Love – S03E06-07

Épisode 6 – Directing – 13/20
Alors soit j’étais trop fatigué hier soir, soit la qualité de cet épisode est en-dessous des précédents, mais j’ai eu l’impression de retrouver mon ennui de certains épisodes de la saison 2. Séparer les personnages n’était pas une bonne idée, parce que du coup, ça permet de retrouver les défauts de chacun de manière exacerbée. La fin rattrape avec difficulté le début longuet, mais ça ne suffit pas.

> Saison 3


Spoilers

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OK the drilling is subtext for sex.

Je profite de mon dimanche au soleil pour reprendre cette saison 3 – après tout, j’ai aimé passer mon samedi soir devant et mon téléchargement Netflix expire dans deux jours. Bon, après, ce n’est pas un titre très engageant cela dit, parce que ça promet de se concentrer sur Gus. Cela suffit à me faire découvrir que j’ai bien oublié de Chris, puisqu’il est apparemment un pote de Gus – suffisamment pour avoir un rôle de cascadeur dans son projet.

Oui, Gus se lance vraiment dans son propre film, et il embauche ainsi ses amis dans tous les rôles qu’il peut leur fournir dans son film. Aussitôt, il découvre les caprices d’acteurs de ses amis et ses amis découvrent toute la sensibilité de Gus. Vu le look du plateau de tournage, j’ai de sérieux doutes sur ce que ça va donner.

Cela ressemble au tournage d’un mauvais porno lors de la première scène filmée, et en plus, cette scène est interrompue par une perceuse quelque part dans l’immeuble. Ce n’est que le début, mais tout le tournage ressemble à ça. Tout l’épisode nous montre donc Gus péter un câble et devoir ajuster ce qu’il veut faire comme film à la réalité de ses amis – Chris qui veut absolument faire sa cascade même une fois coupée du film ; Ruby qui lui fait perdre 400$ pour rien et Kevin qui n’est pas au top de son jeu d’acteur. Le premier jour de tournage est donc une catastrophe et s’arrête plus tôt que Gus ne le voudrait.

Suite un coup de fil à Mickey, Gus prend toutefois la décision de retenir tous ses amis, quitte à leur rappeler tout ce qu’ils lui doivent. Cela fonctionne toutefois et la journée finit mieux qu’elle a commencé, avec Kevin acceptant finalement de montrer son cul à la caméra et Chris qui foire sa cascade, mais qui a au moins l’opportunité de la faire.

En parallèle, Mickey découvre qu’une de ses amies, Shaun, vient de temps à autres chez sa voisine pour qu’elles s’occupent ensemble de leurs enfants. Elle vit assez mal de le découvrir par accident et de comprendre que sa pote ne veut plus spécialement la voir – enfin, Shaun dit que c’est Brian, son mec, qui ne veut plus entendre parler de Mickey à cause de divers incidents provoqués par son alcoolisme. Comme elle veut absolument rattraper son amitié avec eux, elle s’engage à cuisiner pour eux et bon, voilà hein. Du grand Mickey, elle veut juste récupérer son amitié avec son ancienne coloc de fac, quoi.

Mickey s’en plaint à Bertie et c’est une bonne idée, parce que Randy est encore là – évidemment – et lui révèle qu’il sait cuisiner le plat qu’elle a promis de cuisiner pour Brian. Il attire la suspicion des filles qui ne l’ont jamais vu cuisiner, mais en même temps, ce n’est pas comme si Mickey avait beaucoup d’autres choix.

Il est difficile de voir pourquoi elle veut récupérer son amitié avec Brian et Shaun cela dit, puisqu’elle se fait clairement chier quand ils sont chez elle et que Brian se met à jouer de la guitare pendant que Randy fait la cuisine – quelque chose qui n’en finit plus et qui force Mickey à se lancer dans des conversations inintéressantes (en tout cas qui ne l’intéressent pas).

Mickey fait tout ce qu’elle peut pour récupérer Shaun comme amie et se retrouve à développer une amitié avec Brian, mais elle fait l’erreur de laisser Shaun avec Bertie. C’est très con, parce que cette dernière révèle que Mickey a couché avec Dustin, et bien évidemment, l’ex coloc n’était pas au courant du tout. Elle en profite donc pour enfin faire ce qu’elle essaye de faire depuis des années : se barrer de la vie de Mickey, dont elle essaye de se débarrasser depuis plusieurs mois.

Bim, dans l’égo de Mickey. C’était assez évident dès le début : c’est Shaun qui ne veut plus voir Mickey, pas Brian. Son égo est blessée, mais au moins elle a toujours Bertie pour critiquer Shaun et Brian et partager ses choux de Bruxelles. Elle est trop chou Bertie. En plus, tout ça permet de trouver un avenir à Randy parce qu’il cuisine super bien… dommage qu’il pense que ce soit une blague quoi.


Épisode 7 – Sarah from College – 15/20
Si l’épisode traîne un peu à se mettre en place en enchaînant les scènes longues et gênantes, il finit par se révéler excellent dans sa manière de dévoiler peu à peu une histoire inattendue pour la série. On apprend ainsi à mieux connaître le passé des personnages, et forcément, ça a un tout un tas de conséquences sur le présent (et le futur ?). Bref, j’ai accroché progressivement à l’épisode, mais je trouve que c’était un bon portrait – et une bonne représentation de ce que c’est qu’une mariage passé un certain âge.

> Saison 3


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So you were engaged?

Mickey et Gus se rendent à un mariage, et ça ressemble déjà un peu trop à un épisode de You’re the Worst je trouve. Ils sont invités parce que Gus connaît la mariée car ils étaient à l’université ensemble, mais c’est la seule qu’il connaît. Un mariage où ils ne connaissent personne ? Voilà qui craint… Surtout que le titre suffit à comprendre que Gus connaît aussi Sarah. Comme il essaye de l’éviter, il est évident que c’est son ex.

La scène de retrouvailles est super gênante parce qu’ils ne savent pas quoi se dire et que le small talk n’est pas le genre de scène que l’on rêve de vivre ou voir. Sarah est toujours célibataire apparemment, puisqu’elle est venue seule au mariage, et ça perturbe Gus. Mickey se montre assez peu jalouse cela dit, c’est déjà ça.

La rencontre entre les deux ? Elle se fait à base de compliments qui déguisent à peine le fait qu’elles se détestent bien sûr par principe. On enchaîne avec le mariage qui ne nous montre pas vraiment les mariés, mais qui prend le temps de présenter le père déprimé par le prix du mariage. J’ai plutôt bien aimé voir que cet épisode prenait le parti de nous montrer vraiment ce que c’est qu’un mariage pour les invités périphériques comme ceux-là : ils ne voient pas Leah, la mariée, mais ils se font bien chier.

Mickey prend donc la décision d’aider Sarah à ne pas rester seule dans son coin et elle le regrette bien vite en découvrant que Sarah n’est pas n’importe quelle ex pour Gus : ils ont vécu ensemble dans un appartement et elle ne le savait pas.

Il est rapidement évident que Sarah s’amuse à remuer la merde, parce que Mickey n’est pas au courant du passé de Gus. Nous non plus, cela dit. Ce n’est que le début : d’autres amis d’université finissent par révéler que Gus avait demandé Sarah en fiançailles, et Mickey le découvre donc par accident. C’est assez violent. J’aime beaucoup comment l’épisode enchaîne les situations délicates par accident ou les quiproquos bien fichus, comme les choix musicaux dont les paroles pourraient être un sous-texte marrant par exemple.

Et puis, il faut bien sûr que quand Mickey confronte Gus, il se comporte comme Gus le fait toujours, à vouloir conserver son secret et à critiquer Sarah. C’est un chapitre intéressant de la vie de ce personnage que l’on redécouvre totalement sous un nouveau jour. Mickey réagit drôlement bien à la situation : elle fume une cigarette avec Sarah, histoire de découvrir qu’elle est divorcée et sympathiser vraiment avec.

C’est super chouette, parce qu’elle comprend que Sarah veut toujours coucher avec Gus et clairement, elle ne se trompe pas. C’était d’abord drôle de voir Sarah danser avec Gus sur Jamiroquai, mais ça tourne très vite mal quand elle se met à enchaîner les verres et finir complétement pétée. Tristesse. Elle décide de chanter Eternal Flame, révélant qu’elle chante faux à l’ensemble de l’assistance et Gus finit par l’interrompre avec l’aide d’une amie de fac.

S’il était normal, l’épisode s’arrêterait là pour lui et il rentrerait chez lui avec Mickey. Malheureusement, c’est Gus et il veut apparemment faire les choses bien – sauf que les choses bien avec Sarah, ce ne sont pas les choses bien avec Mickey. Il abandonne donc cette dernière pour ramener Sarah chez lui. Mais quel idiot.

