Épisode 11 – The Game – 15/20
L’épisode a la bonne idée de se concentrer sur un personnage que j’aime, ce qui lui vaut de récupérer quelques points, mais bon, il n’en reste pas moins extrêmement prévisible dans ses twists et sa construction – une construction que je n’aime pas particulièrement, en plus, surtout qu’elle n’apporte rien de particulier à l’épisode.
Spoilers
Lucy travaille sous couverture… mais se fait griller.
Je ne comprends pas pourquoi les scénaristes aiment tant cette construction en mode « 16h plus tôt ». C’est un truc qui a tendance à me frustrer dans les séries, surtout quand c’est fait comme ici et qu’il n’y a vraiment aucune question que l’on se pose. Dès que l’on voit Lucy en train de jouer au poker, on comprend qu’il s’agit d’une mission sous couverture. Alors oui, il était haletant de la voir être grillée comme une bleue parce qu’elle ne s’enferme pas dans les toilettes pour vérifier l’état du transfert (mais putain, c’est la base ???), mais bon, on savait déjà de quoi il en retournait, franchement.
Pourtant, voilà que les scénaristes nous proposent un flashback de seize heures pour mieux comprendre comment elle se retrouve dans cette situation. Pour ne rien vous cacher, je n’ai pas prêté spécialement attention à l’intrigue de fond de l’épisode : il est rapidement évident que le but est de se concentrer sur Lucy, un personnage que tout le monde adore, alors les raisons derrière la couverture, bon, on s’en fiche un peu.
Un peu, mais pas totalement : elles permettent le retour de Dalia dans la série. Si je n’avais pas tellement aimé ce personnage qui flirte sur son lieu de travail avec Ernie dans son premier épisode, je l’ai trouvée plus intéressante cette semaine. Cela dit, ça reste assez peu passionnant de les voir se tourner autour comme des lycéens. J’ai ri de leur scène finale avec le « time of my life », mais c’est vite gâché avec la suggestion qu’ils font l’amour directement dans le NCIS – ou en tout cas qu’ils s’y comportent comme des animaux. Ils sont au travail, merde.
Là-dessus, je trouve que NCIS Hawai’i est assez surprenante d’ailleurs : contrairement à la série-mère, nous avons des couples clairement établis entre les collègues – Jane et son militaire pour un temps, Dalia et Ernie maintenant, Lucy et Whistler évidemment. C’est assez déroutant et ça explique peut-être pourquoi ça paraît si forcé par moments : les équipes de CBS n’ont pas l’habitude de gérer tant de romances. On se croirait presque chez ABC.
Presque seulement, cela dit, parce que l’évolution des relations est trop prévisible. Je veux dire, tout commence à aller super bien entre Whistler et Lucy en début d’épisode, alors forcément, il fallait un drama en cours de route. Le drama, c’est que Whistler a encore une petite amie – Cara. J’ai trouvé ça tellement abusé ! Les explications qu’elle fournit en fin d’épisode à Lucy sont plutôt crédibles… mais pas vraiment rassurantes pour autant : concrètement, elle est incapable de rompre et préfère ghoster son ex ? Et quand elle reçoit un message de sa part lui annonçant son arrivée, elle ne prévient pas Lucy ?
Eh, je comprends que Lucy la dégage, au moins pour un temps. Il ne faudra pas que ça dure trop longtemps, surtout qu’on sait bien que Whistler est là pour rester dans la série. Autant que les deux se remettent assez vite ensemble pour que ce soit intéressant de nous révéler que finalement Whistler est une méchante. Désolé, mais je ne la sens pas : soit elle sera une vraie méchante, soit elle sera forcée d’enquêter contre le NCIS, mais il y a trop un potentiel de drama pour que les scénaristes le mettent de côté. C’est peut-être la seule surprise de cet épisode d’ailleurs : ils ont retardé le moment où ça arrivera grâce à l’existence de Cara.
Avant la rupture, il fallait tout de même un moment pour qu’on accroche enfin vraiment au personnage de Whistler, et on l’a quand elle s’inquiète comme jamais pour Lucy. Elle débarque en effet au NCIS pile au moment où la couverture de Lucy tourne mal. C’est un peu gros quand même de débarquer sur son lieu de travail, mais ça marchait bien de la voir s’inquiéter pour elle puis tout faire pour lui venir en aide à sa manière.
La couverture en elle-même était sympathique à suivre, avec tout un tas de nouvelles informations sur Lucy. Voici donc qu’elle est capable de proposer un accent texan et de jouer au poker. Le discours était un peu double tout au long de l’épisode, parce que sa grande confiance en elle nous montre qu’elle est capable de bluffer, mais ça semble être du bluff par moments, vraiment. Genre la première manche qu’elle perd, on ne sait pas si c’était intentionnel pour gagner leur confiance ou non. C’est dommage !
Pour le reste, le message féministe ne fait jamais de mal sur CBS et on avait toujours les mêmes très bonnes scènes d’action. J’ai adoré la chorégraphie du combat contre le juge, même si je me doutais de la conclusion fracassante pour lui. D’ailleurs, je me doutais aussi, vu le choix de l’acteur, qu’il n’allait pas rester gentil tout du long. Niveau écriture, c’était en revanche bien mené. Bref, la série fournit un bon divertissement cette semaine : c’était un bon choix de se concentrer sur Lucy, même si ça éclipse peut-être un peu trop les autres.
Ah, et je n’ai pas accroché à la scène finale aussi, mais ça, ce n’est jamais que moi qui commence à ne pas aimer Jane.
Fan de la série, merci pour ce point de vue !
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Ah ça fait plaisir de voir quelqu’un d’autre qui regarde😄
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Merci j’adore cette série aussi.
Sympathique vos points de vue.
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