Épisode 2 – Superhuman Law – 17/20
Cet épisode a les défauts inverses du premier : on manque d’action car ce sont enfin les enjeux de la saison qui sont mis en avant. Par chance, je les aime beaucoup eux aussi et je trouve qu’on passe un bon moment en compagnie de cette héroïne à la vie un peu chaotique. Le récit est fait avec humour et quelques références, c’est donc très agréable à regarder.
Spoilers
Jennifer découvre les inconvénients d’être désormais reconnue par tous en tant que She-Hulk.
I’m ok with not being ok.
Comment ça, je n’ai vu aucun épisode depuis une semaine ? Le temps passe beaucoup trop vite, mais l’avantage, c’est que je n’ai pas eu l’impression d’attendre trop longtemps avant de pouvoir me jeter sur ce deuxième épisode. Le résumé était même pas mal inutile, parce que je me souvenais bien de tout. Il faut dire que j’ai vu pas mal d’articles et tweets parlant de la série tout au long de la semaine – avec cette obsession sur Steve Rogers, sa virginité et la nièce de Peggy.
Le début d’épisode reprend ensuite avec les informations concernant la dernière scène de la semaine dernière. C’est plutôt important : on y découvre enfin l’identité de Titania (bon, pour ceux qui contrairement à moi sont passés à côté des articles de la semaine dernière), mais celle-ci ne fait pas vraiment la une. C’est une influenceuse avec des pouvoirs, on n’en saura pas beaucoup plus pour cet épisode.
En revanche, Jennifer Walters est immédiatement présentée par les médias comme une nouvelle super-héroïne. C’est super pour elle qui voulait rester discrète et ne voulait surtout pas de publicité par rapport à son identité pour ne pas avoir à changer de vie. Ce n’est pas ce que tout le monde veut autour d’elle, par contre. Nikki insiste donc pour qu’elle se transforme avant d’entrer dans leur bar habituel où elle est acclamée en tant que She-Hulk. Evidemment, elle est déprimée par ce nom, et elle a bien raison.
Je trouve ça sympa que la série prenne le temps de le souligner, même si je m’en doutais d’avance avec Tatiana Maslany au casting et après un premier épisode qui prenait le temps d’être féministe. Nikki imagine déjà sa meilleure amie en Avengers après tout ça, mais ça ne rassure pas trop Jennifer, qui voit toujours d’un mauvais œil la publicité qu’on lui fait. En vrai, il n’y a que son débile de collègue pour estimer que c’est une bonne chose cette pub – et je vois un peu pourquoi avec le système américain.
Pourtant, son collègue se trompe et ça se voit quand son boss débarque dans le bar et lui demande de reprendre son apparence d’humaine – terrifiée par son apparence de She-Hulk. Son métabolisme est différent une fois humaine, donc elle alcoolisée pour entendre son boss lui expliquer que le procès qu’elle allait gagner aboutit finalement à un non-lieu. L’argument est terrible : elle a perdu son procès et donc son job, parce que les jurys, dont elle a sauvé la vie, sont acquis à sa cause. Forcément. C’est tellement abusé : on lui dit qu’elle a fait la bonne chose en sauvant leur vie, mais que le procès ne peut se terminer parce qu’elle leur a sauvé la vie. Et maintenant que le public a une bonne perception d’elle, elle ne peut être avocate sans que les jurys ne soient de son côté.
Le lendemain, Jennifer se réveille avec une gueule de bois et un vrai problème : personne ne veut plus l’embaucher en tant qu’avocate. Elle qui tenait tant à sa carrière est vraiment servie sur ce coup-là. Heureusement, Nikki ne l’abandonne pas (totalement) sur ce coup et reste une vraie meilleure amie – au-delà de la collègue, donc. Bon, par contre, elle l’abandonne quand il est question de l’accompagner à un dîner de famille. Juste après avoir perdu son boulot.