C’était gênant et triste de voir Sarah se bourrer et déprimer en s’amusant (oui, c’est quelque chose qui existe), mais ça l’était encore plus de voir Gus la préférer à Mickey, sans même s’en rendre compte. Il ramène donc Sarah à son hôtel, et il reste plus qu’il ne devrait, ce qui permet à Sarah de révéler l’ampleur du désastre de sa vie : elle était donc mariée à un homme pendant quatre ans, et pendant tout ce temps, elle s’occupait de ses enfants à lui. Trois enfants. L’angoisse.

Après tout ça ? Le mec l’a quitté pour une autre bien sûr. Et elle est donc dans une transition difficile, trop jeune pour être divorcée, trop vieille pour draguer n’importe qui, trop jeune pour la retraite, trop vieille pour commencer. Elle a une vie complétement en-dehors de ce que la société lui impose, quoi, mais elle est au moins heureuse de savoir que Gus est heureux. Oui, sauf que Gus, il fait de la merde, alors c’est pas gagné qu’il reste heureux bien longtemps.

Au moins, il ne trompe pas Mickey, c’est toujours ça de pris, mais je doute qu’elle lui pardonne si facilement.

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Love (S03)

Synopsis : En fin de saison 2, Mickey a réussi à larguer son stalker, Dustin, en direct de chez Gus avec qui elle s’est ensuite engagée dans une relation sérieuse, sans rien lui révéler de sa tromperie. Tu parles d’une base stable pour une relation !

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Pour commencer, cela fait plus d’un an que cette saison est sortie sur Netflix et ce n’est qu’aujourd’hui que je me motive à la regarder. Oui, je me motive, c’est vraiment le bon mot, parce que si j’adore Gillian Jacobs, je ne suis pas fan du tout de cette série. Seulement, c’est une dernière saison et j’ai déjà vu les deux tiers de la série, alors autant voir la fin.

Je me décide à la commencer alors que j’avais prévu plutôt de regarder Secret City ce soir. Je ne sais pas, je suis pas d’humeur à me prendre la tête, alors je me suis dit que je pouvais bien prendre mon Challenge Séries par un autre bout. De toute manière, je suis déjà officiellement en retard par rapport à mon planning prévisionnel.

Je ne sais pas trop ce que j’attends de cette dernière saison. C’est un peu comme You’re the worst finalement : plus on a avancé dans la série, plus j’ai eu envie de voir les deux personnages principaux rompre. On verra bien si cette saison répond à mes attentes là-dessus… En attendant, je sais que je suis attaché à eux, surtout Mickey. Bref, c’est une série qui me confronte à de nombreuses contradictions, mais que j’ai quand même envie de terminer. C’est donc parti pour des résumés sans spoilers sur cette page. Pour la critique complète, il suffit de cliquer sur le titre d’un épisode.

Note moyenne de la saison : 16/20

S03E01 – Palm Springs Getaway – 17/20
Dans l’ensemble, les défauts de la série sont toujours là, mais ça fait tellement longtemps que je n’avais pas retrouvé ces personnages que j’ai fait abstraction. Grosso modo, je me suis bien marré devant les gags de cet épisode et j’étais heureux de revoir enfin ces personnages. Je ne m’y attendais pas du tout. En revanche, l’épisode fonctionnait assez bien tout seul et je ne sais pas trop quelle direction compte prendre cette saison 3 après ça.
S03E02 – Winners and Losers – 16/20
Comme bien souvent avec cette série, j’ai du mal à voir où ils veulent en venir, mais l’épisode était plein de scènes sympathiques avec une BO vraiment cool que j’irai probablement réécouter, d’ailleurs. Le tout est meilleur que dans mon souvenir et j’apprécie ce début de saison. Peut-être qu’ils vont réussir à avoir une dernière saison vraiment mieux que les précédentes ? C’est bien parti, malgré les mensonges constants de ces personnages !
S03E03 – Arya and Greg – 16/20
Forcément, quand la série se concentre sur deux de mes personnages secondaires préférés, ça ne peut que bien se passer. L’épisode était plein de bonnes blagues et j’ai particulièrement aimé l’intrigue autour de Gus, comme chaque fois qu’il est question de cette intrigue. Cela permet de mettre un certain nombre de problèmes de côté, mais la série n’est jamais meilleure que quand elle met de côté ces problèmes-là, justement.
S03E04 – I’m Sick – 12/20
Première fausse note de la saison avec un épisode qui n’a pas du tout réussi à m’intéresser, en reprenant une intrigue plutôt classique de comédie j’ai l’impression. Le problème, c’est qu’ils ont fait ça sans réussir à être bien originaux et avec une sous-intrigue particulièrement pourrie – enfin, j’imagine que je manquais de quelques références et que je suis passé à côté d’un certain nombre de choses. Pas fan du tout, quoi.
S03E05 – Bertie’s Birthday – 15/20
Voilà un épisode qui ressemblait fort à une parenthèse dans cette saison, même si toute la saison semble être faite de parenthèse. Une fois de plus, ça se concentre un de mes personnages préférés au détriment des autres. C’était bien drôle, et ça perd des points surtout parce que je n’ai pas envie de surnoter une saison qui n’arrive pas à avoir une cohérence globale : cela m’empêchera d’avoir un souvenir vraiment persistant… alors que c’est pourtant la meilleure de la série ?
S03E06 – Directing – 13/20
Alors soit j’étais trop fatigué hier soir, soit la qualité de cet épisode est en-dessous des précédents, mais j’ai eu l’impression de retrouver mon ennui de certains épisodes de la saison 2. Séparer les personnages n’était pas une bonne idée, parce que du coup, ça permet de retrouver les défauts de chacun de manière exacerbée. La fin rattrape avec difficulté le début longuet, mais ça ne suffit pas.
S03E07 – Sarah from College – 15/20
Si l’épisode traîne un peu à se mettre en place en enchaînant les scènes longues et gênantes, il finit par se révéler excellent dans sa manière de dévoiler peu à peu une histoire inattendue pour la série. On apprend ainsi à mieux connaître le passé des personnages, et forcément, ça a un tout un tas de conséquences sur le présent (et le futur ?). Bref, j’ai accroché progressivement à l’épisode, mais je trouve que c’était un bon portrait – et une bonne représentation de ce que c’est qu’une mariage passé un certain âge.
S03E08 – Stunt Show – 15/20
Comme l’ensemble de la saison, je trouve que cet épisode manque pas mal de cohérence interne et de cohésion dans ses intrigues, mais les différentes avancées proposées fonctionnent toutes plutôt bien, ce qui est bon signe. En plus, je me suis senti à fond dedans, alors que ce n’était pas gagné a priori, donc ce n’est pas si mal, j’imagine.
S03E09 – You’re my Gran Torino – 16/20
Bien plus court que les autres, cet épisode réussit assez bien à faire avancer les couples de cette série. C’est naturel et parfois même un peu trop tant c’est banal et tiré du quotidien, mais ça fait plaisir aussi de voir des séries savoir être dans la simplicité.
S03E10 – The Cruikshanks – 17/20
Ah la rencontre avec la famille, c’est un thème qu’on ne connaît que trop bien dans les comédies, que ce soit dans les films ou dans les séries. Les scénaristes s’en sortent à merveille dans cet épisode qui est très fluide au niveau de l’écriture et qui semble refléter le réel un peu trop bien. C’est d’ailleurs un des points forts de la série cette saison : plus que jamais, je trouve, elle semble nous montrer un quotidien que l’on pourrait vivre ; là où toutes les histoires de drogue des premières saisons s’éloignaient un peu trop de ma vie pour que je m’y reconnaisse quand même.
S03E11 – Anniversary Party – 18/20
Bref, mais intense, cet épisode permet de mener tout naturellement à ce qui sera le dernier épisode de la série. J’ai adoré le voir, parce que les scénaristes ont pris le temps de régler les problèmes de leurs personnages principaux, et c’est ma foi plutôt très efficace. Le dernier épisode devrait donc être réussi après ce que j’ai trouvé être possiblement le meilleur épisode de la série – pas en terme d’humour, mais en terme d’évolution des personnages et d’écriture.
S03E12 – Catalina – 20/20
Ce n’est certainement pas la fin que j’imaginais en commençant la saison, mais c’est une fin de série vraiment réussie. Je n’arrive pas à y croire : cette saison 3 a réussi à me faire changer d’avis sur l’ensemble des trois saisons, et franchement, cet épisode aura réussi à me filer des frissons et tout le tralala, alors que ce n’était pas gagné puisque j’ai commencé la saison il y a à peine 24h, en venant à reculons. Comme quoi, tout peut arriver dans le monde merveilleux des séries !

Saison 1 Saison 2 | Saison 3

Love – S03E01-05

Épisode 1 – Palm Springs Getaway – 17/20
Dans l’ensemble, les défauts de la série sont toujours là, mais ça fait tellement longtemps que je n’avais pas retrouvé ces personnages que j’ai fait abstraction. Grosso modo, je me suis bien marré devant les gags de cet épisode et j’étais heureux de revoir enfin ces personnages. Je ne m’y attendais pas du tout. En revanche, l’épisode fonctionnait assez bien tout seul et je ne sais pas trop quelle direction compte prendre cette saison 3 après ça.

