Avoir La Tête dans les Nuages (à la Défense)


Salut les sériephiles !

Aujourd’hui, je vous emmène faire un petit détour par La Tête dans les Nuages, une chaîne de salles de jeux qui s’adresse aussi bien aux nostalgiques de l’arcade qu’aux amateurs de sensations fortes. J’ai testé l’été dernier celle située aux Quatre Temps, à La Défense, et depuis, j’y vais souvent…

L’expérience : entre néons et effervescence

Dès l’entrée, on est plongé dans une ambiance geek et colorée, un décor plein de néons et d’écrans. Tout ici est conçu pour capter l’attention et nous inviter à explorer chaque recoin de la salle dans laquelle il y a toujours une machine de jeux à tester.

Ce qui frappe dès l’arrivée, c’est la touche geek omniprésente. Quelques affiches ici et là, jusque dans les toilettes 100% Mario (et Halloween en ce moment), rappellent l’univers du jeu vidéo, et la déco fait de cet espace un repaire idéal pour les gamers de tout âge. On sent que la salle rencontre un succès certain, d’autant plus qu’elle accueille régulièrement de nouvelles machines, un signe de sa popularité. Ce n’est pas rien dans un lieu qui a vu défiler bon nombre de magasins de jouets avant elle !

Et ce qui est génial, c’est que La Tête dans les Nuages ne se limite pas aux jeux d’arcade classiques ! Parmi les jeux proposés, mon coup de cœur reste sans doute celui que l’on croise aussi dans les fêtes foraines : avec un pistolet à eau, on dézingue des personnages pour gagner des points. Simple, mais tellement fun ! Autre machine à tester absolument au moins une fois : celle où des balles en plastique nous tombent dessus, et l’objectif est de les faire avaler par la machine le plus vite possible. La variété est vraiment un plus, et même si parfois on se contente d’un Mario Kart (oui, oui, vous avez bien lu, on a un volant et des pédales en prime), on trouve toujours de quoi s’amuser.

On peut aussi s’essayer au bowling, au laser game, aux simulateurs de sensations fortes ou encore aux billards (moyennant finances, bien sûr). Bref, c’est une caverne d’Ali Baba moderne pour tous les amateurs de jeux. Et je ne pensais pas en faire partie, mais le concept est à la fois efficace et addictif. Contrairement aux fêtes foraines, je me laisse plus facilement tenter, peut-être aussi parce que la partie n’est pas à cinq euros, mais à cinq… points.

Un système de points à double tranchant

Pour jouer, il faut acheter une carte rechargeable. Plutôt que de payer directement en euros, chaque machine se débloque en utilisant un certain nombre de points sur cette carte – au fonctionnement super bizarre parce que le lecteur est à l’horizontal mais il faut passer la carte à la verticale, ça me fait un nœud au cerveau à chaque fois.

Par exemple, certaines machines demandent 5 points pour un tour de jeu, ce qui peut paraître raisonnable. En pratique, chaque machine a son propre coût en points, et ce qui est sympa, c’est qu’il y en a pour tous les goûts et tous les âges. Les petites machines d’arcade classiques demandent généralement peu de points et permettent de jouer entre 3 et 7 minutes (selon votre niveau, généralement).

L’astuce pour eux, c’est qu’on perd un peu la notion de dépense, vu qu’il n’y a pas de conversion évidente entre les points et les euros. Autant dire qu’on se laisse facilement emporter, d’autant plus que tout est fait pour rendre l’expérience fluide et rapide, qu’il est frustrant de perdre à certaines machines et que quand on achète des points, on nous dit qu’on nous offre en plus des points bonus.

De mon côté, j’avais chargé ma carte d’un très grand nombre de points pour ne pas trop m’inquiéter de ça sur place, mais la sensation de ne pas toujours maîtriser son budget est bien présente… même si je n’ai pas encore eu à la recharger depuis l’été dernier, faut d’y aller trop régulièrement. Une ou deux fois par mois, et pas pour longtemps, c’est très bien, c’est un compromis plutôt équilibré qui permet de bien profiter de la salle sans tout dépenser d’un coup.

