Épisode 16 – Band of Brothers – 11/20
Non, la série ne me manquait pas plus que ça, mais je me dis que ce sont des minutes faciles pour le #WESéries. Et aussi, c’est une série du Challenge Séries 2021. Bon, que dire de cet épisode ? Je ne comprends toujours pas l’intérêt d’avoir fait un saut dans le temps si c’est pour en faire ça. Tout va trop vite, avec l’équivalent de deux ou trois épisodes concentré en un seul pour quatre intrigues différentes, intrigues qui n’arrivent même plus à se croiser. Et c’est médiocre, genre, ça n’arrive même pas à me faire rire.
Spoilers
Archie veut venger ses hommes morts au combat, en gros.
No more singing.
Non, vous ne rêvez pas : je profite bien du #WESéries pour me remettre à jour dans cette série. Oh boy. Elle ne m’a pas manqué tant que ça et la première réplique de cet épisode me rappelle déjà pourquoi je m’en étais éloigné. Archie, jeune adulte théoriquement et ex-soldat, mange donc son bol de cornflakes pendant qu’on nous rappelle que Josie est repartie de la ville, en route vers son propre spin-off qui, espérons-le, ne verra pas le jour.
Archie est en tout cas hantée par les soldats décédés sous ses ordres, jusque dans les cours qu’il donne. Il a de quoi être énervé Archie, en plus, parce que son mentor gros connard, là, vient de prendre sa retraite avec plein de médailles. Comme le titre le sous-entendait largement, Archie raconte ensuite à son oncle sa mission suicide en tant que soldats, et ça se fait à grand renfort de flashbacks, encore. Il n’est tellement pas crédible en soldat dans les tranchées le Archie. Et putain, qu’est-ce qu’il fout dans des tranchées en 2021, sept ans après 2020 ?
Cette série, vraiment, elle envoie du rêve. En tout cas, Archie veut venger la mort de Bingo en faisant tomber le haut gradé qui avait organisé cette mission – Taylor. Voilà donc Archie qui débarque avec son pull de sa salle de sport pour parler à ce haut gradé pour demander de « soldat à soldat » que le vieillard prenne sa retraite discrètement. Il ne l’entend pas comme ça Taylor, inévitablement : il préfère faire passer Archie pour un traître. Comme je le comprends.
Archie se retrouve donc au pied du mur et se retrouve à interroger les familles des soldats décédés lors de la mission. Certaines le soutiennent, certaines lui disent de faire ce qu’il veut et peu à peu Archie fait la paix avec les soldats morts qu’il continue d’apercevoir par-ci par-là. C’est ridicule et bien trop rapide tout ça. On ajoute donc quelques doutes et craintes d’Eric, mais il change d’avis rapidement et aide finalement Archie.
Cet arc peut donc prendre fin, ouf, avec Eric reconnu non coupable des crimes commis sous ordre de Taylor, alors que Taylor est radié de l’armée sans honneur. Les hommes de la vie d’Archie peuvent donc prendre un verre ensemble, et les fantômes en oublient même leurs uniformes et blessures. YAY.
En parallèle, Jug a abandonné son bonnet pour bien nous faire comprendre qu’il est en pleine dépression. Les extraterrestres ne sont toujours pas là, mais eh, Jug va à peu près mieux apparemment. Il enchaîne la tournée des excuses pour confirmer sa sobriété, en commençant par Betty – sauf que Betty fait la prostituée sur l’autoroute bien sûr – puis en passant voir Tabitha. Cela lui permet de savoir aussi que le manuscrit dont il a inévitablement besoin est dans les mains de Jess.
Il en a besoin pour rester auteur, puisqu’il doit absolument envoyer des pages manuscrites à son éditeur. Ne voulant pas appeler Jess pour autant, il décide logiquement de voler le manuscrit de Cora à la place. Et pour faire bonne mesure, il sort aussi une bouteille de whisky. Elle est belle sa sobriété. Il ne boit bas, mais il vole donc ce roman, l’envoyant très exactement comme ça à son éditeur. Mais. Mais ? C’est tellement DEBILE.
Je n’arrive même pas à en rire, surtout qu’il enchaîne en donnant RDV dans le bunker à Betty. Mais putain, t’es plus au lycée du con. Non, vraiment, ils ne sont plus au lycée, préférant parler de tueurs en série et de leur dépression respective. Ah, attendez : c’est EXACTEMENT ce qu’ils faisaient au lycée. Gros intérêt ce saut temporel de sept ans.