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Calm down, it’s fine. Everybody lies in America.

La saison reprend sur une scène qui voit Mickey et Gus regarder la télévision et être interrompus par Randy et Bertie. Oula dès cette reprise, la série marque un grand coup en rendant ce deuxième couple particulièrement insupportable, et ça tombe bien, c’est le but car Mickey et Gus sont clairement blasés de leurs présence. Ils envisagent donc un week-end de couple… qui termine de manière prévisible en week-end à quatre.

Ils se rendent tous chez le cousin de Randy qui habite à Palm Spring, et j’ai aimé voir le road-trip sur No Scrubs. C’était sympa et ça ressemblait à un road-trip de n’importe qui ayant leurs âges. En revanche, ils ne se rendent pas du tout à Palm Springs comme prévu : le cousin de Randy n’habite pas du tout à Palm Springs, mais à proximité. Et pas tellement proche, qui plus est.

La maison ? Elle est aussi grande que promis, mais elle n’est pas exceptionnellement belle, ni particulièrement moderne. En fait tout date clairement des années 90 : la clim ne fonctionne plus, la télévision est pleine de neige, la salle de bain pas particulièrement engageante, la chambre d’amis pas rangée depuis dix ans au moins et la piscine… ouais, bon, la piscine est complétement dégueulasse.

Malgré tout, les quatre amis restent sur place et rangent leurs affaires dans les meubles à dispo… ce que je ne comprendrais jamais : pour un week-end, ça peut rester dans la valise, non ? Gus s’inquiète surtout de s’être attirée les foudres de Mickey dans tout ça, parce que c’est lui qui a gaffé et parlé de Palm Springs devant Randy. Si Mickey ne lui en veut pas tellement, elle se sent toutefois forcée d’avoir un week-end fun maintenant que Randy est là.

C’est sûr qu’il est insupportable à toujours vouloir que tout soit fun… Gus se sent même forcé de plonger dans la piscine à peine nettoyée, et franchement, j’ai trouvé ça particulièrement difficile à voir parce que UGH, c’était dégueu. Il réussit toutefois à mettre un peu d’ambiance avec sa musique… jusqu’à ce qu’un voisin leur demande de se taire. Et franchement, le voisin a tout du personnage de film d’horreur, alors ça ne me dit rien qui vaille.

La soirée se passe devant la télé, puis dans les chambres où Mickey se dit fan du script de Gus, mais refuse toutefois de coucher avec. Faut dire que la maison n’est pas particulièrement engageante pour ça… Frustré, Gus décide d’aller s’isoler dans la salle de bain pour regarder du porno. Le problème, c’est qu’il a oublié de couper la liaison avec le haut-parleur. Et comme il ne comprend pas pourquoi il n’a pas de son, il monte le son…

Ses trois amis peuvent donc profiter du son, et ça apportait un bon humour à l’épisode. Le seul truc gênant dans l’ensemble, c’est que Mickey s’en amuse mais ne dit rien à Gus quand elle le retrouve. Pourquoi faut-il toujours que tout soit sur les non-dits dans cette série ? Sa réaction à lui aurait pu être marrante.

Le lendemain, ils entendent une fête chez des voisins et décident d’aller squatter. C’est plutôt marrant à voir, parce que pour se faire, ils doivent mentir sur leurs identités. Cela apporte pas mal d’humour, même si ça ne fait rien avancer côté intrigue : Mickey et Gus se font passer pour un couple incestueux et mentent à merveille, Bertie et Randy sont incapables de mentir et se plantent complétement ; ce qui était encore plus drôle en fait.

La journée s’achève là pour nous, et on retrouve Bertie et Randy qui s’engueulent au lit parce que Bertie n’est pas ravie de son week-end de vacances. Tout empire le lendemain matin quand elle se réveille pleine de morsures sur le bras. Forcément, elle reproche tout ce qui lui arrive à Randy qui le prend mal. On part alors sur une engueulade totale de couple, avec bien sûr Bertie qui se plaint que Randy est toujours chez elle, et Randy qui implique Mickey dans l’engueulade.

Les quatre amis se hurlent donc dessus durant toute la scène, et c’est à mourir de rire, avec même Bertie qui révèle à Gus que tout le monde l’a entendu se masturber. C’était une excellente scène à voir, ça ré-enchaîne sur No Scrubs et ça m’a convaincu – ça me rappelle pourquoi j’aime Bertie aussi chiante soit-elle : elle est bien trop drôle. Finalement, comme toujours, les quatre finissent ensemble et se réconcilient sans le faire. Ils sont coincés ensemble de toute manière. Comme de vrais amis, ils regardent donc le drone de Randy se faire exploser en vol par le voisin cinglé, et ils se vengent en allumant des feux d’artifice dans son jardin avant de partir… histoire d’avoir au moins un bon souvenir, quoi.

L’épisode se termine donc sur le roadtrip du retour, avec Randy qui veut rester une nuit de plus chez Bertie et Mickey plus amoureuse de Gus que jamais.


Épisode 2 – Winners and Losers – 16/20
Comme bien souvent avec cette série, j’ai du mal à voir où ils veulent en venir, mais l’épisode était plein de scènes sympathiques avec une BO vraiment cool que j’irai probablement réécouter, d’ailleurs. Le tout est meilleur que dans mon souvenir et j’apprécie ce début de saison. Peut-être qu’ils vont réussir à avoir une dernière saison vraiment mieux que les précédentes ? C’est bien parti, malgré les mensonges constants de ces personnages !

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Roll down that window ! Roll down that fucking window !

Allez, j’enchaîne comme si de rien n’était sur un deuxième épisode où Gus et Mickey se réveillent dans les bras l’un de l’autre et sont le couple plus cheesy et débile et guimauve que j’ai vu depuis ce début d’année 2019. Ce ne sont vraiment pas les personnages dont je me souvenais, mais ce couple est si heureux, ça fait plaisir.

Très vite, on se retrouve au petit-déj de Gus et Mickey, en compagnie de Bertie, puis de Randy, qui soule toujours autant Mickey. Faut dire que le type, il squatte totalement l’appartement et lui vole ses fruits quoi – bon en même temps, elle a volé le t-shirt de Bertie, elle n’est pas mieux. Enfin, elle, elle a un job, alors que Gus, il s’affale sur le canapé.

En parlant de job on retrouve le tournage de la série à laquelle Gus participe, et c’est toujours la merde. Tout comme Gus, j’adore le reboot proposé pour cette série, ça sent bon la série ratée comme Shadowhunters, ou alors la parodie de Sabrina, qu’il faudra bien que je regarde un jour. Le tournage est toujours aussi compliquée, en tout cas, et Arya me fait bien rire à se prendre du faux sang dans la tronche.

Toute l’équipe est hyper stressée et craint l’annulation comme jamais, mais Gus est de bonne humeur, persuadé que c’est son dernier job de prof de toute manière : il espère bien voir sa carrière de scénariste percer. En attendant, le reboot embauche un tas d’adolescents, ce qui permet à Gus d’avoir une vraie classe… et de comprendre qu’il manque totalement d’autorité. C’est génial de le voir tenter de faire des maths à un groupe d’ados qui veut juste commenter le dernier script qu’ils ont reçu.

Ce script ? Il est écrit par Susan, dont j’avais oublié l’existence dans cette série. J’adore l’actrice qui l’incarne pourtant et j’adore le personnage. C’est bizarre, j’avais un souvenir super mitigé de la série, mais pour l’instant, cette saison 3 est vraiment sympa. En même temps, elle semble avoir mis de côté ses principaux défauts pour le moment et ça fait longtemps que j’ai vu la saison 2, donc j’ai oublié toute la rancœur que j’avais envers les personnages.

De son côté, Mickey est aussi de retour au travail et ça se passe plutôt mal avec Greg, qui est toujours aussi cinglé. C’est plutôt drôle malgré tout, parce que Mickey apprend ensuite de sa boss que le show de 2h de Greg n’en fera bientôt plus qu’une… parce que l’émission que Stella et elle ont va prendre une deuxième heure. Je suis content de le retrouver le Greg, parce qu’il pète toujours autant des câbles pour rien, et c’est marrant.

On retrouve ensuite Gus et Mickey dans un double rencard avec d’autres amis avec qui ils font un… bowling. Oula, on a connu des activités plus fun quand même… mais ces acteurs ont réussi à me le vendre grâce à un rapide montage. Franchement, ça paraissait plus cool que ça ne l’est ; et les conversations prouvent que nos personnages grandissent bien. Ils sont dans une belle phase de couple en tout cas.

Individuellement, la métaphore n’est pas subtile : Mickey déchire tout au travail et enchaîne les strikes au bowling ; Gus galère comme jamais avec des boss qui se moquent de lui dans son dos et des ados plus riches que lui… il enchaîne donc les défaites au bowling. Il fait tout de même un strike, d’ailleurs filmé, donc c’est bien l’acteur qui nous le fait et c’est la classe quand même.

