12 Monkeys – S04E07-09

Épisode 7 – Daughters – 19/20
Que cette saison est excellente ! Cet épisode expérimente encore une nouvelle structure, et celle-ci s’avère passionnante du début à la fin. Les révélations inattendues – qui me donnent tort en plus ? – continuent alors que l’épisode en lui-même apporte des pièces d’un puzzle qu’on ne finit plus de reconstituer !

Saison 4


07

And you call yourself a witness?

Quelle journée encore ! Je n’avance à rien en ce moment avec les grandes chaleurs. C’est donc à pas d’heure hier soir que je me suis décidé à lancer ces trois épisodes – d’avance, je m’excuse pour les fautes, plus je suis fatigué, plus il y a de chances que j’en laisse passer ! Bref, le titre de cet épisode ne me dit rien qui vaille, parce que le groupe de Jennifer n’a jamais été mon préféré, surtout qu’elles ne servaient souvent qu’à se faire tuer.

Et pourtant, le parallèle du début d’épisode entre Emma (la fille du témoin) et Hannah m’a tout de suite énormément plu. Il est question de leur naissance, de leur éducation… Un beau résumé des deux personnages, donc, et de la série au passage. C’était aussi simple qu’efficace, et ça me rappelle certains résumés de The Magicians qui étaient parfois intégré à l’épisode comme ça. En tout cas, les choses sont claires pour cet épisode : Emma et Hannah ont tout qui les opposent, mais toutes les deux agissent pour leurs mères, qui sont justement sur le point de se rencontrer une nouvelle fois – sachant que la dernière fois Olivia avait poignardé Katarina…

Le Témoin se rend immédiatement compte que Katarina est en train de mourir, mais qu’importe, elle veut surtout interroger Jones et savoir où se cache l’arme qui pourrait la renverser. La torture est attendue, et Katarina finit dans la cellule de Deacon.

Au QG et en 2043, Cole s’énerve d’être impuissant vis-à-vis de Jones et de ne pas pouvoir se rendre en 1491, mais Cassie dit qu’il faut simplement faire confiance à Jones. C’est un peu simple, mais on a autre chose à faire que rester à les suivre, alors next.

De son côté, Emma débarque auprès de sa mère pour leur dire que leur plan se prépare bien. Olivia est une mère atroce, plus encore que ne l’était sa propre mère, ça promet. Le Témoin décide alors d’aller assister aux informations que Jones connaît : elle se projette dans le temps avec son esprit, parce que oui, elle sait faire ça apparemment – mais c’est douloureux pour Jones.

Celle-ci est secourue par Cole qui débarque avec la machine de son fils et commence à expérimenter de nouveaux troubles à cause de sa maladie radioactive. Elle est ainsi interrogée ensuite par Cassie au QG, puis par Cole, puis elle retrouve Jennifer racontant l’histoire et il m’est apparu de plus en plus évident qu’elle était encore coincée par Olivia.

C’est effectivement le cas : elle lui fait avoir des visions d’Hannah, et c’est la goutte d’eau pour Katarina qui comprend qu’elle est manipulée. Dès lors, elle tente d’aller dans la tête d’Olivia pour prendre le dessus, mais celle-ci ne se laisse pas faire et sait désormais comment atteindre Katarina : en s’occupant d’Hannah. Elle charge Emma de finir au plus vite Titan, s’avérant de plus en plus tyrannique et cruelle envers sa fille, qui craque.

Elle est particulièrement choquée de découvrir que sa mère torture ensuite Katarina en tuant devant elle un nombre incalculable de fois Hannah. Oh, pas la vraie Hannah bien sûr, mais ça reste de la torture, et une torture qui fonctionne : Katarina donne l’information de l’arme cachée en 1491. Oui, mais c’était en fait son plan depuis le départ : Titan se rend en 1491 avec Jones dedans, ce qui fait qu’au QG en 2043, ils peuvent désormais la suivre.

