12 Monkeys – S04E04-06

Épisode 4 – Legacy – 17/20
Encore un épisode chargé en révélations et surprises, mais il faut dire que l’intrigue du voyage dans le temps les aide bien à surprendre sans arrêt. Je préfère ne pas imaginer le tableau des scénaristes en revanche, ça devait être un sacré bordel vu le nombre d’intrigues qui se croisent et d’allers retours dans la chronologie. Tout ceci est pour l’instant très bon, même si on sent que cet épisode commence à ralentir le rythme pour se garder de quoi tenir la saison.

Saison 4


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What’s your father doing here… in the past?

C’est avec plaisir que j’enchaîne sur ce quatrième épisode le lendemain du 3e. En revanche, ça va être dur de faire une pause ensuite, heureusement que j’ai de quoi faire niveau rattrapage. Il est question une fois de plus de Katarina sur le point de mourir et d’un flashback nous en apprenant enfin plus sur la forêt rouge : c’est ce qui se produit quand on essaye de faire pousser une plante en utilisant la machine. Et Katarina le sait depuis longtemps, car c’est une expérience qu’elle a mené avec son mari. Bien.

La série repart en 2046 avec l’ensemble de l’équipe réunie au QG : Katarina, Jennifer, Hannah, James et Cassie parlent de Blackleaf et cherchent à comprendre toute la mythologie de la série ce qui ne peut être simple mais qui se réduit finalement à la prophétie que James a entendu quand il était enfant. Le serpent se mordant la queue est alors une métaphore du temps, le démon Olivia et cela signifie qu’il est possible d’arrêter Olivia.

Au passage, on ne sait pas bien comment Cassie est arrivée là, Jennifer sous-entend qu’elle n’a plus de vision et Hannah se montre bien intelligente. Katarina, elle, place une confiance aveugle en Jennifer grâce aux voix dans sa tête. James révèle à Cassie que sa mère était une primaire connaissant la prophétie – qu’elle a possiblement toutes les réponses donc.

Ils sont donc tous partis pour un voyage en 1852 – tous sauf Katarina qui reste tranquillement au QG. Depuis le temps, on pourrait penser qu’ils ont appris à adapter leurs vêtements au voyage dans le temps, mais non, toujours pas : Jennifer se balade avec un t-shirt imprimé, comme si de rien n’était. Assez vite, on comprend que ce voyage en 1852 est un prétexte pour de bien jolis paysages aériens qui donnent beaucoup d’oxygène à la série. C’est aussi enfin l’occasion d’en arriver à la promo pleine de spoilers : nos héros portent quelques costumes d’époque pour finalement se rendre dans un saloon bondé de voyageurs dans le temps. C’est Jennifer qui s’en rend compte bien vite : whisky du XXe siècle, iWatch par-ci, musique moderne par-là et, accessoirement, le père d’Hannah jouant du piano. En 1852. Ah.

Cela nous met Hannah dans tous ses états – et son père s’avère être un alcoolique travaillant pour Mr Shaw, à savoir le vieux tué par Olivia en fin de saison 3, le « Tall man ». Oh lala cette mythologie n’en finit plus de me prendre la tête et voilà Eliot Jones bossant pour les méchants. Bien sûr, Hannah ne peut pas laisser passer ça et le ramène dans le futur auprès de sa mère où Eliot révèle qu’il est l’architecte de Titan – que James, Cassie et Jennifer découvrent en 1852.

La machine à voyager dans le temps a donc été construite dans le passé, et tout le monde semble trouver ça logique. C’est l’occasion pour Jennifer de nous parler de Titanic (ça va finir par être le film que je vois pour le Bingo Séries) et de refaire une gaffe sur le fait qu’elle ne voit plus rien. Par conséquent, Cassie comprend qu’elle n’est plus primaire, mais quand elle le révèle à Cole, ils sont interrompus par Tihkoosue, un amérindien primaire avec quelques réponses, bien sûr.

Il leur explique qu’avec du thé rouge, il a eu quelques réponses et qu’il leur faut trouver une arme anti-témoin, une arme qu’Olivia ne doit surtout pas découvrir, en montant les marches et sonnant la cloche. Eh ben, ce n’est pas gagné la résolution de ce puzzle ! Heureusement, Jennifer est complétement cinglée et boit le thé qu’elle ne devait surtout pas boire car Olivia peut l’y retrouver… et ça ne manque pas, le Témoin apprend l’existence d’une arme pouvant lui nuire. Bon, ben « malheureusement » plutôt qu’heureusement, en fait. Je ne sais pas, j’espérais quelques réponses, mais ce n’était finalement pas une bonne idée du tout.

