Épisode 3 – The Nanny Who Knew Too Much – 17/20
La série est toujours entraînante, avec plein d’intrigues à suivre en parallèle. Il se passe en un épisode l’équivalent de deux épisodes de certaines autres séries, mais sans pour autant qu’on ne subisse l’effet Riverdale : ici, on ne tombe pas dans le cliché ou le ridicule. Les mystères sont intrigants et nous posent plein de questions, ça donne donc envie de revenir. Cela faisait un moment qu’une série ne me donnait pas autant envie d’enchaîner sur l’épisode suivant. Dommage qu’il ne soit pas pour tout de suite.
Spoilers
Tory et son mari s’en vont pour un court voyage, Roman arrive au Greybourne.
One’s for work and the other one is for… Candy Crush.
J’ai envie de dire que j’ai tellement aimé les premiers épisodes que j’avais trop hâte de voir la suite, mais la vérité, c’est que j’ai quand même quelques jours de retard sur la diffusion. Je n’arrive pas encore à tenir tout à fait mon espoir d’un retour à « un épisode par jour minimum ». Ce n’est pas si grave, en vrai, la série m’attend bien sagement. En plus, celle-ci propose des résumés intéressants qui font bien le tour de chaque intrigue.
Bref, l’épisode reprend sur un nouveau cauchemar d’Elena. Cette fois, cependant, elle n’a pas pris de drogue : quand elle se retrouve à parler avec Jocelyn, ce n’est donc absolument pas normal. Jocelyn lui explique qu’elle avait du mal à dormir sur place, elle aussi, se sentant étouffée avec une seule issue : la fenêtre.
Bon, Jocelyn est dépressive, super, mais le vrai moment flippant, c’est qu’Elena se retrouve elle aussi à s’étouffer, littéralement. Elle finit par se réveiller de son cauchemar, mais est tellement flippée qu’elle a clairement envie de se barrer de l’immeuble. Ce n’est pas si simple : elle est là pour une bonne raison, et elle a un contrat à finir. Son petit-ami détestable le lui rappelle donc, la rassurant au plus mal qu’il peut.
De retour à Greybourne, Elena rencontre Roman, qui est là pour remplacer le portier mort. Il arrive avec un zèle que je considère presque mystérieux : il veut absolument aider Tory à porter ses valises (certes, c’est son job, mais de là à courir ?) et empêche Elena de contempler le tableau du hall. Elena résume bien les choses : elle trouve qu’il en fait trop – et c’est vrai.
Elle s’en confie à Ginny quand elle monte à l’étage et qu’elle tombe sur elle. Ce qui est intéressant, c’est que la série a beau être mal montée quand il est question des figurants dans la rue, la production fait attention à d’autres éléments un peu plus crédibles. Ainsi, Elena se retrouve avec de sacrés cernes quand elle parle avec Ginny de ses cauchemars.
Bon, cela ne l’empêche pas de mener à bien sa journée de boulot quand même. Je me demande à quelle heure elle se lève le matin pour avoir le temps d’autant de conversations avant de commencer la journée pour s’occuper d’un enfant. Et de son père, on ne va pas se mentir. Elle lui fait sa cravate, là, toute mignonne hein, mais on sait vers quel triangle amoureux on va vouloir nous diriger après. Je ne fais absolument pas confiance à Matthew, du coup.
Elena s’occupe aussi de Jasper, l’emmenant au parc. Comme d’habitude, sa journée est hyper chargée malgré tout : cela complique ma critique parce que ça va trop vite, vraiment. Donc, commençons par le commencement : avant même d’aller au parc, Elena tombe sur D’Arcy dans le hall. Ses parents ne sont pas là, elle a des films à voir comme devoirs (sympa comme devoirs) et Elena en profite aussitôt pour organiser un rencard D’Arcy/Elliott. Bon, il faudra qu’elle chaperonne quand même – mais c’est totalement son plan : elle veut pouvoir fouiller l’appartement tranquillement, espérant y trouver un indice pour le rubis. Toujours une idée derrière la tête cette Elena, décidément.