Les particularités de La Défense

Chaque salle La Tête dans les Nuages a ses propres jeux et, je suppose, sa propre ambiance. Celle de La Défense est particulièrement bien située et aménagée, puisqu’elle est un peu excentrée du centre tout en étant hyper accessible. La salle se trouve au troisième étage, tout au fond, près de l’espace cinéma et des restaurants (après le KFC, à l’emplacement de l’ancien Toys’R’us et de tous les magasins qui y sont passés ensuite). J’ai particulièrement apprécié l’organisation de la salle, avec des espaces bien définis qui permettent de passer d’un type de jeu à l’autre sans trop se bousculer, même aux heures de pointe.

L’ambiance est chaleureuse, et je dois dire que les employés ajoutent un vrai plus. Ils n’hésitent pas à venir en aide face aux bugs inévitables des machines (elles tournent en continu avec beaucoup d’utilisateurs après tout) et sont toujours plutôt sympas et commerciaux. Que ce soit pour une sortie en couple, entre amis, ou même en solo (genre pour attendre les retardataires pour la sortie ciné du soir), c’est un endroit où l’on se sent bien accueilli. On se laisse vite emporter dans l’univers du jeu.

Personnellement, j’aime bien y passer entre deux activités pour des sessions de 15 à 30 minutes. Mais c’est tout à fait possible de rester plus longtemps, surtout pour des soirées spéciales ! D’ailleurs, un événement est prévu ce 18 novembre 2024 : pour 30 euros environ, c’est accès illimité aux jeux (dans la limite des places disponibles), parfait pour une soirée de fun total. Je ne pense pas craquer, mais je trouve l’idée chouette, surtout que certaines machines coûtent beaucoup de points (je veux dire, il y en a une qui vous permet d’avoir la tête non pas dans les nuages, mais à l’envers. Tout de même !).

Si vous avez envie d’un moment d’évasion entre deux séances de shopping ou après une journée de travail, La Tête dans les Nuages est l’endroit parfait pour décompresser et retomber en enfance, tout en découvrant des expériences modernes. Si vous cherchez un moment de détente loin de la foule, mieux vaut privilégier la semaine pour éviter la forte affluence. C’est un conseil qui vous épargnera l’attente et permettra de profiter pleinement de la salle. C’est une belle immersion dans l’univers du jeu sous toutes ses formes, et l’on se prend vite au jeu…

[kosmopoli:t], mieux qu’un cocktail pour l’ambiance de vos apéros !

Salut les sériephiles,

Je reviens ce week-end avec un article jeu de société, parce qu’il est grand temps de vous partager une autre de mes découvertes. Cette semaine, j’ai ainsi pu découvrir le jeu [kosmopoli:t], comme ça se prononce, et c’est important, vous allez voir.

[Kosmopoli:t]Kosmopolit est encore un jeu coopératif, parce que vous aurez compris à présent que c’est le type de jeu que je préfère : il faut donc travailler en équipe pour gagner, et c’est facile de gagner sur les premiers niveaux en plus, même s’il faut se faire la main avant de compliquer les choses.

Ou plutôt, il faut se faire l’oreille. Le but du jeu est de servir les clients d’un restaurant, et l’ensemble des joueurs font partie de l’équipe de ce restaurant, avec trois rôles différents.

Voir aussi : Yo-ho, yo-ho et deux jeux de société

Tout d’abord, il y a le serveur, chargé d’écouter la commande du client via une application. Son rôle est crucial : il ne peut rien noter, mais il peut répéter ce qu’il entend. Le twist ? Les plats commandés le sont dans des dialectes et des langues régionales trouvées partout dans le monde par l’équipe derrière le jeu.

