Heated Rivalry – S01E04 – Rose – 14/20

Il faut me faire une raison : je n’aime pas le couple phare de cette histoire, parce que précisément, ils ne sont pas un couple. C’est dommage, ça me gâche une bonne partie de l’épisode et je préférerais qu’on continue d’explorer d’autres vies autour d’eux qui ont l’air plus saines et amusantes. Seulement voilà, l’argument de vente ici, c’est le sexe. Et ça, ils savent toujours le faire, apparemment.

Spoilers

Dur de ne pas assumer de vouloir être en couple avec son plan cul secret, apparemment.


I don’t want you to lie, it’s not who you are.

Je suis encore d’avoir pris du retard dans le visionnage de la série, car j’ai envie d’avoir la suite de cette histoire et je ne l’ai pas eu avec l’épisode précédent. En revanche, j’ai maintenant envie d’avoir plus de Scott/Kip et je ne suis pas sûr de l’avoir avec cet épisode qui devrait en revenir à Ilya et Shane. Allez, on verra bien, et au pire, il y aura une saison 2…

Très bizarrement, cet épisode commence par un match de hockey dont on voit presque toute une minute eh. On enchaîne cependant sur un bon gros montage, comme toujours avec le couple Shane/Ilya. Ils semblent passer un bel été. Ils sont séparés comme toujours, mais ont à peu près la même routine entre sport, fêtes et presse. La série ne lésine pas et fait une nouvelle passer le temps très rapidement. On passe donc de l’été 2014 à l’été 2015 en une chanson.

Entre temps, Shane remporte avec son équipe un trophée. Puis un deuxième l’été suivant. Entre temps, notre couple couche ensemble chaque fois qu’ils sont dans la même ville. Ilya a toujours sa copine apparemment ; Shane n’a aucune vie de couple. Et personne ne semble s’en émouvoir. Après, le temps passe et les deux sportifs passent beaucoup de temps à s’échanger des textos. Du moins, c’est ce que le montage fait paraître… mais en vrai, ce sont deux ou trois textos par an.

La série reprend donc quelque part entre 2016 ou 2017. On voit Shane accompagner un de ses coéquipiers, Hayden, au musée avec ses trois enfants, alors qu’un quatrième est en route. La série m’a tué à ne pas embaucher d’enfants mais à les faire juste rire hors écran. Bien évidemment, le coéquipier se pose quelques questions sur la vie sentimentale de Shane. C’est un beau parti et c’est étrange qu’il soit célibataire après tout.

De son côté, Ilya doit gérer sa copine qui se pose des questions sur la fidélité de son mec. C’est plutôt légitime de se poser des questions, je trouve. Ilya est toujours sur son portable après tout et il a une vie privée très secrète. Si elle lisait son portable, elle serait sûrement intriguée par les échanges d’Ilya avec Jane, hein – autant qu’Hayden est amusé par cette Lily qui permet toujours à Shane de mieux jouer.

Shane le prend relativement bien et se rend donc dans une énième maison avec bien trop de baie vitrée pour se permettre d’être faire l’amour comme ils le font. Sérieusement. Ils ont des corps magnifiques et je comprends l’attrait de la lumière du jour, hein, mais ils sont des stars internationales qui se promènent complètement nus devant la fenêtre, puis qui font l’amour. Je ne sais pas : ils n’ont jamais entendu parler de Brad Pitt, Orlando Bloom ou Justin Bieber ? il y en a pour qui ça tourne mal de se promener nu comme ça, quoi.

Bon, allez, c’est moi qui me fais trop de films apparemment. Pour eux, ça se passe bien. Shane accepte même de passer la nuit entière avec Illya et de rester avec lui le lendemain matin. C’est presque choquant, mais la scène qui suit les voit se parler. Bon, du coup, ils sont sur des platitudes et des discussions de sport qui ne sont pas spécialement captivantes à regarder. Certes, on nous laisse Ilya torse nu histoire que ce soit un peu captivant, mais bon, ça ne fait pas tout.

Ilya finit par parler de Svetlana, sa copine, à Shane. Ils passent tout leur temps ensemble, ils couchent ensemble de temps à autres, mais Ilya assure que ce n’est pas sa petite-amie. Je ne sais pas, c’est une relation qui est bizarre. Shane et Ilya, ça ne le fait pas plus que ça pour moi. Ilya finit par se demander si Shane est intéressé par les femmes – et il lui dit que oui, apparemment.

