Épisode 9 – Higher Education – 14/20
Une fois n’est pas coutume, avoir un épisode centré sur McGee et Delilah était une bonne chose, mais il y avait de nombreux éléments qui n’ont pas fonctionné. L’enquête était prévisible et la crise de couple n’était pas forcément passionnante, même si dans l’ensemble, ça permettait de proposer un épisode classique pour la série. Vitesse de croisière, quoi, on est sur un épisode divertissant et sans prise de tête.
Spoilers
L’équipe d’agents enquête sur un étudiant de Delilah qui s’est retrouvé lié à un complot qui l’a complètement dépassé.
C’est un épisode centré sur McGee et Delilah qui a ses hauts et ses bas. Tout d’abord, le fait d’avoir un épisode centré sur ces deux personnages est une bonne chose, car j’apprécie beaucoup Delilah et qu’elle apporte toujours un plus quand elle est là. Les scénaristes le savent et le soulignent d’ailleurs dans l’épisode, par l’intermédiaire de Kasie.
Cependant, le cas de la semaine n’était pas exceptionnellement passionnant. On a vu un militaire se déshabiller en pleine rue avant d’être tué, ce qui était surprenant mais pas révolutionnaire. Le militaire mort était un étudiant de Delilah, ce qui s’est avéré être une situation intéressante, d’accord, mais pas non plus complètement surprenante : le début nous parlait de McGee en tant qu’écrivain, alors on se doutait que ça allait tourner autour de lui à un moment ou un autre dans l’épisode.
Delilah a révélé être drôlement cachotière avec Tim, ce qui était un peu décevant pour le couple qui se dit tout, mais ça passe puisque la crise de couple est vite évacuée sans que ça ne soit un truc à gérer par la suite. J’imagine que les scénaristes n’avaient pas envie de s’emmerder avec ça.
L’enquête était fluide mais prévisible, ce qui était un peu décevant. On savait de loin que l’assistante insupportable de Delilah ne serait pas clean. Cependant, j’ai eu du mal à accepter qu’un étudiant puisse être capable de craquer les plus grandes agences gouvernementales et de mettre au point une clé réseau capable de détruire les plus grandes sécurités. Inutile de préciser que Delilah qui est capable d’en créer une encore plus forte est ridicule, mais super prévisible à la fois.
Je trouve aussi complètement perché de nous assurer que l’assistante est une agent d’un pays étranger, tout comme un des membres de la fraternité là. Toujours plus. Cela permettait des bons gags sur la vieillesse supposée de Nick et Jess, mais bon, c’est trop. De plus, à la fin, j’étais sûr que le colocataire était en train de tricher pour ses examens. Même si je ne pensais pas qu’il changerait ses notes, l’idée était la même.
Autrement, cet épisode – et celui de NCIS Hawai’i diffusé le même soir – était une publicité pour Alexa, ce qui n’était pas subtil du tout avec Kasie y revenant par deux fois. On le voit d’ici le contrat… Enfin, c’était agréable de voir les scénaristes réintégrer le fait que McGee est auteur, ce qui a apporté un peu d’humour et de personnel à l’épisode. C’était incroyable que Jessica ne soit pas au courant de cette information, car elle est agent du NCIS depuis longtemps et il me semble peu probable que personne n’en parle en-dehors de l’équipe A… mais bon, j’imagine que ça faisait des gags faciles, et on sait qu’ils en sont friands ces scénaristes !
Bref, comme d’habitude, l’épisode remplit son rôle de divertissement, mais… je ne vais pas en garder un souvenir très vif. C’est parfait pour occuper pendant que les patates de la raclette cuisent, mais c’est tout.