Tout ça n’est pas si simple : le scientifique, Adler, les avertit qu’ils resteront possiblement bloqués en 1491, et ce n’est pas très motivant. Cole, Cassie et Jennifer décident d’y aller et, en même temps, ils savent bien qu’ils ne resteront pas bloqués : on a vu un Cole du futur ; on a vu Jennifer vieille mourir en 2046 ; on a vu Cassie mourir en 2019 (bon, j’ai un doute sur la date j’avoue ?)… tout va bien quoi.

À moins qu’ils ne brisent d’une manière ou d’une autre le temps. Jennifer décide de se rendre en premier en 1491, parce qu’il y a un risque à se transporter si loin dans le passé… et effectivement, ça paraît hyper douloureux. En plus, Adler la perd dans le temps, ne pouvant confirmer qu’elle est arrivée dans le passé. Par chance, la Jennifer plus vieille rend une visite totalement improbable au QG au même moment et confirme qu’elle est bien arrivée à l’époque médiévale, mais qu’elle a des soucis là-bas. Elle demande aussi à Adler de réparer la machine du fils d’Athan.

Jennifer plus vieille a quelques flashbacks de l’époque médiévale, mais le plus intéressant est que Deacon en a lui aussi, et le même ; quand Jones essaye de le convaincre de s’enfuir.

Au milieu de tout ça, on retrouve également Hannah découvrant l’Emerson, les portables et un certain Bryan, le barman, qui est bien parti pour la draguer. Eh oui, un flashback nous révèle que Katarina a envoyé Hannah en 2007, où elle lui demande de découvrir la vie et d’ouvrir une enveloppe deux ans plus tard, le 8 mars 2009.

Les deux années passent, forcément, et elle finit par ne pas vouloir ouvrir l’enveloppe de sa mère pour passer du bon temps avec Bryan (oh, et elle a aussi des amies). Malheureusement, ses réflexes passés la rattrapent et elle tabasse deux types qui voulaient s’en prendre à eux. Elle rentre en pleurant dans sa chambre, alors que de son côté Emma envisage de se suicider.

La mission que Jones propose à Hannah ? Retrouver Marion Woods, la mère de Cole. Rien que ça. Elle sait où le trouver et heureusement, c’est le 8 mars au soir, lors d’une fusillade, que Marion se fait remarquer par un journal. L’identité de Marion, la mère de James, est ainsi révélée, et il s’agit… d’Emma. Plutôt que de se suicider, elle a choisi de vivre sa vie dans le passé. Olivia ne l’entend pas de cette oreille et veut la faire tuer, d’où la fusillade. Hannah l’en sauve, compromettant au passage son chemin de retour.

Dans le futur, Olivia remercie Katarina de lui avoir confirmé que Deacon était un traître (mais elle continue quand même de se servir de lui !) alors que Cassie et Cole se rendent au Moyen-Âge. Oh lala !


Épisode 8 – Demons – 18/20
C’était un peu longuet au début pour finalement se terminer de manière bien trop violente avec ce qui promet de nous diriger vers la fin de saison. Limite, il aurait mieux valu que la diffusion s’arrête là pour cette fois, parce que je sens que l’épisode 9 va me laisser encore plus sur ma faim – et pourtant cet épisode 8 fait déjà très bien le travail.

Saison 4


08

You’re simply a fool draped in metal.

Cet épisode démarre en 1491, rien que ça, avec un primaire qui se flagelle, ne supportant plus d’entendre des voix dans sa tête. Oh, bah ma foi, oui, pourquoi pas. C’est un peu extrême tout ça monsieur, quand même. Le pauvre n’est pas au bout de ses peines : il voit ensuite apparaître Titan alors qu’il dessinait un singe avec son sang et rencontre le témoin. Rien. Que. Ça.

L’homme s’appelle Andrus (ça, c’est fort de fruit) et n’est pas un primaire comme les autres, puisqu’il a tourné le dos à son groupe. Il reconnaît le Témoin et s’agenouille devant elle, parce qu’elle lui promet de mettre fin aux voix dans sa tête en tuant les autres primaires qui parlent dans sa tête.