Putain. J’aimerais qu’ils apprennent à communiquer un peu mieux et un peu plus. Ils ont des leçons à tirer de ce qu’a fait Scott dans l’épisode précédent. Ce date tout étrange est finalement interrompu par un coup de fil : Ilya reçoit un appel de son père qui va clairement de plus en plus mal. Ainsi, son père est seul et pète un câble, tout inquiet. Shane essaie d’en savoir plus sur ce qu’il se passe, en vain.

Une fois de plus, cela termine en câlin entre eux, puis la main de Shane glisse vers l’entrejambe d’Ilya, avant que ce ne soit la main qui fasse de même. Ils sont en manque l’un de l’autre, clairement. C’est mignon, allez, mais encore une fois, ce n’est que du sexe et de l’attirance. Est-ce qu’il ne doit y avoir que ça entre eux et pas un semblant de relation sentimentale ?

Apparemment, Shane commence à penser un peu comme moi : il est tout perturbé après un coup très rapide avec Shane. Il décide donc de partir un peu sans crier gare, laissant Ilya confus. J’en suis à penser que ça leur ferait du bien d’avoir à gérer un paparazzi pour enfin communiquer. En tout cas, Shane est de plus en plus mal et ses parents le sentent. Il est complètement stressé. Il refuse le fun, il refuse l’alcool et envoie bouler ses parents sur à peu près tous les sujets. Eh, sa mère m’a fait de la peine à ne pas comprendre son fils.

Il semble ne pas vouloir faire la fête – et pourtant, il finit par se laisser convaincre par un de ses coéquipiers (de l’équipe nationale, mais pas de l’équipe de son tournoi saisonnier si je comprends bien) de venir dans un bar où une fête à lieu avec quelques stars d’un film. S’il se fait d’abord draguer par le barman, Shane finit par rencontrer Rose.

Puisqu’elle donne son nom à l’épisode et qu’apparemment Shane est fan de ce qu’elle fait, on comprend bien vite qu’elle aura son importance. Rose est très sympa avec Shane, parce qu’elle est aussi fan de lui, comme par hasard. Les deux passent la soirée ensemble et ça semble très bien se passer. Les verres s’enchaînent, la conversation est fluide : il y est question d’enfance et de famille, du job de l’un et de l’autre, de l’hiver rude à Montreal et, ouais tout va bien. Par contre, on pourrait nous donner quelques nouvelles de Scott au passage, non ? J’en demande trop.

Bien sûr, deux stars comme ça qui se rencontrent et passent du temps ensemble ? Les médias s’emballent vite, parce qu’ils sortent en public aussi. La love story de Shane et Rose fait rapidement la une des médias. Ilya le vit très mal et est énervé de voir Shane avoir sa petite vie. Quel connard ! Peut-il vraiment être jaloux de ce qu’il se passe quand lui-même est en train de coucher avec Svetlana ?

Après, j’aime bien le voir énervé surtout quand ça nous mène à terme à une scène où Shane reçoit avant le match des SMS de Rose et préférerait en avoir d’Ilya. Malheureusement, ce n’est pas le cas d’Ilya qui préfère rester muet et être violent avec lui pendant le match. Quel petit con, en vrai. Le match est catastrophique.

Shane enchaîne en se rendant dans un club avec Rose ; club dans lequel Ilya décide également de se rendre. Il paraît que c’est un hasard que ce soit le même club. Peut-être qu’ils ont juste les mêmes goûts et que ce sont de bons goûts – t.A.T.u, quoi. Si Ilya repère rapidement Shane, ce n’est pas le cas du canadien. C’est quand il voit un coéquipier d’Ilya que Shane comprend aussitôt qu’Ilya est là, mais il ne le voit pas pour autant tout de suite. Et puis, il le voit embrasser une autre alors qu’il est lui-même en train de danser avec Rose. La jalousie est efficace sur lui aussi.

Il se laisse embrasser vite fait par Rose, puis déclare avoir besoin d’aller aux toilettes. La série nous enchaîne alors avec une reprise masculine de All the things she said durant laquelle on peut observer Shane faire l’amour à Rose et Ilya finir sa soirée seul sous la douche à se masturber en pensant à Shane le regardant. Et clairement, Shane ne pense pas à Rose quand il couche avec. Le montage et l’esthétique sont sublimes, mais c’est… malsain. Tout est si malsain dans leur relation. Je ne sais pas quoi en penser.

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9-1-1 Nashville – S01E06 – Good Southern Manors – 15/20

C’est mieux que la série-mère, assurément, mais ce n’est pas non plus un épisode de pause qui me laisse sur un suspense insoutenable. Tout est assez prévisible et manque de se concentrer sur les personnages : il n’y en a que deux vraiment mis en avant dans l’épisode et c’est dommage de ne pas réussir à mieux équilibrer cette première saison. Ceci étant dit, c’est de loin l’épisode pré-hiatus qui me donne le plus envie de voir la suite. Rendez-vous en janvier, donc.

