Grey’s Anatomy – S21E017 – Love You Like a Love Song – 15/20

C’est amusant comme l’épisode précédent ressemblait davantage à un épisode préparant une fin de saison que celui-ci. Ce n’est pas que les intrigues proposées dans celui-ci ne m’intéressent pas trop, c’est juste que ça manque de vraies surprises. Tout est hyper convenu. C’est efficace, bien sûr, mais pas démentiel. Finalement, c’est à l’image de la saison : on ne se prend pas la tête à marquer les esprits ou proposer des vraies nouveautés, juste on suit la routine et on voit ce que ça donne. Pourtant, il y aurait pu avoir quelques twists supplémentaires.

Spoilers

Jo et Lincoln sont prêts à se marier.


We work in pyjamas.

Bien sûr que j’ai gardé de côté cet épisode pour pouvoir enchaîner les deux derniers d’un coup. Pour qui me prenez vous au juste ? Pour la fin de saison 21, on a donc droit à un épisode qui se concentre sur le mariage de Jo et Lincoln. Jo ne va donc pas travailler, elle reste chez elle pour attendre Levi qui est donc invité au mariage – alors que je me disais que l’acteur ne serait probablement pas là.

À la place, Jo est ravie, vraiment, d’accueillir sa belle-mère qui se tape l’incruste pour l’aider dans les préparatifs du mariage. Bien sûr. Pourtant, dans la scène suivante, Levi est de retour. Je suis si heureux de le revoir ! Il débarque à temps pour aider Jo à faire face à l’enthousiasme peu communicatif de sa belle-mère : elle lui fait un make-up très discutable et lui propose de porter un voile qui était sûrement très beau à l’époque où il a servi la première fois.

Après tout ça est l’occasion de découvrir que Levi a la plus jolie des vies depuis qu’il a déménagé. Il sympathise avec la belle-mère en parlant du chien qu’il va adopter avec son mec, et Jo est… dépassée. Sous les conseils de Levi, elle finit par dire la vérité à sa belle-mère, mais le fait en lui hurlant dessus. Ce n’est pas la meilleure des idées.

En parallèle, Linc va au boulot, lui, parce qu’il n’est pas si stressé par le mariage. Après tout, les préparatifs sont faits par d’autres et il n’y a pas grand-chose à gérer. Le problème, c’est qu’il oublie totalement une partie cruciale : ses vœux. Il pense pouvoir les improviser, jusqu’à ce que Bailey lui foute une pression totalement conne et inutile. À partir de là, il ne parvient plus à écrire quoique ce soit.

Bailey lui propose donc de rédiger ses vœux comme un rapport post-opératoire, ce qui donne une idée merdique de vœux. À ce stade de l’évolution de l’humanité, je suis surpris que Lincoln ne se serve pas de ChatGPT, hein. C’est anti-romantique au possible, mais bon…

Teddy et Owen sont de retour, et merde. Ils reviennent d’Hawaii pour apprendre que Nora est de retour dans l’hôpital. C’est con. Après deux semaines de thérapie, ils allaient mieux en tant que couple paraît-il, au point que Teddy voit maintenant Nora comme une simple patiente normale. Mais bon. Qui y croit ?

Owen. Il est assez con pour se dire que sa femme est OK avec l’idée de traiter la maîtresse de son mari. Et quand bien même elle le serait parce que la relation est terminée, c’est complètement con quand Owen vient en plus au chevet de Nora. Elle a pris cher Floriana Lima sur ce coup-là, la maladie ne lui va pas au teint. Ils font du bon boulot en make-up.

En parallèle, les chirurgiens aussi font du bon boulot : l’infection de Nora empire, alors ils envisagent une procédure quasi infaisable. Evidemment. Teddy assure que tout va bien se passer, mais je ne lui ferais pas confiance à la place de Nora. De son côté, Owen est tout perdu face à ce qui arrive, au point de s’en confier à Amelia. Son ex-femme. Quelle belle idée !

Bon, l’opération se déroule mal : il est impossible d’opérer Nora finalement. Chaque fois que Teddy essaie de l’aider, elle se taperait une crise cardiaque – et bon, ils l’ont ramenée une fois, mais rien ne peut garantir une deuxième fois. L’idée de mourir sur la table d’opération n’est pas terrible. De toute manière, elle est condamnée maintenant. Ben super. Elle en profite pour dire à Owen qu’elle est amoureuse de lui – et ce bâtard lui répond que lui aussi. Ben super.

Il reste trois jours aux internes pour être des internes, c’est donc maintenant ou jamais pour faire des énormes conneries. Ils semblent le savoir : Jules est énervée qu’Helm lui dise qu’elle n’est toujours pas de retour dans le service de Ndugu, Simone et Lucas sont toujours en froid.

Le cliffhanger de l’épisode précédent est ainsi rapidement remis en avant : Amelia culpabilise bien sûr de se rendre compte que la gamine qu’elle a opérée ne peut plus désormais communiquer qu’en clignant des yeux. Cette pauvre Dylan a certes Lucas pour s’occuper d’elle bien souvent et danser avec, mais bon, ça ne fait pas une belle vie, ça. En plus, Lucas est trop optimiste au goût de sa tante : il entretient l’espoir des parents que leur gamine pourra récupérer quoiqu’il arrive ses capacités. Le problème, c’est qu’Amelia n’est pas convaincue du tout.