Ce strike ? Il suit un appel du boulot qu’il a ignoré et qu’il rappelle bien plus tard pour apprendre qu’il bosse le lendemain à 6h. Classique le coup d’ignorer un appel dont on ne veut pas savoir le contenu. Il souhaite ensuite rentrer chez Mickey et s’énerve en route sur un type pas bien concentré sur la route. À vouloir le faire chier aussi, il finit par avoir un accident, pendant que Mickey, elle, est déjà rentrée et danse dans sa chambre. Finalement, il rentre auprès d’elle et lui ment sur ce qu’il a fait ; mais tout va toujours bien entre eux… Ah lala, jusqu’à la prochaine fois qu’ils se diront la vérité, j’imagine.


Épisode 3 – Arya and Greg – 16/20
Forcément, quand la série se concentre sur deux de mes personnages secondaires préférés, ça ne peut que bien se passer. L’épisode était plein de bonnes blagues et j’ai particulièrement aimé l’intrigue autour de Gus, comme chaque fois qu’il est question de cette intrigue. Cela permet de mettre un certain nombre de problèmes de côté, mais la série n’est jamais meilleure que quand elle met de côté ces problèmes-là, justement.

> Saison 3


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I’m just gonna try not to ruin it today.

Magnifique : j’adore Arya et Greg me fait rire, alors cet épisode me motive rien qu’avec son titre. Il commence toutefois par une scène aux alcooliques anonymes pour Mickey et une aux compagnons des alcooliques anonymes pour Gus. Ces deux personnages sont toujours ravagés, mais ça marche bien justement parce qu’ils le sont.

Alors, commençons par Arya : du haut de ses 14 ans, elle est en plein drama personnel parce qu’elle se rend compte qu’elle n’est plus le centre d’intérêt de sa série. Elle s’en plaint à Gus qui reporte ça à Susan… C’est la pire des idées, mais c’est la meilleure possibilité pour la série car ça apporte plein d’humour. Susan est un excellent personnage, parce que j’adore toujours les personnages de producteurs depuis Unreal (dans laquelle elle jouait d’ailleurs aussi une productrice).

En fait, c’est simple, elle réduit le rôle d’Arya parce qu’elle trouve que l’ado fait mal son boulot et lui fait perdre trop d’argent. Cela donne quelque chose à faire à Gus au moins : il décide d’aller lui parler, même s’il apprend au passage qu’Arya se moque de lui dans son dos. Finalement, Gus se rend compte que ce n’est toujours pas si évident de parler à Arya ; et qu’il se leurre complétement sur sa relation avec elle.

Il prend donc la décision d’aller plutôt parler à Denyse, sa mère sans cœur et possiblement sans cerveau. Elle est là pour l’argent, elle, et elle s’en fiche pas mal de sa fille tant qu’elle lui rapporte de l’argent. Il suffirait donc que Gus lui parle de la possibilité de voir Arya virée, mais il n’y pense pas. Du coup, il enchaîne donc avec une scène où il parle à Jayke, un autre adolescent qui va devoir tourner une scène de baiser avec Arya.

C’est n’importe quoi, mais c’est toujours marrant avec de bons gags sur Gus. Il propose donc à Jayke de s’entraîner pour sa scène à Arya, et on retrouve les deux adolescents qui passent du temps ensemble dans une des caravanes de tournage. Il est assez évident rapidement qu’Arya est complétement amoureuse de son collègue. La série déraille complètement avec un hors sujet total, mais comme j’adore Arya et que Jayke fait de la musique pourri, j’étais à fond dedans.

Finalement, Arya est heureuse de prendre une photo avec Jayke, mais elle prend très mal de découvrir une story sur son instagram où une autre fille filme Jayke. Et oui, il est en couple avec Brooklyn en fait, et ça l’énerve particulièrement. Elle finit donc par poster un tas de photos déprimante qui inquiètent l’équipe de tournage.

On envoie Gus lui parler et il découvre qu’elle n’a jamais eu de copains, contrairement à ce qu’elle disait. Elle a le cœur brisé et elle n’a pas du tout envie d’embrasser Jayke puisqu’elle le déteste. Gus s’avère de bons conseils étonnamment et il parvient même à faire sourire Arya. Finalement, peut-être qu’il ne se leurre pas tellement que ça sur sa relation avec elle. C’était mignon à voir.

Il réussit à la convaincre de tourner sa scène avec Jayke et lui conseille de se servir de sa peine et sa rage pour cela. Ce n’était pas clair sur le moment, mais la scène qu’ils tournent ensuite est géniale : elle n’hésite pas à tuer le personnage de Jayke après le baiser, et c’était exceptionnellement bien joué de la part de l’actrice. Même Susan reste sans voix après ça.

En ce qui concerne Greg, il est dégoûté d’apprendre qu’il est coincé avec Mickey pour la journée, car elle doit l’aider à promouvoir son livre. Cela promet des scènes bien compliquées pour Greg, puisqu’il s’attend à voir plein de monde mais qu’il est évident que ce ne sera pas le cas. Et effectivement, quand ils se pointent au lieu de rendez-vous, Mickey découvre qu’il n’y a que quatre personnes sur place.

Sans raison, Greg la tient pour responsable et lui demande de remplir la salle. Pour se faire, elle décide d’utiliser Google et la réunion d’alcooliques anonymes la plus proche. Pourquoi pas, ma foi. Elle est incapable de tout remplir, même avec les SDF qu’elle trouve en chemin.

Ce n’est pas plus mal, parce que dans la salle, il y a une ancienne patiente de Greg qui l’accuse de mentir et d’être une énorme fraude, puisqu’il a totalement réécrit sa vie. C’était assez sympathique à voir malgré tout, parce que c’était dans la lignée du personnage de Greg et parce que j’ai adoré voir sa conférence tourner à la réunion d’alcooliques anonymes. Ben oui, évidemment que ces derniers s’inquiètent pour Greg quand ils se rendent compte qu’il passe sa vie à mentir sur des patients qu’il aurait soi-disant aider alors qu’ils sont tous plus détruits après lui avoir parlé.

Bon, ça ne faisait pas le poids par rapport à l’intrigue d’Arya, j’avoue, mais ça finit par Greg qui pleure dans la voiture de Mickey, et même plutôt qui gémit… Tous ravagés dans cette série, je vous jure ! C’était malgré tout plus marrant que triste et la fin d’épisode voit Greg rentrer chez Mickey pour découvrir que, pour une fois, ils sont seuls dans l’appartement. Ils en profitent pour coucher dans tout l’appartement, à commencer par la chambre de Bertie et Randy. Au secours, sérieux. Ce n’est pas le pire : non, le pire, c’est que Mickey arrive ensuite à convaincre Gus qu’il pourrait diriger son propre film grâce aux bons conseils qu’il a donné à Arya… Arf. Ca sent bon l’échec, encore une fois.


Épisode 4 – I’m Sick – 12/20
Première fausse note de la saison avec un épisode qui n’a pas du tout réussi à m’intéresser, en reprenant une intrigue plutôt classique de comédie j’ai l’impression. Le problème, c’est qu’ils ont fait ça sans réussir à être bien originaux et avec une sous-intrigue particulièrement pourrie – enfin, j’imagine que je manquais de quelques références et que je suis passé à côté d’un certain nombre de choses. Pas fan du tout, quoi.

> Saison 3


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I’m sorry that I’m not a germophobe like you.

Un tour dans les maisons de stars de Los Angeles ? Vraiment ? C’est par là que commence cet épisode, parce que Gus et le reste de l’équipe de tournage est dans un bus pour visiter les lieux de tournage des films d’horreurs. Il a emmené ses potes donc, y compris Randy. Malheureusement pour lui, ce fun est coupé par Mickey qui lui téléphone pour lui dire qu’elle est malade.

Bon, cet épisode commence donc moins bien : Gus passe son temps à culpabiliser de laisser Mickey seule alors qu’elle est malade et moi, j’ai passé mon temps à redécouvrir qu’un acteur de Silicon Valley jouait le rôle de Ruby. J’ai aussi passé mon temps à vérifier s’il n’y avait pas une référence aux années 70 dans les films cités depuis le début de la saison, mais non, pas de point du Bingo Sériesavant cet épisode qui parle de la franchise des Halloween, débutée en 1978 ! Alléluia, j’ai cru que je n’aurais jamais ce point !

Bon, donc, sinon, l’intrigue de l’épisode ? Gus décide de descendre du bus pour aller s’occuper de Mickey, mais ça n’empêche pas les scénaristes de continuer de s’occuper du bus… il ne s’y passe pourtant rien de dingue à suivre.

