Grey’s Anatomy – S18E14

Épisode 14 – Road Trippin’ – 16/20
L’épisode fonctionnait un peu mieux que le précédent non pas grâce aux personnages sur lesquels il se centrait, mais grâce au retour à une intrigue qui sert davantage de fil rouge pour la suite (et fin) de la saison qui approche déjà à grands pas. Le temps file vite, tout de même, surtout quand on rattrape trois épisodes dans la même journée.

Spoilers

Meredith est malade, Richard ne veut plus opérer et Miranda cherche encore des chirurgiens.

 


Serial killers ? Cats ?

Drôle de début d’épisode qui se centre un peu trop sur Winston et Maggie heureux de vivre. Je sens que ça nous cache des choses, surtout qu’ils semblaient encore trop se découvrir dans l’épisode précédent. Et pourtant, tous les deux se rendent à une réunion de l’hôpital pour présenter le cas de Fernanda, une des patientes de Maggie qui a besoin d’une procédure Ross. C’est une procédure de pointe, qui n’est pratiquée que dans huit hôpitaux.

Comme d’habitude, cela se termine entre une course des résidents et internes pour avoir le privilège d’observer et d’opérer la patiente, une gamine qui n’en demande probablement pas tant. C’est Helm qui obtient cette chance, toujours pas de Levi en vue et… l’intrigue médicale est mise de côté quand Wendell débarque à l’hôpital. Wendell ? Le petit frère de Winston dont nous n’avons jamais entendu parler et que Maggie elle-même ne reconnaît pas alors qu’elle est supposée avoir vu des photos ?

Cela n’a aucun sens, on sent que les scénaristes improvisent complètement ce personnage. J’imagine qu’il aura un problème médical à régler ou des problèmes de fric ou les deux. Ou juste une proposition pour le chef de chirurgie, c’est-à-dire Miranda. En théorie.

En parallèle, Owen continue sa rééducation, cette fois-ci avec Amelia. Il faut bien que je vous avoue que cette intrigue reste particulièrement inintéressante à mes yeux. De son côté, Meredith est malade et passe sa journée avec Zola. Je ne sais pas d’où ça sort, mais j’aime bien avoir plus de scènes avec les enfants de Meredith. C’est quand même tout un pan important de sa personnalité qui est trop souvent laissé de côté. Cela dit, sa maladie tombe mal et ça pose un problème à Miranda qui aurait bien besoin d’une chirurgienne.

Il faut dire que Richard refuse toujours d’opérer, donc elle n’a plus d’autres choix que… d’opérer elle-même. Elle laisse ainsi le rôle de chef à… Owen. Sans prévenir personne. Autant dire que ça ne fonctionne pas des masses pour le planning et que ça arrange bien Wendell qui présente aussitôt un projet futuriste à Owen, qui en est fan. Cela plaît à Owen, cela plaît à Amelia de rencontrer Wendell – mais pas tellement de voir Owen avec une blouse – et cela ne plaît pas du tout à Winston.

Il comprend en effet que son frère a obtenu un job en utilisant son nom de famille et sa réputation. Et ça ne lui plaît pas. Nous voilà donc plongé dans un conflit familial étonnant et pas forcément passionnant, mais j’imagine que ce Ndungu risque bien de finir par rester.

Pendant ce temps, on continue de suivre l’intrigue sur l’opération énorme à venir pour Fernanda, une véritable star et influenceuse apparemment. Le problème, c’est que quand elle arrive, elle n’est pas prête pour l’opération, car elle a fait un malaise. En ce qui me concerne, je suis plus inquiet pour le père de la gamine qui a mal au dos et qui va finir par être un patient d’Amelia vitesse grand V.