Et elle a raison : les choses empirent encore quand soudainement elle n’arrive plus à cligner des yeux. Voilà qui n’arrange pas les affaires de nos médecins : Simone aussi trouve que Lucas est trop optimiste avec elle, alors qu’il faudrait absolument être réaliste à un moment. Le couple passe donc l’épisode à se disputer, parce qu’ils ne sont pas d’accord sur la manière de voir le monde. Lucas est un éternel optimiste, Simone ne l’est pas : elle préfère être réaliste, et tant pis si réaliste est synonyme de pessimiste, à ce stade.

Lucas prend donc la décision de rompre avec Simone, et elle semble le prendre assez au sérieux pour coucher avec le premier venu qu’elle croise dans un bar – et pas un bar, LE bar. Une chance sur une que ce beau type qui la drague finisse par être un médecin, non ? À croire que personne n’apprend jamais rien dans cette série !

Autrement, Jules se retrouve à bosser avec Richard sur un cas plutôt amusant d’une femme avec le colon irrité lors d’un premier rendez-vous amoureux. Elle fait croire à son rencard du jour qu’elle a une crise cardiaque quand elle a juste une forte envie d’aller aux toilettes. La patiente se retrouve avec une infection contagieuse peu ragoûtante, que Jules se voit autorisée à opérer. Tout se déroule bien et le rencard du mec vient même après l’opération. Jules, elle, se rend compte que finalement, elle pourrait aimer d’autres spécialités que la cardio. Elle s’en confie à Ndugu, et voilà.

L’épisode peut mener à un dernier acte consacré au mariage de Jo, au moins. Tout le monde s’y rend, même si comme d’hab, une partie du casting reste à l’hôpital. Je suis surpris de voir que le mec de Levi est là aussi. Que le personnage y soit, c’est logique, que l’acteur soit réembauché, franchement, c’est une surprise. Déjà le retour de Levi si peu de temps après son départ est surprenant, mais là, eh, ils font vraiment des efforts pour un mariage logique.

Avant le mariage, Jo a le temps de s’excuser auprès de sa belle-mère, puis de craquer un peu parce qu’elle est triste de ne pas avoir ses parents présents. C’est donc Levi qui prend son bras pour la faire remonter l’allée. Quel plaisir de voir que les scénaristes se souviennent des liens entre eux. On a eu trop peu de scènes entre eux ces dernières saisons, finalement. Pourtant, on en est à Levi qui officie le mariage.

Les vœux de Lincoln ? C’est finalement une chanson, très sympa et un peu catchy. C’est pas le tube du siècle, mais bon, ça fonctionne toujours de parler de ses sentiments en chantant, pas vrai ? La cérémonie qui suit est apparemment parfaite : le beau-père de Jo est heureux du mariage, Levi et son copain dansent ensemble et Teddy réfléchit au cas de Nora. Elle trouve une solution miracle avec Ndugu. Elle retourne donc à l’hôpital pour mieux se rendre compte qu’Owen est dans les bras de Nora. Et ils sont un vrai couple malgré les portes transparentes de l’hôpital ces abrutis.

Et c’est ainsi qu’un des couples iconiques de ces dernières années se marie dans une indifférence quasi-générale ? Je m’attendais à un mariage plus marquant que ça tout de même, mais bon, ils doivent en avoir marre d’organiser des grands mariages ces scénaristes ?

The Last of us – S02E06 – The Price – 07/20

Je me suis franchement ennuyé sur les trois quarts de l’épisode qui ne nous apporte (presque) rien de nouveau – et qui le fait finalement en révélant des énormes mensonges par omission qui modifient bien trop la perception qu’on aurait pu avoir des épisodes précédents sans que cela ne soit véritable utile ou justifié. Franchement, à ce stade, je pense que ne pas le voir ne changerait probablement rien à la « saison ». Et oui, la saison se voit octroyer des guillemets parce que j’ai découvert que le prochain épisode était déjà le dernier… Autant faire un film, en fait.

Spoilers

Qu’est-ce qui justifie qu’Ellie ne parlait plus à Joel ? Rien qui ne vaille la peine de se taper une heure d’épisode, en fait.

You swore.

Si j’étais prêt pour un épisode flashback, je ne m’attendais pas à ce que l’on recommence si loin en arrière, avec un Joel adolescent protégeant son petit frère d’un père flic alcoolique à Austin. Désolé, mais je trouve ça d’un soporifique redoutable : j’ai l’impression d’avoir déjà vu quinze fois au moins une scène similaire – tous les films et séries nous la sortent un jour ou l’autre. Le père flic violent et de préférence alcoolique, on connaît quoi.

Du coup, j’ai décroché. Après, il faut bien reconnaître que dès le départ, je ne m’attendais pas à accrocher à cet épisode. Je l’ai procrastiné toute la semaine, parce que j’avais un million de choses à faire – désolé pas désolé, j’ai préféré voir le dernier Mission Impossible ou Lilo & Stitch en vrai – mais aussi et surtout parce que je sentais l’épisode flashback et que je déteste ça en général. C’était super et brillant à l’époque de LOST, mais c’est devenu avec le temps le pire truc du monde : on a compris que vous racontiez les histoires comme ça et que vous trouviez ça génial, mais en vrai, on n’est pas con, on sati repérer les épisodes et les scènes qui ne servent qu’à combler du temps.

J’aime bien le développement psychologique des personnages, je ne dis pas. M’enfin, tout de même, par pitié : à quoi bon revenir sur l’adolescence d’un personnage qui de toute manière est déjà mort. J’ai l’impression qu’on me fait perdre mon temps. Même après le générique, c’était insupportable : on voit Joel bien en vie dans un bar qui papote avec le barman, puis qui rentre réparer sa guitare et… Je m’en fous en fait ? Déjà en début de saison 2, ça aurait été longuet et peu intéressant, mais maintenant qu’il est mort, c’est vraiment un flashback pour le bien d’en faire un.