Dans le futur, Eliot et Katarina blablatent en paix et il découvre que son travail a fini par créer un bordel temporel sans nom – alors qu’elle lui avoue qu’il ne lui reste que quatre à six semaines à vivre. Les scénaristes font un beau travail avec ce couple, resté marié six jours avant qu’elle ne décide d’avorter et le fasse fuir. À eux deux, ils finissent par comprendre le rôle de Titan : créer un paradoxe spatio-temporel capable de détruire le temps.

Eliot retourne en 1852 et propose de détruire la partie de Titan qui pourrait devenir une arme. La mission est simple et claire : beaucoup de dynamite suffit à détruire cette partie de Titan… Le problème, c’est que c’est aussi trop simple : notre Tall Man éteint la mèche bien avant l’explosion de Titan et aussitôt, Titan envisage de changer d’époque.

Pour ne rien simplifier, la série ramène Deacon dans son scénario. Oh, Cassie est heureuse de le voir, mais il n’est plus vraiment amical : il veut la tuer, il veut tuer Cole et il tue… Eliot, dont la survie est nécessaire au Témoin. C’est à croire qu’il n’est pas si méchant finalement. Bon, Hannah ne l’entend pas de cette oreille et essaye de le tuer, et c’est finalement Tihkoosue qui lui tire une flèche dans l’épaule.

Titan disparaît, laissant un début de forêt rouge derrière lui, et Hannah assiste au décès de son père. Bref, cet épisode ne changera pas le futur, mais il fait avancer les choses, avec quelques réponses et scènes touchantes, nous permettant d’apprécier toujours plus Hannah. Après tout, elle vient juste d’arriver dans la série par rapport à d’autres.

La bonne nouvelle de la mort d’Eliot ? Il a pris le temps de faire une copie de ses recherches qu’il a donné à sa fille, donc à Katarina. Cette dernière finit par avouer qu’elle est sur le point de mourir, ce qui est une jolie manière de réaffirmer l’équipe comme une famille – et dans une famille, les secrets doivent cesser : Jennifer n’est plus une primaire, James tient son histoire de sa mère, Marion. Oui, mais moi, je reste persuadé que l’idée était de nous dire que Jennifer était sa mère, oh ! C’est trop simple de faire une Marion une simple Primaire, non ? Je suis déçu d’avoir mal compris leur cliffhanger de saison 3, sinon !

Un dernier flashback nous renvoie en début d’épisode où il est révélé qu’Emma, l’assistante d’Eliot, est du côté des 12 singes et boit du thé pour parler au témoin, qui lui apparaît sans masque. Ce n’est pas trop une surprise, parce qu’à sa tête en début d’épisode, je me suis dit qu’elle était de leur côté – je pensais en fait qu’on l’avait déjà vue. Et pourtant non, et la suite est encore mieux : il est révélé qu’Emma n’est autre que la fille d’Olivia. Fallait bien que son bébé serve à quelque chose !


Épisode 5 – After – 19/20
Malgré quelques rebondissements que l’on voit venir, cet épisode propose une belle intrigue dépourvue du moindre paradoxe. C’est solide, c’est bouclé, ça fait avancer l’intrigue générale et ça réserve une fois de plus quelques excellentes surprises. Bref, la saison est déjà réussie à ce stade, il ne reste vraiment qu’à savourer.

Saison 4


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It’s a oops loop.

Il était une fois une série qui commence beaucoup trop d’épisodes à la manière d’un conte de fée alors qu’elle est loin d’être féérique : on nous raconte dans cette intro la vie d’un couple d’enfants qui vieillissent ensemble, de l’enfance à la mort, donc. C’est en fait la vie d’un des hommes de main d’Olivia (le père du Tall Man), qui a le droit de vivre coincé dans son passé et ses beaux souvenirs à jamais… ou pas. Son « à jamais » sera lorsqu’il aura retrouvé l’arme anti-Témoin.

Allez savoir pourquoi, la série reprend ensuite à l’Emerson Hotel où Cassie et James prennent du bon temps. Malgré tout ce qui leur arrive, ils ont donc encore le temps d’être un couple, c’est beau et mignon. Il n’empêche qu’il est traumatisé par son certificat de naissance qui date de cinq mois après sa naissance. Cependant, il n’est pas question d’aller enquêter sur Marion dans le passé, on se contente d’aller dans le futur désormais, ou au moins d’aller de l’avant.

