Dollface – S01E01

Épisode 1 – Guy’s Girl – 19/20
Vraiment, parfois, je passe à côté de séries que je ne peux qu’adorer et je le sais… Mais cette fois-ci, je n’étais pas au courant du tout et je m’en veux d’avoir raté ça lors de la diffusion américaine. Cet épisode possède tout ce que j’adore, surtout du côté de l’humour absurde et des métaphores marrantes pour nous parler de ce que l’on connaît tous dans la vie. C’est excellent tout simplement.

Spoilers

Jules se fait larguer et tente de recontacter d’anciennes amies pour s’en remettre.

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I think what you do now is… Go back.

J’aime ce sentiment de suspense quand je commence une nouvelle série, et celle-ci commence plutôt bien avec un dîner romantique directement interrrompu par un petit ami qui balance à sa copine, Jules, qu’il ne l’aime plus. C’est la douche froide pour elle qui ne s’y attendait certainement pas, après cinq ans de relation. Elle, elle voulait juste manger les frites de son copain.

Celui-ci ne veut donc plus l’être et il explique qu’il n’est simplement plus amoureux. Il faut donc envisager la rupture, et ça fait mal à Jules, surnommée encore Dollface par son ex, surtout qu’elle doit lui rendre toutes ses affaires. Forcément. Après cinq ans, il n’y a plus grand-chose à elle dans sa vie. Elle peut toutefois récupérer le chat, qui s’appelle Turtle. C’est vrai que ça donne envie.

Jules peut donc prendre le bus pour retourner chez elle, mais c’est là que la série révèle tout son fun : le bus est conduit par une femme à la tête de chat. Et ce n’est que le début d’un épisode qui envoie ensuite énormément de vibes de Man Seeking Woman, mais avec une héroïne dans le rôle principal. Comment est-ce que je suis passé à côté de cette série ? Sérieusement ?

Elle est beaucoup trop bien ! Le bus est donc celui des fins de relation pour les femmes qui viennent de se faire larguer, et on enchaîne tous les clichés possibles en très peu de temps – avec des nanas qui pleurent en attendant de rejoindre leurs amies et d’autres qui essaient de se transformer en mec comme elles n’ont pas d’amies. C’est si drôle ! Le bus est plein de femmes en larmes et Jules veut rapidement en descendre, mais les options sont peu alléchantes. Le premier arrêt est celui de « rebound town ». Evidemment, un couple foireux se forme, et c’est bien drôle à voir.

En revanche, le deuxième est une gare beaucoup plus triste pour Jules : il s’agit d’un terminus dans lequel toutes les filles du bus peuvent retrouver leurs amies et partager leurs émotions. Pas de bol pour Jules, elle n’a plus d’amies : toutes les dates d’expiration de ses amitiés sont passées d’après la guichetière de la gare. C’est parfait comme trouvailles, parce que ça nous résume vraiment ce qu’est une rupture, surtout après cinq ans si on n’a pas pensé à garder du temps pour ses amis. Bon, super, la série fait passer un message dès son pilot comme ça.

Ce qui est bien, c’est qu’on compatit immédiatement pour Jules qui se retrouve dans une situation bien déprimante, mais qui prend le parti de ne pas déprimer, justement. Tout ça change de ce que je vois habituellement côté rupture dans les séries, et ça fait du bien. Et puis le point de vue de la série avec les métaphores, c’est assez rafraîchissant également.

En tout cas, Jules se retrouve à contacter son ancienne meilleure amie, Madison, pour tenter de reprendre le contact avec elle. Pas de bol, Madison, toujours célibataire, a vraiment une dent contre son ancienne amie qui n’a pas du tout pris de nouvelles d’elle pendant cinq ans. Elle lui mène ainsi la vie difficile, et il est également marrant de constater qu’elle a bien des facilités à parler aux inconnues dans la rue, contrairement à Jules.

Cette dernière est complètement rouillée et se fait donc dégager rapidement par Madison, qui a autre chose à faire. Déprimée, mais déterminée à ne pas le montrer, Jules contacte alors une autre amie de fac, Stella. Pas si évident, cela dit : Stella est occupée à faire une séance photo avec des hommes nus jouant les meubles autour d’elle, histoire de renverser l’objectivisation du corps par la société. Tzatziki ! C’est tout ce que j’ai à en dire, ça, et Lemon, l’amie photographe, qui me fait vraiment rire. Bref, Jules la recontacte non pas pour voir des hommes nus, mais pour avoir des conseils afin de reprendre contact avec Madison. C’est une idée comme une autre, même si c’est déroutant comme manière de procéder.