Spoilers

Don a aussi un beau-père pour ajouter au drama familial, Cam fait face à une menace inattendue au boulot.


How much money is a life worth ?

J’ai totalement oublié de vous publier cet article (et quelques autres, d’ailleurs) alors je me rattrape, à défaut d’avoir prévu un beau calendrier de l’avent cette année… Voilà donc un épisode bien peu marquant.

Il commence par une première intervention intéressante et qui aurait pu être un gros événement de début de saison, mais eh, c’est la pause après tout : un bateau de tourisme se fait détourner et se dirige droit vers un pont touristique de la ville. Les gens à bord du bateau se préparent à un crash digne du Titanic. Quoi, il n’y a pas de canot de sauvetage ? Étrange, tout ça.

Deux jours plus tôt, nous suivons toujours autant de personnages qu’on ne connaît pas : nous assistons ainsi à la visite et dégustation d’une distillerie – bon, je ne sais pas si c’est le bon mot pour le whisky, j’avoue. On se centre surtout sur un couple gay qui effectue la visite et veut en avoir pour son argent : l’un d’entre eux boit tout le whisky et finit par convaincre son partenaire de faire de même. Les deux finissent bien vite bourrés et ça provoque inévitablement un accident.

Au départ, ce n’est quasiment rien, juste un peu de sang pissé par le bras. Le problème, c’est que ça détourne l’attention et personne ne se rend compte du vrai danger : en tombant sur une machine, l’homme a déplacé un interrupteur qui gérait la pression de la machine. Cette dernière prend feu et provoque toute une série d’explosion.

Bref, la distillerie est mal en point. Quand les pompiers arrivent sur place, ils ont droit à de grosses explosions, des déchets qui leur tombent dessus et plein de choses à gérer. Parmi elles, Don doit surtout gérer son beau-père. Et oui, c’est le père de Blythe qui gère cette usine fabriquant du whisky. C’est donc de là que vient toute la fortune familiale ? Oui, mais Don ne parle plus à son beau-père. On finit par découvrir que c’est parce qu’il a déshérité Ryan, rien que ça, en apprenant qu’il choisissait de devenir pompier plutôt que de rejoindre l’entreprise familiale. C’est si nul. Enfin, nul de sa part.

Pour la série, c’est assez basique pour faire du drama. Bien sûr, l’incendie est l’occasion d’une nouvelle tension familiale : Don prend la décision de faire éclater les cuves du vin le plus précieux du vieil homme, détruites par Ryan lui-même. Oh, ça se fait pour une bonne raison : l’explosion qui résulterait d’un incendie dans la pièce où sont ces cuves serait trop dévastatrice et tuerait toute l’équipe de Don.

Le drama familial s’intensifie en tout cas et ce n’est pas une bonne nouvelle pour Don. Blue découvre un peu plus sa famille, au moins, et le reste de l’équipe continue de faire de la figuration au milieu de tout ça. La haine du grand-père ? Elle revient au centre de la table bien vite quand Don apprend par son chef que le budget de la ville va être drastiquement réduit.

C’est simple, il va perdre de l’équipement, du salaire pour ses hommes et surtout cinq pompiers. Et ce sera le cas pour toutes les casernes. Face à cette nouvelle, le chef des pompiers demande à Don d’utiliser son lien familial avec le père de Blythe pour avoir à nouveau un joli financement. Cela ne sort pas de nulle part : le grand-père a déjà financé une rénovation de la caserne 113 quand il était en bon terme avec son beau-fils. Tout le monde s’en souvient et tout le monde espère un nouveau financement.

C’est amusant, on va dire. Cela mène à une réunion de la réconciliation pour Blythe, Don et le père de Blythe. En vrai, c’est surprenant de les voir se réunir autour d’une table et de simples verres d’eau. Ils parviennent assez vite à un accord, en plus : le père de Blythe accepte de donner de l’argent en échange de Don reconnaissant qu’il a détruit le whisky par petite vengeance personnelle, ce qu’il fait d’une certaine manière. Pourquoi pas. Le problème, c’est que le grand-père ne se contente pas de ça : il demande à ce que Blue soit viré.

Évidemment, il a appris que Blue était le fils de son beau-fils et il l’a appris par le chef des pompiers plutôt que par sa famille. Don ne peut tolérer ça et, à vrai dire, Blythe ne semble pas non plus être prête à l’entendre. Malheureusement, Don pète un câble – et un verre – ce qui ne joue pas en sa faveur, mais eh, on est quand même de son côté parce qu’on ne veut pas le voir se séparer de Blue.