Allez, on voit Betty dévorée par quelques regrets et surtout par la peur de savoir qu’elle préfère les tueurs en série aux gens et à la sociabilité normale. Du coup, elle se casse quand Jug reçoit un coup de fil de son éditeur. Ils lisent sacrément vite dans cette série. En tout cas, Jug n’assume pas vraiment son plagiat jusqu’au bout : il se fait virer par son éditeur, mais eh, Cora sera ravie d’être publiée. Probablement.
En attendant, Jug se remet à boire et ça déprime Tabitha de s’en rendre compte. Cela ne l’empêche pas de le garder comme employé et comme ami, mais aussi de prendre la décision totalement rationnelle d’accompagner Betty au bord de l’autoroute, parce que ce qu’elle fait est trop dangereux. Donc oui, elle le fait aussi. LOGIQUE. Super cliffhanger, aussi.
De son côté, Veronica est hantée une fois de plus par Chad. Bordel, j’avais oublié son existence et les intrigues financières. Chad prévient donc l’administration budgétaire pour qu’ils vérifient les comptes de Veronica, et ça fout la merde parce que les comptes sont loin d’être clean. La solution de Veronica pour réparer tout ça ? Faire encore plus de montages financiers douteux et voler de l’argent à son père, en lui prenant son palladium.
C’est insupportable, mais on s’amuse toujours autant, avec Reggie qui révèle qu’Hermosa sait probablement où est le palladium et qui est capable de lui soutirer l’information… parce qu’il a eu une aventure avec elle. Bien évidemment. La réaction de Veronica était à peu près la mienne, mais passons, parce que les scénaristes ne s’attardent pas dessus, préférant nous montrer Reggie et Veronica volant sans aucun mal les biens d’Hiram avant de les revendre, et si possible à Cheryl.
D’ailleurs, sachez que je n’ai jamais autant aimé Pénélope que dans cet épisode où elle interrompt Cheryl au moment où elle allait se mettre à chanter avec Kevin. Putain, cette secte, mais au secours. Encore une intrigue qui ne va nulle part, en sortant de nulle part. Dans cet épisode, on se retrouve ainsi avec Cheryl qui transforme l’eau en sirop d’érable grâce à Jason. Bien sûr, oui. Je vois tout à fait l’intérêt de nous raconter cette histoire.
On enchaîne avec Cheryl se prenant pour Jésus, des mains ensanglantées du sang des douleurs collectives de son église… Mais putain, mais au secours. Et qu’est-ce que Kevin fout dans cette intrigue ? Eh bien, il est là pour chanter, et il fait tout pour dégager Penny du manoir Blossom transformé en Eglise. Voilà donc Kevin qui descend comme jamais Penelope et Cheryl qui la vire définitivement en se proclamant reine des abeilles parce que les abeilles ne la piquent pas. Mais what ? Je. Pfiou. C’est merveilleux cette série.
Pour en revenir à Veronica et Reggie, ils vendent donc le palladium lors d’une vente aux enchères où Hiram se pointe pour racheter ses biens. Bien sûr, Veronica l’ignore, ne voulant pas redonner tout ça à son père. C’est bien drôle à voir, parce que tout ce qui fait chier Hiram est toujours une bonne nouvelle. Non ? Pas forcément.
Veronica reçoit ensuite une invitation de Chad sur Skype pour faire la fête ensemble. Veronica accepte pour une seule raison : passer à l’offensive. Elle semble vraiment y croire, mais bon, avec cette série, c’est impossible. Pourtant, tout semble bien se passer pour elle quand elle débarque à la soirée d’Hiram et Chad avec un groupe de nanas, les mains pleines de champagne et drogue. Il s’agit là d’une distraction pendant qu’elle fait couler le projet de Chad, ce qui lui permet une revanche plutôt drôle.
Hiram découvre aussi au passage que son palladium a été volé, et Veronica n’a aucun mal à le reconnaître devant lui et à lui annoncer devant témoins. C’est tellement logique de prévenir des crimes que l’on commet.
Compteur d’Archie à poil : niet, à croire que c’est une époque révolue.