9-1-1 – S06E02

Épisode 2 – Crash & Learn – 15/20
Il y avait beaucoup de longueurs dans cet épisode. Heureusement, au milieu de celles-ci, les scénaristes prennent le temps de développer un personnage (ou deux, dailleurs) que j’aime beaucoup, avant de redonner du peps à leur saison pour la suite. En somme, la série ne perd rien de ses habitudes – elle ne s’améliore pas avec le temps, mais tant qu’elle n’empire pas, ça me va très bien.

Spoilers

Athena et Bobby annulent leur voyage de noces pour s’occuper des parents de celle-ci. Hen reprend les rênes de la caserne, malgré ses études de médecine.


Yeah, the rodent had it coming.

C’est quand même dingue cette affaire : j’ai l’impression que j’étais à jour hier dans la série… mais non. Cela fait déjà un mois que j’ai vu l’accident des parents d’Athéna. Il faut croire que ce cliffhanger n’a pas dû me traumatiser plus que ça, je suis sans cœur, écoutez. Bon, toujours est-il que ce deuxième épisode commence par Athéna et Bobby qui se rendent au chevet du père de la policière. La pauvre voit son père dans le coma, mais elle assure qu’elle sera là pour lui.

Il va bien falloir y passer du temps, par contre, entre son père qui est dans le coma et la maison qui est détruite par la voiture qui a détruit le mur, quoi. Le problème, c’est que la mère d’Athena, Beatrice, espère que c’est le père qui s’occupera du mur détruit. Ce n’est pas exactement possible, alors Athena fait appel à un professionnel qui s’avère aussi être un ami d’enfance. Beatrice le prend mal, ne comprenant pas pourquoi sa fille insiste pour les réparations, et surtout pour refaire une partie de la maison afin de l’adapter aux conditions médicales dans lesquelles le père risque bien de rentrer.

Je ne sais pas trop où les scénaristes veulent en venir avec cette intrigue, par contre. C’est un peu longuet, mais c’est toujours bien d’apprendre à connaître les personnages, j’imagine. Par contre, comme Athena et Bobby ne sont vraiment pas mes préférés dans cette série, les voir aussi longtemps sans urgence à gérer et déprimer de la mort à venir des parents d’Athena, ça ne m’a pas passionné. Non, vraiment, je suis sans cœur.

Allez, c’était sympathique de voir Beatrice lire les lettres d’amour qu’elle échangeait avec son mari quand ils étaient jeunes. Son mari lui écrivait en effet une lettre par jour quand il était au Vietnam… et maintenant, après 57 ans à se parler chaque jour d’une manière ou d’une autre, le voilà dans le coma à ne pas pouvoir communiquer avec sa femme. Elle, elle s’en fiche des conditions dans lesquelles elle récupèrera son mari : elle veut juste l’entendre lui parler à nouveau. Touchant.

La première intervention de l’épisode met du temps à se mettre en place avec un type qui décide de trop arroser ses plantes malgré la sécheresse et de se rendre compte que son jardin s’affaisse peu à peu. Au départ, c’est imperceptible. Plus le temps avance, par contre, plus c’est abusé. Il pense qu’il s’agit d’un rongeur et dresse des pièges un peu partout pour mieux comprendre ce qu’il se passe.

C’est toutefois trop simple pour cette série. J’étais sûr que ce serait bien pire que ça, et ça n’a pas manqué. On devine assez rapidement ce qu’il en est, je trouve : je sens d’avance que ça va être une histoire d’amant utilisant un tunnel entre les maisons. Bon, après je les comprends : la femme est clairement délaissée par son mari et son voisin est bien sexy.

Le problème, c’est que le mari n’est pas au courant de tout ça et finit par décider de mettre des explosifs pour piéger le rongeur. C’est gênant comme tout. La femme est terrifiée et appelle le 9-1-1 aussitôt, tombant sur le petit nouveau, Noah, vu dans l’épisode précédent. Maddie le supervise et déclare qu’il s’agit d’un accident nécessitant vraiment les pompiers quand elle entend une seconde explosion.

Sur place, c’est notre caserne habituelle qui débarque pour s’occuper de l’affaire et comprendre ce qui se joue entre les voisins. C’était plutôt marrant, que ce soit cette idée du tunnel ou la réaction de chacun des pompiers sur place. Pour nous, l’intervention n’est pas anodine non plus : c’est la première où l’on peut voir Hen être capitaine de la caserne. Elle semble plutôt bien s’en tirer sur le terrain, mais elle mène en vérité une vie qui ne fait pas rêver.