Et l’avant est dans le passé, le 21 juillet 1966 où Jennifer trouve une trace de l’énigme pour retrouver l’arme. Cela donne une mission claire pour l’épisode, mais celle-ci est bien plus précipitée que prévue quand James et Cassie arrivent trop tard pour empêcher un double meurtre – le double meurtre des acheteurs de l’arme, normalement. Par chance, l’argent est encore là et Cole organise donc l’achat de l’arme à l’Emerson, parce que ça simplifie bien des choses. Tout se passe pourtant bien et James obtient la localisation de l’arme – au bar de l’hôtel.

À la réception de l’hôtel, Cassie a pour mission de repérer toute personne suspecte – et elle repère vite l’homme bossant pour Olivia après un étrange mal de tête. Celui-ci aussi sait qu’elle est là, et il la fait arrêter. Bien sûr, elle se libère, mais trop tard : elle retrouve James en train d’agoniser après avoir été empoisonné. Comment ? Quand ? Eh bien, il suffit de recommencer la journée pour le savoir. Je me disais bien que tout allait trop vite dans cet épisode.

Finalement, elle ne peut revenir que quelques minutes en arrière, expliquant donc le mal de crâne soudain qui était dû à un paradoxe. Elle prévient Cole de ce qui est sur le point d’arriver, mais celui-ci refuse de s’en aller. Tout l’épisode tourne alors autour de Cassie : dans le couloir de leur chambre d’hôtel, elle tombe sur le méchant du jour et essaye de l’arrêter… pour mieux être elle-même stoppée par le fils de celui-ci, encore bien jeune.

Elle apprend un peu plus les motivations des méchants – un homme amoureux qui veut juste empêcher la mort de sa femme – la petite fille du début. Rapidement, les méchants tuent donc l’homme qui sait où est l’arme puis s’en prennent à Cole et Cassie. Ils empoisonnent Cole… mais aussi Cassie. Forcément ! Cole choisit de dire où est l’arme, puis de sauver la vie de Cassie. Il lui demande de l’abandonner et de plutôt s’occuper de l’arme. Elle n’a pas le temps de le sauver ET de récupérer l’arme, elle doit faire un choix.

Par chance, en 2046, Jennifer a des doutes sur la capacité de Cassie à résoudre à temps toute l’affaire – et voici cet épisode qui révèle à quel point il tourne en rond. Jennifer demande donc à Katarina de la renvoyer dans le temps, ce qui nous réserve une énorme surprise : l’officier pote de Cole mort en 61 est encore en vie en 66, parce qu’il avait mis un gilet pare-balles avant de se rendre au mur de Berlin. C’est plutôt cool. Comme Jennifer remonte 13h avant le délire de l’Emerson, elle a le temps de le retrouver et de l’impliquer dans cette affaire, expliquant que ce soit lui qui rédige le rapport sur la scène de crime et attire l’attention de Jennifer.

Par conséquent et sans surprise, ce sont Jennifer et lui qui tuent les espions russes qui voulaient acheter l’arme, par accident. Ce sont aussi eux qui sont chargés d’écrire le message sur le mur, et donc tout cet épisode tournait en rond et ne menait nulle part, mais c’était assez sympa, avec des détails du premier voyage de Cassie servant évidemment le reste de l’épisode et Jennifer étant celle qui permet à Cole de survivre en lui trouvant un antidote du FBI, c’est plutôt chouette. En plus, le duo entre Jennifer et notre agent du FBI qui n’est finalement pas mort, c’était carrément très cool. On sent que les scénaristes se font plaisir à le ramener en vie pour le principe de lui faire un joli adieu dans cette ultime saison.

Du côté des surprises, par contre, Deacon est présent à l’Emerson et demande à Shaw où est l’arme. Notre agent du FBI est responsable de la mort de Shaw, Jennifer est celle qui est confrontée à Deacon et comprend qu’il joue un double jeu. Bon, ça peut être un bon moyen pour lui de s’en tirer sans faire mal à Jennifer, mais franchement, il n’a pas tué Eliot par hasard, c’est obligé qu’il est encore du côté des gentils – après tout, il a aussi évité de tuer Cassie et Cole quand il aurait facilement pu le faire à l’épisode précédent.

Et si Olivia récupère l’arme, tout n’est pas perdu pour les gentils : le vendeur de l’arme a parlé d’un groupe, Ahnenerbe, qui évoque évidemment quelque chose pour l’agent du FBI. Tout le groupe se retrouve donc en 1966 où l’agent du FBI leur explique que ce groupe nazi a trouvé une arme durant le 2e Reich, une arme capable d’avoir impact sur le temps et appelée « Die Glocke », la cloche. Les nazis sont donc ceux ayant l’arme primaire et c’est la prochaine destination de tout le groupe… ou pas.