En attendant d’y arriver, Maggie décide de proposer une nouvelle procédure à la famille, une procédure encore plus inédite, rare et risquée. Du grand Maggie, donc, et ce n’est pas passionnant. J’ai préféré la scène où Winston aide Rafael, le frère de Fernanda, à gérer sa crise d’angoisse quand il apprend ce que va vivre sa sœur. Il est intéressant de voir la série s’intéresser aussi aux familles qui doivent gérer la maladie d’un enfant, après tout. Trop souvent, on se concentre uniquement sur les patients. La crise d’adolescent de Rafael n’est pas exceptionnelle, mais je trouve qu’elle était importante à montrer tout de même – et ça faisait écho aux problèmes de Winston.

En plus, lui, il est en désaccord avec Maggie sur la procédure. Pas grave, il s’y pointe quand même pour souligner à Maggie qu’elle est trop tendue pour une opération et lui raconter sa vie de famille. Pas très intéressante, d’ailleurs, mais bon, il était temps d’approfondir ce personnage. J’aurais préféré que ça se fasse autrement, avec les pistes que l’on connaissait déjà de lui. Là, on apprend dans le même épisode qu’il a un petit frère et qu’il fait des crises de panique lui aussi de temps en temps. Bon. Admettons.

Autrement, nous en revenons à l’intrigue de Jo et Todd. Apparemment, le rencard de l’épisode précédent ne s’est pas tellement bien passé : elle semble vouloir l’éviter à tout prix, balance son panier de fruits à ses collègues agissant comme des fourmis avec du sucre quand ils voient un panier de fruit – ils doivent tous être affamés dans cet épisode – et refuse un autre rencard avec lui. Le meilleur moment de l’épisode reste tout de même quand Jo s’en confie à Teddy… et que Teddy révèle qu’elle a tout oublié de la conversation qu’elles ont eue dans le bar.

Ma foi, moi aussi, j’avais oublié ça, donc bon. Je n’avais pas oublié l’existence d’Henry par contre et je trouve que Teddy le mentionne trop comme une blague, là. Bref, c’était marrant. Le problème, c’est que je trouve que Jo en fait un peu trop avec cette patiente, Laura. Elle l’aide beaucoup à gérer ses angoisses et lui indique que tout se passera bien, ce qui est généralement le code pour nous faire comprendre que quelque chose se passera mal.

Et pourtant, l’opération se termine sans problème et Jo peut bien aller réviser comme promis à Todd. C’est l’occasion de (re)découvrir qu’il y a une bibliothèque dans l’hôpital et l’occasion pour Todd de marquer des points auprès de Jo. Finalement, peut-être qu’il y a bien une chance pour Todd (et tant mieux, j’adore l’acteur, mais… bizarre comme manière de mener l’intrigue).

Sinon, Bailey laisse sa place de cheffe pour l’épisode à Owen, mais ça fait que c’est Owen qui se retrouve à gérer une femme qui a cherché une figure d’autorité dans l’hôpital pendant tout l’épisode. L’avantage, c’est qu’elle le trouve au moment où il engueule des résidents pour qu’ils aillent bosser. L’inconvénient, c’est qu’elle ne semble pas trouver normal de voir des médecins être rappelés à leurs devoirs, et qu’elle aurait préféré qu’ils assistent à une opération rarissime.

En effet, elle est là pour signaler au chef qu’il y a un gros problème sur la résidence en cours : plusieurs plaintes ont été déposées de manière anonyme suite à de trop longues semaines de travail, des manques de titulaires, etc. Effectivement, depuis une saison, on nous fait de l’humour sur la fuite des chirurgiens, mais ça devient gros et visible. Et ça l’est d’autant plus quand la femme ne peut pas parler au chef des résidents, Richard, ou à la cheffe tout court, Miranda, mais à… Owen.

