Cette semaine #26

Salut les sériephiles !

Redonner de la vie au blog, c’était bien… Voir des séries, c’était mieux ! J’ai fait mon choix ces trois dernières semaines, et j’ai fini par oublier de poster mes résumés de ce que j’avais vu au cours de la semaine. J’ai pas mal d’articles qui attendent d’être publiés, mais je me suis dit qu’il valait mieux tard que jamais pour ces récaps… Alors que la critique des saisons 3 et 4 de Desperate Housewives, elle peut apparemment être pour jamais (heureusement, on prend du temps pour voir la 5). 

Je me contente ici de retracer les articles publiés sur le blog, parce que je ne sais plus quand j’ai vu quoi… Oups !


2 épisodes critiqués sur le blog cette semaine


The Crowded Room – S01E02 – Sanctuary – 17/20

J’aime beaucoup l’ambiance qu’instaure la série et tous les jeux qui se mettent en place pour savoir ce qui peut être réel ou non. Sans ça, ce serait une histoire pas extraordinaire portée par un casting exceptionnel. Avec cet implicite dont on ne sait pourtant encore rien hors de la promotion de la série, je…

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Ouais, et ça dit que ça fait vivre son blog…


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The Walking Dead: Dead City – S01E02 – Who’s There? – 13/20

OK, l’épisode n’est pas beaucoup plus réussi que le précédent, mais je trouve que sur la fin, il parvient à justifier son existence en dévoilant une nouvelle facette de la relation entre ses héros. Pour le reste, nous en restons à du convenu pour la franchise, avec un affrontement entre deux camps et des intrigues secondaires qui ne se dévoilent pas encore.

Spoilers

Maggie et Negan se retrouvent entre deux feux et choisissent un camp.


I was only a monster when I absolutely needed to be.

Qui est là ? Ben moi apparemment, mais je ne sais pas bien pourquoi. C’est la facilité. On est lundi, quoi de plus normal que de lancer un épisode de la franchise, non ? Le premier épisode ne m’a pas fasciné, mais il avait ses moments et de bons acteurs. Puis, il ne faut apparemment pas sous-estimer la force de l’habitude sur moi !

New-York | Burazi | Le marshal | Hilltop

New-York

L’épisode commence par une petite horde de zombies qui souhaite entrer dans le local où Maggie et Negan sont enfermés avec une vieille dame. Il y a clairement un problème de rythme dès cette première scène, avec Maggie qui assure tout sereinement que la femme a pris son sac avec toutes les affaires dont ils ont besoin… Ben, pourquoi vous restez plantés là à attendre que les zombies entrent alors ?

Negan et Maggie pourchassent donc la femme, mais en prenant tout leur temps. Vraiment. Negan tente même de négocier et l’acteur semble n’en avoir rien à foutre ? C’était super étrange comme moment de les voir laisser la femme monter à une échelle et les devancer comme si de rien n’était, juste parce qu’ils la laissaient le faire. Putain, mais pourchassez-les vraiment ?

La course poursuite est étonnante, en plus, parce qu’on sent que la femme les invite à la suivre – ce dont on a confirmation par la suite. Il faut d’abord monter la fameuse échelle du conduit d’ascenseur, avec le petit suspense des zombies au sol sous eux, en plus. C’est bien sympathique tout ça, mais ça ne nous dit pas qui est la femme et, en plus, on ne voit vraiment pas grand-chose tant il fait noir dans ce conduit.

On finit par récupérer de la lumière quand la femme qu’ils pourchassent atteint une fenêtre de l’immeuble et utilise à son tour une tyrolienne, sans la moindre sécurité autre que ses bras hein, pour rejoindre l’immeuble d’en face. C’est donc le mode de transport le plus commun à New-York désormais, mais ça ne donne pas trop envie quand on voit à quel point il est facile de tuer les gens en coupant le fil ou à quel point la musique ajoute du drama et du suspense chaque fois qu’on voit une tyrolienne.

