrai dire, peu importe là encore, car on enchaîne sur une superbe scène où il fait tout un tas de reproches à sa mère qui l’a abandonné ; même si celle-ci dit avoir été menacée par son père. Assez rapidement, Winn explique à sa mère qu’il préfère qu’elle dégage une nouvelle fois de sa vie, mais ils sont interrompus par une attaque de singes volants qui offre une bien jolie scène d’action. C’est à croire qu’ils ont flambé toute une partie du budget pour s’assurer un retour marquant ; ou alors c’est parce que ça fait un moment que je n’ai pas eu ce genre de scènes d’action, mais franchement, l’attaque au DEO était parfaitement maîtrisée, tant dans l’écriture que dans les cascades.
Comme nous sommes encore au début de l’épisode, la scène d’action n’a aucune conséquence grave sur le casting et permet juste de fournir une excuse pour que la mère de Winn reste au DEO : sa vie semble en danger. James tente de servir à quelque chose en voulant réconcilier Winn et sa mère, alors que Supergirl fait du small talk avec celle-ci, lui expliquant que Winn est génial. Enfin un épisode qui se rappelle que Winn était un personnage important de la série et arrête de le laisser de côté.
La série se sert des parents de Winn pour développer un nouveau pan de prévention sur la maltraitance domestique ; sa mère lui expliquant que son père était un psychopathe. Le problème, c’est qu je n’ai aucune confiance en elle, et particulièrement quand elle s’avère capable de démonter l’un des singes volants que Winn galérait à disséquer. C’est ridicule ? Un peu, mais ça fait bouger l’intrigue plus vite.
Effectivement, la mère de Winn découvre rapidement la responsable des différentes attaques : l’assistante du père de Winn, qui n’est autre que Dr Hahn de Grey’s Anatomy. C’est cool de retrouver cette actrice (Brooke Smith) et le personnage est excellent. Elle prend en otage la mère de Winn, ce qui le fait venir à l’entrepôt de jouets de son père avec Mon-El, James et Kara.
De nouveau, l’épisode s’offre de jolies scènes d’action qui sont prenantes malgré l’absence de suspense (on sait bien le résultat avant même que le combat ne commence). J’ai adoré voir tous les jouets qui servaient d’armes, c’était vraiment une idée sympa. Winn finit par libérer sa mère (même si on ne sait pas trop comment il a su la délivrer et pas la tuer avec la machine dans laquelle elle était prisonnière) et mettre K.O l’assistante de son père qui voulait juste mettre à exécution les menaces de son boss. C’était sympathique, surtout que Winn fait équipe avec sa mère pour ça (mais j’ai toujours du mal à accorder ma confiance à la mère, surtout qu’elle a un vrai visage de psychopathe).
De son côté, Alex passe l’épisode à s’occuper de J’onn et son père qui perd la boule. Franchement, je ne vois pas bien l’intérêt de l’intrigue, surtout quand Alex est censée être proche de Winn donc le soutenir dans ses multiples épreuves, mais bon, c’est une série. Une série qui saisit l’occasion de délivrer un message anti-raciste et somme toute assez anti-Trump pour ne pas changer de ses habitudes.
Cette intrigue sert aussi à proposer un développement sur la maladie du père de J’onn qui perd donc totalement les pédales, au point d’en oublier qu’il a des petites filles et de virer Alex de l’appartement quand elle pense en parler à J’onn. C’est abusif de voir Alex ne rien dire à J’onn par la suite, mais le reste de l’épisode était un énième message de prévention (ça commence à faire beaucoup de sujets pour un même épisode, encore un peu et je vais finir par me croire dans Here & Now).
L’épisode se termine de nouveau au bar pour un nouveau karaoké, eh ben. Mon-El est une catastrophe en chant et Winn demande finalement à sa mère de rester, avec une petite chanson à la clé que l’on aurait mieux fait de ne pas entendre finalement. C’est frustrant : tout leur casting sait chanter, mais tous les personnages doivent donc être mauvais en chant ? Quelle drôle d’idée !
Quand Mon-El finit par réussir à parler à Kara, il lui explique qu’Imra lui a menti et qu’il veut prendre un verre avec elle. C’est aussi bizarre pour eux que ça devrait l’être : Kara tente donc de remettre les choses au clair, mais Mon-El ne veut pas parler sentiment, évidemment. Voilà donc enfin révélée la raison de sa présence : Pestilence, la troisième worldkiller, finira par évoluer en Blight, le grand méchant que combattent les Légions du futur. Autrement dit, ils se retrouvent avec un ennemi commun. Tout ça pour ça ?
J’ai l’impression qu’on continue à m’entourlouper avec des tours de passe-passe, et ça ne m’aide pas que ce soit justement de ça que parle ensuite Mon-El et Kara : des tours de passe-passe avec une cape. Nous ne sommes pas des Les Indestructibles et Mon-El affirme ainsi qu’une cape peut être utile. C’était une scène marrante entre les deux qui trouvent un terrain d’entente pour leur amitié, mais personne ne veut les voir rester simplement amis…
Et sinon, James passe son épisode à appeler Lena, sans s’inquiéter outre mesure alors que sa disparition est clairement étrange. La fin d’épisode nous révèle qu’elle a embarqué Sam dans un labo Luthor pour tenter de comprendre ce qui lui arrive, et ça n’a pas l’air joyeux. C’est un peu abusé que seul James note leur absence à toutes les deux cette semaine, mais bon.
Côté technique, je tiens à souligner les mouvements de caméra amples et agréables de cet épisode, avec beaucoup de mini-plans séquences et d’excellents plans qui donnaient beaucoup de souffle à l’épisode, en plus des effets spéciaux très bien réalisés.
> Saison 3
C’est donc le moment où je peux t’avouer que je me suis fait spoiler le titre de l’épisode il y a plusieurs semaines et qu’en plus de ça j’ai vu des photos promos (au départ juste un cercueil et ensuite, ouf, Winn) et que j’ai donc compris le sujet de l’épisode très rapidement.
Terriblement déçue qu’Alex soit mauvaise chanteuse (et au passage elle noie toujours sa rupture dans l’alcool 🙈)
J’ai immédiatement pensé pareil pour Kara qui écarte Winn et sa mère alors qu’Alex par exemple est beaucoup plus proche de l’explosion ??
C’est un détail mais je trouve ça très frustrant qu’ils traînent tous au bar qui à la base était le bar de Maggie. La pauvre elle peut même plus y aller 🙈
Sinon j’ai bien aimé le mini cliffhanger qui nous ramène à l’intrigue principale. J’ai quand même hâte d’en savoir plus à ce niveau là.
Pour un épisode sur Winn je reste un peu déçue des interactions inexistantes avec Alex.
J’aimeAimé par 1 personne
Han la vache, merci de n’avoir rien dit ! Oui, Alex et l’alcool, j’adore, elle passe vraiment tout son temps libre avec un verre 😂
Mdr pour Maggie, j’espère qu’elle a d’autres amis et d’autres lieux 😅
Ça manquait de Winn/Alex, mais aussi de Winn/Kara je trouve. Étrange. Très bonne reprise quand même 🙂
J’aimeJ’aime