Quant à la fuite des chirurgiens, elle n’est pas terminée : Zola passe sa journée avec Meredith et lui assure qu’elle, son frère et sa sœur sont prêts à suivre Meredith dans le Minnesota sans faire trop d’histoires si ça devait se produire. Nous prépare-t-on une fin de série à nouveau ? Après tout, la fin de saison est dans un mois et la saison 19 pourrait parfaitement être la dernière. Maintenant qu’il est question de mettre fin au programme des résidents, c’est tout à fait possible. Pauvre Miranda qui se prend encore ça dans la face en fin d’épisode alors qu’elle était heureuse d’avoir opéré toute la journée…


 

Grey’s Anatomy – S18E13

Épisode 13 – Put the Squeeze on Me – 15/20
D’accord, la série vieillit, mais pour moi, ça reste un plaisir de découvrir de nouveaux épisodes. Genre, c’est assez terrible côté critique, particulièrement critique sans spoilers, car j’en dis toujours la même chose, mais c’est vrai. Son rythme de croisière fonctionne, elle peut continuer encore vingt ans sans le moindre problème. Bref, j’aime cette saison aussi, même si elle a certaines intrigues moins prenantes que d’autres.

Spoilers

Un serpent empêche son propriétaire de respirer correctement.


We are best friends who were smart enough to protect that.

Ben et Miranda ont obtenu la garde de Pru dans l’épisode précédent de Station 19, alors cet épisode recommence par là sans le préciser. Vraiment ces crossovers, c’est lourd car les infos ne sont jamais vraiment données… Après, j’aime ça puisque je suis l’ensemble, mais bon. J’aimerais toutefois pouvoir voir plusieurs épisodes de la même série d’un coup parfois.

Bref, on s’en fout, notons juste que dans l’épisode précédent, j’avais trouvé sympa de voir Ben faire une blague sur le résident amoureux de Miranda, mais là, il est de nouveau lourd avec deux ou trois blagues en trente secondes. C’est trop. Et comme par hasard, le résident est de nouveau dans le service de Miranda ce jour-là. C’est étonnamment la meilleure surprise de sa journée : la seconde surprise, c’est son patient, complètement compressé par un boa constrictor – ou un serpent du même genre.

Cela faisait longtemps que nous n’avions plus eu ce genre d’intrigues wtf, et c’est rigolo de voir que ça va progressivement rameuter tout l’hôpital. En attendant, Richard continue de harceler Levi pour qu’il reprenne son job, et ce n’est pas du goût de Catherine qui n’est pas convaincue que Levi mérite une seconde chance. Eh, connasse, qui lui a demandé son avis ?

Amelia revient à Seattle et tente de parler avec Link, mais c’est un échec complet. Il faut dire que Link est assez insupportable lui aussi : il envoie tout le monde balader dans l’épisode, que ce soit Amelia ou Jo. Il ne vit plus avec cette dernière qui a décidé de rester sa meilleure amie, d’accord, mais la scène entre eux reste étonnante. Il est toutefois plus étonnant de voir qu’il y a toujours bien trop d’alchimie entre Amelia et Link, notamment quand ils se retrouvent face au serpent.

A défaut de savoir ce dont le patient a besoin, Miranda décide en effet de faire biper tous les services qui pourraient être concernés. Cela permet de ramener Richard, Helm (terrifiée par le serpent), Amelia, Link et Winston sur le coup. Il en fallait bien un fan de serpent dans le tas, et c’est Winston qui sait exactement quoi faire. L’intrigue apportait une petite légèreté humoristique sympa, notamment quand Bailey décide d’être celle qui s’occupe du serpent parce que Richard n’ose pas.

Et pourtant tout fonctionne finalement, permettant au patient d’être évacué de sa voiture et son serpent enfermé dans la voiture. C’est un peu gros comme scène qu’ils arrivent à l’enfermer, mais bon, admettons.

Le plus intéressant à retenir de tout ça, je pense, est que Richard fait ensuite une erreur qui aurait pu coûter la vie du patient avant d’être sauvé de justesse par Miranda. Celle-ci continue d’être une super-héroïne aux yeux de Wright comme ça, et ça devient gênant quand Winston lui explique que lui, il a pu se marier à sa prof, puisque c’est comme ça que sa relation avec Maggie a commencé. Su-per. Il manquait plus que ça pour Bailey, la pauvre.