Mickey avoue à Gus qu’elle a une intoxication alimentaire et passe son épisode à vomir et être assez imblairable avec Gus. Pourtant, ce dernier s’occupe d’elle comme il faut, c’est-à-dire qu’il passe son épisode à se branler sur des magazines de star (sérieusement ?) et à être jaloux de ses amis restés dans le bus parce qu’ils traînent avec des stars, Michael Myers et Glenn Michener. Je sais que je manque de référence et de culture filmique, mais ça ne m’a pas botté du tout, malgré quelques petits gags bien trouvés.

Le problème ? Mickey n’a pas du tout une intoxication alimentaire et Gus finit lui aussi malade comme un chien. Ce couple-là malade ? Ca ne dit rien qui vaille… surtout que Gus vomit bleu, parce qu’il boit des sodas chelous. Il finit par rembarrer Mickey assez violemment, parce qu’il ne supporte pas d’être malade… elle a l’air de s’en taper pas mal, mais lui culpabilise ensuite.

Finalement, les deux réussissent à passer du temps ensemble dans le même lit, parce que rien ne sert d’être malade en couple si on ne peut pas douiller ensemble, pas vrai ? Probablement, mais Mickey étant Mickey, elle révèle à Gus que Stella était malade aussi, de même que quelques autres collègues. C’en est trop pour Gus qui, malade, prend super mal de découvrir qu’il aurait pu s’éviter cette galère. Ah, ça faisait longtemps que je ne m’étais pas reconnu en Gus : moi non plus, je n’aurais pas compris comment elle n’aurait pas pu faire le lien plus vite entre ses collègues malades et sa maladie. Cela dit, je connais quelques Mickey dans ma vie aussi.

La différence entre Gus et moi ? Cet idiot en veut à Mickey et recommence à se comporter en connard avec elle, lui reprochant son comportement et tout. Et voilà, tadaa, on en revient aux défauts de base de la série, avec un nice guy qui a besoin de sortir de son complexe de supériorité et une Mickey qui a probablement besoin de plus de maturité. Dommage.

Ils s’engueulent donc, parce qu’ils n’ont pas la même vision du couple et que Gus a des attentes impossibles à combler, mais ils finissent par se reprocher de s’aimer… et finissent donc par se pardonner et être malades ensemble à nouveau. Oui, OK, certes, mais ça n’empêche qu’il y a beaucoup de problèmes entre eux pour que j’arrive à croire dans le futur de cette relation.


Épisode  5 – Bertie’s Birthday – 15/20
Voilà un épisode qui ressemblait fort à une parenthèse dans cette saison, même si toute la saison semble être faite de parenthèse. Une fois de plus, ça se concentre un de mes personnages préférés au détriment des autres. C’était bien drôle, et ça perd des points surtout parce que je n’ai pas envie de surnoter une saison qui n’arrive pas à avoir une cohérence globale : cela m’empêchera d’avoir un souvenir vraiment persistant… alors que c’est pourtant la meilleure de la série ?

> Saison 3


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What are you going to do to celebrate without us?

Allez, je devais m’arrêter au quatrième, mais un dernier pour la route, ça ne peut pas faire de mal. Cet épisode se concentre en plus sur Bertie qui commençait à me manquer. Et l’épisode commence par un appel de sa famille dès minuit… en Australie. La pauvre, le décalage horaire n’est pas tendre avec elle et sa famille non plus en fait. Ils sont envahissants malgré la distance et un brin déprimants à vouloir que Bertie passe un anniversaire parfait.

Le problème, c’est qu’elle n’en a parlé à personne de son anniversaire et que ses amis ne peuvent pas le fêter avec elle. Mickey est coincée au travail, avec une interview qu’elle ne peut pas faire un autre soir, Randy a prévu de passer… une coloscopie. On a connu de meilleurs anniversaires.

La pauvre Bertie passe donc son épisode à chercher des amis, et c’est bien triste à voir : elle a un cours de sport particulièrement pourri, une collègue qu’elle déteste, Sandra, et un collègue qu’elle aime bien, Clayton. Elle invite ce dernier à fêter son anniversaire, mais il refuse, parce qu’il ne veut pas finir par coucher avec elle, ce qui, selon sa copine arriverait forcément.

Sympa. Bref, Bertie est tellement déprimée qu’elle finit par se rendre dans un restaurant où le serveur un peu stupide, Chris, l’a invitée à venir profiter d’un gâteau gratuit. Je n’ai aucun souvenir de lui, je crois sincèrement que c’est un nouveau personnage, mais bon qu’importe. Les scènes avec Bertie et lui sont assez sympa : pour quelqu’un qui ne sait pas mentir, Bertie a une sacrée imagination. Elle aurait voulu passer un anniversaire de dingue avec plein d’amis et pourquoi pas une célébrité, parce que c’est la première fois qu’elle passe son anniversaire aux Etats-Unis.

Et elle le passe avec Chris, drôle d’idée franchement, parce qu’il est un peu stupide, donc, et parce qu’ils n’ont en fait pas grand-chose à se dire. Il l’emmène malgré tout dans « une aventure »… C’est-à-dire dans un entrepôt où se déroule des matchs de catch. Ma foi, cela ressemble fort à une bonne soirée finalement, alors que ce n’était pas gagné. Bertie est déchaînée et n’a jamais été aussi drôle. En plus, elle obtient même sa photo d’anniversaire avec une célébrité, un catcheur, donc.

Elle enchaîne en réussissant à convaincre Chris de monter à son tour sur le ring. Cela fait des mois qu’il vient voir du catch sans oser s’y mettre. C’est une excellente scène de le voir comme ça : le personnage se révèle plus comique qu’il n’y paraissait au premier abord et j’aime beaucoup l’intrigue qui se développe. En revanche, c’est fou comme en seulement vingt minutes, je me suis surpris à shipper Bertie et Chris bien plus que je n’ai jamais shippé personne dans cette série.

Malheureusement, quand Bertie rentre chez elle, elle se rend compte que Randy est fou amoureux d’elle puisqu’il a allumé plein de bougies pour elle. Des bougies parfumées avant sa coloscopie, fondant sur un gâteau qui a pris cher en attendant le retour de Bertie. Les cadeaux qu’il lui offre ? Ce gâteau et du papier toilettes entamé… Humph, j’espère vraiment qu’elle finira avec Chris, puisqu’elle lui a filé son numéro et puisqu’il a encore trois mois à passer à Los Angeles.

Randy a fait de la merde (littéralement du coup) pendant tout l’épisode et Bertie finit presque en pleurs sa journée d’anniversaire. Outch. On notera aussi que la série enchaîne les scènes de nudité gratuites et inutiles dans cette saison. Je n’ai pas le souvenir que c’était comme ça dans les saisons précédentes.

> Saison 3

Love (S02)

Avis : J’ai l’habitude de voir cette sitcom avec un mois de retard, je crois, mais me voilà enfin pour la saison 2 de Love. Oui, je sais. Je n’avance pas mon Challenge Séries, je n’avance pas non plus Iron Fist. Pour cette dernière, elle n’est pas téléchargeable sur Netflix, or moi, j’avais un trajet en voiture donc le hors ligne était nécessaire (enfin, non, mais j’aime bien conserver ma data pour des choses utiles comme les horaires de train ou les itinéraires parce que je me suis paumé en chemin). Pour le challenge… HUM. Non, mais ça va le faire.

Saison 1 Saison 2 | Saison 3

Le pire, c’est que j’ai longuement hésité à revenir vers cette série, puisque la saison 1 m’avait laissé vraiment très mitigé. Et le temps n’a pas aidé. Je viens de relire mon article et, pour tout vous dire, je me souvenais très peu avoir autant ri devant la série (mais en même temps, je me souvenais à peine des personnages secondaires, donc je suis bien content d’avoir écrit cet article !).

Non, j’en avais retenu surtout les « défauts » Netflix : trop de drogue et de cul sans vraie raison, un modèle de vie dans lequel je ne me retrouve définitivement pas. J’avais retenu également que Gus me ressemblait beaucoup en début de saison et finissait par être le pire des connards avec Mickey en fin de parcours. Et pourtant, c’est Mickey qui, en fin de saison, s’accuse de tous les maux et finit en couple avec lui.

Mouais. Autant dire que 1) je n’appelle pas ça de l’amour, ce qui est problématique quand c’est le titre de la série, et 2) ça me fait peur de voir des scénaristes valider certains comportements, au point de les ériger en modèle comme ça. Ma conclusion sur la saison 1 était très optimiste, avec l’espoir d’une correction des défauts. Je n’ai rien lu ni vu sur cette saison 2, donc on verra bien, mais j’y vais aujourd’hui beaucoup plus à reculons, car je crains de voir la série se reposer sur ses (mauvais) acquis.

En plus, ne rien avoir lu sur la saison, c’est un peu signe que la qualité n’y est peut-être pas, parce que d’habitude, je vois au moins un article passer quand il s’agit d’une série Netflix.

Oui, sauf que comme je suis passager pour quelques heures, c’est toujours cool d’avoir quelque chose à regarder, alors hop, je me lance et advienne que pourra. Attention, spoilers.

