Épisode 10 – Folk Heroes – 08/20
J’avais un peu trop d’espoir en lançant cet épisode, mais finalement, la série est toujours aussi médiocre. Lors des épisodes précédents, je m’attendais à une intrigue naze donc je m’étais laisser embarquer par de la mauvaise SF… mais là, j’espérais retrouver cette même sensation et c’est juste un énorme non, beaucoup trop de choses n’allaient pas. Au moins, le compteur repart, c’est déjà ça.
Spoilers
Percival continue d’avoir les plein pouvoirs sur la ville. Cette fois, il s’attaque au cas des commerces de la ville, espérant bien pouvoir les gérer tous.
SET HER ASS on fire !
Pickens veut maintenant se faire bien voir de Veronica, alors il demande de pouvoir résider dans son casino, parce qu’évidemment le casino fait aussi hôtel de luxe. Il n’a même pas besoin d’utiliser son pouvoir pour la convaincre : le fait qu’il sache chanter suffit apparemment. Il en faut moins que ça pour qu’il soit détesté de Tabitha : il décide de proposer la réinstauration d’une statue à l’image de son ancêtre raciste et la suppression de la mention de Pop’s sur le panneau de la ville.
Ah, on ne peut pas arrêter le progrès. On peut en revanche, assez facilement, décider de monter l’une contre l’autre Tabitha et Veronica. C’est donc ce qu’il décide de faire dans cet épisode, parce que pourquoi pas. Assez rapidement, Tabitha est donc dégoûtée de voir que le Babylonium obtient les faveurs du conseil des quatre et est de plus en plus fréquenté.
Tabitha et Toni décident donc d’aller observer la concurrence directement sur place et découvrent que Veronica fait servir gratuitement des burgers et des milkshakes alcoolisés dans son casino. GRATUITEMENT. Logique ? Il faut dire qu’elle doit être riche avec trois ans de paiement cash de la part de Percival pour simplement loger chez elle.
Enfin, ça, c’est le départ de son plan. La suite est d’aller convaincre Veronica qu’il est capable de remplacer Reggie et qu’elle ferait mieux de se débarrasser de lui. En effet, Reggie détourne tranquillement de l’argent et des machines du Babylonium. Bref, il est rapide pour Veronica de rompre avec Reggie et de l’exclure du casino comme si de rien n’était, avant de faire de Percival son conseiller.
Pfiou. C’est n’importe quoi ? Il y a pire après. Tabitha et Toni font équipe pour rameuter un max de gens dans le bar de Toni (quel intérêt pour Tabitha ?) : elles décident de monter sur scène pour nous faire des stripteases. Cela ne plaît pas à Veronica qui vient observer incognito ce qu’il se passe (par incognito, j’entends qu’elle met sa perruque blonde), ni à Fangs qui voit Toni faire des stripteases alors qu’elle devrait se battre pour récupérer Bébé Anthony (j’avais déjà oublié tiens), ni à Pops qui voit Tabitha servir de la bière à ses clients. Bien sûr, les clients se mettent aussitôt à pisser derrière Pops plutôt que dans les toilettes, car c’est ce que provoque la bière. OF COURSE.
De toute manière, malgré tous les efforts de Percival, il n’est pas si simple de se mettre en travers des chemins de Veronica, Toni et Tabitha à la fois. Les filles trouvent donc un arrangement pour que les business de chacune coopèrent et permettent de se partager les profits de manière équitable. Au passage, elles s’enrichissent et font chier Percival avec un girl power tout fun. Le seul problème ? Cela énerve Percival qui décide en fin d’épisode qu’il est temps de mettre un terme à la carrière de Tabitha…
En parallèle, Betty se remet à porter des lunettes de soleil noires. C’est une bonne chose pour se rappeler que le trio de héros est censé avoir des pouvoirs cette saison. D’accord, Jug avait déjà fait un résumé en début d’épisode, mais bon, on oublie vite avec eux. Comme les scénaristes, au fond.
Betty, Archie et Jug continuent donc la bataille contre Pickens, et elle passe désormais par la volonté de redevenir un exemple pour la ville, exactement comme le fait Pickens. Jug teste une théorie selon laquelle on peut résister au pouvoir de persuasion de Pickens en réfléchissant et en se concentrant sur ce qu’on est, puis une autre selon laquelle Archie pourrait devenir un héros de la ville.
C’est facile : il suffit de le faire devenir homme le plus fort du monde. Pour ça, ils peuvent compter sur son pouvoir et sur le livre des records Guiness. Allez, c’est une facilité scénaristique, mais ça m’a fait rire ; de même que ça m’a fait rire qu’Archie vire tout le monde de l’El Royale pour retransformer son projet en gymnase. Après tout, c’est ce qu’il était censé être – et certainement pas une caserne de pompiers n’est-ce pas ?
Avant de devenir un gymnase, ça devient une sorte d’attraction touristique cependant. C’est donc au sein d’El Royale qu’Archie décide de devenir l’homme le plus fort du monde en s’enfermant dans un congélateur ou en se faisant frapper par plein de types de la ville. Le but ? Jug veut faire d’Archie une légende vivante. Il en est même prêt à lui construire une statue, rien que ça.