Bizarrement, Don est prêt à l’envisager pourtant. Il en parle à Ryan et se prépare même à virer Blue… jusqu’à ce qu’il comprenne, en parlant avec Blue, qu’il a de quoi faire pression sur son beau-père lui aussi. En effet, il se rend compte que s’il manquait de l’eau pour éteindre l’incendie de la distillerie, c’est en fait à cause de son beau-père : il a eu la bonne idée de détourner l’eau de la ville pour avoir la clim dans sa distillerie de manière moins onéreuse. Ben super

Le beau-père prend mal le chantage, mais on voit bien que ça aura son effet sur du plus long terme. Bien sûr, le beau-père appelle aussitôt sa fille pour lui expliquer ce qu’il se passe. Depuis son cheval, Blythe s’en plaint à Don, parce que ce n’est pas ce qu’il aurait dû faire selon elle. Mouais. Je trouve au contraire que c’était une bonne idée, moi.

En parallèle, il y a toute une intrigue au centre d’appels qui m’a bien plus convaincu. J’ai toujours préféré les intrigues autour du centre d’appels dans toutes les séries de la franchise, alors ce n’est pas si étonnant. Je crois aussi que je commence à me faire à la présence de Cammie et que je l’aime bien. Eh, ça change.

Bon, cela dit, l’intrigue est loin d’être parfaite : on découvre en effet que le centre d’appel revient trop cher à la ville et qu’il dépasse totalement la moyenne des autres grandes villes. Eh, je trouve ça malin que ça nous explique que l’appel en visio utilisé par Cam est vraiment une de ses idées de financement (avec l’argent hérité de son défunt mari) tout en nous expliquant pourquoi on ne le voit pas dans les autres séries de la franchise. En revanche, ce n’est pas bien malin de nous dire que pour faire face à ce problème budgétaire, la ville a fait appel à des experts qui ont déjà réduit le budget des centres d’appels dans d’autres grandes villes comme Los Angeles. Il me semble qu’on aurait vu Maddie faire la leçon à ces abrutis en costards et tailleurs si elle avait dû leur faire face, non ?

Bref. Cela permet à la série de présenter quelques collègues de Cam et je suis vraiment pour : plus on me met des personnages dans le centre, plus je suis content car ça multiplie les possibilités d’intrigues. Je suis même triste qu’ils virent la bitch de service, celle qui dit tout haut et méchamment ce que tout le monde pense tout bas, parce qu’elle m’a bien fait rire.

Oui, il y a donc toute une équipe qui est présente dans le centre pour superviser les appels et faire en sorte de trouver où faire des économies. On se croirait presque dans les services publics français quand cette obsession des économies finit par faire plus de dégâts qu’autre chose dans un métier qui doit être profondément humain. Difficile de chronométrer les appels et de demander aux opérateurs de faire plus court quand il s’agit de sauver des vies.

On voit ainsi les riches technocrates demander d’écourter des appels, et on suit tout un tas de petites interventions. Ils interviennent directement dans les appels, donnant des ordres aux opérateurs, quitte à les stresser davantage. Ainsi, quand Cam doit se débrouiller pour aider une babysitter à retrouver un petit garçon perdu, elle fait une erreur qui pourrait lui coûter la vie : elle entend mal le numéro de la machine à laver dans lequel est coincé le gamin et donne les mauvaises instructions. Tout est bien qui finit bien, mais Cam réaffirme qu’il est normal d’être poli et de prendre son temps dans les appels pour bien faire son job.

Elle fait ensuite le chantage le plus ridicule de l’histoire des chantages, en menaçant une personne qui veut la virer de… démissionner ? Elle n’attend que ça, en fait ? C’est un brin ridicule. Le chantage est en tout cas qu’elle ne veut pas qu’on écoute ses appels pour lui donner des ordres, parce que ça la déconcentre et peut provoquer des problèmes plus graves. Certes.

Par chance, il y a ensuite un cas qui permet à Cam de justifier pourquoi ses si bonnes idées qui coûtent chères sont indispensables à la ville : elle a l’occasion d’utiliser la fonction visio des appels d’urgence avec une femme qui est en train de s’étouffer dans sa chambre d’hôtel et ne parvient pas à expliquer ce qui lui arrive, à défaut de pouvoir parler. Son appel a déjà été mis de côté par deux collègues de Cam, sous ordre des technocrates. Finalement, grâce à la vidéo, Cam sauve la femme.