Saison 1 Saison 2 | Saison 3

Note moyenne : 13,5/20

Capture d'écran 2017-04-23 19.04.37.pngÉpisode 1 – On Lockdown – 13/20
No, dude, I just told you I wanted to be alone.

Pas de résumé de saison 1, mais une reprise de la dernière scène, qui me rappelle aussitôt à quel point Gus est un gros connard qui n’écoute pas Mickey. Celle-ci le remet en place, ça me plaît déjà beaucoup plus que cette fin de saison l’an dernier !

Voici donc nos personnages embarqués dans un trajet en voiture totalement angoissant qui me confirme mon espoir de compléter le Bingo Séries (ils citent Twix, ils peuvent bien me sortir une boisson, non ?). Mickey ramène donc Gus chez elle où ils entendent Bertie et Randy couchent ensemble. Je ne me souviens plus trop de Randy, mais bon, la situation est aussi gênante pour eux que marrante pour nous.

Un peu comme certains épisodes de la saison 1 (notamment leur première journée ensemble), on sent que les scénaristes cherchent le moyen de prolonger à l’infini le temps que les personnages passent ensemble. Il y a des moments où ça fonctionne bien, surtout que l’on retrouve les personnages vraiment au point de leur vie où on les avait laissés. Au moins, c’est facile de s’y remettre, même si je ne me souviens quasiment pas des amis qu’ils ont.

Parfois, cela dit, ça paraît juste ridicule ces incessantes excuses pour les garder ensemble tout en maintenant une sorte de rythme. Ils vont quand même au point d’aller jusqu’à nous sortir les flics les forçant à rester à l’intérieur des appartements quoi. Franchement, c’est abusé.

Côté relations, ils n’avancent pas, continuent de bien s’entendre à coup de références plus ou moins obscures et de compromis pour rester ensemble. Gus trouve quand même le temps de s’excuser de s’être mal comporté avec Mickey lors de la fête chez lui en saison 1, mais ça ne résume pas la moitié de ce qu’il a fait de mal.

Et du coup, le couple se retrouve à fuir la police, se faire griller comme des ados en fuite dans les bois et passent la nuit ensemble. À dormir. C’est forcé quand même.

J’ai peu ri devant cet épisode et je suis peu satisfait de l’évolution du couple. Cependant, les personnages m’ont paru un peu plus nuancé que dans mon souvenir, même s’ils continuent d’agir très exactement comme je ne le ferais pas. Cela se regarde et fait bien passer le temps, sans être marquant, ni révolutionnaire. En plus, il reste beaucoup de longueurs pour une comédie…

Capture d'écran 2017-04-23 19.05.07.pngÉpisode 2 – Friends Night Out – 14/20
– What a night we had.
– Yeah, hey we didn’t fuck.

Le lendemain, encore, toujours. J’aurais aimé une avancée chronologique plus marquée pour la saison 2, mais bon, je me contenterais de ça. De ça et du nombre incroyable de références aux séries que contiennent les comédies Netflix. Et donc le lendemain ? Mickey souhaite simplement se casser et Gus veut juste la retenir. Humph. C’est de plus en plus dur de l’apprécier, lui.

Mickey finit par se rendre à une réunion de son groupe d’anonymes accro à l’amour pour confesser son amour pour Gus.

Sinon, Chris vu dans l’épisode précédent est donc bien un voisin de Gus, et pire que ça, un voisin en vis-à-vis. Je détesterais avoir ce genre de type qui me parle chaque fois que je sors sur mon balcon, mais en même temps, je détesterais aussi avoir une Mickey comme colocataire. Bertie apprend ainsi que sa colocataire à la masse de choses à gérer en ce moment. Bon, en même temps, elle avoue elle-même avoir tué un lapin à 23 ans et s’être comportée en serial-killer avec. Alors bon.

L’épisode propose de bonnes choses, comme ce parallèle de Gus et Mickey se préparant, pensant à l’autre en sentant son odeur. C’est un grand classique, mais c’est bien mené.

Cela n’empêche pas Gus de flirter en parlant Friends avec des inconnues dans un bar (bon et avec sa bande de potes, dont Chris). C’est cliché, mais assez bien écrit. Il finit par la rembarrer malgré tout, pensant trop à Mickey. Celle-ci revient à la charge pour lui dire qu’elle ne le draguait pas. OK, ça marche plutôt bien comme remarque de la part des scénaristes de nous rappeler que toutes les nanas sympas dans un bar ne recherchent pas forcément l’amour. Seulement, quand on est dans une série, on est juste formaté à attendre ça. Un point pour la série de nous mettre enfin une scène réaliste !

Cela dit, il en va de même du côté de Mickey, même si elle est enfermée dans un cliché peut-être pire : celui de la fête entre voisins, avec des couples parlant de leurs enfants, d’écoles et autres conneries du genre. Elle tente bien de les divertir avec d’autres sujets, mais ça passe beaucoup moins quand ses amis s’en rendent compte et le prenne mal. On les comprend, cela dit.

L’épisode est un peu plus long en temps, mais paraît tellement plus vif avec la division des intrigues. Chacun passe une soirée de merde, mais ils finissent avec leurs SMS et c’est sacrément bien joué de la part des scénaristes de nous montrer ce type de scènes.

Autrement, la série continue sur sa lancée avec tout un tas de références films et séries et un amour naissant. C’était déjà ce qu’ils proposaient l’an dernier, mais ça m’a paru un peu mieux dans cet épisode de nous montrer le besoin de voir l’autre. Rien de bien comique, mais un premier baiser (encore) très réussi. Et toute cette perfection est ruinée par une scène de sexe entre eux dans la voiture. Mickey retombe donc totalement dans ses travers et Gus la laisse faire.

Et par travers, je ne veux pas dire que c’est mal pour une nana de coucher hein, juste qu’elle le vit toujours mal après coup quand elle craque comme ça. Et c’est fort dommage de continuer à ruiner ce personnage avec ça. Ils avaient l’occasion de nous faire un ou deux épisodes sur les débuts d’un couple sans sexe, avec réalisme. Je ne sais pas, ça ruine un peu le truc pour moi d’aller casser leur once de romantisme. C’est bien plus réel, et en même temps non avec ce personnage qui demande explicitement à plusieurs reprises de ne pas faire l’amour…

 Au passage, je remarque que Gilian Jacobs a pris un coup de vieux. Je sais que je me suis déjà fait la réflexion avant, mais bon, fallait que je le dise.

Capture d'écran 2017-04-23 19.05.54.pngÉpisode 3 – While You Were Sleeping – 14/20
Nobody knows what they’re doing. Nobody knows.

Et hop, on reprend la série quelques minutes (n’allons pas supposer combine exactement) plus tard. Le couple rentre chacun de son côté, mais Gus s’avoue être un connard. C’est un bon début.

Arya est de retour ! C’est une bonne chose de revoir Gus au travail et de savoir que ça y est, Heidi meurt dans sa série. C’était encore plus un plaisir de la retrouver, car j’adorais son personnage avant qu’il ne le ruine en saison 1. Gus se retrouve donc dans le rôle d’un scénariste sur le plateau d’une cascade, et c’est marrant. C’est marrant, jusqu’à ce que le cascadeur se plante, quoi, et que les actrices agissent de manière totalement narcissique… Et tristement marrante, du coup. Il tombe ensuite sur Susan, sa boss que j’adore. Adorais. Celle-ci part en vrille dans cet épisode : c’est parti pour la drogue et la demande de sexe impromptue. Je vois vraiment pas à quoi ça sert, à part peut-être tentre de me faire écrire que Gus est désormais un gars bien parce qu’il ne couche pas avec tout ce qu’il bouge, mais non quoi.

Comme prévu, Mickey déprime toute la journée au boulot, hésitant à envoyer un message à Gus. Bien sûr, cela ne l’empêche pas de travailler (heureusement) et de couvrir un de ses collègues, Truman. Je n’arrive pas à savoir si on est censé le connaître ou pas. Je pense que oui, mais la saison 1 est loin. En tout cas, cette fois, je ne l’oublierais pas, j’ai adoré sa partie d’épisode avec sa copine cinglée, Lily. Ces deux-là nous font certes perdre un peu de temps, mais ça marche très bien. En plus, il est temps de peupler la vie de Mickey d’amis, et ce Truman est fun. Il y a bien sûr aussi sa coloc, à qui elle raconte ses mésaventures de la nuit précédente.

Je reste perplexe. Cette saison continue de ne pas avancer pour le couple et d’avoir pas mal de défauts dans son traitement de Gus. Et en même temps, sans être marrante, elle a ce petit quelque chose qui me donne envie de continuer pour savoir la suite. Peut-être que c’est la qualité d’image et de photographie à la Netflix, le casting excellent et la curiosité qui suffisent à me faire avancer dans cet épisode.

Capture d'écran 2017-04-23 19.06.21.pngÉpisode 4 – Shrooms – 06/20
I’m the worst drug guide ever.