La femme leur renvoie tout de même de quoi traverser eux aussi et au moins, la situation amuse Negan, c’est déjà ça. Maggie est plus frileuse quand il s’agit d’utiliser la tyrolienne, mais ils n’ont pas franchement le choix, surtout qu’un tas de zombies les rattrape. J’aimerais comprendre comment exactement : sont-ils montés à l’échelle ? Ce n’est pas trop possible en théorie, mais dans la dernière saison de la série-mère, on a eu droit à quelques exceptions…

Bon, toujours est-il que Maggie finit par accepter d’utiliser la tyrolienne et de rejoindre Negan de l’autre côté de l’immeuble, mais elle oublie de prendre de l’élan. C’est une bonne idée de la part des scénaristes de nous montrer directement une autre limite de ce mode de transport qui est plus que dangereux, surtout que bien sûr, Maggie est au-dessus d’une autre horde de zombies… Bon, ce n’est pas comme si elle pouvait survivre à une telle chute.

Elle survit toutefois, sans accepter l’aide de Negan, et ça leur permet de rejoindre la vieille dame qui ne parle pas un mot d’anglais apparemment, mais souhaite quand même communiquer avec eux comme elle peut – pour échanger des biens et leur déconseiller de suivre de mauvaises idées. Comme elle s’appelle Esther et répète plein de fois « yallah », j’imagine qu’elle parle hébreu. Si on sait qu’elle parle Esther, ce n’est pas parce qu’elle se présente à notre duo de héros, mais parce qu’elle les emmène tout droit dans un piège : ils rencontrent ainsi des alliés d’Esther qui sont plus sains d’esprit qu’elle apparemment.

Ils sont armés jusqu’aux dents et refusent de faire confiance à Maggie quand elle leur sert ce qui est évidemment un mensonge. Pour une fois, elle aurait pu tenter à peu près de dire la vérité ! En tout cas, Maggie et Negan découvrent tout un campement de survivants dans un immeuble. Ils n’y restent pas vraiment, évidemment, parce qu’ils sont plus rapidement emmenés dans une des salles de bain de l’immeuble où ils sont faits prisonniers.

Finalement, heureusement que Negan est là : c’est lui qui apporte le plus d’intérêt à la série pour le moment. Son attitude désinvolte et le fait qu’il s’amuse face à tout ce qu’il se passe le rend plus intéressant que Maggie pour le moment. Il a aussi plein d’informations sur le Croate, histoire de nous le vendre comme un grand méchant plus méchant que lui. Alors. Bon. Je veux bien que ce soit un méchant, mais s’il a été homme de main de Negan, c’est que Negan a été pire que lui, désolé. Et il se trouve clairement des excuses quand il affirme avoir été un monstre uniquement quand il avait besoin de l’être alors que bon, on l’a vu être un monstre bien des fois sans vraie raison valable.

New-York | Burazi | Le marshal | Hilltop

Burazi

Bon, le petit récit sur le monstre qu’a été le Croate a beau être fait par l’excellent conteur qu’est Jeffrey Dean Morgan, ça ne m’a pas captivé outre mesure. On a compris : c’est un méchant, il a tué (et/ou violé ?) une enfant alors que Negan avait donné l’ordre du contraire et Negan s’en est séparé en lui tirant dessus. Ouep.

Negan a évidemment raté son coup quand il a eu l’occasion de lui tirer dessus, se contentant de défigurer ce grand-méchant qui, c’est évident, aura désormais une dent contre lui. Vraiment, Maggie a bien fait de s’allier avec Negan… Bon, allez, elle a bien fait pour de vrai : il a eu la bonne idée de récupérer un os de pigeon et de le tailler, ce qui leur permet finalement de gagner la confiance de leurs geôliers.

Eh oui, ces idiots libèrent Negan et Maggie parce qu’une étrange menace les retrouve : les Burazi. Aucune idée de ce qu’il se passe, en vrai, mais effectivement un commando de motards débarque et s’amuse à vouloir tuer tout le monde. Je ne sais pas, il me semble que dans cette situation, des prisonniers comme Maggie et Negan ne devraient pas tellement intéresser les potes d’Esther

On retrouve Negan tel qu’il l’a toujours été : il emmène son nouvel otage au reste des Burazi pour se montrer comme le monstre qu’il sait être. Son « toc, toc, qui est là ? » est plutôt amusant, que ce soit quand il éclate sa tronche contre des vitres ou quand il annonce de la pluie. En plus, on voit très bien ce qui est sur le point de se passer : la mort d’Esther a réveillé en lui le monstre ; et il assure avoir besoin de l’être à nouveau.