Autrement dit, on peut vous commander un plat local d’un patelin d’Argentine ou d’une métropole japonaise, mais dans la langue d’origine. Autant dire qu’il y a des surprises et des sons compliqués à reproduire pour nous, avec plus de 60 langues au programme, rien que ça ! Il faut pour cela de quoi télécharger l’application, mais aussi des écouteurs, forcément.

Le serveur répète donc ça à un « maître d’hôtel » chargé de noter la commande comme il peut en phonétique – enfin, j’ai eu beau jouer avec trois autres profs de français, je n’ai vu personne utiliser l’alphabet phonétique, c’est bien la peine de l’apprendre pour le concours 😂 – et la répéter autant de fois que nécessaire aux cuisiniers.

Pas exactement l’alphabet phonétique (et oui, le psychorigide qui ne veut pas gaspiller une page, c’est moi)

Les cuisiniers (jusqu’à 6, ce qui porte au total le nombre maximum de joueurs à 8), eux, ont devant eux toutes les cartes de plats liés à un continent. Plus on est nombreux à jouer, plus il y a de continents et de plats, donc. Sur chaque carte, les plats sont notés de manière lisible pour tout français, même si une partie des dialectes utilisés n’ont même pas d’orthographe et d’écrit. Reste alors à trouver le plat qui est demandé par le maître d’hôtel.

Une fois que c’est fait, on lui donne la carte en question, mais aussi une carte avec l’ingrédient principal du plat, qu’il faut donc trouver parmi plusieurs tas de cartes (légumes, fruits, aliments transformés, viandes…).

Le maître d’hôtel récupère de son côté une carte avec le numéro de la table (ci-dessus) et le donne au serveur qui doit alors donner le plat à la bonne table via l’application. Et si ça vous paraît simple, notons que le tout se fait en temps chronométré, donc il est tout à fait possible de s’emballer et de se perdre dans les cartes, les plats, les numéros, surtout quand plusieurs plats débarquent en même temps et que les prononciations de tous sont plus qu’aleatoires.

Autant vous dire qu’il faut donc une bonne communication claire entre les joueurs, une entraide parfois pour dénicher un plat qui n’était pas prononcé de la bonne manière pour que le cuisiner le reconnaisse dans sa lecture (tout aussi fautive parfois), mais aussi pour savoir où trouver des aliments qu’on ne connaît pas forcément hein. Heureusement que les aliments sont dessinés d’ailleurs, ça aide, même si j’ai confondu deux bols avec du liquide vert parce que c’est moi et que ce ne serait pas drôle sinon.

Nous étions six à jouer (quatre joueurs minimum) et on a fait deux tours chacun sans jamais vraiment se lasser. A rejouer toujours sur le même niveau, on finissait tout de même par retomber sur certains plats, donc on a essayé le niveau suivant, histoire de passer de six à neuf tables et de stresser encore plus.

Finalement, c’est donc un très bon jeu d’équipe durant lequel on se marre bien, en équipe. Ce n’est pas très difficile, mais chaque rôle a ses difficultés, même celui du serveur qui paraissait instinctivement le plus simple (allez écouter un son quand tout le monde s’active et stresse autour de vous hein).

Voir aussi : Rien à faire ce week-end ? Sauvez le monde avec Pandemic

A coup sûr, ça vous promet des apéros intéressants et ça peut vous mettre en appétit sur certains plats. Ou pas. Quant aux dialectes, les linguistes parmi vous seront ravis de les découvrir, surtout qu’il y a un tas d’explications dans un livret accompagnant le jeu sur la manière dont ces dialectes ont été dénichés et utilisés pour le jeu.

Encore un jeu qui prend trop de place, exactement :’)

Passionnant, des heures de fun et de petites découvertes linguistiques et culinaires ! Le tout pour un peu plus de 20€, ça vaut clairement le détour !

Voir aussi : J’ai joué à Terra Mystica (et ça valait bien un article)

Bingo Séries #18

Salut les sériephiles !