Cela fonctionne en tout cas, et moi ça me fait plaisir, car je sens que je vais adorer ce nouveau personnage pour l’actrice. Stella lui conseille donc d’amener Madison à une fête, tout simplement, pour reprendre le contact. Elle m’a fait mourir de rire, comme Shay Mitchell a toujours su le faire de toute manière. Elle est attirée par sa table basse en même temps !

Le conseil finit par faire son bout de chemin dans la tête de Jules qui comprend qu’elle a besoin de faire exploser sa zone de confort avec une petite bombe. Au travail, elle tente donc de s’intégrer à un groupe de collègues femmes absolument atroce si vous voulez mon opinion. C’était bien drôle à voir, parce qu’elles sont littéralement les bitchs du lycée, mais Jules a envie d’entrer dans leur « clique », au moins plus abordable que celle des militaires vues plus tôt dans l’épisode.

Les collègues, toutes nommées Alison, restent difficile d’accès pour Jules qui est obligé de courir après leur table s’éloignant chaque fois un peu plus. Cela demande des efforts d’être quelqu’un de sociable après tout. Quant à la série, elle se montre plutôt moderne avec une soirée de travail étonnante autour d’un objet pour le Mkundu. Cela veut dire anus, apparemment. Et ben super. Jules réussit donc à se faire inviter à cette soirée, à laquelle a clairement envie de se rendre pour les mauvaises raisons.  

Elle réussit également à faire en sorte que Madison et Stella puissent être invitées, et elle leur annonce en déterrant un vieux t-shirt qui est un achat en commun avec Madison. Madison lui dit toutefois avoir jeté le sien. GENRE. Stella, elle, est caractérisée de la meilleure des manières dans cet épisode : elle est fun, elle aime l’alcool et elle aime le sexe. Good for you. Je vais l’adorer, c’est évident. Et Madison est contente de voir Jules prête à faire un effort pour elle et se rendre à une fête.

La soirée pendant le week-end ? Non, franchement, ça ne fait pas rêver cette soirée avec comme cadeau des plugs annaux ! Madison est surprise de voir Jules faire tant d’effort, car elle sait qu’elle déteste les soirées. Stella décide toutefois de compter sur l’alcool pour dénouer les tensions. C’est donc l’heure du jeu « Here’s to » que je ne connaissais pas du tout et qui consiste à boire une gorgée en faisant un toast qui s’enchaîne avec le dernier mot du toast précédent. J’aime bien ce jeu, c’est beaucoup trop drôle, mais pas autant que l’hypocrisie énorme présentée juste après par les scénaristes.

Stella et Madison retrouvent donc les Alison en hurlant de joie ; et la série révèle juste après qu’elles viennent juste de se rencontrer évidemment. C’est bien trop drôle que les scénaristes se permettent ce genre de blague sur les amitiés qui se font (et se défont !) beaucoup trop vite parfois entre les filles en boîte de nuit, parce que c’est le reflet d’une réalité universelle, clairement. Madison cache toutefois des informations à Jules, en ne lui expliquant pas ce qui est arrivé à sa mère.

Qu’importe, il est l’heure de danser un coup et de prendre des selfies, avant d’envisager de changer de lieu pour finir la soirée. Avant ça, Stella se rend évidemment aux toilettes… et Jules ne comprend pas en quoi il est si important de l’accompagner, parce que Madison veut évidemment l’accompagner. Il y a des clichés qui sont parfaitement vrais dans cette série dis-donc ! Madison prend mal que Jules refuse de l’accompagner et part sans elle, la laissant avec une des Alison… révélant que son vrai prénom est Isadora.

Isadora raconte alors toute la vérité sur son changement de prénom uniquement dans le but de plaire aux deux Alison. Elle m’angoisse tellement, et elle angoisse aussi Jules. La pauvre Jules a alors du mal à atteindre les toilettes pour retrouver ses amis, et c’est une métaphore qui fonctionne vraiment bien pour nous montrer à quel point la vie peut parfois être difficile. Bref, j’imaginais un nouveau Younger, j’ai clairement un nouveau Man Seeking Woman, vous n’avez pas fini de m’entendre en parler !

