Les Anneaux de Pouvoir – S01E03

Épisode 3 – Adar – 17/20
Contrairement au deuxième épisode, le déséquilibre des intrigues est cette fois-ci en faveur des personnages que je préfère, alors je suis plutôt content… Tout en étant perturbé par le rythme de cet épisode, qui passe de longs moments avec les mêmes personnages à chaque fois, plutôt que d’intercaler davantage les scènes ou de faire tout de suite des liens entre les personnages. On voit bien l’envergure que prend la saison toutefois, et c’est une réussite.

Spoilers

Arondir et Galadriel sont faits prisonniers, Nori aide toujours l’étranger.

I’m not the hero you seek.

Je sais bien qu’il est sublime, mais j’ai du mal avec le générique, sans arriver à déterminer ce qui me pose problème. Il est beau à regarder, la musique est chouette, mais c’est peut-être la liaison entre les deux qui me pose problème. Qu’importe, vous me direz : l’essentiel, c’est qu’un nouvel épisode est disponible aujourd’hui. Et maintenant que la journée de travail est enfin terminée, il est temps de le visionner.

L’épisode recommence avec Arondir, ce qui est une bonne chose, mais j’ai eu du mal à me resituer dans son intrigue. Il est en effet emmené dans un étrange souterrain par des orques. Il y a dans ce souterrain très lumineux des prisonniers, d’autres humains et elfes employés par les orques à… creuser des tunnels. Pour Adar. Bon, ça permet d’y voir plus clair sur ce qu’il s’est passé, mais j’ai des questions quand même, ça fait du bruit tout ça, pourquoi personne ne l’a remarqué avant ce souterrain ?

La série tente de nous l’expliquer par l’intermédiaire d’Arondir et d’un de ses potes, mais ce n’est pas exceptionnel. Les elfes profitent en tout cas de la lumière du soleil que les orques détestent pour bavarder tranquillement au lieu de creuser le tunnel : cela permet d’envisager une évasion, mais aussi de nous renseigner sur ce qu’il se passe. Adar serait donc le nouveau chef des orques – à moins que ce ne soit encore un nom pour Sauron.

La série n’hésite pas à nous rappeler que les orques sont détestables en tout cas : ils sont immondes à regarder et s’amusent bien avec les prisonniers. Quand ils sont surpris à parler, les elfes expliquent qu’ils parlent simplement d’un arbre qui les empêche de creuser le tunnel et qu’ils feraient mieux de contourner. Les orques en profitent pour faire semblant d’acquiescer et donner un peu d’eau aux prisonniers. Le troisième elfe qui boit se fait toutefois trancher la gorge. Allez savoir pourquoi ?

En tout cas, ça force Arondir à abattre l’arbre, malgré ce qu’il en pense. Son désir de revanche reste intact et le plan ne change pas pour autant : le but est simple, il suffit qu’un elfe parvienne à se libérer de ses chaînes pour aller chercher de l’aide. Ce n’est toutefois pas si évident. Il faut organiser toute une mutinerie…. Ce qu’ils parviennent à faire, bien aidé par le soleil : la scène d’action qui suit est géniale, tout simplement, avec une très belle utilisation des chaînes pour s’en prendre aux orques, aspirer des elfes vers une mort certaine ou comme trampoline.

Arondir est un elfe qui se respecte en ce qui concerne les cascades et l’ingéniosité. Il se débarrasse de quelques orques et n’hésite pas à détruire une partie du souterrain pour les forcer à se prendre le soleil en pleine tronche. Un premier elfe parvient à se libérer, mais il est rapidement tué par les orques. Dépassé par les elfes rebelles, les orques décident alors de faire appel au Warg, une sorte de chien (ou loup ?) qui n’hésite pas à déchiqueter quelques elfes.