Comme tous les 6 de chaque mois, il est déjà temps pour moi de vous révéler une nouvelle grille du Bingo Séries. Elle fait d’autant plus mal que je n’ai pas vu grand-chose en août et que mon score à la grille précédente est catastrophique, mais bon, je vais essayer de remonter la pente avec celle-ci ! Pour cela, laissez-moi faire le rappel habituel du concept de ce jeu auquel nous sommes assez nombreux à participer, il faut bien le dire !

Vous trouverez dans cet article une liste de 20 choses à accomplir ou voir tout en regardant des épisodes de séries que vous n’avez jamais vus auparavant, du 7 septembre au 7 octobre. Le but ? S’amuser entre sériephiles et parler sans spoiler, ici, sur vos blogs, sur Twitter, sur la page Facebook du blog, partout quoi. Pour réussir le bingo, il faut avoir la moyenne, donc au moins dix items validés. Et pour avoir son mot à dire ? Il faut le compléter, avec un joli 20/20 ! Le premier à compléter le bingo choisit trois thèmes qu’il classe par ordre de préférence, le deuxième peut conserver ou virer son troisième choix, le troisième peut conserver ou virer son deuxième choix.

N’oubliez pas d’indiquer les spoilers éventuels quand vous communiquez vos points sur Twitter, vos blogs, etc. La participation est ouverte à tous, à n’importe quel moment du mois et il suffit d’un 10/20 pour valider la grille ; le reste, c’est pour la frime.

Comme d’hab, un personnage est quelqu’un qui parle dans l’épisode ou a déjà parlé dans la série ; « quelqu’un » fait aussi référence aux figurants. Un même épisode ne peut pas servir deux fois dans le même thème et il y a désormais un « point bonus » pour vous aider à finir la grille plus vite.

Et aussi, il y a un point bonus pour cette deuxième année de grilles, vous avez dû le comprendre désormais !

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Professeurs

C’est la rentrée et vous le savez peut-être : je la fais en tant que professeur. Alors je me fais plaisir avec ce thème, que voulez-vous !

  1. Un professeur à l’écran : figurant ou non, on veut quelqu’un dont la profession est d’être professeur (et oui, ça marche aussi pour les grands scientifiques qui ont le titre de « professor » autant que pour les « teachers »). Cela devrait être assez facile à trouver !
  2. Quelqu’un est vu en train de faire des photocopies : Parce qu’on sous-estime franchement ce terrible engin, mais j’ai une culpabilité monstrueuse de me dire que je participe largement à la déforestation : même pas une semaine de cours et déjà l’équivalent d’un bon bouquin gaspillé. C’est ça d’avoir plus de 50 élèves !
  3. Il est question du résultat d’un examen/d’un contrôle… mais pas médical : une série avec des ados qui passent des examens, donc. Je veux bien tolérer le permis de conduire, mais dans ce point, ce que l’on est censé chercher, c’est un vrai résultat d’examen ou de contrôle avec une note (sur 20, sur 10, en A+ à D-, etc.
  4. Quelqu’un corrige quelqu’un d’autre : à la manière agaçante de tous les professeurs, on cherche quelqu’un qui corrige oralement (ou de manière manuscrite !) une faute d’orthographe, de prononciation, de vocabulaire, etc. Bref, on cherche un Ted Mosby !

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La nuit

Thème choisi par PY_Heck

  1. La scène se déroule de nuit : c’est tellement simple que ça laisse peu de place au doute quand même. Et si vous avez un doute, vous attendez la suivante, merci.
  2. On voit la (pleine) lune : et non, il n’est plus question du thème « nudité » de la grille précédente, merci (elle était facile celle-là, limite, j’ai écrit ce point juste pour ça !).
  3. Un personnage regarde les étoiles : qu’il dorme à la belle étoile ou cherche à se repérer par rapport à l’étoile polaire m’importe peu ; je veux juste qu’il regarde les étoiles, ça devrait aller, a priori… mais c’est vrai qu’il faut quand même trouver LA scène.
  4. Un personnage éteint la lumière pour aller dormir : et on veut donc qu’il l’éteigne de lumière, pas pour aller faire la sieste (même si en théorie, la lumière n’est pas allumée de jour). Vous l’aurez compris, ça marche aussi avec les feux de camp, les lampes à pétrole, etc. Tout ce qui permet à un personnage de créer un sentiment d’obscurité et de repos !