Il égorge alors son otage et faire pleuvoir le sang, puis les tripes sur ses potes. Il fait ça devant une Maggie qui ne dit rien mais observe – et l’actrice joue suffisamment bien pour qu’on la voit osciller entre fascination et terreur de retrouver le Negan des débuts. Moi, je trouve que c’est une bonne chose, parce qu’il faut au moins ça pour que la série puisse se démarquer.

Negan balance ensuite le corps par-dessus le balcon, et personne ne semble prendre la peine d’essayer de tirer sur Negan pendant toute cette scène. Franchement, je suis partagé. Il est terrifiant, d’accord, la scène est excellente, OK, mais je peine à croire que tous les ennemis restent sagement à le regarder comme ça.

Et en même temps, c’est exactement ce qu’il s’était passé quand Negan a tué Glenn… Le fait que Negan soit encore capable d’autant de charisme, le fait que Maggie le laisse faire pour être protégé par lui, ça signifie peut-être que la série a trouvé ce qu’elle voulait raconter. On verra bien mais en tout cas, ça m’a fait plaisir de découvrir cette scène avec l’ancien Negan enfin de retour !

Après tout ça, Maggie et Negan peuvent donc retourner auprès des nouveaux alliés qu’ils se sont faits. Ceux-ci les remercient après une longue veillée et cette fois, on peut enfin avoir une vraie conversation entre eux et Maggie. Cette dernière décide en effet d’expliquer la vérité : le Croate, le psychopathe, Van Gogh… Il a kidnappé son fils et elle veut le retrouver. Sa nouvelle amie, avec une arme méga classe je tiens à le dire, est alors radicale et lui annonce que ça peut se faire, si elle souhaite mourir.

New-York | Burazi | Le marshal | Hilltop

Le marshal

Pendant ce temps, le marshal se réveille toujours en vie dans le pressing. Il est entouré de zombies, évidemment, et reste donc sur place un moment, cherchant un moyen de s’en sortir. Pas évident. Il finit par trouver, hors écran, et nous le suivons donc ensuite, en milieu d’épisode, en train de fouiller un immeuble dont il avait l’adresse. Soit.

Il décide alors de défoncer une porte, et je pense bien que j’ai raté une information importante quelque part dans cette affaire. J’ai aussi complètement décroché de cette scène très silencieuse (sympa la musique), à défaut d’y voir grand-chose. Encore une série qui est faite pour être vue dans le noir, apparemment, parce qu’il est plus intéressant de le faire découvrir des cadavres dans l’obscurité alors même qu’il fait jour et qu’il y a une putain de fenêtre en fait.

Bon, on apprend tout de même que le marshal est religieux et j’ai eu l’impression qu’il venait découvrir le cadavre de son père… Il se fait ensuite, une fois de plus, bloquer son chemin par des zombies mais parvient à s’enfuir par la fenêtre, tout ça pour mieux tomber dans un piège bien foutu.

Il reste ainsi coincé toute la journée dans son piège, attirant des zombies qui ne sont pas assez grands pour le mordre. Le piège est évidemment l’œuvre de Burazi, les hommes de main du Croate. C’est le Croate lui-même qui vient libérer le marshal de son piège et lui assure qu’il est en sécurité, mais j’ai comme un doute que les Daft Punk soient là pour être vraiment sympathiques avec lui… On verra bien.

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Hilltop

Après le générique, on retrouve aussi Ginny et c’était plus qu’inattendue. Enfin, je me doutais bien qu’elle aurait d’autre temps d’écran dans la série, mais pas forcément qu’on la verrait s’intégrer à ce nouveau Hilltop qui semble tout de même beaucoup plus grand qu’avant. Nina la conduit donc à l’école d’Hilltop, parce que oui, il y a une salle de classe.

Nina semble avoir adopté Ginny dans cet épisode, l’accueillant ensuite chez elle – enfin non, chez Maggie, c’est la chambre d’Hershel en fait – et essayant de lui faire comprendre qu’elle considérera un jour Hilltop comme sa famille.