Une fois au parc, Elena reçoit un appel imprévu de sa mère : ainsi donc sa mère a été capable de récupérer son numéro depuis la prison, et elle s’en sert pour menacer sa fille plus qu’autre chose. En vrai, elle a besoin d’une lettre de sa part pour aider à sa libération et elle compte bien l’obtenir par tous les moyens possibles. Elena lui raccroche au nez et passe le reste de la journée à essayer de contacter Scott pour le mettre sur le coup.
Quand elle l’a, il continue d’ignorer tout ce qu’elle lui dit, et c’est insupportable à force de la voir avec un mec s’occupant si peu d’elle. Franchement, même Ginny qu’elle vient juste de rencontrer en fait plus pour elle : elle organise une soirée avec les autres nourrices. Alex et Kim débarquent ainsi à Greybourne, sans crier gare, pour aider Elena à faire face à sa chambre de bonne hantée. Oui, Ginny raconte tout à tout le monde.
Le pauvre Elliott se retrouve donc seul avec D’Arcy, alors qu’il est tout stressé (au point de demander comment s’habiller à Elena, oui). Cela dit, il n’est pas tout à fait seul : quand il débarque, c’est pour mieux découvrir que Bennett a organisé une fête dans l’appartement. Greybourne est un vieil immeuble, mais il est sacrément bien isolé apparemment.
Toujours est-il que la tournure des événements arrange bien Elliott : au lieu de se retrouver chaperonné, il se retrouve seul dans la chambre de D’Arcy. Il envoie donc bouler Elena par SMS quand elle lui demande s’il a besoin d’elle (avec un de ses deux portables, Alex a l’œil et Elena sait mentir… mais pas si bien ?) ; profitant du moment présent avec D’Arcy. L’alchimie entre eux est palpable, elle lui montre ses bijoux de famille (non, vraiment, une montre, hein) et… finit par l’embrasser. Eh, mais ça va me faire un point de Bingo, ça. Il faudrait que je commence à me concentrer sur la nouvelle grille.
En parallèle de tout ça, Elena doit donc gérer Ginny, Alex et Kim dans sa petite chambre. Contre toute attente, James les rejoint alors : invité par Kim, il explique à Elena qu’il a aimé la rencontrer et passer du temps avec elle, même s’il a fuit du bar dans l’épisode précédent. Il en profite aussi pour s’excuser auprès d’Elena – dans le couloir ? Elle n’est jamais que chez elle – et lui expliquer qu’il a signé un contrat lui interdisant de parler de ce qu’il s’est passé.
Humph, voilà qui est étrange. Ils sont interrompus par Kim qui souhaite faire le tour de l’appartement avec de la sauge (je crois ?) – en tout cas, avec de quoi purifier l’appartement. Je ne suis pas sûr que ce soit super efficace, parce que ça donne juste une apparition supplémentaire de Jocelyn, dans le couloir. Il n’y a qu’Elena pour la voir, cependant. La soirée reste bizarre pour Elena : elle se retrouve clairement à être la cinquième roue du carrosse, comme on dit. Alex se jette aussi littéralement que possible sur James, Ginny et Kim flirtent aussi ensemble…
Cela ne laisse plus d’autre choix à Elena que de se rendre chez Tory pour voir où en sont D’Arcy et Elliott. Ils ont eu le temps de s’embrasser, mais ont été interrompus par Bennett expliquant que ses parents étaient sur le point de débarquer. C’est la panique pour tous les ados, bien contents de tomber sur Elena.
Bennett se précipite dans le hall pour expliquer à Roman la situation. Ils ont une heure pour ranger tout l’appartement et faire fuir tout le monde. Ce n’est pas gagné. Pourtant, la situation est sous contrôle, grâce à l’aide de Roman, certes, mais aussi d’Elena, Kim, James, Ginny et Alex. C’est bien pratique, tout de même, d’avoir autant de gens dispos pour les aider à tout ranger.