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Presse & média

Thème choisi par Tequi

  1. Un site internet de news : Un personnage consulte internet pour obtenir une information en rapport avec l’actualité (l’actualité du moment ou l’actualité d’il y a 35 ans quand un tueur en série sévissait blablabla). On doit voir le site web et le titre de l’article, dans l’idéal.
  2. Un journaliste résume une situation : vous avez probablement l’image en tête, un personnage regarde la télévision/son ordinateur et y voit un journaliste debout en train de faire un récap d’une situation en cours. C’est souvent en live, d’ailleurs. Cela peut aussi être un présentateur de journal. Bref, une Robin Scherbatsky, quoi.
  3. Quelqu’un lit un journal papier : Alors, la presse écrite est-elle elle aussi en péril dans les séries TV ? À vous de me le dire. Je parle bien d’un journal, pas d’un magazine, attention. Un journal, on y trouve les actualités. Une coupure de journal ne suffit pas, d’ailleurs, je veux le journal complet (mais qu’il est chiant).
  4. Une carte de journaliste : Un journaliste (et cette fois, il peut venir d’un magazine) tend sa carte à quelqu’un qu’il veut interroger, ou pour entrer quelque part, ou la carte est retrouvée sur une scène de crime, ou… bon, donc, une carte d’un journaliste zélé qui a fait les choses bien. Et si c’est une série française, la carte presse fonctionne aussi, évidemment. C’est même à peu près la seule qu’on a en France, non ?

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Photos

Thème choisi par Enid

  1. Un personnage prend une photo : Un grand classique en 2018 ; ça ne devrait pas spécialement poser de problèmes.
  2. Quelqu’un commente une photo : Un personnage regarde une photo et fait un commentaire dessus, que ce soit pour se remémorer un événement, faire un compliment à la personne ou poser une question sur la date où ça a été pris. Ou pour dire « mazette, il a bien la tête de notre tueur à gage, lui ! ».
  3. Quelqu’un demande à ce qu’on le prenne en photo : Les choses commencent à se compliquer avec cette petite subtilité, surtout en 2018 où le selfie s’est imposé depuis bien longtemps (enfin, tout est relatif). Alors trouverez-vous quelqu’un qui demande explicitement à être pris en photo ?
  4. Le mot « polaroid » : Il fallait bien que je trouve un point compliqué à dénicher, et c’est maintenant chose faite avec celui-ci. Alors voilà, il faut donc entendre ou voir écrit le mot polaroid. Heureusement que les hipsters ont rendu ça de nouveau cool !

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Actions

  1. Voir un épisode de nuit (après 22h, avant 6h) : rien de trop impossible apparemment, et j’ai récupéré les horaires SNCF. Après, si comme moi, vous devez vous lever tôt pour aller bosser, ça peut rapidement devenir plus compliqué que prévu. M’enfin, il y a toujours les week-ends quand même !
  2. Parler de votre magazine séries préféré : Vous pouvez en parler en commentaire, sur vos blogs, sur vos réseaux sociaux, etc. ; le magazine peut être encore en activité ou avoir disparu il y a quelques années, vous pouvez aussi nous dire pourquoi vous n’en avez jamais acheté si c’est le cas ; bref, l’idée c’est de parler de la presse papier, parce qu’elle le mérite bien (en ce qui concerne certains titres). Pas convaincu ? Vous n’avez pas lu ma critique de ces magazines, alors !
  3. Prendre un selfie générique : c’est-à-dire une photo de vous devant le générique d’une série, et si possible d’une série que vous aimez beaucoup. Soyez inventifs si vous ne voulez pas montrer vos visages (si, ça peut se faire), l’idée c’est vraiment une photo de vous prise par vous !
  4. Bailler devant une série : qui donc va s’attirer les foudres de votre fatigue ? Je sais que certains n’auront qu’à lire ce point pour réussir, mais essayez de prendre une série qui vous ennuie/vous fatigue réellement, tant qu’à faire.