Je ne dis pas, c’est plaisant de retrouver Joel et d’avoir un épisode qui se centre sur sa relation avec Ellie (pardon, Eli, si on en croit son cadeau d’anniversaire), mais sincèrement, vraiment, c’est ce que j’aurais voulu en premier épisode de saison à la rigueur. Franchement, la mort de Joel est arrivée à un moment où la partie émotions était sacrément réduite comme on ne l’avait pas vu depuis deux ans. Là, découvrir plusieurs semaines après sa mort que, oui, il a eu un temps à Jackson où il était un super papa qui fait des cadeaux et chante à merveille à la guitare, c’est… en trop ?

Je ne sais pas. Je ne suis pas triste même s’il va mourir, car je ne suis pas assez investi dans la série. Je ne suis pas intrigué de savoir ce qu’il va se passer parce que je le sais déjà. Je n’ai pas l’impression que la scène serve : elle ne m’apprend rien de neuf, elle est sympathique, mais elle ralentit le rythme de l’histoire pour peu de choses. C’est ironique : je milite pour le retour des saisons de 22 épisodes et donc pour les épisodes avec ce genre de scènes qui ne servent « à rien » d’autre que de passer du temps avec des personnages qu’on aime et en parallèle je dis ça ? Je pense que je préfère encore les scènes où l’on voit Ellie et Dina parler sans fin, par exemple, parce que c’est le présent, parce qu’on ne sait pas ce qu’il se passera par la suite, parce qu’on apprend à connaître des personnages pour une vraie raison.

Là, juste voir Joel se surpasser pour les anniversaires d’Ellie, c’est… Je ne sais pas. Je n’ai pas envie de dire inutile car ça ne l’est jamais tout à fait, mais en même temps, j’ai vraiment le sentiment de perdre une partie de mon dimanche là. C’est chouette de voir Ellie escalader un dinosaure et s’intéresser à un museum de SVT, je suppose. J’aurais juste aimé être plus investi dans l’histoire en ne sachant pas déjà vers quoi on se dirige – outre la mort de Joel, la dispute quand elle découvrira ce qu’il s’est passé à l’hôpital. Clairement, l’actrice s’éclate avec cet épisode, en tout cas.

Contre toute attente, la dispute entre Joel et Ellie n’a pas pour point de départ la tuerie de l’hôpital : Joel rentre à la maison avec un gâteau d’anniversaire pour mieux surprendre Ellie en train de passer du bon temps avec une nana qui lui tatoue le bras. Cela ne lui plaît pas, les tensions commencent, Ellie envisage d’aller vivre dans le garage et Joel commence à envisager une thérapie avec sa psy.

Deux ans après l’installation à Jackson, Ellie a toute une liste de questions à poser à Joel. Ils sont toujours en bons termes, mais elle se pose plein de questions sur l’hôpital. Elle les liste réellement sur papier, sans oser les poser pour autant. Joel lui propose ensuite une virée dans la forêt, une fois de plus. C’est bien sûr dangereux, mais le danger tombe sur un autre : il y a donc un homme qui se fait mordre et est prêt à être transformé en zombie. Il survit toutefois assez longtemps pour tomber sur le duo. S’il est contaminé, l’homme espère tout de même pouvoir revoir sa femme avant de mourir : il s’agit d’Eugène, le mari de la psy.

Ellie est sûre qu’ils ont le temps de le ramener auprès de Gaelle grâce aux chevaux. Malheureusement, Joel n’est pas trop de cet avis. Si bien sûr il fait la promesse à Ellie de garder en vie l’homme le temps qu’elle aille chercher les chevaux, il ne prend finalement aucun risque et l’exécute en attendant Ellie. C’est plutôt bien écrit, on comprend le point de vue de Joel autant que celui d’Ellie, mais on voit surtout que Joel est incapable de tenir la promesse qu’il fait à Ellie.

Ils ramènent donc le cadavre à la psy, dépitée de voir son mari mort mais remerciant Joel de lui confirmer qu’il est mort en héros. Ellie intervient alors pour souligner que Joel lui ment et qu’il a tué Eugene alors qu’il aurait pu avoir le temps de la revoir. Le risque aurait été hyper grand et je comprends la décision de Joel, alors Ellie me paraît un peu chiante sur le coup. Ce qu’elle dit est vrai, elle a raison d’en vouloir à Joel, mais je ne la trouve pas si humaine de tout révéler à la psy qui aurait pu autrement garder une meilleure image de son mari – un décès, c’est suffisamment douloureux comme ça. Arf, je suis partagé.

Dans tous les cas, tout ça n’avait absolument rien de surprenant puisqu’on nous l’avait déjà annoncé au détour de répliques dans les épisodes précédents. La haine de la psy apparaît plus justifiée que prévue : bien sûr qu’elle déteste Joel d’avoir tué son mari car il a fait le choix de les empêcher de se dire adieu. Je comprenais déjà qu’elle puisse détester Joel quand il avait simplement tué son mari condamné, mais là… Là, je me demande pourquoi la saison est montée dans ce sens. Quitte à nous montrer tout ça, pourquoi ne pas l’avoir fait dans le putain d’ordre où c’est arrivé ?

Tout ça nous ramène alors à la soirée du Nouvel An. Pff. J’espérais encore naïvement qu’on nous proposerait une scène vraiment dans le présent, mais non. Continuons avec un flashback d’une scène qu’on a DÉJÀ vu. Le foutage de gueule est total. Bon, bref, on découvre que pendant qu’Ellie dansait avec Dina, Joel parlait à sa belle-sœur. Et là, vous pourrez me dire ce que vous voulez, il n’y avait AUCUN intérêt à avoir cette scène car la perspective de Joel n’apporte rien de plus.