Il en faut plus que ça pour arrêter Arondir que l’on découvre incroyable (non, vraiment, j’aime les elfes) : il parvient à nous enchaîner le Warg en l’enfermant dans les racines d’un arbre et en utilisant la chaîne avec laquelle les orques le retenaient prisonniers. Malin. La diversion est excellente, et suffisante pour qu’un autre elfe, un allié d’Arondir depuis longtemps, s’enfuit. Il manque d’être tué par le Warg, qu’Arondir n’hésite pas à éliminer.

Malheureusement, cet allié qui s’échappe enfin est percuté par une flèche après avoir fait seulement quelques pas. Tout ça pour ça ? C’est triste. Arondir est ramené en arrière par les orques qui sont prêts à le tuer… mais le commandant demande plutôt à ce qu’il soit amené auprès d’Adar. Alors, Adar sera-t-il Sauron ? Il y a des chances ! Nous en saurons toutefois plus au prochain épisode…

De son côté, Galadriel est dans la cale d’un bateau où elle est désormais traitée comme une prisonnière. Tout l’équipage la regarde d’un mauvais œil quand elle peut enfin sortir de la cale, mais nous, tout ce que nous voulons, c’est découvrir la tronche du capitaine, son sauveur… Histoire de savoir qui c’est. Ils en ont fait un cliffhanger après tout, ça doit être important.

C’est ce que je pensais, mais non : la tête du type ne nous en révèle pas plus sur lui. On sait juste qu’il est humain et qu’il ne semble pas beaucoup aimer les elfes. Malgré tout, il emmène Galadriel et son nouvel allié dans un port que Galadriel identifie comme le ryaume le plus à l’ouest de la Terre du Milieu, Numenor. Et c’est une fois de plus tout simplement magnifique comme paysage. La série met les moyens dans ses décors, on le savait déjà, mais ça se confirme.

L’arrivée d’une elfe sur l’île fait tout un tas de remous, mais Galadriel l’explique facilement à Halbrand : l’île de Numenor a été donnée aux humains par les elfes les ayant soutenus dans la guerre. Malheureusement, les liens géopolitiques entre les deux clans se sont distendus ensuite, sans qu’elle ne sache pourquoi. Bref, son arrivée est vue d’un mauvais œil, sans qu’on ne sache exactement pourquoi.

La série amène bien son suspense, je trouve, et c’est suffisamment prenant pour que l’on suive le chemin de Galadriel. Elle n’est pas du genre très diplomate, par contre : elle demande à la reine de Numenor de continuer de faire preuve de générosité avec elle et l’emmène désormais en Terre du Milieu. La reine ne l’entend pas exactement comme ça, parce que cela fait bien longtemps qu’un navire n’a pas été préparé pour aller en Terre du Milieu, surtout sous le commandement d’une elfe. Galadriel n’en a que faire, elle réclame qu’on l’emmène au plus vite à destination.

La reine n’apprécie pas ses manières et entend plutôt la faire prisonnière. Heureusement, Halbrand est là pour être un beau parleur et réclamer l’asile quelques jours, le temps de laisser aux conseillers la possibilité de décider quoi faire de Galadriel. La voilà donc invitée officielle du royaume, que ça lui plaise ou non. C’est toujours mieux que prisonnière, vous me direz.

La reine entend bien régler cette affaire malgré tout, mais pas forcément comme Galadriel le voudrait : on sent une certaine animosité. Elle se renseigne également sur le capitaine qui a pris la décision de les amener là, Elendil.

La série enchaîne sur une autre scène magnifique à voir, mais qui m’a perturbé dans sa chronologie : on y découvre le personnage d’Imrahil, et on entend une voix lui murmurer, en mer, le nom d’Isildur. Nous revoilà en plein Seigneur des Anneaux. J’ai hésité un moment entre flashback sur Elendil ou aventures de son fils, et apparemment, il est bien question du fils d’Elendil : Isildur. AH. On le découvre d’abord dans un navire où les choses tournent mal pour son pote Imrahil avant de savoir qu’Isildur a une jolie sœur… Moi, je suis paumé entre ce qu’on sait d’Isildur dans la série et celui qu’on a présenté au tout début de la trilogie – (spoiler sur cette fin de paragraphe si vous n’avez pas vu les films, ma foi) celui qui parvient à battre Sauron et récupérer l’anneau… Avant d’être corrompu par son précieux.