Mickey et Gus se retrouvent chez elle pour un nouveau rencard. Déjà rien que ça, ça crie à la catastrophe vu les histoires du personnage de Mickey auparavant. Et c’est pire quand ça enchaîne sur un épisode qui nous vend les champignons comme un truc cool que tout le monde devrait essayer une fois dans sa vie. Alors. NON. Voilà.

Je sais, je sais, je suis probablement très coincé sur le sujet, mais franchement, s’ils ont besoin de champignons pour avoir une excuse pour danser, ils ne me font pas rêver, ces personnages. Et l’épisode continue à me prouver que c’est une bien mauvaise idée. Randy se met à suivre un coyote. Alors je reconnais que c’est une bonne blague, mais ça les mène bien sûr à entrer dans une maison qui n’est pas la leur.

Franchement rien n’allait dans cet épisode. Le début part mal avec un rencard qui n’a rien à faire là et tout empire ensuite. Gus passe encore pour un gars bien à empêcher Mickey de se droguer alors que putain, non. Et alors vendre la drogue comme un truc cool qui fait faire des choses drôles… Je n’aime ni le message, ni l’idée derrière cet épisode.

Si encore on avait une vraie réflexion sur l’addiction de Mickey et ses dangers, plutôt que Randy qui veut tuer tout le monde et Gus qui essaye le maillot de bain de Mickey.

Non franchement, cet épisode m’a perdu, mais je m’en doutais rien qu’avec son titre. J’ai détesté et s’il n’avait pas réussi à me faire rire avec le coyote, il aurait eu une sacrée mauvaise note. Oui, pire que celle-ci.

Capture d'écran 2017-04-23 19.06.58.pngÉpisode 5 – A Day – 14/20
Don’t make me sounds awful

Et là, bam, c’est tout l’inverse de l’épisode précédent. Allez comprendre, cette série a vraiment deux faces.

Dans cet épisode, Mickey et Gus se réveillent ensemble le lendemain et sont donc définitivement un couple cette fois, alors même qu’elle ne souhaite toujours pas être en couple, en théorie. C’est sympa de les voir se réveiller comme ça, j’imagine.

Le couple apprend enfin à se connaître, à parler de leurs familles, tout ça. C’est cool d’apprendre à connaître ces personnages, enfin. Disons qu’on est un peu comme eux, en fait. Ils sont assez fascinants avec tant de défauts et de problèmes, on les découvre sous un jour nouveau dans leur relation. C’est cette fascination qui me pousse à revenir alors que je devrais probablement arrêter de regarder un truc où les personnages me gonflent plus qu’autre chose.

Oui, mais voilà, cet épisode propose une journée dans leur vie et c’est vraiment sympa de les voir développer une vraie connexion comme ça. C’est une première journée de couples où les sujets de conversation ne manquent pas, c’est mignon tout plein, c’est de l’amour et là le titre de la série prend tout son sens.

Pour une fois, les conversations et les situations entre les personnages ne semblent pas du tout forcées par les scénaristes. La conclusion est mignonne comme tout alors je raccroche beaucoup plus. Bref, c’est tout mon problème : je me laisse toujours avoir comme un bleu.

Il faut dire que la série a deux faces : une un peu romantique explorant vraiment la relation de couple (celle qui m’intéresse) et une forçant le trait des personnages, les rendant antipathiques et peu réel, avec du cul pour du cul, de la drogue et du « fun » qui n’a en fait rien de fun. Une partie cool et une partie toxique. Vous savez pour laquelle je suis là !

Capture d'écran 2017-04-23 19.08.08Épisode 6 – Forced Hiatus – 15/20
This isn’t a birthday party. This is a funeral.

De retour sur le plateau de cette parodie de Charmed devenant ici parodie de Once Upon a Time. Pas de bol, Susan annonce cette fois que le nombre d’épisode de la saison est revue à la baisse, ce qui signifie que l’épisode de Gus sera probablement le dernier épisode de la série. Il se retrouve alors entre les deux parents d’Arya. Ils sont en plein divorce, mais ne le disent pas à leur fille. Ils souhaitent chacun la voir continuer sa carrière dans une direction différente.

Arya prouve une fois de plus qu’elle est le personnage le plus cool et le plus censé de cette série, en voulant simplement vivre une vie normale. J’aime vraiment beaucoup ce personnage, je l’avais déjà dit l’an dernier, mais ça se confirme complètement cette année. Elle finit par s’énerver et accepter les deux films de ses parents.

Bertie donne de l’argent à Randy. Mickey l’entend et trouve ça complétement stupide, surtout qu’il n’a pas de boulot. L’épisode est assez dur de ce point de vue-là. Bertie découvre à ses dépens que tout la monde la considère super mal juste parce qu’elle dit oui à tout. C’est violent mais ça correspond vraiment très bien au personnage.

Quant à Mickey, elle se trouve à passer la journée avec Randy, et celui-ci est juste un vrai déchet humain : il n’a pas de job, mais ne fait rien pour en avoir. Il se contente de vivre au crochet de ses amis. Mickey finit par le confronter. Du coup, il semble murir un peu, mais la fin de l’épisode le laisse dans une situation un peu critique. Il faudra voir comment ça évolue.

Cet épisode me fait vraiment oublier la catastrophe de l’épisode 4. Je trouve qu’il est plutôt bon, même si le couple vit sa journée dans son coin, sans même s’envoyer un seul texto. Il est bon de les voir évoluer en tant que personnages : Gus donne d’excellents conseils à Arya tout du long, Mickey devient elle-même une bonne conseillère, à la fois pour Randy et Bertie.

Cela change un peu de voir les personnages savoir ce qu’ils font. Et puis surtout, à ne pas les voir en couple, Gus est un peu moins oppressant. Oh, et aussi, il n’y a pas une seule scène de drogue ou de sexe gratuit… Bref, ce sont des personnages de la vie de tous les jours.

Tout mon problème avec Love, un peu comme avec You’re the Worst, est cette tendance à forcer le trait et les choses, qui font que les personnages passent d’ordinaires à infréquentables…

Capture d'écran 2017-04-23 19.09.01.pngÉpisode 7 – Work Party – 13/20
You’re a fake radio therapist.

Mickey a des problèmes à la radio : la station change de nom et supprime quelques employés en même temps. Pour l’occasion, une fête est organisée à son travail et elle y ramène Gus. Cela sent mauvais dès le départ.

Et effectivement, ils tombent sur Lily, puis Gus rencontre Greg, le supérieur qui harcèle Mickey depuis la saison 1. C’est tout à fait merveilleux, n’est-ce pas ? Et bien, ce n’est pas l’avis de Mickey qui paraît totalement flippée par la perspective de les voir devenir amis. Cela se comprend plutôt très bien. Évidemment, ça ne manque pas : Greg explique à Gus que Mickey l’utilise comme elle utilise tous ses mecs. Ah lala, les fêtes de boulot sont toujours de bien mauvaises idées dans les séries. Cela finit par un joli baiser entre eux et une scène de danse très cool.

Bertie et Chris sont eux aussi invités, allez savoir pourquoi. Ils tombent l’un sur l’autre à l’entrée et passent la soirée ensemble. J’aime beaucoup les voir ensemble, c’est une bonne perspective pour la suite de la série.

L’épisode était intéressant mais passait bien vite, j’ai eu du mal à rentrer dedans après une pause de deux jours. En plus, sa résolution est bien rapide et ne répond pas vraiment à l’ensemble des questions posées…

Capture d'écran 2017-04-23 19.09.52.pngÉpisode 8 – Marty Dobbs – 13/20
 I’ll meet Poppa Doobs, sure.

Le père de Mickey débarque en ville et elle propose à Gus de le rencontrer, au beau milieu d’une opération nettoyage de printemps. Forcément, l’arrivée d’un parent a toujours cet effet « faisons le ménage ». Comme toujours, la série tente de refléter autant que possible le réalisme.

Si Mickey présente son père comme un type super avec qui tout se passe bien, ce n’est bien sûr pas le cas. Son père est un grand passif-agressif qui passe un bon moment à se foutre de la gueule de Mikcey comme si de rien n’était. Elle le vit mal, surtout que Gus essaye d’arranger les choses autant que possible.

Après un repas au restaurant particulièrement gênant malgré une ellipse importante, Marty amène sa fille et Gus dans un bar. C’est con, parce qu’elle est aux AA. C’est Gus qui balance l’info à Marty. Pas de bol, celui-ci pense que les AA, c’est juste de la connerie sectaire. Forcément ça met l’ambiance, encore plus.

Côté job, Marty vient d’inventer une application qui permet surtout de faire pas mal de pub pour Uber, qui est clairement un sponsor de la série tellement Mickey en parle à chaque épisode. Cela permet de relancer la conversation après une dispute, mais elle n’est pas très bienveillante envers son père, qui finit par décider de se barrer plus tôt que prévu.

C’est à peu près tout pour le père, qui sert surtout de prétexte à une conclusion rapprochant un peu plus le couple principal. C’était donc un long détour pour en arriver à une scène où Mickey fait tout un tas de reproches à Gus et où celui-ci dit qu’il veut simplement rester avec elle. C’est mignon tout plein dis donc !