On finit par découvrir qu’Ellie a en fait pris le temps de parler de Joel en rentrant de la fête. Là, c’est pire : il y a bien un intérêt, mais on nous prend pour des débiles. Il y a genre un mois on nous a dit qu’elle rentrait car elle lui faisait la gueule, pourquoi changer ça maintenant ? En plus, le fait qu’ils arrivent à se parler, ça change même la perspective de la mort de Joel : ils ont eu d’autres derniers mots que ceux que l’on pensait.

Ellie prend conscience que Joel veut toujours la protéger, quoiqu’il arrive. Elle lui pose donc la question qui fâche sur l’hôpital et découvre toute la vérité. La veille de la mort de Joel, donc. Elle devrait donc comprendre le point de vue d’Abby plutôt que de s’obstiner à la pourchasser comme elle fait. Et, bon, je sais que cette scène est la dernière du jeu. Les scénaristes ont fait le choix de nous la cacher comme dans le jeu, soit. La place si tôt après en revanche ? Je ne comprends pas. Cela casse la surprise ; j’imagine que l’impact est plus fort en dernière scène : elle promet d’essayer de lui pardonner sans savoir si elle réussira. En dernière scène, on sait davantage ce qu’il en est et ça ouvre surtout la question de savoir s’il faut le pardonner et si on le peut nous-mêmes. À l’inverse, en avant-dernière scène de cet épisode, ça manque sacrément d’enjeu : on retire une grosse portée de l’impact de cette scène en enchaînant sur la vengeance d’Ellie. C’est un peu comme si cette scène où elle marche sous la pluie en direction d’Abby nous disait : « eh, elle l’a pardonné, regardez ce qu’elle fait maintenant ». Décevant.

The Last of us – S02E05 – Feel Her Love – 14/20

Je ne suis pas convaincu par la structure de la saison, parce que cet épisode semble vouloir présenter les choses d’une manière que je n’aime pas (voir en toute fin d’article). Avant même le cliffhanger, il y a une surprise qui pour moi manque de crédibilité et ça donne un ensemble qui est bon, mais pas pleinement convaincant. Et puis, bordel, je sais bien que ça se passe de nuit et que la lumière attire les champignons, mais franchement, j’aimerais bien pouvoir VOIR ce qu’il se passe. C’est absolument insupportable d’avoir la moitié de l’épisode où ce que je regarde, c’est plus mon reflet dans l’écran de ma télévision que les personnages…

Spoilers

Ellie et Dina mettent à exécution leur plan.

Haunted but empty.

C’est reparti pour un épisode qui débute par une étrange minute silencieuse où l’on suit une femme qu’on ne connaît pas, il me semble, débarquer dans un centre où elle interroge une autre femme qu’elle accuse d’avoir tué une partie de ses hommes. C’est un peu longuet comme on ne sait pas encore de qui il s’agit, mais je suppose que le but de la série est de continuer de nous balancer des personnages nouveaux à chaque épisode pour donner un peu de consistance à leur univers.

Il est donc question d’un certain Leone qui a été tué, parce que dans une liaison radio il avait du mal à respirer et a dit à sa supérieure « it’s in here ». Mouais. L’entretien se termine à merveille pour la sergente Park – qui se trouve a priori être la mère du fameux Leone – puisqu’elle est vue en héroïne qui a sauvé sa colonie d’une infestation plus large et grave… mais il n’empêche que son fils est mort et que tout ça ne vend pas du rêve.

Oui, je sais, ma critique manque de précision, mais c’est pas grave, je pars du principe que vous êtes plus là pour un avis général qu’un résumé, et mon avis général sur ce début, c’est « mouais ? J’accroche pas assez ».

Après le générique, nous découvrons le deuxième jour à Seattle du nouveau couple le plus cute de la télévision américaine (ou pas). Dina essaie de faire de la triangulation pour trouver un moyen de rejoindre l’hôpital. Je n’ai pas trouvé ça dingue ou passionnant : comme souvent, je me fais des films sur les scènes rajoutées ou non par rapport au jeu, et celle-là me donne vraiment la vibe « il faut occuper un perso secondaire pendant que le perso joué par le joueur part faire autre chose seul dans son coin ».

C’est donc ce que fait Ellie : elle part explorer la ville de Seattle un peu toute seule. Après s’être débrouillée pour remettre l’électricité dans l’immeuble qu’elles occupent, Ellie trouve finalement une scène de concert avec (comme par hasard) des guitares, toujours en bon état elles aussi. Dans l’épisode précédent, ça donnait l’impression que c’était rare de trouver une guitare dans ce monde post apo, faudrait savoir.

Bon, cette fois, elle ne parvient pas à chanter : on sent bien que la guitare est liée à son deuil de Joel, tout de même. Elle s’interrompt en cours de chanson et ça tombe bien : Dina a justement terminé sa triangulation. Grosso modo, elle parvient à savoir exactement où sont ses ennemis parce qu’ils communiquent tout par radio, sans se méfier du fait qu’ils pourraient être écoutés.

En les écoutant, Dina comprend où ils sont, mais aussi ce en quoi ils semblent croire. Ils sont religieux, ce qui est un avantage d’après Ellie car ils ont une confiance divine un peu conne. En revanche, tout n’est pas gagné, loin de là : pour aller là où elles veulent, elles doivent donc tout simplement traverser un énorme bâtiment que leurs ennemis semblent ignorer en permanence. Elles comprennent qu’il est probablement infesté, mais eh, qui ne tente rien n’a rien.