En 2043, Adler tente de réparer la machine d’Athan malgré les interruptions constantes de Jennifer plus âgée. Celle-ci a une nouvelle vision de l’époque médiévale, saigne du nez et lui demande de se dépêcher.

Il faut dire que de son côté, la Jennifer plus jeune se réveille de son voyage dans… une porcherie. La pauvre. Elle se débrouille pour oublier son pistolet dedans et s’est encore arrangée pour débarquer avec des habits dignes de son temps, du genre une mini-jupe. Non, mais attendez, je ne suis pas historien, mais quand même, ils peuvent pas faire un minimum d’effort avant de voyager ?

Jennifer est rapidement repérée et c’est sans la moindre surprise qu’elle est rapidement considérée et arrêtée comme sorcière. Et encore, j’aurais cru que ce serait plus rapide que ça, là, la série prend le temps de lui faire voir le singe et c’est quand elle le reconnaît qu’elle est prise pour une sorcière et est enfermée.

Par chance, Chorus, une petite fille qui est aussi une Primaire la libère. Rapidement, elles sont de nouveau coincées par les villageois, mais ceux-ci ne font pas le poids face… aux armes de Cassie et Cole. Ben oui, utilisez des flingues au Moyen-Âge les gars, vous avez raison, ça ne peut que bien finir tout ça. Chorus les dirige tous les trois vers la maison de son père, Nicodemus, surtout par ce qu’elle a reconnu James et sait désormais qu’elle peut leur faire confiance. Pratique, cette histoire de primaire, pour gagner du temps.

Quant à Andrus, il débarque au village juste trop tard pour les capturer. Il ramène à Olivia un homme du village qu’elle exécute quand il la traite de prostituée à cause de son armure. Ben oui, on est en 1491, les femmes, c’est pas trop bien vu, quoi. Bon, ce n’est pas très grave, Andrus est un primaire et peut avoir des visions les aidant dans leurs quêtes.

Le groupe se dirige donc vers chez Nicodemus, qui vit dans un château où ils retrouvent des hommes de Titan. Cela dit, ceux-ci sont déjà morts parce que Deacon les a tués. Eh oui, il est arrivé en premier chez Nicodemus : pour trouver une arme, rien de tel que de se rendre chez un inventeur. Si Deacon est le bienvenue chez lui, Nicodemus ne voit pas d’un bon œil l’arrivée des trois autres inconnus, et il veut parler à Chorus avant de les accueillir.

Dans l’attente, Deacon offre son couteau à Jennifer, une scène que l’on avait vu les hanter dans l’épisode précédent. Cela ne sent pas bon, quand même. On enchaîne vite, cependant, et Chorus révèle à Jennifer qu’elle est toujours primaire : les voix se sont arrêtées car le Témoin les écoutait. Pour compenser, ils ont donc envoyé l’artefact à Jennifer, et la cloche récupérée par James est une clé pour son arme créée par les autres Primaires.

Ceux-ci sont attaqués par Andrus et le Témoin., comme nous l’avions vu dans le premier épisode de cette saison, mais la scène est un peu plus longue cette fois : on découvre que le chef des 12 primaires nargue bien Olivia, qui finit par le brûler – et tous les brûler – dans l’espoir qu’ils donnent l’emplacement de l’arme à Andrus dans leur souffrance. Et ça fonctionne. Pendant ce temps, James et Cassie obtiennent enfin les informations qu’ils veulent : l’arme a pour but d’anéantir le Témoin en effaçant son existence.

Comme dans le premier épisode, Chorus souffre d’entendre les primaires brûler et se voit confier l’artefact par son père, qui emmène tout le monde chercher l’arme dans une cathédrale abandonnée contenant… un calice ? Est-ce qu’on est en pleine quête du graal ?