Vous savez ce qu’il manquait à la série pour être encore moins passionnante ? Des flashbacks. Problème réglé dans l’épisode avec une scène nous présentant les liens entre Maggie et son fils – on passe donc de Ginny dans le présent à Hershel dans un passé récent. Ce dernier semble commencer avant l’heure sa crise d’ado, refusant d’aller en cours pour s’entraîner à se battre contre des zombies. C’est clair que ça semble aussi barbant que l’EPS cette affaire. En attendant, c’est ce flashback qui est barbant, avec un ado qui n’aime pas ses dessins et refuse de communiquer avec sa mère. Et puis, je ne sais pas à quoi servent Ginny et Hershel dans la série pour l’instant.

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Cette semaine #25

Salut les sériephiles !

Même si le boulot continuait d’occuper beaucoup de mon temps libre, j’ai fait des efforts mercredi et samedi pour tenter de redonner un peu vie au blog… et surtout à mes passions, parce que merde, j’adore écrire et j’adore regarder des séries ; et quand c’est comme ça, je ne le fais plus. C’est loin de me convenir et c’est sûrement pour ça que je me suis remis aussi à publier des critiques de films. En revanche, même si j’ai regardé des séries, il faut bien noter que je n’ai pas du tout pensé à regarder ce qu’il en était pour le Bingo ou que je n’ai pas vraiment continué tout ce que je voulais voir pendant le mois… C’est tellement plus fun de commencer de nouvelles saisons !


5 épisodes vus et critiqués sur le blog cette semaine


Riverdale – S07E05 – Tales in a Jugular Vein – 13/20

C’est… un épisode d’Halloween peut-être ? Avec une St Valentin à un moment ? Non, bon, je ne sais pas commenter critiquer ça de manière objective et sans spoiler, mais disons que même si les scénaristes semblent avoir un plan et un fil rouge pour la saison, ça avance tellement lentement qu’on comprend bien qu’ils continuent de…

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The Crowded Room – S01E01 – Exodus – 16/20

Ce n’est pas le coup de cœur que j’aurais aimé avoir, mais ce n’est pas non plus une série trop ennuyeuse comme je le craignais. Elle a ses longueurs, mais le casting est formidable et la réalisation sauve pas mal de choses à elle seule. J’aime bien l’ambiance qui se dégage de ce premier épisode,…

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Secret Invasion – S01E01 – Resurrection – 16/20

La série a de grosses ambitions et elle le fait savoir dès son premier épisode, mais parfois un peu trop lourdement pour que ce soit une réussite à 100%. L’épisode est captivant, tout en réussissant aussi à m’énerver par moments à cause de lenteur, d’intrigues un brin prévisibles ou de décisions qui s’éloignent trop des comics…

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Upa Next – S01E08 – 15/20

Une jolie conclusion pour un revival qui aura décidément manqué de cohérence et d’équilibre sur plein d’intrigues et de jeux d’acteurs… Mais on s’en fout, c’est UPA, personne n’attendait mieux de leur part. De mon côté, ça ne m’a pas empêché de retomber en adolescence chaque dimanche soir et de suivre la série quand je…

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1 film vu et 2 critiqués sur le blog cette semaine


The Flash – Décevante course vers…

Salut les cinéphiles, Cela fait un moment que je n’avais plus pris du tout le temps d’écrire un article sur un film vu au cinéma. Avec les vacances qui pointent enfin le bout de leur nez, je me suis dit que je pouvais peut-être tenter de m’y remettre. Je ne rattraperai pas tout – je…

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Elemental : feu d’artifice ou pétard mouillé ?

Salut les cinéphiles, Après une semaine chargée et interminable, avec en prime quelques émotions, j’ai décidé de me détendre en regardant le dernier film d’animation de Pixar, Elemental – ou Elémentaire en VF. Et je dois dire que c’était une belle manière d’entamer mes vacances – laissez-moi y croire, je ne fais plus cours, j’ai…

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The Walking Dead: Dead City – S01E01 – Old Acquaintances – 12/20

Aïe. Comme prévu, on en sait déjà beaucoup trop sur les personnages choisis par ce spin-off, donnant juste l’impression d’avoir un seizième tour de ce qu’on sait déjà d’eux et des conversations qu’ils ont déjà eu en boucle. Alors certes, la série tente d’instaurer son ambiance et certes, il y a deux trois moments qui fonctionnent bien pour le petit frisson qu’on cherche, mais ce n’est pas glorieux comme spin-off pour l’instant. J’ai l’impression qu’il y avait à la rigueur de quoi faire un film. Une série ? On va tourner en rond !