Les voilà donc qui tentent : nous les voyons traverser Seattle et tomber une nouvelle fois sur un étrange autel à une pseudo divinité (feel her love). Les offrandes ? Eh, les fidèles de cette femme, tués, avec la mention « feel this bitch ». C’était plutôt rigolo en vrai. Après, ça commence à me souler d’avoir Ellie qui regrette d’embarquer Dina dans ses aventures parce qu’elle est enceinte, mais continuer de le faire tout de même. A un moment : décide-toi. Soit tu veux qu’elle soit là, soit non.

En chemin, les filles s’arrêtent plein de fois, mais il faut dire que Dina en profite pour raconter sa vie, son passé douloureux et sa justification des actions d’Ellie : elle aussi elle chercherait à se venger à la place d’Ellie.

Malgré tout, elle propose à Ellie de faire demi-tour : elle a beau dire que ce ne sera pas la faute d’Ellie s’il lui arrive quelque chose et que sa mort sera 100% sa propre faute, elle lui demande quand même ce qu’elle doit faire. Ellie lui demande de continuer avec elle… donc la culpabilité sera là : elle aurait facilement pu dire à Dina de ne pas rester avec elle. Et cela aurait sûrement été mieux. Ellie ne peut pas être infectée après tout.

Une fois arrivée sur place, Ellie s’en souvient subitement et refuse à nouveau que Dina prenne des risques pour jeter un œil à l’intérieur du grand bâtiment à traverser. Pourtant, il va bien falloir le traverser : comme il a l’air vide, elles y pénètrent finalement toutes les deux. Avant ça, évidemment, Dina insiste pour faire promettre à Ellie de ne pas tirer à l’arme à feu à tout va : elle connaît bien Ellie, elle l’aime pour son impulsivité, mais elle n’a pas envie de mourir parce qu’Ellie aura attiré une horde d’infestés sur elles.

En vrai, j’ai ri, mais tout ce qu’en a retenue Ellie, c’est que Dina était amoureuse d’elle. Bordel, une vraie adolescente sur ce coup-là. Elles entrent donc dans le bâtiment et découvrent assez rapidement qu’il est infesté. Le problème, c’est qu’elles retombent, et c’est bien logique, sur une infestée intelligente et maligne. Une du genre à se cacher. Et malheureusement, il n’y en a pas qu’une.

Il n’en faut pas plus pour qu’Ellie et Dina se mettent à flipper énormément. Il y a de quoi : Ellie révèle seulement maintenant à Dina qu’elle s’était fait mordre en début de saison face à une infestée intelligente. Moi, je regrette un peu que cet épisode fasse le choix de laisser les filles dans le noir pendant toute cette scène d’action.

On ne voit pas exactement ce qu’il se passe quand Ellie demande à Dina d’aller s’enfermer dans une cage pour éviter au maximum les infestés. C’est Dina qui finit par tirer les premiers coups de feu et malgré la cage, la situation semble perdue d’avance avec une Ellie assaillie de toutes parts par les infestés et une Dina qui ne peut rien faire pour l’aider.

C’est alors que Jesse sort d’absolument nulle part et tue les quelques infestés qui s’en prenaient à Ellie. Euh ? Pardon, mais pourquoi les infestés ne l’attaquent pas lui non plus ? D’où sort-il ? Il explique après coup qu’il les a suivis avec Tommy la nuit après elles : il a pu les suivre à la trace, jusque-là grâce à la carte laissée dans le théâtre. J’ai tellement eu envie de rire : Dina et Ellie critiquent leurs ennemis car ils communiquent par radio, mais elles laissent une carte avec leur future position bien en vue dans un bâtiment « abandonné » sur leur territoire ? Ce n’est pas bien malin.

Jesse les sauve en tout cas, grand bien lui fasse. Ils parviennent tous les trois à semer les infestés, mais le bruit de la fusillade a bien sûr prévenu les ennemis qu’ils cherchaient à éviter de leur présence. Ils découvrent peu à peu le territoire ennemi en tout cas, avec des cris d’oiseaux et des gens qui en pendent d’autres en les vidant aussi de leurs tripes au passage. J’imagine qu’un bon rebondissement serait de finalement nous apprendre qu’ils sont les gentils, mais j’en doute.

Pas le temps de se poser des questions de toute manière : Dina reçoit une flèche dans la jambe alors qu’un nouveau cri d’oiseau semble indiquer qu’il y a un trio d’intrus à les épier. Leur système semble plutôt bien rôdé. Bon, après, faut bien reconnaître qu’on ne voit rien du tout à la suite de l’épisode. J’ai éteint les lumières, y a un orage dehors, la luminosité est vraiment au plus bas qu’elle puisse être et… on ne voit rien putain. La lumière a beau être plus naturelle comme ça, il serait temps d’en revenir aux luminosités des années 90 où on voyait au moins ce qu’il se passait.

Ellie décide de se séparer de Jesse et Dina pour leur laisser une chance : ils ont pour point de rendez-vous le fameux théâtre du début d’épisode, elle tire dans tous les sens pour attirer l’attention sur elle et voilà. En vrai, son plan est qu’ils retraversent le bâtiment avec les infestés ? Cela me paraît quelque peu ambitieux.

On ne sait pas ce qui arrive à Dina et Jesse (ou alors, je n’ai pas vu ?), mais en tout cas, Ellie parvient à semer tout le monde et à s’infiltrer dans le bâtiment en passant par une fissure – une brèche ? Ce qui compte, c’est que dans le bâitment, elle parvient contre toute attente à tomber sur… Nora. Nora ? J’ai une forte envie de l’appeler Marienne (ou Gaia, tiens, ça fait longtemps). C’est le retour d’une actrice que j’aime bien en tout cas.