Pendant ce temps, Elendil est interrogé par sa reine, et ça ne se passe pas forcément bien pour lui. Il faut dire qu’il a un nom qui peut signifier « ami des elfes » et qu’il vient d’emmener une elfe dans le royaume. La reine n’est pas ravie d’en avoir une dans son palais cependant, alors elle demande à Elendil un service qui lui fera avoir besoin d’une épée. Tuer Galadriel ? Pour la simple raison qu’elle existe ? Pas exceptionnelle cette reine.

Elle fait toutefois confiance à la bonne personne apparemment : sans surprise, Galadriel parvient à s’enfuir du palais dont elle n’est pas prisonnière, mettant tous les gardes en alerte. Elendil n’a toutefois aucun mal à la trouver. C’est un peu artificiel à mes yeux, mais ça leur permet de devenir rapidement allié ? Bon, d’accord, la reine se trompe possiblement d’allié – mais ça, on le saura plus tard, j’imagine. En attendant d’en savoir plus, il faut donc voir Galadriel se prendre pour Dolores de Westworld en robe bleu sur un cheval blanc.

En effet, Elendil lui révèle qu’il parle le langage elfique, comme tout le monde là d’où il vient. C’est intrigant et Galadriel veut tout de suite voir d’où il vient. Comme c’est à quelques heures en cheval, Elendil et Galadriel s’en vont ensuite, en galopant dans un paysage magnifique.

Si Galadriel est tant intéressée, c’est parce qu’elle compte sur les archives de Numenor pour obtenir peut-être de nouvelles informations sur le signe de Sauron. Et ça fonctionne : Galadriel apprend que l’ancien roi aimait encore les elfes. Il est encore en vie, ce qui fait qu’elle a toujours un allié sur place… Mais le principal de sa découverte est ailleurs : le symbole de Sauron n’est pas un symbole, c’est une carte.

Si elle m’a un peu perdu avec son « parler noir » et ses déductions faites rapidement grâce à un morceau de parchemin, Galadriel comprend que c’est pire que prévu : les Terres du Sud sont en danger, parce que Sauron serait de retour. Et s’il est vraiment de retour, les Terres du Sud, ce n’est que le début de la reconquête du mal.

Galadriel et Elendil rentrent au village. Elendil y retrouve ses enfants : Isildur et Eärien. Il y a aussi un grand frère dans le tas, mais on ne le voit pas. On découvre en tout cas un père autoritaire, content de rendre service à la reine en gardant un œil sur Galadriel. Il espère pouvoir devenir commandant grâce à ça. Bon, le père autoritaire fait taire sa fille sans trop de raison et veut nous exiler Isildur, si je suis bien tout ce qu’il se passe. Cette petite réunion de famille n’était toutefois pas si exceptionnelle. Les graines sont semées pour qu’Isildur finisse mal.

C’est bien beau tout ça, mais ça fait que Galadriel abandonne derrière elle Halbrand sans même se poser la question de ce qu’il devient. Lui, il essaie de bosser pour Numenor, mais personne ne semble vouloir l’accueillir comme il se doit. Pire : il a rapidement des ennemis, comme tous les étrangers. Il parle de voler les femmes des habitants de l’île, alors ça n’aide pas, mais quand il paie une tournée à tout le monde, c’est tout de suite beaucoup mieux.