Elle fait d’une pierre trois coups : elle sauve une vie, elle prouve qu’elle est utile et elle prend sa revanche sur la vie, parce qu’elle n’a pas réussi à sauver son mari s’étouffant au restaurant il y a quelques années. Pauvre Cam. Pauvre nana qui doit virer tout le monde aussi, parce qu’elle se reconnaît dans cette femme seule s’étouffant dans sa chambre d’hôtel. Par conséquent, elle décide de ne pas virer Cam et même de prendre quelques leçons de politesse pour virer le manager de Cam avec le bon timing. Personne ne le regrettera : il trahit ses collègues et détourne de l’argent depuis plusieurs années. Superbe.

L’épisode pourrait donc se terminer sur un happy end, mais nous sommes sur un épisode qui précède une pause d’un mois et demi. Par conséquent, on en revient au début de l’épisode pour mieux découvrir qu’il n’y a pas que le bateau qui est piraté. En fait, c’est tout le système d’urgence qui l’est : la police, les pompiers, le centre d’appels… Tout le monde est submergé d’alerte et du piratage avec une tête de mort sur les écrans.

Grey’s nous a déjà fait le coup du ransomware il y a quelques années, mais dans 9-1-1, on ne vise pas qu’un hôpital : on vise toute une ville, avec des alertes tornade (encore ?), tremblement de terre et pourquoi pas alerte nucléaire. Cela promet pour l’épisode de retour, il va y avoir du grabuge. En plus, la ville a six heures pour débloquer 10 millions de dollars.

Oh, et bien évidemment, dans l’entre-deux, il nous faut aussi un cliffhanger sur la survie d’un personnage. À cause d’une alarme qui résonne dans la campagne où Blythe montait son cheval, notre super cavalière tombe et se blesse. Alors survivra-t-elle lol ?

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9-1-1 – S09E06 – Family History – 12/20

Certes, c’est mieux que les épisodes dans l’espace, mais les situations paraissent franchement forcées dans cet épisode. Les bonnes idées tombent à plat car on les voit venir à des kilomètres, les mauvaises idées continuent d’abandonner et ça fait que l’épisode est franchement moyen. C’est bête pour une mi-saison, mais il n’y a pas tellement d’enjeux, des persos qu’on ne suit pas vraiment et qui font du surplace, des cas médicaux vite expédiés. Eh, que sont-ils devenus ?

Spoilers

Alors qu’Harry veut intégrer l’académie, Athena est confrontée au passé lorsqu’elle intervient sur une tentative de suicide d’adolescente.


What do you think the team wants ?

Oh la, ça fait plus d’une semaine que l’épisode a été diffusé – quasi deux, en fait – et je n’ai toujours pas pris le temps de voir ? Cela en dit long à la fois sur ma capacité à me laisser déborder par le taf (bon, et le concert de Lady Gaga, on ne va pas se mentir !) et sur ma volonté à voir cette saison. C’est un début raté, j’espère que la pause ce sera mieux car, non, cet épisode ne remonte pas vraiment le niveau.

Maggie commence l’épisode par convaincre son mari de reprendre le poste de capitaine qu’il ne voulait pas. Pff. J’ai l’impression qu’on tourne en rond et qu’on perd du temps avec cette intrigue. C’est fou quand même, c’était réglé en fin de saison dernière et ça fait six épisodes qu’on y a droit désormais. C’est chiant, on sait vers quoi on va et le faux suspense ne prend pas du tout.

La première intervention de l’épisode nous permet d’assister à une réunion de famille un peu dérangeante où la nouvelle venue ne veut pas jouer à tirer la corde avec sa belle-famille. Elle fait bien, ils se coupent tous les doigts. J’ai eu du mal à ne pas rire face à l’improbable moment que ça représentait, mais bon, c’est 9-1-1, peut-on s’attendre à autre chose ? En vrai, ça permettait de bons gags sur les doigts à retrouver. C’est ce qu’il manquait avec les épisodes dans l’espace.

Lors de la deuxième intervention de l’épisode, Athena est confrontée à une situation qui semble sortie de son passé : une jeune fille essaie de se suicider et est retrouvée par sa mère. Athena arrive à temps pour sauver la gamine, mais ça se termine ensuite en enquête pour elle : elle comprend que la gamine était harcelée à l’école et par SMS, et elle veut savoir qui lui envoie des messages lui disant que ça ne vaut pas la peine de se lever le matin. Sympa.