Ellie la reconnaît immédiatement : elle était là quand Joel était mort et elle compte bien le venger. Elle souhaite toutefois se servir de Nora pour apprendre où se trouve Abby. C’est un échec : Nora refuse de dire quoique ce soit et elle parvient à détourner suffisamment l’attention d’Ellie pour s’enfuir. Je ne m’attendais pas à ce qu’Ellie se laisse avoir si facilement, bordel.

En tout cas, Nora peut donner l’alerte, tandis qu’Ellie la pourchasse et tente cette fois de la buter. En vain. Il faut dire qu’elle est plutôt increvable Nora : elle tombe dans une cage d’ascenseur mais survit encore. En la pourchassant, Ellie finit par tomber sur une cave où il y a plein de champignons. On comprend que c’est lié au début d’épisode : il y a des infestés dans la base et tout était scellé. Nora a fui au mauvais endroit, la pauvre.

Comme elle n’est pas immunisée, elle s’étouffe rapidement : les infestés présents sont plein de champignons et de spores. Nora est sur le point de mourir. N’ayant plus grand-chose à perdre, elle ne dit toujours pas où est Abby, mais elle révèle à Ellie le grand secret de Joel : il a tué le seul médecin qui pouvait créer un remède efficace et tous les gens dans l’hôpital.

La réponse d’Ellie ? « Je sais ». Mouais. Elle devait s’en douter, mais la confirmation devrait être un peu plus violente que ça. Après, Ellie a un avantage en gardant son calme : elle peut tranquillement torturer Nora pour savoir où est Abby.

Calme ? Tranquillement ? D’accord, ce n’est pas le cas. Ellie s’énerve soudainement et frappe à plusieurs reprises Nora, en attendant qu’elle lui révèle où est Abby.

Cela faisait une bonne fin, mais on nous rajoute un cliffhanger qui cherche juste à faire traîner les choses : on voit Joel venir réveiller Ellie quand ils s’entendaient encore et étaient chez eux. Je suppose qu’on va nous révéler pourquoi Ellie le détestait tant en début de saison – et donc peut-être le moment où elle a su qu’il avait tué tout le monde ? C’est un peu frustrant si c’est le cas : la construction en flashback perd grandement en intensité, on a tourné cette page à la mort de Joel, non ? Je ne sais pas. C’est soit trop tard, soit trop tôt après sa mort, mais je ne suis pas sûr de vouloir voir ça tout de suite.

Vous me direz, le prochain épisode est la semaine prochaine de toute manière.

The Last of us – S02E04 – Day One – 17/20

J’ai eu peur que ce soit médiocre en début d’épisode, mais finalement, on tient là un bon épisode d’exploration du monde post-apocalyptique et des deux personnages qui doivent porter la saison… tout en ajoutant des nuances et de la complexité en continuant de ne faire qu’effleurer la surface de ceux qui seront les grands méchants de la saison. Une fois de plus, wait & see, je suppose. Il y a de bonnes scènes d’action, mais en vrai, j’ai l’impression que les scénaristes font durer un max. Bref, rien d’étonnant à ce qu’on se retrouve avec une saison 3 au rythme où ça va.

Spoilers

Ellie et Dina explorent Seattle et ses menaces.

Now make a choice.

J’ai soupiré fort en lisant le titre de cet épisode, parce qu’on nous vend dès le départ un épisode qui ne sera qu’un énorme flashback et… ce n’est pas vraiment ce que j’ai envie de voir, en fait. Sans surprise, on repart donc très en arrière au début de l’épisode : bienvenue en 2018, en zone de quarantaine. On nous présente un ensemble de soldats qui en écoute un s’écouter parler, et c’est assez insupportable. Son sergent s’en rend compte et le remet vite en place, ce qui est plutôt un point positif pour lui. Après, j’aurais aimé que la série nous fasse découvrir de nouveaux acteurs, mais bon, HBO capitalise clairement sur des visages connus depuis la saison 1. Pas de raison que ça change !

Les soldats sont en déplacement dans la zone de quarantaine, même si on n’a clairement pas assez d’indications pour tout comprendre et savoir de quoi il en retourne. Ce qui est sûr, c’est que le Sergent Dixon est un bon soldat qui sait recadrer ses hommes, casser l’ambiance et prendre des décisions compliquées. Ainsi, il décide de se confronter aux habitants possiblement infectés qui bloquent le camion de ses hommes avec un bus scolaire.

La tension monte très vite dans ce début d’épisode, mais encore une fois, on manque un peu trop d’infos pour être sûr et certain de ce qui est en train de se passer. Le sergent qui semblait être un vrai bon soldat en fait sortir un du camion, probablement parce qu’il l’aime bien. Ensuite, il décide d’aller foutre une grenade dégoupillée pour dégommer tout le reste du convoi. Allez, au moins, le soldat insupportable du début d’épisode se fait tuer comme ça, mais wtf tout de même.

Une fois cette tuerie de masse accomplie, Dixon se retourne vers le seul soldat qu’il a voulu sauver et lui demande de faire un choix. Il peut soit bosser avec lui et les habitants de la quarantaine, soit se faire tuer. Ben super le choix.

Onze ans plus tard, Ellie et Dina sont en pleine exploration d’un bâtiment abandonné de Seattle. C’est surprenant, mais pourquoi pas. Elle dévalise une pharmacie, cherchant probablement de quoi survivre en milieu hostile et de quoi ramener chez elles, aussi. La série nous montre toutefois Dina en train de trouver quelque chose qu’elle cache ensuite à Ellie. Cela m’a rendu curieux, je reconnais.