En effet, Katarina a une mission secondaire pour Hannah et la fin d’épisode voit Cassie en proie au doute. Plutôt que de vouloir stopper l’arrivée de la forêt rouge, elle semble avoir été convaincue par Shaw que réécrire le passé et ne pas avoir à choisir de faire des sacrifices est finalement une bonne chose. Après tout ça, sérieusement, Cassie ? Tu étais obligée de redevenir si chiante en dernière saison ? Oh lala.

Même si l’épisode tournait en rond – et donc, la critique aussi, j’ai trouvé que c’était une sacrée démonstration d’écriture et une belle manière de montrer à quel point les voyages dans le temps peuvent permettre de puissantes intrigues.


Épisode 6 – Die Glocke – 20/20
Et bien voilà ! Ajoutez beaucoup d’humour, quelques langues étrangères et un cliché du voyage dans le temps et vous obtenez un excellent épisode de mi-saison. Délirant, haletant, très réussi, cet épisode m’a scotché à mon fauteuil pendant 43 minutes. Je suis pressé de découvrir ce qu’ils feront ensuite, mais en attendant, je crois que je suis capable de revoir cet épisode d’ici la semaine prochaine, parce qu’il était juste assez génial pour ça.

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Bande de connards, vous m’avez laissé le choix entre apprendre le français ou crever de faim.

Bienvenue en pleine seconde guerre mondiale et en France, avec des acteurs récitant leur texte comme on galérerait sur du Racine, mais bon. On nous présente en introduction la vie d’une belle maison et de ses employés résistants pendant la guerre, et ce n’est pas joyeux, avec un meurtre de sang-froid d’une Résistante qui ne l’était même pas, mais en protégeait une autre.

En 2046, Katarina nous fait l’introduction de l’épisode, en résumant ce que l’on savait et en nous présentant Friedrich Waesch, le nazi que l’on vient de découvrir. Ils ont pour mission de retrouver la cloche dans le manoir nazi que l’on a vu et tout le monde a son rôle à jouer – même Katarina malgré la maladie de plus en plus envahissante pour elle. Le problème, c’est qu’elle ne peut pas être absente de cette mission car elle y joue un rôle essentiel : elle se fait passer pour une riche héritière allemande venant récupérer la demeure où a lieu le gala exposant la cloche pour la première fois aux yeux du public.

Et ce gala ayant lieu en France, on a la chance de pouvoir entendre Jennifer parler français de nouveau, et elle a encore progressé. Elle est même heureuse d’entendre sa chanson jouée dans une pièce du manoir, et moi aussi ma foi. Cassie joue la nièce américaine de Katarina, ce qui n’est pas trop compliqué comme il lui suffit de faire la jolie plante verte. Quant à Cole, il ne sait que dire « oui » en français, ce qui le mène à être rapidement repéré (après une ou deux bonnes répliques). Il est arrêté en compagnie de Deacon, évidemment envoyé là lui aussi par le Témoin. Katarina apprend l’arrestation de deux américains et envisage tout de suite le pire, surtout quand il est question de les tuer.

Deacon révèle à Cole qu’il n’a jamais changé de camp, ce qui est toujours bon à savoir. Plutôt que d’être exécuté, Deacon a la joie d’être choisi par un type plein de cicatrices qui veut en faire son esclave sexuel et lui laisser une nouvelle cicatrice en forme de croix gammée. L’angoisse. Cole parvient à se libérer et sauver Deacon comme il peut, mais bon, ce n’est pas dingue quand même.

Il a un début de croix gammée sur lui, mais Deacon explique quand même à Cole qu’il bosse avec le Témoin pour les aider, avant de se faire une cicatrice à l’effigie de West 7 à la place de la croix gammée. Il est fou ! Cela permet une scène sympa entre Cole et Deacon qui se réconcilient, et ça c’est chouette.

Pendant ce temps, Jennifer découvre une bombe dans un charriot et comprend que la Résistance française est là aussi. Ben oui, forcément, ils sont là parce qu’Hitler est en route pour voir la fameuse cloche. Yep, 12 Monkeys nous fait le coup du voyage dans le temps où le peut tuer Hitler, que l’on ne voit que de loin ou de dos, mais qui est une excellente idée de la part des scénaristes, jouant à merveille avec l’idée. Jennifer et Cassie ont toutefois d’autres préoccupations que le Führer : elles retrouvent une Jones perdue dans ses pensées – parce que les radiations de la machine sont ce qu’elles sont et elles ne font pas du bien.