Athena remonte la piste jusqu’à l’ancienne meilleure amie de la gamine, mais c’est pour mieux se rendre compte qu’elle n’est pas coupable. Elle envoie donc l’ancienne amie être une bonne amie à l’hôpital et continue son enquête. Durant la soirée, May tombe sur les captures d’écran imprimées et parle avec sa mère de sa propre tentative de suicide, de son soulagement de voir sa mère à son réveil.

Sans trop de surprise, Athena se sert de cette conversation pour résoudre son affaire : c’est la mère qui harcèle sa propre fille, pour renforcer le lien entre elles. Aha. C’est une bonne idée, mais je l’ai sentie venir dès le début de l’épisode malheureusement : le flashback était trop gros pour être anodin. Et puis, ça fait une bonne intrigue.

La solution est bien trop simpliste ensuite : la gamine qui a voulu se suicider se confronte à sa mère et lui dit qu’elle ne lui parlera plus jamais. Alors bon, je suis désolé pour elle, mais il y aura au minimum un procès, hein, et puis bon, la vie… Pas si simple de couper les ponts en étant ado, mais bon, nous sommes dans une série alors tout se passera bien.

Une troisième intervention voit les pompiers intervenir dans un cabinet médical de luxe où un docteur a laissé sa patiente faire une crise allergique pendant l’IRM sans même le voir. Il s’agit finalement d’une réaction allergique hyper rare que Chimney et Hen n’ont pas tant de mal à identifier. Malheureusement, cette intrigue se termine mal : la patiente meure. J’ai trouvé ça assez inattendu, franchement.

La suite empire encore les choses : Hen s’acharne sur un massage cardiaque qui ne sert à rien et est énervée après le médecin du spa qui a laissé la patiente mourir. Il essaie de lui diagnostiquer un petit quelque chose, mais elle refuse de le laisser parler. Pourtant, plus tard, une fois seule chez elle, Hen fait un malaise et s’effondre au sol. Elle se réveille plusieurs heures plus tard, mais prétend que rien ne s’est passée et qu’elle est restée coincée au travail. Pardon ? Cela n’a aucun sens de sa part, ça ne correspond pas du tout au personnage.

En fin d’épisode, Hen ne va toujours pas mieux mais continue d’ignorer ses problèmes médicaux. Pardon, mais comment c’est possible ? Et pourquoi on a encore une intrigue sur elle ? Si elle n’en parle à personne, Hen finit par se dire qu’un petit examen médical pourrait être bien, après une conversation avec Maddie sur sa patiente décédée. Elle se fait donc faire une IRM ensuite. Drôle de fin, mais je suppose que ça fait un bon cliffhanger de la savoir en danger d’une énième maladie. Après tout, maintenant, ils sont aussi capables de tuer les gens… mais si peu de temps après Bobby, c’est si peu probable que ça ne fonctionne pas du tout. Genre, vraiment, ça m’a plus fait lever les yeux au ciel qu’autre chose. En plus, pourquoi elle retourne voir le médecin qu’elle juge incompétent ?

Sinon, dans cet épisode, Harry est devenu pote avec Buck ? Je trouve que c’est un peu gros, ils ont fait quoi depuis le début de la série ? Une journée « ensemble » ? C’est pourtant vers Buck qu’Harry se tourne quand il a besoin d’aide pour entrer à l’académie. Il est invité sur place, pas accepté : il comprend qu’il a besoin d’un bon gros entraînement physique. C’est logique de se tourner vers Buck ? Pas sûr. Il a plus eu affaire à Chimney et Maddie qu’à Buck, je trouve. Bon, on va dire que Buck a la vibe tonton cool qui le motive.

On suit en tout cas l’entraînement d’Harry et le montage n’a pas réussi à beaucoup me convaincre. C’est peut-être parce qu’on nous a fait le même genre de scène avec Blue il y a peu de temps dans 9-1-1 Nashville ou peut-être parce que les exercices ne ressemblaient à rien. Les choses sont un peu plus compliquées pour Harry qui se voit refuser l’entrée à l’académie à cause de son passé : il a un casier judiciaire car il a été arrêté il y a deux saisons face à un raciste.

Pour autant, savoir que l’entrée chez les pompiers sera compliquée pour Harry ne suffit pas à ce que Buck le lâche et abandonne tout ça. Il se débrouille donc pour emmener Harry devant le restaurant où le chef des pompiers sera. Cela lui permet d’avoir un entretien avec le chef : il en ressort qu’il fait ce qu’il faut pour avoir une seconde chance. Il pourra donc être candidat dès le lundi suivant.