Halbrand a des idées derrière la tête malgré tout : il vole la médaille d’un homme pour pouvoir bosser sur Numenor, mais est rapidement grillé. Si tout semble mal se passer pour lui, avec quelques habitants qui l’encerclent pour le tabasser, il se révèle beaucoup plus fort que prévu : Halbrand est capable de mettre KO tous ses agresseurs en quelques instants. Bon, il se fait ensuite arrêter par des gardes, évidemment.

Quand elle rentre de sa bibliothèque elfique avec Elendil, Galadriel peut donc rendre visite à Halbrand en prison. Elle lui fait part de ses découvertes, avant de le déclarer roi de son peuple. Rien que ça. Le type est en prison, il a peut-être d’autres rêves à avoir que celui de devenir roi… Et pourtant. Bon, ça va être le père d’Aragorn, c’est ça ?

Une fois de plus, elle compte sur le sang familial de ce nouvel ami pour le convaincre de devenir son allié et de venir avec elle dans les Terres du Milieu, pour repousser le mal. Une sacrée guerrière cette Galadriel quand même. Toutefois, elle a beau être pleine de détermination, elle ne se doute pas encore que la reine a un secret : elle va voir son père pour lui annoncer que le moment qu’ils redoutaient est arrivé, l’elfe est là. Intéressant.

En parallèle, et bien tardivement dans l’épisode, nous retrouvons aussi les hobbits. Les parents de Nori sont déprimés, et surtout sa mère : le père est encore blessé et il ne pourra pas porter la charrette lors de la prochaine migration du peuple des bois. C’est problématique, car ils risquent d’être laissés derrière sans pouvoir atteindre Grandverger. Ce n’est pas la vision du père de Nori : il compte sur la détermination de sa fille pour aider sa famille à s’en sortir en paix.

Nori est toutefois déterminée à autre chose : elle veut aider son étranger. Pour cela, elle est prête à beaucoup, même faire du chantage à sa meilleure amie pour qu’elle fasse le guet pendant qu’elle ira chercher dans le livre du sage du village la constellation. L’expédition tourne un peu mal quand le chef du village débarque justement dans sa tente pile au moment où Nori y est.

Elle a le temps de se cacher sous la table, ce qui la retarde un peu… mais elle parvient tout de même à choper la carte, sans se faire prendre, sans voir ce qu’elle fait, guidée par sa meilleure amie qui est assez maligne pour jouer avec les mots et l’aider à savoir quoi faire de ses mains. Une fois la carte volée, les deux amies se rendent à une cérémonie pour rendre hommage à tous les hobbits morts depuis la dernière migration.

Pendant celle-ci, l’attention de tout le monde est assez détournée pour que l’étranger puisse entrer dans le village et observer la carte du ciel volée par Nori sans être repéré par les Hobbits. Cela ne dure qu’un temps cependant : c’est un boulet sans nom qui met le feu à sa carte avant de détruire une des habitations hobbit.

Tout le peuple se cache aussitôt, mais l’étranger se relève, fait peur à tout le monde et… appelle Nori. Si avec ça la famille ne se fait pas exiler par son peuple… En tout cas, Nori a droit à un procès de la part de tout le village, parce qu’elle a menti et fait venir un étranger dans le village. Les lois sont claires : elle devrait effectivement être dégagée de leur communauté. Par chance, le chef la prend quand même en pitié. C’est une enfant après tout.

Sa famille partira bien avec le reste des hobbits, mais elle se fait dégrader dans la hiérarchie : elle sera désormais à l’arrière du convoi. La mère de Nori s’inquiète aussitôt d’être laissée au bord de la route et fait plein de reproches à sa fille, pendant que personne ne semble vouloir s’occuper de l’étranger qui écoute tout dans son coin.

Je continue vraiment de penser que c’est Gandalf, car l’acteur lui ressemble tout simplement. Il devient en plus ami avec les hobbits dans cet épisode, se proposant de porter la caravane de la famille de Nori pour eux. Sympa… mais pas transcendant toute cette partie de l’intrigue.

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