Spoilers

Hershel s’est fait enlever, forçant Maggie à bosser avec Negan à nouveau.


You could try, but then I’d have to kill you first.

Nouveau cadre, vieux codes | Retrouvailles | Les marshals | Manhattan | Cliffhanger

Nouveau cadre, vieux codes

Si je suis plutôt ravi de retrouver les personnages et de voir que la série commence par un épisode qui a un temps bien raisonnable, j’ai tout de suite déchanté dès les premiers plans de cet épisode. Certes, on nous introduit directement à l’idée que Maggie a déménagé et est désormais à New-York, mais bordel, c’était plutôt long comme introduction et comme enchaînement de plans.

En plus, le changement de cadre avec ce New-York envahi par la végétation donne l’impression d’être devant un énième film catastrophe post-apo… et ça peine à donner un sentiment de neuf à une série qui en aurait désespérément besoin. En fait, le problème est là : on connaît trop bien les codes de la franchise. Du coup, c’est comme une bleue que Maggie se fait alors surprendre par un zombie qui n’hésite pas à lui attraper les jambes. C’était prévisible, sérieusement, et ça a lieu plus tard dans l’épisode aussi. Elle s’acharne finalement sur lui, dans une scène sanglante qui met dans l’ambiance… mais aussi avec des cris qui devraient la faire repérer bien vite.

Sans une ligne de dialogue, cette première scène a réussi à nous montrer ce que veut proposer la série : un nouveau cadre plus urbain et post-apo que la série d’origine bloquée pendant des années dans la forêt… mais eh, c’était peut-être un vrai besoin, non ? Le générique qui suit est très sympathique, même s’il a un côté très jeu vidéo. C’est fou comment les effets spéciaux se reposent de plus en plus sur ce type d’images donnant l’impression d’être devant des jeux vidéos. Finalement, le générique est bien, mais la musique manque d’entrain ou de notes similaires à la série de base quand l’esthétique est quant à elle exactement la même. Bref, j’ai l’impression d’être devant une pâle copie… et c’est ce qu’est Dead City, justement.

Après le générique, on se retrouve dans un bar. À nouveau, on veut nous montrer un nouveau cadre : le monde s’est remis de l’apocalypse zombies, la vie a repris son cours, les mêmes lieux de vie qu’avant existent à nouveau. Malheureusement, ça donne à la série un côté un peu ringard, je trouve. Maggie au comptoir d’un bar, dans sa tenue d’aventurière… Je sais pas, ça n’a pas du tout su me convaincre. On note que cette fois, Maggie appelle les zombies des « groaners ». Chaque série a vraiment son mot pour les zombies, sans que ce ne soit jamais zombie. Par contre, cette fois-ci, ça devient ridicule : Maggie a toujours dit « walker », pourquoi aurait-elle changé en vieillissant ?

Bon, pêle-mêle, on découvre qu’elle drague le barman avec une idée en tête qui n’est pas celle à laquelle il pense (elle veut endormir sa méfiance) et qu’elle aurait une cabane à proximité envahie par les zombies. Difficile de savoir si c’est le cas, cependant : elle peut très bien mentir après tout. Le but ultime de Maggie est finalement de se rendre dans le motel attenant au bar pour y retrouver Negan. Ce n’est toutefois pas si simple : alors qu’elle a largement le temps de le surprendre sous sa douche, elle attend tellement qu’elle finit par se faire attaquer par les gens du bar.

Là, elle est alors confrontée à un personnage joué par Michelle Hurd. Je déteste cette actrice, que j’associe à son personnage calamiteux et à un jeu désastreux dans Blindspot, alors ce n’est vraiment pas chouette pour la série – ce ne sera pas un point positif pour celle-ci.