Non, bien sûr : la clé résonne, allume les torches et révèle que derrière le calice se trouve… une machine. Quant à ce que j’ai cru être un calice, c’était simplement la cloche d’origine. Ils sont donc en présence d’un paradoxe et il faut faire sonner la cloche en déclenchant le paradoxe. Alors que Titan approche, Jennifer n’hésite pas une seule seconde et enclenche le paradoxe, alors que Nicodomus se fait tuer par Andrus.

S’ensuit un bon gros moment de « what the fuck is happening ?” où le paradoxe ne fait pas grand-chose et où personne ne voyage dans le temps, contrairement à ce qu’ils espéraient. Oh, Andrus essaye bien, mais il en est empêché par Cassie. Tous deux obtiennent une mèche blanche au passage, mais ça n’empêche pas les héros d’être arrêtés par le Témoin – et réunis avec Katarina.

Le Témoin a pour but de tous les décapiter et veut commencer par James, mais Deacon est tellement insupportable que c’est le premier sacrifié. On l’a vu venir dès l’épisode précédent et encore plus avec le don du couteau. Ses derniers mots sont donc qu’il est content d’avoir fait ce qu’il a fait, et qu’il le referait pour eux tous – sa famille en soit. Et voilà donc comment l’on perd définitivement Deacon. C’était une belle fin pour le personnage, mais purée, c’était sanglant et inutilement gore cette lame qui le décapite devant tout le monde.

C’est ensuite au tour de Cole d’être décapité, mais sans surprise, la machine d’Athan lui apparaît et il s’en sert pour se téléporter et sauver tout le monde. Il tue Andrus et voudrait retourner chercher le corps de Deacon, mais il n’en a pas l’occasion : Olivia se sert de Titan pour créer un paradoxe et supprimer du temps la machine qui devait faire voyager Cole on ne sait où et le corps de Deacon. Plus de Deacon, plus de plan pour stopper le Témoin et seulement trois épisodes restants, autant dire que le retour de l’équipe en 2043 est… violent.

Jennifer est aussi confrontée à son moi futur qui lui révèle qu’elle ne savait pas ce qui allait se passer – puis qui savait. Avec le paradoxe, elle avait probablement oublié ce qui est arrivé à Deacon, c’est tout ce que j’en comprends, même si ça n’a pas trop de sens. Elle offre aussi une craie à Jennifer qui s’en sert pour reproduire les étranges symboles vus au Moyen-Âge.

Et sinon, en 2009, Hannah emmène Emma à l’Emerson où les deux apprennent l’identité de leurs mères respectives. Aussitôt, Hannah comprend qu’elles doivent fuir, mais pas avant qu’Emma ne lui explique tout ce qui arrive : le Témoin veut créer un paradoxe avec Titan pour la création de la forêt rouge. Rien de bien nouveau, mais cette fois on sait que plus rien ne peut arrêter Olivia. Eh oui, cette fois, ça y est : Titan est complété à 100%.

Et tout ça, bien sûr, au son d’une reprise de Don’t you forget about me, la chanson liée à Deacon dans la série depuis un moment déjà. Oh, tristesse !


Épisode 9 – One Minute More – 20/20
Ah oui. Ah d’accord. Que voulez-vous ? Cette saison m’aura baladé avec brio, la petite série incohérente des débuts est loin, très loin, avec un puzzle massif que l’on observe se construire sans la moindre fausse note cette année. Les émotions sont là avec cet épisode qui fait comprendre que la fin est toute proche et qui ravage les cœurs les plus solides, je crois, avec des rebondissements parfaitement menés. Que dire de plus ?

Saison 4


09

Either 7 billions people die today… or everyone dies forever.

La dépression est totale pour ce début d’épisode où tout le monde sait bien qu’ils ont perdu et où Jennifer continue de dessiner avec sa craie jaune et finit la main en sang. Elle est retrouvée par une Cassie inquiète de ce qui lui arrive – mais Jennifer avait dit en saison 1 à Cole que s’il lui donnait du jaune, elle pourrait dessiner le monde. Et c’est ce qu’elle a fait. Wow.