Jennifer parvient à la réveiller, heureusement, et pile à temps pour le retour de Cole et Deacon – Katarina est ravie de retrouver Deacon bien sûr, mais bon, ils ont une mission assez claire : retrouver la cloche, quitte à stopper l’attentat contre Hitler au passage. C’est Deacon qui s’y colle, avant de secourir Katarina, arrêtée par les nazis et sur le point d’être exécutée. C’était moins une – et j’ai vraiment cru que les scénaristes allaient se débarrasser d’elle pour marquer le coup de la mi-saison, mais non.

Le meilleur moment de l’épisode est assurément quand Jennifer se décide de prendre la place de la chanteuse qui devait divertir le Führer et qui s’est fait tuer par la résistante. Rien que ça : Jennifer qui chante pour Hitler, c’est farfelu et osé. J’aurais aimé qu’elle chante sa chanson française, mais se mettre à chanter du P!nk et faire un doigt d’honneur à Hitler, c’était du grand Jennifer aussi. Très rapidement et sur un montage musical de folie à mourir de rire, nous assistons donc à Cole et Cassie récupérant la cloche à coup de mitraillettes, à Deacon déviant la bombe, à la Résistance Française se faisant massacrer, à toute l’équipe qui s’enfuit et à Jennifer qui finalement prend son pied en faisant… exploser le manoir. Allez, dans votre tronche les nazis !

On repart alors en 1966 où Deacon récupère la mallette et la ramène à Olivia… seulement, la cloche en question est désormais une fausse, remplacée par un soldat qui a vu l’occasion de se refaire une vie en la volant. On découvre seulement maintenant qu’Olivia lui a demandé de ne pas revenir les mains libres. Comme il est sûr de mourir s’il fait autrement, il décide de lui ramener Katarina – celle-ci est déjà condamnée de toute manière, donc elle a pour but de leur gagner du temps, j’imagine. Je trouve un peu abusé que les scénaristes ne lui offrent pas au moins une scène avec Hannah avant qu’elle n’aille courir à sa perte ; mais Hannah suit sa propre maison que l’on ne découvrira que la semaine prochaine.

Et avant ce bon cliffhanger, ils observent la cloche sur laquelle les Primaire les invitent à se rendre en Angleterre et en 1491. C’est bien trop loin pour eux – pour qu’ils puissent revenir. Pour cette mi-saison, nos héros ont eu droit à une petite victoire et un gros sentiment de déprime autour d’un verre de whisky, parce qu’ils ne boivent que whisky dans cette série de toute façon.

Saison 4

4 commentaires sur « 12 Monkeys – S04E04-06 »

  1. Des trois épisodes c’est le 2e que j’ai préféré car j’adore ce genre d’intrigue avec un même voyageur devant éviter de se croiser. D’ailleurs je me doutais bien d’un truc comme ça quand Cassie a eu la tête qui tournait. Et je suis ravie que Gale le mec du FBI ait survécu grâce à une lettre que lui avait sans doute fait parvenir Cole. C’était marrant d’ailleurs toutes ces références à Retour vers le futur avec en prime la présence de Christopher Lloyd.
    Le 3e épisode était extra également, plein de trucs sympas et surtout une Jennifer en pleine forme. Et contente que Deacon ne soit pas un traitre.
    Quant au 4×4 il était aussi très bien, plus classique et c’est vrai qu’on veut nous donner à penser que Jennifer serait la mère de James depuis la fin de la saison 3. Mais finalement je me demande vraiment si elle est cette Marion des bois 🙂

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    1. Oui, pareil pour le 2e épisode. Je me suis fait avoir bêtement pour le mal de tête de Cassie, j’avais oublié que ça se manifestait comme ça !

      Ah, Gale, merci, t’auras vu que j’ai oublié son prénom lala Quant aux références à retour vers le futur, ben… ça manque toujours à ma culture, mais ça finira par l’intégrer, il faut bien.
      J’ai préféré le 3e d’où le 20, je trouve qu’il était vraiment complet (bon, il manquait Hannah).

      Cette histoire de Jennifer, c’est prise de tête, j’espère qu’ils finiront par accoucher (sans jeu de mots ehe) avant la fin de saison !

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      1. Gale n’est pas son prénom c’est son nom, son prénom c’est Robert 🙂 Pour le 3e, avoue que c’est Cassie en Nazie coquine qui t’a fait mettre 20, hein ? 😀 Et oui je pense qu’on aura la réponse à l’identité de la mère de Cole d’ici la fin.

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      2. D’avoir tout bingewatché n’aide vraiment pas à tout garder en tête ! Faut bien avouer que Cassie avait carrément plus de charmes comme ça, oui, mais je reste plutôt Jennifer que Cassie, faut savoir être fidèle dans la vie.

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