Maggie est toutefois capable de s’en sortir comme une grande fille, évidemment. Alors qu’elle est mal en point, on découvre qu’elle peut se servir d’une lame intégrée à sa chaussure pour dégommer des méchants. Cela la retarde suffisamment pour que Negan puisse s’enfuir en l’apercevant, emmenant avec lui une jeune femme qu’on ne connaît.

Bien sûr, Maggie cherche alors à s’enfuir plutôt qu’à dialoguer. C’est un peu con tout de même. Par chance pour elle, elle a de quoi s’enfuir à proximité. Non seulement, les bars sont de nouveau à la mode, mais en plus, il y a toujours de l’essence à portée de mains. Sans trop de mal, Maggie parvient donc à rattraper Negan et sa nouvelle jeune protégée, Ginny.

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Retrouvailles

Maggie leur révèle que Negan est recherché (pour changer) par une organisation dont on ne sait pas grand-chose (pour changer, bis), mais ce n’est pas pour cela qu’elle est ici, évidemment. Cette fois-ci, Maggie révèle la vérité : elle a subi un raid quelques mois plus tôt, puis un autre, lors duquel ses nouveaux ennemis ont eu la bonne idée de prendre un otage. Ouep, quelqu’un a enlevé le fils de Maggie et c’est pour cela qu’elle est à présent à la recherche de Negan.

En effet, son ennemi, le Croate, a eu la classe d’utiliser le sifflement préféré de Negan. Ma foi, ça fonctionne comme détail, c’est un sifflement extrêmement caractéristique. Et même si ça énerve Maggie de devoir demander l’aide de Negan pour retrouver Hershel dans Manhattan, elle n’a pas trop le choix : lui, il sait qui est le Croate. La série se garde toutefois des cartouches de suspense pour la suite, ne révélant pas ce que sont devenus la femme et l’enfant de Negan, ni qui est cette Ginny qui le suit partout désormais. Ginny ne parle pas – Negan explique à Maggie que c’est le cas depuis qu’elle a trouvé son père transformé en zombie.

Ouais, ça ne nous explique pas exactement pourquoi elle le suit partout, même dans un roadtrip vers un Hilltop qui n’est plus le même, ni comment elle a fait pour le demander d’ailleurs. Maggie nous apprend aussi que Hilltop n’est plus, mais que toute la communauté a dû se relocaliser et suivre les mêmes règles qu’avant. Soit. Les mêmes règles, certes, mais il y a de nouveaux acteurs en jeu à New Babylon, où la série semble se dérouler désormais.

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Les marshals

Par exemple, il y a des Marshals qui semblent faire peur à tout le monde – mais dont je n’arrive pas à savoir exactement de quel côté ils sont. Je veux dire, ils cherchent à arrêter Negan pour le mettre à mort en le torturant de la manière la plus atroce possible, mais c’est en partie parce qu’il a tué Glenn devant Maggie… alors pourquoi Maggie semble détester aussi ces marshals ? Et pourquoi ne travaille-t-elle pas avec les marshals aussi ?

Bon, ils semblent sacrément méchants cela dit. On voit ainsi un marshal débarquer dans le bar du début d’épisode pour en savoir plus sur Negan et pour le retrouver. Il interroge ainsi la nana du bar, bien à sa manière, n’hésitant pas à la torturer. Bon, je m’inquiétais de devoir supporter Michelle Hurd, mais elle se fait tuer bien rapidement finalement. Tant mieux ? La scène était censée être choquante et nous instaurer un univers plus noir, mais eh, ça m’a fait plaisir plus qu’autre chose.

Le marshal qui la bute pour respecter la loi, soi-disant, n’hésite pas à expliquer ensuite qu’il ne l’a fait que pour la loi, pas par gaité de cœur. Mouais. J’ai comme un doute, tout de même. Malheureusement pour les héros de la série, il a aussi tout ce qu’il faut pour les retrouver : Maggie a laissé tomber dans sa fuite un livre de cartes duquel elle a arraché la carte de Manhattan.