De manière improbable, la perte de Deacon rapproche Jennifer et Cassie. Il aurait presque fallu que ça arrive plus vite. Cassie tente d’avoir des réponses de Jennifer, mais elle est de nouveau cryptique, lui disant de chercher le centre. Elle finit par comprendre qu’il s’agit d’une spirale.

Partant de là et avec l’aide d’Adler et Katarina, le groupe comprend que la spirale est en fait le code permettant de créer une machine et de donner une date où aller – la fameuse date où devait aller Cole avec la machine détruite de l’épisode précédent, à la fin, au début, quelque part (bon, le titre de l’épisode final étant « The Beginning », il ira a priori au début… purée, la fin de la série se rapproche tellement – et maintenant, il a récupéré sa machine du « futur asshole »). Bref, il n’y a plus qu’à !

Et ils le font vite : la spirale indique toutes les dates des voyages dans le temps de Cole depuis le début de la série, mais en rajoute une : le 3 avril 2018 à l’aéroport de New-York, deux jours avant le début du virus qui tuera tout le monde (eh ! du coup, on a survécu les amis, bonne nouvelle !). La série ne perd vraiment pas de temps dans cet épisode et nous emmène donc dans le passé une fois de plus.

Toutefois, ils arrivent trop tard à l’aéroport où le virus est déjà répandu par le Tall Man. Bon, ça sent clairement le manque de budget pour réserver l’aéroport JFK ça, mais Cole et Cassie retourne dans le futur où ils prennent la décision de subtiliser la fiole du virus avant qu’il ne la récupère pour exposer le monde.

Et tout ceci nous ramène à la Night Room des débuts de la série, où ils trouvent le virus et décident… de le ramener à l’Emerson où les attend sagement Hannah, qui a attendu neuf ans pour les retrouver, ne voulant pas risquer de détruire autre chose dans leur passé. Elle leur raconte donc ce qui lui est arrivé en 2009.

En 2009, dans cette même chambre de l’Emerson, Emma est en pleine dépression car il ne peut plus y avoir de fin, mais Hannah lui révèle qu’elle aura un fils, James Cole, qui aura pour mission de sauver le monde ; et donc de finir tout ça. Elles décident de se rendre auprès de Katarina et Eliot pour obtenir de l’aide… mais ce ne peut pas être si simple. Hannah devrait pourtant savoir que sa mère ne savait pas qu’elle n’existait pas : des hommes d’Olivia les retrouvent et provoquent un accident…

Qui mènent Hannah et Emma dans leur fuite… droit à la caravane du père de James. Voilà donc qui est clair pour la maternité d’Emma, zut, zut, zut, j’étais sûr que ce serait Jennifer.

Bon, qu’importe, je n’ai pas eu le temps de digérer l’information qu’Hannah a très bien réexpliqué pour la énième fois le concept de forêt rouge qui détruit le temps et qui fait de toutes les journées ayant jamais existé la dernière journée de la Terre. Le voyage dans le temps est la cause et la conséquence de toute la série ; mais une fois que Titan est activé, Olivia se trouve hors du temps et arrêter le virus ne peut plus l’arrêter elle.

La mission de Cole et Cassie est donc vaine : détruire le virus n’est pas la solution pour stopper Olivia, qui a déjà commencé à détruire le monde – ce que l’on sait d’autant plus qu’on la voit faire et que les capteurs en 2043 l’indique clairement. Non, la seule arme qu’il leur reste pour l’arrêter est la machine à voyager dans le temps, sauf que pour exister, la machine à voyager dans le temps a besoin… du virus. Oh ces frissons : c’est à Cassie et Cole de lancer le virus qu’ils viennent de passer quatre saisons à vouloir éradiquer par tous les moyens. C’est un ultime coup vicieux de la part des scénaristes (quoique sûrement pas le dernier !) que j’aurais dû voir venir, et que j’avais théorisé à une époque (en saison 2 ? En saison 3 ?) pour mieux oublier avec le temps. Oh non, c’est si triste.