Les deux femmes repartent à cheval ensemble et traversent un Seattle très LGBT+… même si elles ne connaissent rien du mouvement LGBT+, du drapeau arc-en-ciel ou de la Pride. Eh ! L’apocalypse, c’est une chose, mais ça fait un bon moment maintenant que la paix est revenue et qu’elles sont dans une communauté. Personne n’a jamais eu l’envie de parler de ça ? C’est… curieux. Je n’ai pas l’impression que ça puisse être complètement effacé de la culture américaine – ou de la notre d’ailleurs. Je ne les vois pas effacer le racisme non plus, par exemple, et donc pas tous les mouvements pour gagner des droits qui ont existé (le Black Lives Matter ne devait pas exister avant leur apocalypse, mais Martin Luther King si).

Je m’égare clairement sur un point de détail, mais c’est aussi parce que la série prend un peu de temps à en venir à ce qui sera vraiment intéressant dans l’épisode. C’est normal : les filles explorent Seattle et ça prend du temps de visiter une ville qu’on ne connaît pas et dans laquelle des infectés pourraient débarquer à n’importe quel coin de rue. Elles essaient d’être discrètes, mais ça ne les empêche pas de parler fort ou de tester une batterie quand Dina en trouve une.

Pardon, mais… Pourquoi ont-elles peur d’une porte de bunker qui fait du bruit, mais pas d’une batterie ?? C’était étrange, tout de même. Bon, elles trouvent un magasin de musique, vous l’aurez compris, et ça permet à Ellie de mettre la main sur une guitare parfaitement conservée dans un étui. L’apocalypse réserve quelques surprises, au milieu des débris, des insectes et des champignons. Quelle chance elle a. Ellie se met aussitôt à jouer et j’ai détesté sa reprise de Take on me parce qu’elle n’avait pas le droit de reprendre cette chanson : c’est réservé à The Magicians de la faire de manière si calme et nostalgique. JE SAIS. Ils ne sont pas les premiers à l’avoir fait, mais qui peut prétendre à faire mieux qu’eux ? Certainement pas Ellie.

Dina est tout de même fascinée de voir Ellie chanter et jouer à la guitare. J’ai l’impression d’être renvoyé aux soirées de camping sur la plage quand j’étais ado et que les guitaristes essayaient de draguer tout ce qui bouge en jouant Zombie de The Cranberries (on notera que ça aurait été un choix bien plus raccord). En vrai, je suis rageux parce que c’est Take on me, mais la scène est belle : j’aime bien quand ils redécouvrent la musique dans les séries post-apo.

Dina en a les larmes aux yeux d’entendre à nouveau une chanson et de voir que Joel a si bien fait le taf d’apprendre à Ellie la guitare. Par contre, croyez-moi bien que j’ai pété un câble quand j’ai vu Ellie abandonner la guitare sans la remettre dans son étui après ! Elle semblait si heureuse d’en trouver une en bon état… pourquoi ne pas la protéger ?

J’imagine que repartir avec serait encombrant, mais bon, elle pourrait la laisser en bon état pour les suivants. Qu’importe.

Loin d’Ellie et Dina, mais quand même trop proche d’elles puisqu’on nous le présente, Dixon est toujours en vie. Il fait la cuisine au gaz apparemment et raconte sa vie à une personne qu’on ne voit pas. Pas la scène la plus intéressante, donc. La cuisine ? Bon, on le voit chauffer une poêle vide au gaz, et tout ça pour quoi ? Pour brûler quelqu’un bien sûr. Il torture ainsi un prisonnier chauve, probablement pour la torture aussi, qu’il a enchaîné nu à un mur de la cuisine. Et on ne nous épargne pas un étonnant full frontal pour le coup. C’est gratuit, mais ça ajoute à la détresse psychologique de ce prisonnier qu’on ne connaît pas je suppose.

Isaac, c’est le nom de notre bourreau, ne se démonte pas : il torture le prisonnier pour savoir où sera la prochaine attaque de son groupe. Il cherche donc à se protéger de terroristes ? C’est si peu clair ce que la série fait avec ce méchant pour l’instant. Ce qui est clair en tout cas, c’est que son prisonnier ne lui dira pas ce qu’il veut savoir : il préfère encore se faire brûler la deuxième main que de trahir son groupe. Isaac n’a plus d’autres choix que de le tuer, du coup. Super.

Dina et Ellie repartent en expédition à la nuit tombée, quittant ainsi le magasin de musique : elles ont repéré plus tôt une parabole avec les initiales WLF taguées en haut d’une tour et elles veulent aller voir ce dont il s’agit. Après tout, elles sont là pour les tuer et ça pourrait être pas mal d’en savoir plus.

Sur place, elles tombent néanmoins d’abord sur un cadavre transpercé de plusieurs flèches, puis sur un étonnant cimetière. Plusieurs membres de WLF sont ainsi pendus et éviscérés à la fois. Il ne s’agit pas des soldats qu’Ellie cherche à tuer, mais les conditions du meurtre (et l’odeur sûrement) sont effrayantes. Dina en vomit, Ellie mène aussitôt l’enquête.

Elle comprend en voyant le message « Feel her love » que tout ça est lié au groupe assassiné dans les bois. Elle troue aussi une radio qui ressemble fort à celles que Dina et Ellie utilisent aussi. C’est con parce que ça les fait paraître complices de cette scène de meurtre et torture qu’elles viennent de trouver. Et bien évidemment, d’autres soldats WLF débarquent au même moment.