En effet, elle est à fois capitaine et étudiante en médecine. Elle est clairement épuisée et ne doit pas être au top de ses performances à ce stade : elle révise comme jamais, gère la paperasse de la caserne, se plonge dans ses bouquins et gère sa vie de famille malgré tout – et malgré ses collègues insupportables qui ne semblent pas l’aider plus que ça quand ils la noient sous le popcorn. Sérieusement.

Arrive alors le jour de l’examen. Si tout semble bien commencer pour elle, ça ne dure pas Le stress l’emporte et ell éclate sa mine de crayon. Elle est la dernière à sortir de la salle, mais dans le temps imparti malgré tout. Et sans surprise, parce que ça fait un moment qu’on le sentait arriver dans l’épisode, elle rentre chez elle de nuit et s’endort progressivement au volant. Je l’ai déjà dit dans une autre critique (de la même série possiblement ?), mais je ne comprendrais vraiment jamais ces gens qui s’obstinent à conduire alors qu’ils sont éclatés.

Et puis, pourquoi avoir accepté le poste de capitaine alors qu’elle savait bien qu’elle en faisait trop ? C’est vraiment n’importe quoi à ce stade. Même après avoir frôlé un accident de voiture en rentrant chez elle, Hen fait le choix de ne pas dormir dans son lit et de bosser toute la nuit. N’importe quoi, à ce stade, je me répète, mais c’est vraiment le fond de ma pensée.

La deuxième intervention de l’épisode se déroule dans un centre de convention où la joie est censée dominer. C’est l’occasion pour nous de rencontrer trois hommes assez vieux et amis d’enfance, juste avant qu’ils ne se prennent d’énormes blocs de béton sur la tronche. Yep. Une partie du complexe de la convention s’effondre sur eux. Franchement, c’est triste, avec un des trois qui est condamné malgré l’arrivée des pompiers sur place et les deux autres qui sont en sale état, l’os de l’un perforant une artère de l’autre. Aïe.

La formation de Noah continue durant l’épisode, et c’était chouette à voir. J’aime bien ce travail et franchement, c’est souvent ce qui fait la différence entre cette série catastrophe et les autres. Bref, Maddie s’occupe de lui montrer comment écouter d’anciens appels pour la formation, tout en le laissant gérer des appels lui aussi. Noah se retrouve donc en ligne avec un jeune homme enterré lui aussi sous les décombres du complexe de la convention.

Cela laisse Hen face à un grand dilemme : devoir sauver le jeune homme ou sauver l’un des grands-pères. Elle décide de sauver le jeune, avec l’accord du vieil homme qui demande de sauver le plus jeune. Lui-même semblait être en pleine crise sur sa vie, cherchant à en comprendre le sens. Eh, si la vie avait un sens facile à trouver, ça se saurait. Lev, le vieil homme, semble pourtant l’avoir trouvé : sauver une vie, ça valait le coup.

Par contre, il nous détruit Buck émotionnellement sur ce coup. C’est bien triste à voir, parce que Buck a eu le temps de s’attacher à lui avant. Le tout se fait sur fond sonore d’un petit « Don’t worry be happy » plutôt malvenu… Pourtant, Lev qui meurt est plutôt heureux quand il arrête de respirer, affirmant qu’il a trouvé la réponse qu’il cherchait. Cela perturbe Buck qui décide d’en parler à Hen, afin d’obtenir quelques réponses.

Malheureusement, Hen n’a pas la réponse à la quête du bonheur – et elle finit l’épisode en craquant complètement. Il fallait que ça arrive : elle rate son examen de médecine et rentre chez elle pour mieux apprendre qu’elle a oublié d’emmener son fils à un rendez-vous important. Karen a géré pour elle, mais ça n’empêche pas Hen de s’effondrer complètement. Elle finit par avouer qu’elle s’est endormie au volant à sa femme qui panique aussitôt, lui demandant enfin de faire le choix qu’elle aurait dû faire depuis le départ.

Elle ne le fait pas dans cet épisode pour autant, qui préfère enchaîner sur un nouveau cliffhanger concernant les parents d’Athena. Alors que les travaux pour reconstruire la maison sont en cours, le constructeur trouve sur place… un cadavre d’enfants, enterré dans les fondations de la maison il y a bien longtemps. Athena fait bien malgré elle et immédiatement le lien avec Tanya Kingston, une fillette de huit ans disparue quand elle-même en avait neuf. C’est l’histoire qui a motivé Athena à devenir flic, et voilà donc la fillette enterrée chez ses parents. OUTCH.

> Saison 6

 

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