Il est aussi prêt à nous ramener Kelly KO, le fameux pote de Katy Keene. Veronica n’a pas la chance d’en parler malheureusement, mais bon, le type gère ça très bien tout seul… jusqu’à ce qu’il se fasse avoir par Percival. Percival arrive en effet à le convaincre de traverser devant des voitures, histoire qu’il se fasse opérer. Le pauvre. Il faut dire que Percival n’avait pas réussi à faire en sorte qu’Archie se suicide, parce que le cutter qui trainait par là. C’est bien normal, non, tout le monde laisse traîner des cutter dans les gymnases.
Bref, on s’en fout, l’essentiel est que Percival obtient ce qu’il veut, une fois de plus : il décide de se battre contre Archie sur le ring à la place de Kelly KO. Je ne vois pas trop l’intérêt de cette intrigue ou de ce match, mais bon, on l’a. Et pendant le combat, Percival nous fout une sacrée droite qui… fait saigner Archie. AH.
Si Archie parvient à ignorer le pouvoir de persuasion de Percival, il redevient apparemment humain à son contact. C’est problématique et ça attaque sa confiance. Il ne peut pas perdre de toute manière : s’il perd, il devra inaugurer lui-même la statue de l’ancêtre Pickens. Pas idéal comme plan… Et ça explique qu’Archie se relève autant de fois que possible avant d’être mis KO super rapidement. Bon, ben, c’est con pour l’homme le plus fort du monde. En plus, le type du Guiness Book est dans la salle aussi, alors il perd son rôle quoi.
Cela nous mène à une scène débile dans le vestiaire où Archie est mis face à sa statue et où Betty dit avoir entendu parler du match avant, mais demande quand même à Archie ce qu’il s’est passé. C’est drôle. Le trio trouve assez rapidement l’origine de la toute puissance de Percival : il a trouvé le Palladium et l’a récupéré. C’était facile pour lui : il suffisait de charmer Alice pour qu’elle l’emmène dans la chambre de Betty, puis de charmer Betty pour qu’elle donne toutes les infos juteuses. Ma foi, c’est rare que les scénaristes trouvent des explications si logiques et rationnelles, bravo à eux, hein.
Pendant ce temps, les scénaristes n’ont plus rien à faire de Britannia. Ils décident donc de se séparer de son personnage : maintenant que ses parents savent qu’elle est prête à être adoptée par Cheryl, ils changent d’avis et veulent à nouveau d’elle ?? Le départ de Britannia nous laisse en tout cas Cheryl seule et fiévreuse, et ça suffit à ce qu’elle nous fasse des cauchemars où elle brûle vive. Au moins, comme c’est un cauchemar, ça explique la médiocrité des effets spéciaux.
La médiocrité de l’intrigue, elle, n’a pas d’excuse : on retrouve ainsi Darius, l’infirmier de nuit de Cheryl, pour une courte scène où elle le drague à dire que son corps à elle est chaud. Tellement chaud, en fait, qu’à son réveil, son infirmier a brûlé de la tête aux chevilles. Pas plus que ça. Le type se retrouve en combustion humaine spontanée, ce symptôme très connu et très répandu qui est facilement expliqué par le médecin légiste, blasé de ce qu’il voit.
Vous me direz, il en a vu d’autres à Riverdale. En tout cas, l’information devrait faire peur à Cheryl, mais sa panique est dénuée de logique : elle est heureuse de savoir que Betty va rester veiller sur elle pour s’assurer qu’elle ne brûle pas elle aussi. Euh ? La dernière personne qui la regardait dormir a brûlée vive ?
Finalement, ce n’est pas ce que fait Betty. Elle plonge Cheryl dans un bain de glaçon qui permet d’atténuer sa température, puis appelle une division spéciale du FBI qui s’intéresse aux cas paranormaux. Allez, j’écrivais hier dans un article que Fringe me manquait, j’aurais dû faire attention à ce que je demandais apparemment (entre ça et le téléphone de Percival tout droit sorti du passé et me rappelant l’épisode en noir et blanc de la série…). L’agent Drake débarque donc à Riverdale (d’où je la connais elle ?) pour rappeler que la combustion humaine spontanée est très rare.
Et si Betty connaît bien la combustion humaine spontanée, elle n’a jamais entendu parler de pyrokinésie, figurez-vous. L’agent du FBI lui explique en effet que quelqu’un est peut-être en train de développer ce nouveau pouvoir. Ah top, je veux bien un pouvoir pour Cheryl, et ensuite pour Veronica. Bon, on commence par Cheryl en tout cas, et elle doit donc apprendre à allumer le feu de cheminée à distance.
Cela paraît super simple. Il suffit d’énerver un peu Cheryl et de lui mettre une photo de sa mère pour qu’elle nous lance des flammes et s’évanouisse. Cela paraît super difficile à gérer… mais en fin d’épisode, elle n’a aucun mal à nous allumer des bougies, simplement parce qu’elle est en train de lire Charlie. C’est un bon bouquin, d’accord, mais bon, je n’ai pas appris à lancer du feu mentalement grâce à lui, croyez-moi.
Compteur d’Archie à poil : +3. Yes, c’est le retour des intrigues de boxe, alors forcément, le nombre augmente. Il va falloir rattraper le retard de cette saison, après tout.