Quel enfer ! Et elle a une famille de boulets, c’est terrible ? Son cousin commence directement par dire qu’elle est virée, avant d’enchaîner sur sa promotion à lui, avant que ça termine en véritable enfer, le mot est faible, avec sa mère qui file son numéro à des ados voulant devenir super-héros et sa tante qui veut devenir sa coiffeuse officielle. Un dîner de famille on ne peut plus classique pour une célibataire trentenaire ET sans-emploi, finalement. Et super-héroïne, aussi, d’accord, ce n’est peut-être pas si classique. Le personnage n’en est que plus attachant, en tout cas.
Son père a le tact de la sortir de cette situation délicate et de lui faire un petit speech pour la remotiver, et je trouve ça génial. J’aimais beaucoup aussi les doutes de Jen, présentés sous forme d’un long monologue où elle ne laisse personne en placer une. Quoiqu’il en soi, elle termine malgré tout à déprimer dans son bar favori face à un verre bien solitaire, parce qu’elle ne peut plus vraiment se payer le petit frère de ce verre.
Enfin, ça, c’est jusqu’à ce que M. Holloway, qui dirige la firme qui a demandé le non-lieu l’ayant fait virer, la contacte pour… lui donner un job. Il n’a pas oublié qu’elle allait probablement gagner le procès contre lui, et il trouve que ce serait du gâchis de ne pas l’avoir de son côté. Bref, le type est bien content d’avoir réussi à la faire virer. C’est très Suits dans l’esprit, même si la série a plutôt eu le bon goût de faire en sorte qu’un épisode d’Ally McBeal soit diffusé dans le bar. Difficile de ne pas comparer les deux séries, en même temps, on est exactement sur le même ton avec une héroïne célibataire qui gère tout avec beaucoup de féminisme et d’humour.
Jen accepte immédiatement l’offre d’emploi et en profite pour embaucher Nikki au passage, parce que faut pas déconner, elle aime trop sa meilleure amie pour ne pas bosser avec ? J’aime bien l’idée, franchement.
Le lundi suivant, Jennifer est donc toute prête pour redevenir avocate et être à la tête de sa propre branche. Elle découvre bien vite, cependant, que tout n’est pas si rose. En fait, elle est rapidement verte même (oh oh, quel humour) : elle apprend qu’Holloway a décidé de l’embaucher pour prendre la tête des affaires impliquant des super-pouvoirs et des procès concernant les super-héros. C’est un super job, Powerless avait déjà tenté d’aller sur ce terrain-là avec moins d’efficacité dans l’aspect sitcom.
Toujours est-il que Jennifer doit donc venir en travailler en tant que She-Hulk – tu m’étonnes que la productrice disent qu’ils ont galéré niveau fric ensuite si elle doit tout le temps être en She-Hulk ! Jennifer n’est pas ravie par cet aspect de son nouveau travail et nous le dit en brisant le quatrième mur pour que ce soit bien clair : avoir un job juste parce qu’elle est une super-héroïne, ce n’est pas génial, parce que tout le monde va penser qu’elle est là pour ça et non pour les compétences – compétences qu’elle a. Elle devra donc prouver sa légitimité.
Heureusement, Nikki est là pour lui remonter le moral en insistant sur tous les innombrables avantages qu’elles ont désormais, à commencer par un magnifique bureau. Elles ont aussi un collègue très sympa, Pug. Il est très sympa parce qu’il leur fait une carte pour savoir où sont les toilettes où on peut faire caca le plus discrètement. Su-per. La blague sort de nulle part.
L’autre chose qui sort de nulle pas ? Le premier procès de Jennifer dans cette boîte sera celui d’Emil Blonsky, qui demande à être libéré de prison plus tôt que prévu car il s’est repenti. Jennifer doit donc défendre celui qui a voulu tuer son cousin, c’est top. Son boss parvient à la convaincre d’au moins rencontrer ce client pas comme les autres, avec un chantage charmant : il la vire si elle refuse d’être son avocate.