Bonus : Ce mois-ci, ce sont les plus sériephiles d’entre nous qui seront servis par le point bonus, parce que si vous commencez quatre nouvelles saisons, cela vous rapportera un point. Si vous en commencez huit, cela vous fera un point supplémentaire. Si vous en commencez douze, encore un point supplémentaire. Si vous en commencez vingt… vous êtes un menteur et vous ne les commencez pas sérieusement, donc ça ne vous fera rien du tout. Soyez honnêtes, une saison commencée, ce n’est pas simplement voir un épisode, c’est voir un épisode avec l’intention de regarder toute la saison ensuite 😉

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Bonne rentrée séries à tous !

Secret à Poudlard

Salut les sériephiles… ou plutôt les Potterheads !

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Je sais qu’il y en a pas mal parmi vous et ça tombe bien parce que je vais vous parler du Secret à Poudlard, le dernier jeu Harry Potter paru il y a tout pile sept jours (Hogwarts Mystery, pour ceux qui l’auraient en anglais). Oui, j’arrive après la bataille, mais je voulais avoir vraiment le temps de le tester avant de l’évoquer sur le blog, pour ne pas simplement donner une première impression.

Bon, déjà, il faut savoir que c’est un jeu gratuit et que comme souvent, ça signifie que ce n’est pas si exceptionnel que ça. Il n’y a rien de compliqué dans ce jeu et ce n’est pas vraiment pour les plus gros gamers qui vont vite tourner en rond. C’est grosso modo un point’n click de base, c’est-à-dire qu’il suffit de choisir où cliquer pour que le jeu avance. Et quand je dis choisir, on a le choix entre deux ou trois éléments du décor en surbrillance, ce n’est pas non plus un énorme choix.

J’ai l’air de critiquer, mais rappelons que je ne suis pas spécialement un gros joueur, et je suis assez satisfait finalement. Au moins, ce n’est pas difficile, il n’y a rien de compliqué à faire et ça me permet de jouer en sachant que je ne coincerai pas trop – franchement, le plus dur doit être le tracé de certains sorts où il faut suivre une figure pré-tracée, donc.

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Dans les autres critiques que j’ai beaucoup vu passer sur internet, il y a tous ceux se plaignant qu’on nous laisse le choix de notre maison à Poudlard. Moi, ça m’arrange, je n’ai pas envie de finir chez les Gryffondor, soyons sérieux ! Cela ne surprendra absolument personne, j’ai donc choisi d’aller chez Serdaigle et j’attends désespérément d’avoir cent diamants pour m’obtenir des lunettes, parce que mon personnage ressemble à un petit prétentieux une fois sur deux, et je pense que des lunettes l’aideraient bien. Enfin bref !

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Petit con, va !

Le Secret à Poudlard nous plonge en 1984, ce qui est une bonne solution pour nous proposer des visages connus (à peu près tous les profs) et nous donner l’impression qu’on fait notre rentrée, avec enfin notre lettre de Poudlard (ma capture d’écran a foiré, c’est malin). Très vite, on comprend toutefois que pour garder notre attention, le jeu est scénarisé. Notre personnage est certes un petit adolescent d’onze ans qui en paraît déjà 14 ou 15, mais il (ou elle, selon votre choix de départ) a un grand frère, Jacob, qui est passé par Poudlard et s’en est fait expulser après s’être renseigné et avoir enquêté sur les caves maudites du château.

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Sachez qu’être un suceur avec Rogue rapporta 10 points à Serdaigle (quoi ? N’ayez pas l’esprit mal placé comme ça voyons !)