Tout est donc bien qui finit bien, surtout pour James et Alex hors écran – tandis que Kim et Ginny se contentent de continuer le flirt devant Elena. Elena aussi est servie par la situation : elle peut fouiller tranquillement l’appartement de Tory, tombant sur un vieux prospectus de Greybourne. La photo nous montre un acteur suffisamment connu pour qu’on sache qu’un fantôme de plus hantera bientôt Elena…
En attendant, Tory rentre dans un appartement impeccable, mais râle tout de même de voir sa bougie parfumée allumée, alors qu’elle est uniquement là pour être vue, en théorie. En pratique, Kim pensait bien faire en l’allumant pour cacher les odeurs de drogue – non parce que tout le monde s’est drogué, clairement, quand on voit l’attitude d’Elliott. Sinon, il ne faut pas oublier non plus un échange entre D’Arcy et Elena, à propos du père un peu trop dragueur de la première.
Elena se retrouve également tranquille pour examiner de plus près le tableau dans le hall, puisque Roman est occupé à faire disparaître les derniers invités de Bennett. C’est une bonne chose : elle trouve ainsi une clé cachée dans l’armature du cadre. La clé ouvre un coffre dans l’appartement de Greybourne, au sous-sol.
Elle était sure d’y trouver le fameux rubis, mais c’est un échec : elle y récupère seulement la correspondance de Greybourne et… Otis. Je n’ai pas trop suivi ce qu’il en était pour l’instant, j’avoue, mais il y a aussi des actes de propriété et des avis de banqueroute. Clairement, il y a une histoire à fouiller et des indices à élucider. Pourtant, si Elena est à fond dedans, se disant aussi qu’elle pourrait résoudre le meurtre de Jocelyn qui continue de la harceler (à coup de sanglots derrière la porte, de coups et d’ombres qui pourchassent Elena dans le couloir), Scott, qui est policier, est insupportable.
Il ne comprend pas pourquoi Elena passe autant de temps sur les lettres, persuadé qu’elle ne trouvera rien d’intéressant dans ces lettres inutiles. En plus d’être insupportable, il est donc sacrément con – et il pourrit aussi Elena concernant sa mère. Cela fait beaucoup pour une seule personne : Elena s’en rend ENFIN compte et le plante. Bon, pas définitivement, j’imagine.
Alors qu’elle rentre au Greybourne, Elena reçoit contre toute attente un SMS de… Morgan ! L’ancienne nourrice de Jasper a été mise au courant qu’Elena se renseignait sur elle par l’intermédiaire de James ; et elle souhaite lui venir en aide. Elles ont ainsi rendez-vous le samedi suivant, mais j’imagine que ce sera pour l’épisode suivant, nous concernant.
Il commence à s’être passé plein de choses tout de même, on doit avoir fait le tour de l’épisode, non ? Eh bien, non, pas encore. Il nous faut encore une scène où Tory se rend compte que quelqu’un a fouillé son appartement (euh franchement Elena, laisser la clé sur un tiroir ouvert ??) et une où Bennett vient draguer Roman. Ben tiens.
Dommage pour elle, elle ne sait pas encore que Roman est infiltré là par… Elena elle-même. OK, je ne l’ai pas vu venir. Je me doutais bien que Roman n’était pas là par hasard et il attisait ma curiosité à trop venir en aide à Bennett et à tout surveiller comme ça, mais de là à ce qu’il soit un pote d’Elena, ils m’ont roulé ces scénaristes. Il est prêt à tout pour Elena, parce que son père à elle lui a sauvé la vie, apparemment. Pour autant, ça ne semblait pas excessif ou trop ridicule comme retournement de situation.
J’aime bien l’idée, ça mènera à plus de quiproquos et secrets entre tous les personnages comme ça. Et en attendant, on nous laisse sur un autre cliffhanger : Elena est désormais sûre de pouvoir retrouver la trace du rubis en s’intéressant aux boss de Ginny, apparemment liés à Otis Winthrop, si j’ai tout bien entendu aux dernières répliques (oui, j’ai vu sans sous-titres, on fait ce qu’on peut, déjà j’ai retenu les prénoms de tous les personnages, c’est pas mal, non ?).