Ils croisent aussi Chimney sur place, parce que c’est lui qui mangeait avec le chef des pompiers. À la grande surprise générale d’absolument personne, Chimney est donc nommé capitaine de la 118. En fin d’épisode, notre équipe de pompiers habituelle offre une montre à Chimney, avec une petite inscription qui fait tirer une larmichette à Chimney. Pourquoi la série ne réussit plus du tout à m’émouvoir cette saison ? Mystère, mais vraiment, ça ne prend pas du tout.

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9-1-1 Nashville – S01E05 – Lost Children – 12/20

La série a réussi à s’imposer dans mon planning pour le moment et je reconnais qu’il y a plusieurs personnages que j’aime bien, mais franchement, je trouve que les scénaristes sont trop dans l’excès à tous les niveaux. C’est déjà le cas dans la série-mère alors ça ne devrait pas m’étonner plus que ça, pourtant, ça m’a sorti plusieurs fois de l’épisode en mode « ben voyons ! ». Toujours plus. Et ça ne fait que cinq épisodes !

Spoilers

Blue passe le dernier test pour être pompier, mais il est encore énervé de ce qu’il vient de découvrir en fin d’épisode précédent…


He really takes after his father.

Comme les scénaristes ont décidé de précipiter les choses pour que Blue soit un pompier rapidement, il doit déjà passer son test pour le devenir. Cela se déroule devant toute la caserne, mais aussi devant Dixie et Blythe. Ces deux-là se détestent évidemment, les scénaristes s’amusent à leur fournir quelques répliques acerbes parce que c’est fun et, vraiment, j’ai du mal avec cette intrigue. On est en 2025, est-on vraiment obligé d’avoir encore une haine entre deux femmes comme ça ?

Bon, ce n’est pas la seule haine dont il est question en début d’épisode. Alors qu’il passe son test physique, Blue a la haine contre son père, parce qu’il vient de découvrir que celui-ci connaissait son existence depuis le début. Je ne vois pas bien pourquoi c’est un secret quand Blythe balance en public qu’ils le supportaient financièrement en privé depuis longtemps. Comment c’est possible d’oser dire ça dans la caserne alors qu’il y a plein de pompiers autour d’eux si c’est censé être un secret ?

On nous prend pour des idiots. Du coup, je comprends bien l’énervement de Blue dans cet épisode, parce que c’est énervant d’être pris pour un idiot. De là à balancer à la poubelle son test pour devenir pompier ? C’est ridicule, mais c’est pourtant ce que Blue choisit de faire. Il fait ainsi un doigt d’honneur à ses parents qui sortent au plus vite de la caserne pour le rattraper et lui faire changer d’avis. Seulement voilà : Blue ne veut plus passer son test et il leur explique que c’est pour leur faire ressentir ce que ça fait d’être pris pour des idiots.

Ils sont idiots, après tout. Dixie a beau dire qu’elle assume sa décision d’avoir demandé à Hart de rester caché. En fait, c’est simple pour elle, elle a honte d’être le second choix et elle avait peur que son fils soit blessé par la situation. Un bel échec finalement. Blue se casse après les avoir confrontés, bien énervé par ses parents. En vrai, il se comporte comme un adolescent, mais dans le fond, je comprends pourquoi.

Le problème, c’est que Blue fait ça au milieu d’un test officiel devant toute la caserne. L’histoire familiale devient une histoire publique qui fait honte aux autres pompiers, notamment les chefs de Don qui n’hésitent pas à lui reprocher. Ils le convoquent donc à une audience pour lui infliger une sanction à la hauteur de la honte qu’ils ressentent – on parle de trente jours de suspension. C’est ridicule.

Il faut quand même retrouver Blue, qui ne donne plus signe de vie à ses parents pour tout le reste de la journée et la nuit. Dixie débarque donc à la caserne, persuadée de l’y trouver. Ce n’est pas le cas, évidemment, mais ça permet à Ryan de prévenir Blue que sa mère s’inquiète. Les deux frères sont donc en contact et ça leur permet de prendre un petit déj ensemble. Ils découvrent qu’ils ont la même commande, mais Blue ne mange tout de même pas ce qu’il commande, énervé par la morale que Ryan veut lui faire. Allez, ça y est, Blue me saoule. Je comprends qu’il soit énervé, mais il ne faut pas abuser. Son frère a raison de lui reprocher ce qu’il fait à leur père. Il est logique que Ryan veuille protéger son père.

En fait, cet épisode fait plutôt du bon boulot pour que j’apprécie enfin Ryan. Il est trop centré sur lui-même et passe l’épisode à parler de lui et des conséquences que tout ça peut avoir sur lui, mais si on met ça à part, il a plutôt raison. En plus, de toute manière, ça finira bien cette histoire : Blue a dans son ADN d’être un héros et un pompier. Cela nous est prouvé une fois de plus quand il essaie de récupérer son poste de danseur et qu’il ne le fait pas pour plutôt venir en aide à une jeune femme qui sort bourrée du club de striptease.