En attendant, comme elle a été seule aux toilettes, Stella est donc enlevée dans un van pourri, et son téléphone est dans le sac de Jules. Jules, énervée à nouveau, décide de « ranger », et dans la rue, elle se retrouve à ramasser les ordures pour les mettre à la poubelle pendant que Madison tente de se renseigner sur la personne qui a pu emmener Stella. Jules étant dans les ordures, c’est sans surprise que Jeremy débarque et remarque que son ex est dans un sale état.

Il lui propose même de la ramener chez elle… au moment où Madison revient et prend très mal le fait de voir que Jules l’a appelé ; exactement comme elle le craignait. Jeremy se place aussitôt en victime face à l’agressivité pourtant bien placée de Madison. Jules trouve alors le courage de dire à son ex que « dollface » est un surnom stupide et qu’elle a fait de la merde à négliger ses amies. Yay, la série peut ainsi avancer puisqu’elle reconnaît tout ça devant Madison qui ne peut que lui pardonner. C’est une scène vraiment sympathique, et même si le but est de retrouver Stella, Jules prend encore le temps de demander à Madison, dans leur taxi, ce qu’il s’est passé avec sa mère. Cette dernière était malade, gravement, et Jules n’a pas pris la peine de décrocher son téléphone quand Madison l’a appelée. Oups.

Elles sont interrompues par un appel de Stella qui leur dit vaguement où elle est, avant de raccrocher, clairement bourrée. Jules est toute heureuse de savoir où elle est, mais elle est tout simplement dans un restaurant qui porte exactement le nom qu’elle a dit, franchement. Elle est donc un rencard avec un vieux étrange qui l’écoute déblatérer les idées d’une nana bourrée et sans job, tout simplement.

C’était marrant, mais on sent qu’on arrive à la fin de l’épisode, surtout que Madison propose à Stella de venir dormir chez elle, pour s’assurer qu’elle ne finisse pas trop mal. Jules ne rentre toutefois pas avec Stella et Madison, même si elle a tout fait dans la soirée pour passer du temps avec ses amies. Il faut dire que ce n’est pas évident pour Jules de retourner directement en arrière et à ce stade d’amitié.

Jules finit anisi l’épisode seule chez elle à jeter aux toilettes la brosse à dent de son ex (meilleur moyen de finir avec une canalisation bouchée), alors que Madison et Stella partagent un lit. Il est bien sûr révélé que Stella a encore son t-shirt, alors que Jules est plutôt heureuse de voir une photographie Instagram d’elle et de ses deux amies. I’m in.

6 commentaires sur « Dollface – S01E01 »

  1. Mdr le vieux creepy c’était juste l’acteur de Full House qui jouait lui-même vu qu’elles font une blague sur son rôle. Ce qui est marrant du coup vu que t’as enchainé avec la série avec John Stamos.
    Premier épisode sympathique ! J’aime que Shay Mitchell ait des rôles dans ce genre, elle les gère si bien. Quand je pense qu’elle vient de PLL c’est assez drôle. Bon Jules qui comprend pas pourquoi Madison lui demande de l’accompagner aux toilettes c’est juste impossible, elles ont forcément fait ça des tas de fois enfin 😂 Il y avait plein de moments sympas, curieuse de voir la suite.

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    1. Aaah c’était donc ça que je n’ai pas capté mdrrrr Bon tant pis, ça reste un vieux creepy dans la critique et puis voilà, nah, ça m’apprendra à ne pas avoir de culture 😛
      Oui Shay Mitchell est parfaite dans ce genre de rôle, clairement !

      C’est pas tant que Jules ne comprend pas qu’on lui demande, c’est qu’elle n’en voit pas l’utilité, non ? Et puis après cinq ans, tu te dis que t’es adulte et ça a changé si t’as jamais aimé ça ?

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      1. Oui c’est sans doute ça pour Jules. Mais pour le coup c’est vrai que Madison lui en parle comme si c’était une habitude, mais effectivement après 5 ans elle est passée à autre chose mdr

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      2. Oui mais du coup je réfléchis et ça fait des années que j’ai pas fait ça quand même mdr. Passé un certain âge j’ai l’impression qu’on arrête effectivement 😂

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      3. En boîte, j’ai toujours vu ça, mais je n’y vais plus non plus depuis un « certain âge » mdr En tout cas, mes élèves le font toujours

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