On a ainsi une scène assez longue de suspense où les filles tentent de s’échapper discrètement sans savoir comment faire alors que les soldats cherchent partout les coupables qui ont tué les autres membres de WLF. Ellie se retrouve ainsi face à une fenêtre qu’elle ne parvient pas à ouvrir et est rattrapée par un homme qui la prend inévitablement pour une ennemie. En fait, elle n’essaie même pas de parler : elle est dans une situation où elle sait qu’elle sera tuée si elle n’attaque pas en premier. C’est donc ce qu’elle fait.

Dina est forcée de tuer un autre homme qui les trouve, Ellie fait de même et les deux parviennent à s’échapper. C’est que ça manque presque de crédibilité qu’elles y parviennent si simplement ! Pour échapper aux autres soldats qui veulent les tuer désormais, elles gagnent un souterrain qui les fait déboucher sur une ancienne station de métro. Loin d’être cons, les soldats comprennent où les trouver : ils décident alors de les enfumer en lançant quelques torches permettant de les repérer plus vite. Malins.

Le problème, c’est que les torches réveillent des infectés. Les lieux devaient être vides : ils ne le sont pas. Dina fait une petite crise de panique, compte jusqu’à cinq pour se calmer, en vain. Une horde d’infectés débarquent dans la bouche de métro. L’avantage, c’est que ça débarrasse les filles des soldats de WLF qui se retrouvent à leur faire face. Le problème, c’est qu’elles aussi doivent faire face à cette horde d’infectés voulant les bouffer. Elles nous redéfinissent la claustrophobie avec cette scène qui les voit s’enfuir en passant dans un métro pris d’assaut par les zombies.

Elles finissent par les contenir dans un des métros. La scène manque certes un peu de crédibilité, parce qu’elles s’en sortent vraiment bien et enchaînent tout avec une rapidité et une présence d’esprit ! On nous fait croire qu’il y a des mois sans que rien ne se passe et elles enchaînent avec autant de réflexes de survie d’un coup ?

La scène est trop bien par contre : il y a vraiment une sacrée tension dans le métro, elles en remontent les voitures comme elles peuvent et finissent coincées. Dina propose de passer par le toit du train, ce qui les sauve effectivement, mais il reste encore des zombies en-dehors du train. C’est terrible. Elles parviennent à fermer la grille de la station et à remonter les escalators super vite, mais sont coincées par un tourniquet qui refuse de fonctionner, probablement à cause de la rouille. La scène est horrible : Ellie parvient à passer, mais Dina est coincée lorsqu’une infectée lui saute dessus.

Pour la sauver, Ellie décide de se faire mordre le bras. C’est la chose à faire puisqu’elle est immunisée, mais ça veut dire qu’elle va devoir livrer son plus gros secret à Ellie. Le problème, c’est qu’elle n’y réfléchit même pas : elle agit à l’instinct. Cela sauve la vie de Dina qui s’échappe donc de la bouche de métro avec Ellie, arme à la main.

Bien sûr, dès qu’elles sont à l’abri dans un bâtiment, Dina braque Ellie et menace de la tuer. Ellie doit lui révéler quelle est immunisée au virus et qu’elle survivra. Elle parvient à la convaincre, allons savoir comment exactement. Cela se joue principalement sur la confiance que Dina avait déjà en elle. Ellie manque aussi de se faire tuer quand des gouttes d’eau lui tombent dessus alors qu’elle dort, la faisant grogner. Finalement, Dina voit qu’elle a fait le bon choix : Ellie n’est pas infectée et ne se transforme pas.

Puisqu’Ellie vient de lui confier son plus grand secret, Dina fait de même : « Je suis enceinte ». WHAT ? Ellie a réagi en écho à ce que je disais à ma télévision là. Dina saute ensuite sur Ellie, l’embrasse et les deux couchent ensemble, tout simplement. C’est si simple, vraiment, on se demande pourquoi ça a pris tant de temps. Au réveil, l’explication de Dina, c’est que sa mère lui a dit, lorsqu’elle était enfant, qu’elle n’aimerait que les mecs, pas les filles. Et même si sa mère est morte, c’est resté. MOUAIS. Je suis content qu’elles soient officiellement ensemble, ça ne fait que quatre épisodes, mais ça commençait à traîner en longueur.

La grossesse ? Eh bien, Dina est en retard dans ses règles, n’arrête pas de vomir à chaque fois qu’elle voit un cadavre et, évidemment, elle a aussi fait pipi dans la pharmacie la veille… sur quatre tests de grossesse, rien que ça. Les deux femmes sont clairement amoureuses l’une de l’autre, et elles sont prêtes à rester ensemble. Ellie se sent déjà d’assumer le rôle de papa, même si c’est aussi l’enfant de Jesse. Elles sont toutefois interrompues dans les câlins et les bonnes nouvelles par une fusillade et des explosions au loin.

Elles entendent quelques infos à la radio et voient depuis le toit de l’immeuble ce qu’il en est. Ellie cherche en vain à protéger Dina en lui demandant de ne pas venir avec elle pour la suite, mais ce serait mal la connaître. Bien sûr que si, Dina veut rester avec Ellie. Et ça se tient, vu ce qu’on sait du personnage, même si j’ai du mal à comprendre sa soudaine facilité à être en couple avec Ellie alors qu’elle est enceinte de Jesse et qu’elle a passé sa vie à réprimer sa bisexualité. Après, j’adore les deux personnages de Dina et Ellie ; ça fait une belle représentation quand même. Hâte de découvrir la suite des aventures du couple… la semaine prochaine !