Inutile de préciser que nous aussi allons mener l’enquête, surtout quand d’étranges visions nous assaillent et qu’on est mené à la baguette par Merula, notre rivale inévitablement à Serpentard (même si vous êtes à Serpentard, oui, oui) qui a pour ambition de prouver au reste du monde qu’elle est la meilleure sorcière de Poudlard. Sympa l’égo.

Le jeu nous affuble aussi un meilleur ami, Rowan (qui est une fille si vous êtes une fille, parce que l’amitié fille-garçon, ça n’existe pas apparemment), qui est tellement sidekick qu’il est bien souvent plus un boulet qu’autre chose avec ses conseils pas très utiles et un besoin constant d’être rassurés.

Finalement, l’intrigue de fond est sympathique, mais c’est à peu près tout : si notre personnage est plutôt sympathique et complexe grâce aux choix que l’on fait lui forgeant une personnalité, les autres personnages sont hyper stéréotypés, et pas franchement réaliste. Les situations ne sont pas toujours hyper crédibles non plus.

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À court d’énergie, j’observe le filet du diable m’étrangler pendant 7h et 30 minutes (je déconne, je suis allé dormir !) alors que mon « meilleur ami » se contente de… frapper à la porte pour demander de l’aide quand il connaît lui aussi le sort qui pourrait m’aider. Merci bien.

Tout le jeu repose sur un système d’énergie limitée (d’abord 24, puis ça augmente à chaque cours de vol obligatoire) que l’on dépense lors des cours ou de gros événements. Comme le jeu est gratuit, l’attente (1h40 pour recharger pleinement les batteries) est un appât pour que l’on paye plus d’énergie, puisqu’on obtient une énergie toutes les quatre minutes et que c’est peu. Comme en plus, on nous fait parfois dépenser quatre énergies pour « penser » ou « regarder », c’est vite problématique.

Dans les critiques qu’il me reste à faire, je soulignerai une traduction pas toujours au point, avec des textes écrits en majuscules, sauf lorsqu’il y a un accent (par exemple : LUMIèRE), et des vouvoiements hasardeux (chaque fois qu’un personnage nous appelle par notre nom de famille, il nous vouvoie, même si c’est Merula qui passe le reste de son temps à nous insulter) :

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Il y a bien sûr quelques bugs techniques (mais c’est peut-être mon portable qui fait ça, car je n’ai plus de carte SD et que le jeu est lourd) et surtout, surtout, des incohérences dans l’univers Harry Potter. Nous sommes en 1984, mais il est question lors d’un cours de vol de l’Éclair de feu (sorti dix ans plus tard normalement). À l’inverse, quand il est question du professeur de Soins aux créatures magiques, ce n’est pas Hagrid, pour respecter la chronologie. C’est un peu frustrant, car on ne sait jamais quand il faut la respecter ou non.

Malgré toutes ces critiques, force est de constater que le jeu est addictif : cela fait une semaine que je l’ai et j’enchaîne les cours de 8h chaque fois que je le peux (ils rapportent plus de points à ma maison que je veux voir gagner la coupe ; et un cours de 8h peut se terminer en 4 ou 5 minutes répartis sur 4 ou 5h, en général).

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Avant que cet enfoiré de Rogue ne me retire quarante points, ça se passait bien pour moi.

L’histoire n’est pas exceptionnelle, mais elle est assez intrigante pour m’accrocher et me donner envie d’en savoir plus – j’ai fini le chapitre 6 hier. Si on n’a pas beaucoup de liberté au départ, ça finit par arriver progressivement en cours de route et c’est toujours sympa de découvrir une nouvelle histoire dans Poudlard, même si ça ressemble beaucoup à de la fanfiction.

Finalement, c’est un jeu très grand public qui n’a pas grand intérêt et n’aura pas fait le buzz espéré, mais qui parvient tout de même à remplir sa part du contrat en divertissant et intrigant. J’ai beau critiquer et être conscient de ses multiples défauts, j’y joue encore après une semaine. Je joue tellement rarement qu’on est plutôt sur un exploit là !

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Et vous, vous y jouez ? Je suis le seul à avoir craqué ?