Elle a trop peur qu’elle prenne le volant, et elle le fait. Il abandonne son plan de reprendre son poste de danseur et la suit donc, appelant le 911 pour signaler qu’elle conduit en étant bourrée. Il tombe évidemment sur Cam qui est terrifiée d’avoir son nouveau neveu au téléphone pour l’entendre avoir un accident de voiture. Toujours plus. Ils vont trop vite trop fort dans le drama je trouve : Blue a donc un accident de voiture pour sauver la vie d’un groupe d’écoliers. Et pas un petit accident : quelques tonneaux, la voiture qui prend feu, mais eh, les pompiers de Nashville sont géniaux. Ils le sauvent donc.

A l’hôpital, Blue se réveille et se réconcilie avec Dixie, parce qu’il a dit à Cam qu’il l’aimait toujours, puis avec son père. Il a pris conscience que son père avait payé pour lui toute sa vie et qu’il y avait des choses plus importantes dans la vie. Son acte d’héroïsme a permis de sauver plein d’enfants et ça a fait changer d’avis les chefs pompiers de la ville : ils ne punissent pas Don et ils considèrent que Blue a réussi son test. BEN VOYONS. Ils lui font passer un test en accéléré parce qu’il a une conduite dangereuse en tant que pompier et ils le font devenir pompier après une conduite dangereuse ? C’est stupide. Mais c’est comme ça. On va faire semblant de le gober !

Bon, allez, on est tout de même dans une série de pompiers (pas de flic ici), alors il faut bien quelques interventions. La première concerne une Amber Alert, avec une mère qui assure que ses deux enfants sont kidnappés par leur père. Bon, du coup, pas besoin de pompiers : Cam est celle qui joue les flics en se mettant en quête du kidnappeur. Elle utilise tous les moyens du 911 à sa disposition : la mère qui envoie des photos, son collègue qui essaie de localiser un appel en utilisant sa mère pour le piéger et, finalement, les pompiers.

Oui, le kidnappeur promet de planter sa voiture s’il voit des flics, alors c’est Roxie et Taylor qui se chargent de crever les pneus, en gardant les policiers bien au chaud dans leur camion. J’ai du mal à croire à ce genre d’intrigue, mais soit.

La deuxième intervention voit les pompiers servir vraiment à quelque chose : une jeune femme remonte à la surface d’une rivière après l’explosion d’un bâton de dynamite. Quand Roxie et Taylor arrivent sur les lieux (décidément, ce sont les seules à bosser, mais tant mieux, je les aime bien), elles la récupèrent et sont surprises de voir qu’elle ne semble pas s’être noyée. Il n’y a pas de liquide dans ses poumons, pas de blessure… Et c’est étrange.

Le cas obsède ensuite Roxie, qui n’arrive pas à dormir pendant la nuit, faisant un cauchemar où la jeune fille la retrouverait. Taylor voit que Roxie va mal et elles décident d’appeler Sam pour avoir davantage d’informations sur la jeune fille. Elle reste une Jane Doe parfaitement anonyme : elle ne s’est pas réveillée, sauf dans l’ambulance pour dire « C’était une erreur », personne ne la réclame.

Roxie refuse que ce cas en reste là. Soit. Le problème, c’est qu’on est aux USA et que la gamine est anonyme : elle n’a pas d’assurance. Partant de là, il faut 25000$ pour tenter une procédure qui pourrait peut-être la réveiller, mais peut-être pas non plus. Roxie décide de lui venir aide contre toute attente, parce qu’elle aussi a été dans cette situation et s’en est sortie grâce à l’aide de quelqu’un. MOUAIS. C’est trop gros, franchement.

Enfin. Que son passé de chirurgienne lui fasse conserver des économies, soit, mais qu’elle les dépense pour une inconnue ? J’ai du mal. Je sais que faire le bien et sauver des gens, c’est cool, mais tout de même ! Il ne faut pas abuser, si ? Je connais des gens généreux et altruistes, mais de là à sacrifier autant d’argent sans certitude du résultat et pour quelqu’un qu’elle n’a pas rencontré ? Et puis, bon, j’entends, il y avait urgence et tout… Mais j’ai eu du mal à trouver ça crédible.

Après, j’insiste : c’est bien que la série se concentre sur d’autres personnages que Blue et Ryan. L’épisode donne aussi une utilité à Samantha, qui est donc très amie avec Roxie et Taylor.

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