Au passage, Jennifer apprend également à naviguer comme il faut dans son nouveau travail : pour se rendre en prison, elle ne doit pas venir en She-Hulk par exemple. Pas de bol pourtant, parce que ce serait utile d’avoir des pouvoirs en face de super-méchants, surtout quand on voit toutes les règles qui sont imposés dans cette prison.
En tout cas, Jennifer rencontre enfin Blonsky… Et bordel, je ne me souvenais pas du tout de lui. J’aime bien cet acteur pourtant, je crois – j’aime ses rôles, de mémoire. Bref, Blonsky affirme que s’il a pété un câble et failli tuer Hulk, c’est à cause du super-sérum qu’on lui a donné. Il explique ainsi qu’il pensait devenir un super-héros, un second Captain America, quand on l’a manipulé pour qu’il devienne finalement un super-méchant.
Jen se met à douter parce que les arguments ne sont pas si mauvais, mais il est toujours question de défendre la personne qui a voulu tuer son cousin. Une fois de plus, Jen contacte donc Bruce une fois chez elle et ne le laisse pas parler, présentant tous ses arguments parce qu’elle a déjà pris sa décision. Par chance, Bruce n’en a rien à faire qu’elle accepte le cas de Blonsky : l’eau a coulé sous les ponts et il a même aimé son haïku (j’aurais bien aimé l’entendre). Il a autre chose à faire en plus, parce que le voilà désormais dans un vaisseau spatial en route pour on ne sait où. Hulk est dans l’espace ? Et il capte ? Je crois que c’était la dernière fois de la série qu’on le voyait, il semble parti loin cette fois. Et pas super poli, en plus, parce qu’il raccroche au nez de sa cousine.
Elle a tout de même son accord de principe pour prendre le cas, alors elle appelle son boss pour lui annoncer la bonne nouvelle. Il est ravi, et ça se comprend : il lui demande d’allumer la télévision… pour constater qu’il existe une vidéo montrant Blonsky s’être évadé de prison pour mener des combats clandestins en tant que l’Abomination. Bon, ben, ça ne va pas être si évident pour gagner.
Enfin, la scène post-générique valait le détour pour les quelques gags que ça apportait, vraiment je vous la conseille : on y voit Jennifer être embauchée par son père pour tout plein de travaux domestiques nécessitant sa force… et ça m’a fait rire, c’était léger comme j’aime.
Franchement je sais pas bien où la série nous emmène en terme de continuité et de conséquence avec le MCU mais ça fait tellement plaisir de revoir Tatiana ❤️ J’adore son perso, elle gère tellement.
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Je pense que la continuité est plutôt soft. On aura cette idée de défendre certains méchants et (spoiler qui n’en est plus un) un rapide lien avec Daredevil. Peut-être une continuité pour Hulk, mais rien d’essentiel…
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J’ai été davantage convaincue par cet épisode beaucoup moins vide que le premier selon moi. J’aime bien l’héroïne et le fait qu’elle veuille être reconnue pour ses compétences et non pour sa nouvelle notoriété. Et je suis très contente de voir Tim Roth ! La fin sur les combats clandestins surgissent un peu trop vite je trouve, je n’arrivais pas à comprendre si les combats s’étaient produits dans le passé ou si l’Abomination venait de s’évader après avoir rencontré Jennifer.
Hulk qui capte dans l’espace, ça m’a fait tiquer ^^
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Je suis d’accord qu’il est moins vide d’un point de vue intrigue, par contre, il y a quand même moins d’action. C’est déséquilibré un peu…
Je ne suis pas sûr non plus pour l’évasion… J’ai eu l’impression qu’il faisait des A/R ?
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Oui apparemment, c’était un A/R assez improbable 😆
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(pour Hulk, on va dire que c’était un appel en wifi 😂)
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Ouais, on va lui laisser ça, il a du bidouiller son vaisseau, scientifique qu’il est 😉
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Trop fort ces Avengers !
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