Capture d'écran 2017-04-23 19.10.33.pngÉpisode 9 – Housesitting – 15/20
Dude, this house is insane.

Gus emmène Mickey à un « Housesitting » d’un grand acteur américain qui lui confie sa maison. La maison en question est vraiment exceptionnelle et a dû coûter une blinde pour la prod’ car on sent bien que ce n’est pas qu’un studio. Enfin, je peux me planter, mais bon.

La journée commence bien pour eux, avec un peu de sexe naturiste, mais part un peu en vrille par la suite. J’ai trouvé la chronologie de l’épisode étrange parce que pour une fois, on ne suit pas une seule journée, mais un ensemble de scènes séparées par pas mal de temps entre elles. Et bien sûr, cela permet de surtout s’intéresser à tout ce qui déraille… c’est-à-dire, tout ce que Gus veut corriger chez Mickey. C’est absolument déprimant de voir qu’il n’apprend pas de ses erreurs.

Sans grande surprise, Mickey se sent étouffée et finit par le dire à Gus, qui lui-même est vexé parce qu’elle a raté la diffusion de son épisode. C’est la première grosse engueulade du couple pour cette saison et il n’y a pas franchement de résolution : le lendemain, ils se reparlent, mais c’est encore un peu tendu.

De son côté, Bertie est lassée par Randy. Je la comprends et, de toute façon, maintenant, j’ai envie de la voir avec Chris.

J’ai bien aimé la construction de l’épisode, de l’idée de base au développement du couple et des persos secondaires. Il avait un rythme un peu différent qui était surprenant, mais finalement pas si désagréable et plutôt efficace. Je continue, en revanche, à trouver que Mickey et Gus ne sont pas spécialement faits pour être en couple. Mais bon, c’est un peu le couple qui justifie l’existence de la série.

Capture d'écran 2017-04-23 19.11.27.pngÉpisode 10 – Liberty Down – 16/20
You’ve never had phone sex?

Après leur première dispute, Mickey et Gus sont séparés pour un mois. En effet, Gus est amené à se rendre à Atlanta pour suivre la carrière d’Arya. L’idée de base est bonne, surtout quand on connaît le caractère de Mickey. Finalement, je trouve que ça n’apporte pas forcément grand-chose. En revanche, en un épisode, on a couvert plus de temps dans leur relation que durant tout le reste de la série.

Du côté de Gus, nous le voyons peu travailler avec Arya, mais plutôt tenter de sympathiser avec un réalisateur coréen. L’assistant/traducteur l’éloigne à chaque fois de manière pas subtile, mais il ne s’en rend même pas compte. Il finit par se sentir bien isolé sur le plateau du film.

Mickey, elle, poursuit sa vie d’alcoolique anonyme et est moins rongée par la solitude que ne l’est Gus.  Elle a aussi une nouvelle stagiaire au boulot, Stella, mais ce n’est pas si intéressant. Ce qui est intéressant, c’est de voir Gus ne pas réussir à gérer la solitude, là où Mickey s’enterre dans le travail, les AA et les messages de son ex.

Cette exploration des couples à distance m’a beaucoup plu, surtout la manière dont ils se retrouvent rapidement en décalage l’un et l’autre. L’épisode se termine sur Mickey se rendant voir son ex pour la mort de leur chien programmée chez le véto… Oh, ce rapprochement sent mauvais. C’était le meilleur épisode de la série.

Capture d'écran 2017-04-23 19.12.12.pngÉpisode 11 – The Long D – 15/20
We never said we were exclusive.

Sans grande surprise, Mickey trompe Gus dès le début de cet épisode (et je me retrouve à espérer qu’il ne le découvre pas tout de suite pour enfin valider mon point du Bingo Series, CE QUI EST LE CAS). En plus, Mikey se ment à elle-même à dire qu’ils ne se sont jamais dit qu’ils ne coucheraient avec personne d’autres (c’est juste plus ou moins ce qu’elle dit à l’épisode 7 quoi). Elle en arrive à sauter volontairement ses réunions sur l’addiction sexuelle.

Gus se sent de plus en plus seul à Atlanta, le coréen ne voulant plus travailler avec lui. Forcément. Il se retrouve quand même à manger avec une famille d’inconnus… puis à se droguer avec une figurante nommée Natacha et avec Steven. C’est la pire des idées, bien sûr. Il empire encore sa situation au boulot, avant de se rendre à une réunion de famille d’alcooliques. C’est tristement dur à voir, puisqu’en parallèle Mickey continue sa relation avec Dustin.

Bertie manque de se tuer (ou pas) devant un supermarché et décide de rompre. Pas de bol, elle le fait en présence du frère de celui-ci, sans même le savoir. Bon, c’est un peu précipité, mais c’est marrant. On sent quand même que les scénaristes se sont laissés déborder par la relation Mickey/Gus sans prendre le temps de faire tout ce qu’ils voulaient avec ces deux-là.

Je me suis laissé embarquer par cet épisode, même si je n’ai pas aimé du tout ce qu’il racontait…

Capture d'écran 2017-04-23 19.26.52.pngÉpisode 12 – Back in Town – 15/20
But I guess you want to be unhappy. 

Cet épisode s’éloigne du casting principal pour débuter sur Dustin chez le psy. Celui-ci veut commencer à fonder une famille et on comprend tout de suite vers quoi se dirige ce final.

Gus est de retour en ville et rattrape un peu tout ce qu’il a manqué, notamment la rupture de Randy et Bertie (qui se sont remis ensemble depuis).

Mickey et Gus se retrouvent et tout fonctionne à merveille entre eux, mieux que d’habitude même. Elle comprend qu’elle n’a peut-être pas fait les bons choix et décide de rompre avec Dustin, qui s’énerve un peu, forcément. Les retrouvailles entre Gus et Mickey continuent de se passer à merveille un temps, mais en tant que spectateur, il est dur de ne pas attendre le moment où tout va lui péter à la gueule.

Et effectivement, Dustin pète un câble et fait en sorte de savoir où elle se trouve. Elle parvient à éviter une confrontation entre Dustin & Gus de justesse. Dustin est persévérant tout de même, au point de finir chez Gus alors qu’il n’est pas là. Il est un stalker parfaitement flippant et joue bien le type un peu trop attaché, c’est d’une crédibilité terrifiante. Toutefois, Mickey parvient vite à lui faire entendre raison et finit par déclarer à Gus qu’elle veut une relation sérieuse avec lui.

Basée sur un non-dit, donc. Exactement comme en saison 1, je me retrouve dans cette situation bizarre de ne pas savoir quoi penser de cette fin. D’un côté, c’est beau de les voir en couple. De l’autre, leur relation est un énorme n’importe quoi. Clairement, ça ne fait pas rêver, mais ça paraît également plutôt réaliste à certains égards. Il en va de même pour Bertie et Randy, laissés de côté dans ce final. Je ne sais pas trop quoi en penser en fait.

L’épisode en lui-même était plutôt bon et rythmé, mais je suis frustré de voir Mickey s’en tirer sans confrontation avec ses problèmes. Il est peu probable que ça se déroule comme ça, sans accroche. Le passé devra la rattraper en saison 3, si saison 3 il y a. Et s’il n’y en a pas, alors c’est une fin bien plus frustrante qu’en saison 1.

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Capture d'écran 2017-04-23 19.12.51.png

EN BREF – Je dois dire que cette saison 2 poursuit la série sur une note assez similaire à la première. Clairement, je n’ai pas beaucoup ri, même s’il y a eu de bons moments dans la série. J’ai aimé retrouver les personnages et les suivre au jour le jour, puis être déstabilisé par la fin de saison qui accélère le rythme et prend le parti inverse de ce qui était proposé jusque-là en termes de rythme.

Est-ce que c’est de l’amour ? Beaucoup plus qu’en saison 1, déjà. J’ai senti cette année un amour naissant, une alchimie plus réussie que l’an dernier, des comportements plus normaux, moins étonnants, malgré des dérapages. J’ai beaucoup de mal avec la conclusion qui semble exempter Mickey de ses défauts, mais en même temps, j’ai vu avec le premier épisode de cette saison qu’il ne faut pas forcément se fier aux apparences. La première saison se terminait sur un baiser, mais Mickey ne le vit pas si bien que ça et Gus se prend ses défauts à la face.

Mon plus gros problème avec cette série est finalement que les personnages ne vont pas ensemble. Il est très intéressant d’explorer leur relation et de voir comment les scénaristes font en sorte de les mettre ensemble, mais en définitive, ils ne sont pas faits pour vivre ensemble. Je suis partant pour une saison 3 car la série a son petit rythme et que l’air de rien, je suis attaché aux personnages (surtout Mickey, mais Gus a toujours des traits qui me font penser à moi), même si j’ai du mal avec un bon paquet d’éléments de la série.

Bref, de l’art de la contradiction.

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