On retrouve ensuite Maggie et Negan en route vers ce nouveau Hilltop dont on ne voit pas grand-chose. Ouais, ils ont réussi à se débarrasser de Ginny auprès des gens aux ordres de Maggie, parce que c’est plus simple comme ça, probablement. La série préfère se concentrer sur des conversations interminables entre Maggie et Negan, comme au bon vieux temps, plutôt que de proposer vraiment de nouveaux personnages. C’est inquiétant : elle réunit deux personnages que j’aime beaucoup et ne parvient pas à sortir de la médiocrité pour autant… Et c’est d’autant plus violent et facile à constater que la série prend aussi le temps de nous faire quelques flashbacks de la mort de Glenn. Voilà, ça c’était une bonne scène choquante et réussie…

Malheureusement, pour arriver à une telle intensité, il faut déjà avoir des personnages auxquels on est attachés, pas des personnages dont on a fait le tour quinze fois. Dead City a beau essayer de proposer quelque chose qui la démarque et une ambiance qui lui soit propre, elle ne parvient pour l’instant qu’à proposer une atmosphère sombre peu efficace pour surprendre. On est dans une mauvaise suite de Walking Dead pour l’instant. C’est gênant.

Je suis peut-être de mauvaise foi, vous me direz : dès le départ, j’ai trouvé énervant que les spin-offs annoncés soient sur les personnages les plus anciens de la série. On les connaît par cœur. On ne peut pas être surpris de voir Maggie réussir à enlever l’un des marshals qui est à ses trousses sans le moindre mal (surtout qu’elle s’en prend au junior du trio comme par hasard), ni être surpris que ça mène à une scène où elle s’engueule avec Negan. Encore. Et vous savez pourquoi : elle veut avoir l’autorité sur lui et garder le marshal en vie avec eux quand Negan préfère l’idée de le jeter par-dessus bord.

Et sincèrement, c’est une redite tout ça, parce que ça mène à Negan qui lui fait remarquer qu’elle aussi elle a tué plein de gens, parmi lesquels il y avait des maris et des pères, hein. Bref, il gagne la bataille des arguments, mais comme Maggie est cinglante avec lui, il considère qu’elle a gagné apparemment ? Les mystères de cette franchise se poursuivent.

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Manhattan

Bon. Tout cela permet à nos héros d’arriver à Manhattan et… de me donner l’impression d’être devant un film. En fait, tout le problème est là ! Leur idée, c’est de faire un film, pas une série. Ouais, l’ambiance Manhattan post-apocalypse, c’est sympathique comme tout, mais je ne vois pas une histoire pouvant se dérouler sur le long terme. En plus, et c’est peut-être le look de Maggie qui fait ça, mais j’ai vraiment eu l’impression d’être devant un film post-apo à bas budget plutôt que devant une série. Elle a un look années 90, non ?

Et puis, cette traversée d’une grande-ville… Cela ressemble un peu trop à The Last of Us pour moi. Allez, une fois sur l’île, nos héros voient leur marshal en otage chercher à s’échapper, sans y parvenir, puis sont surpris par… une pluie de zombies. C’est pas « It’s raining men », c’est « It’s raining zombies ». Ou pas. Ce sont des cadavres qui tombent, pas des zombies. Il est donc assez évident qu’on a affaire à une méthode de défense rondement menée… mais Maggie et Negan ne semblent pas s’en douter, préférant en rester à l’idée de base qu’ils ont de Manhattan, qui fut l’un des premiers lieux touchés par l’épidémie ; avec énormément de zombies, donc.

L’exploration de l’île peut en tout cas continuer et mener les personnages à redoubler de vigilance. Ainsi, Negan constate que Maggie tombe de tomber dans un piège bien vite. Ils parviennt à l’éviter de peu, mais sont ensuite coincés entre une pluie de cafards dégoûtants dans des sacs poubelles et une horde de zombies sortant de nulle part en plein Manhattan. Cela permet à leur otage de révéler son prénom (Hano ? Jano ? C’est ce qu’il a dit ?) quand il entend des mitraillettes et qu’il espère qu’il s’agisse de ses collègues. J’en doute.