Cassie refuse, mais James résume bien les choses : c’est soit ça, soit tuer tout le monde pour toujours. Hannah en profite aussi pour raconter à Cole tout ce qu’elle sait sur Emma, mais tout ce qu’elle sait, ce n’est pas grand-chose et c’est hyper cryptique. En échange, Cole lui donne la possibilité de retourner dans le futur.

Et puis, ils se rendent à l’aéroport pour lancer le virus, ce qui est bien atroce ; mais ils sont loin de se douter que le Témoin est là aussi, possédant un à un tous ses hommes, avec pour intention de tuer Cole.

Ce dernier propose à Cassie de lancer le virus, mais il se fait tirer dessus par un garde possédé par le Témoin. Contre toute attente, Hannah surgit de nulle part pour sauver la vie de son fils et se prend la balle. Oui, le discours cryptique d’Hannah s’explique par le fait que c’est elle la mère de Cole, et pas Emma. Purée, ils m’auront baladé avec l’identité de cette mère. James est donc le petit-fils de Katarina, Athan son arrière-petit-fils, on pouvait difficilement faire plus tordu, mais les voilà tous de la même famille. Sauf Jennifer, décidément !

D’ailleurs, en 2043, Jennifer fait remarquer aux deux scientifiques que ça n’a aucun sens de donner toutes les dates des voyages de Cole alors qu’ils n’en avaient besoin que d’une. Jones s’effondre au moment où elle est sur une piste pour comprendre ce que voulaient les primaires. Quand elle se réveille, elle finit par remettre en place les morceaux avec l’aide d’Adler : la spirale contient toutes les dates de voyage de Cole uniquement, parce que la machine de l’épisode précédent avait pour but d’effacer James Cole, rien que ça.

Jones comprend qu’Hannah est responsable de tout ça – et donc qu’elle-même l’est. Le problème auquel ils sont confrontés à toujours été un problème provoqué par les voyages dans le temps, et maintenant, Katarina comprend que c’est Cole le problème ; ce qui signifie que sa mère est une voyageuse. Et comme Hannah avait pour mission de trouver cette étrange Marion…

Elle en a pris la place, tout simplement, et elle le révèle à Cole dans ses derniers instants. Cassie assiste impuissante à la scène de panique et après un rapide échange avec le Tall Man, elle est assaillie de toutes les images de mort provoquées par le virus. Il n’empêche qu’elle décide de lâcher la fiole, parce que c’est ce qu’elle doit faire – et comme elle ne porte pas de masque, elle se contamine elle-même au passage… histoire de boucler la série et la boucle où James est présent à sa mort, j’imagine ? Pas si sûr, parce qu’on sait désormais que les personnages vont avoir le choix une fois qu’ils stopperont Olivia : laisser la boucle se jouer à l’infini ou effacer l’existence de James. Dur. Reste à voir comment stoppé Olivia, quand même. N’empêche que tous ces rebondissements étaient tellement bien écrits. Il fallait les digérer, et il restait encore dix minutes d’épisode !

La fin d’épisode voit Cole retrouver que lettre de sa mère, qui est morte (putain, ils vont vraiment tuer tous mes personnages préférés ?) maintenant, mais qui lui raconte sa première rencontre avec son père, où Emma s’était pris une balle et s’est effondrée. Sans poser de question, Matthew Cole a donc emmené Emma à l’hôpital, où elle est décédée en répétant Marion, lui faisant penser que c’était le prénom d’Hannah.

Celle-ci ne le détrompe pas et tombe amoureuse peu à peu de Matthew, même si elle a fini par découvrir son identité. Elle affirme à Cole que ses parents se sont donc aimés, et qu’elle s’est sue enceinte, et qu’elle n’a jamais eu le cran de partir avant de voir la bague. Eh ben, la vie de Matthew n’est vraiment pas simple, ni belle. Tout ça aurait pu paraître long si je n’avais pas tant adoré le personnage d’Hannah et si ça n’apportait pas tant de réponses à la fois, tout en étant extrêmement simple. La série m’a emporté, vraiment.