Maggie et Negan avancent vite, avec l’otage toujours, à l’intérieur d’une ancienne laverie (un pressing ?) où ils sont vite rejoints par… les marshals. C’était donc bien eux. Cela nous mène donc à une traque silencieuse à l’intérieur d’un pressing. Allez, pourquoi pas. Les codes du suspense sont bien maîtrisés, mais les enjeux sont encore trop peu forts : on sait bien que Negan et Maggie vont survivre quoiqu’il arrive, on en a rien à foutre de Jano et OK, le marshal de New Babylon, qui dit s’appeler Pearlie Armstrong, est un personnage sympa que l’on va prendre plaisir à haïr, mais il est beaucoup trop omniprésent dans cet épisode pour que l’on craigne de le voir mourir.

D’un côté, on en a envie parce que c’est un méchant pour notre héroïne (même s’il n’est absolument pas méchant). De l’autre, ben… On s’en fout, il va forcément survivre s’il est autant monté en épingle. L’acteur est excellent dans son rôle, mais c’est un rôle pète-couilles si vous me permettez l’expression. Sérieusement, il prend tout son temps à parler là, c’est énervant.

Et tous les personnages sont tellement cons, en plus ! Je veux dire, Negan n’a toujours pas appris à se méfier et à surveiller ses arrières apparemment. Un zombie bien dégueu peut donc le surprendre avec Jano. Jano ne survit pas, mais pas à cause du zombie : Negan le laisse hurler pendant trente secondes, ce qui attire inévitablement l’attention d’Armstrong. Ce dernier tire donc vers Negan et Jano et il vise tellement bien qu’il tue son Junior… Bien joué.

On note que le zombie qui s’attaquait à Jano semblait avoir une sorte de symbiote en lui, un ver bien dégueulasse, et ça, ça fonctionnait bien pour le côté dégueu… mais bon, est-ce suffisant ? Attirée par le bruit, Maggie retrouve donc Armstrong alors que Negan s’enfuit. Malheureusement pour elle, elle n’est pas aussi discrète qu’elle le pense et est vite attaquée par Armstrong.

Maggie se met alors à raconter sa vie aussi, mais elle a la classe de ne pas prendre quinze plombes à le faire. Cela dit, elle a appris de ce que lui a dit Negan plus tôt : quand elle parvient à se libérer de son agresseur et a reprendre le dessus, elle décide de ne pas tuer Armstrong, parce qu’il est papa. Elle s’assure d’avoir un ennemi pour du plus long terme… comme prévu.

Et après ça, elle se retrouve à suivre Negan encore. La série propose alors un plan-séquence plutôt bien réussi pour introduire un nouveau personnage, une femme qui surveillait nos héros depuis un moment et qui a un look de folle furieuse lorsqu’elle souffle l’allumette qui éclaire Negan et Maggie ; En vrai, ça fonctionne drôlement bien comme scène.

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Cliffhanger

Le cliffhanger de l’épisode n’est pas ça finalement. Non, le cliffhanger, c’est de nous montrer un Hershel adolescent être confronté à l’un de ses geôliers – probablement le Croate. L’acteur est bon (pas comme l’ado ?), mais je cherche vraiment à savoir quel est son but exactement. Si Hershel est un simple otage pour que Maggie finisse par payer ce qu’elle doit selon lui, à quoi bon chercher à torturer le gamin ?

Et pourquoi s’arrêter en si bon chemin, juste pour se mettre à suivre un autre otage qui s’est échappé et erre à présent à moitié à poil sur le toit de l’immeuble. Aïe. Même pour les toits de l’immeuble, ils ont des fonds verts et des effets spéciaux pas géniaux. L’otage ? Il parvient certes à s’enfuir, mais de la manière la plus débile qui soit. Il se prend pour Tarzan et sans surprise, le méchant lui coupe sa liane une fois qu’il est bien au-dessus du vide. Apparemment, ça va être un moyen de se déplacer d’immeuble en immeuble dans cette série.

Le problème, c’est que c’était prévisible et que ce cliffhanger était censé nous montrer un grand méchant… mais tout ce que j’y vois, c’est un perso plutôt peu inquiétant. Le marshal était plus dangereux à la rigueur. Et puis, on ne peut pas vraiment parler de cliffhanger, parce que bon, le personnage est bien tombé de sa falaise là !

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