Ainsi donc, James est le fils d’Hannah, qu’il avait lui-même sauvé d’une mort certaine quand elle était enfant… Oui, c’est un sacré bordel temporel, un serpent qui se mord la queue, une aberration scientifique inexplicable, sans début, ni fin, une boucle qu’il faut rompre… en effaçant James. Oh, scénaristes, je vous hais. Je pensais que ce virus était votre dernier coup vicieux, mais non, évidemment que non.

L’épisode se termine en 2017, où James se boit un verre, pour changer ; en présence de Katarina et… Hannah. Oh, putain de scénaristes, vous êtes si vicieux. C’est ça la minute de plus du titre ? Nous dire que Cole, Hannah et Katarina veulent une minute de plus en famille ? Nous dire qu’ils ont prévenu Hannah eux-mêmes de la date à laquelle elle devait retrouver Cole et Cassie à l’Emerson ? Nous dire qu’elle savait tout et qu’ils ont eu leurs adieux ?

La conclusion voit donc un orage rouge s’approcher de New-York et, en 2043, Cole comprendre qu’il est le démon à abattre, la cible qu’il se cherchait depuis le début. Tu m’étonnes que Jennifer et Cassie soient en larmes, je crois bien que moi aussi j’ai quelques larmes sur les joues. Je me demande comment tout ça va finir – j’ai du mal à imaginer que la série puisse mal se terminer, mais ça en prend le chemin, et ce serait une raison de plus de l’adorer. Wait & see. Vivement samedi !

Saison 4

10 commentaires sur « 12 Monkeys – S04E07-09 »

  1. Pfiou quels épisodes ! Quelle excellente série ! En revanche, je me suis fait spoiler sur l’identité de la mère mais c’est un peu de ma faute. Quand le premier épisode a été fini et qu’on a appris que c’était éventuellement Emma la mère de Cole, je suis allée lire l’article de TVLine qui parlait justement de l’identité de la mère, ne pensant pas à mal et bam je me prends la vraie mère dans la gueule ! et meeeerde ! Bon tu sais que les spoilers ne me dérangent pas mais j’étais un peu verte quand même de ma stupidité. Quant au choix d’Hannah, les showrunners ont dit que dès la saison 1 c’était elle. En tout cas, ça nous fait une sacrée boucle et un sacré merdier. En revanche, il y un truc qui me laisse perplexe c’est le coup des paradoxes. On sait que si un personnage se trouve pas loin de son double d’une autre époque c’est pas bon, mais du coup comment Jones a pu parler avec la Jones de 2043 sans problème et comment les deux Jennifer, jeune et vieille peuvent se côtoyer ? Bon, plus que deux épisodes, je ne suis pas prête du tout à dire au revoir à la série !

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    1. Pour les deux Jones et les deux Jennifer, il y avait une certaine distance entre elles on va dire (mais moins que pour Cassie la dernière fois que ça lui est arrivé, c’est vrai). On peut imaginer que plus tu voyages plus les symptômes sont pires ?
      Ce qui me dérange le plus, dans le même genre, c’est comment Cole a pu être si proche de Jones et, pire, Hannah, alors qu’il est génétiquement un paradoxe, et qu’il a donc leur gene, ce qui devrait provoquer un paradoxe et des douleurs ? 😂😅
      Pas cool pour le spoiler quand même !

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  2. oui mais à chaque fois, Jennifer ou Jones sont face à face avec leur autre moi, c’est pas une certaine distance quand même. Pour Cole et ses ascendantes, ce ne sont pas exactement les mêmes personnes donc on va dire qu’il n’y a pas de problème 🙂 En revanche, j’ai oublié de le dire mais je suis quand même un peu triste que Jennifer ne soit pas la mère de Cole, même si c’est très bien que ce soit Hannah.

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