Enfin, surtout, le pauvre patient et, pire, le pauvre petit-ami du patient qui se retrouve à devoir attendre toute la journée à l’hôpital pendant l’opération pour le voir finalement en plein arrêt cardiaque. Pas évident, mais pas évident non plus pour Wright de revenir au boulot avec Miranda après tout ça. Il lui assure ainsi qu’elle avait bien envoyé un signal d’intérêt envers lui au milieu de ses excuses et Miranda ne le contredit pas plus que ça – une fois, certes, mais pas deux. J’ai aimé le discours de Wright lui expliquant qu’il la voyait comme ça quand elle ne se voyait plus comme ça, c’était juste beau, même si on fait du surplace finalement.

Miranda décide de ne pas le faire toutefois : en rentrant chez elle, elle a besoin d’être rassurée sur son couple par Ben. Après tout, ils ne passent pas beaucoup de temps ensemble et ils se font draguer chacun par d’autres gens. Certes, c’est drôle, mais ça n’empêche que l’important est ailleurs pour eux.

En parallèle, Owen rentre enfin chez lui, et il le fait grâce à l’aide de son neveu et de sa sœur. Megan a réorganisé toute la maison pour qu’il puisse y vivre, mais elle insiste tout de même pour qu’il règle ses problèmes avec Teddy : elle est bien consciente que son frère a fait de la merde, probablement. Oui, vous le devinez facilement : cette intrigue était super chiante.

On se retrouve avec des scènes entre Teddy et Owen qui s’engueulent, une fois de plus. Il est assez évident qu’il est insupportable de les voir se prendre le chou pour une intrigue qui d’origine ne m’intéressait pas trop. Rien ne va. Le pire, c’est que Teddy a clairement raison dans cette intrigue, mais je n’ai pas pu m’empêcher de penser qu’ils étaient aussi insupportables l’un que l’autre. Et la dispute ? Elle s’arrête quand Owen est finalement capable de marcher pour suivre Teddy. Su-per. On s’en fout, un peu, c’est trop rapide. Et ça termine par des réconciliations, un je t’aime et des baisers entre eux, en plus.

Sans trop de surprise, on reprend aussi sur l’intrigue concernant Hamilton. Tout s’est bien déroulé, y compris en post-op, et j’ai presque l’impression de voir un épisode suivant une pause de trois semaines après tout. En vérité, Hamilton reste complètement insupportable durant l’épisode, interrompant Meredith pendant une conférence pour présenter les conclusions de son travail à elle.

Il en profite en effet pour assurer qu’elle a fait plus qu’elle n’ose le dire, mais aussi pour lui offrir un poste définitif dans le Minnesota. Alors. Non. Il est assez clair qu’elle veut revenir à Seattle, pourquoi est-ce qu’il lui propose ça devant une trentaine de personnes qui la veulent comme cheffe là ? Insupportable, le type. Il va même jusqu’à proposer un travail à son mec.

Ce dernier insiste évidemment sur les avantages du travail que pourrait avoir Meredith dans le Minnesota si elle décidait de rester dans ce laboratoire de recherches. Le truc, c’est que ça ne semble pas être tout à fait ce que voulait Meredith non plus : une vie au bloc opératoire. En plus, ça complique tout pour son couple, parce que maintenant, elle a quelqu’un qui pourrait très bien profiter de l’argent qu’elle lui donnerait en acceptant ce poste. Si ça, ça ne donne pas envie de revoir toute sa vie, hein.

Et bien, si ça, ça ne suffit pas, il y a encore la présence de Kai pour tenter de convaincre Meredith de rester – et pas que pour récupérer Amelia, en plus.

Autrement… MAX ! Quel plaisir de retrouver Max de Zoey’s Extraordinary Playlist dans une autre série. C’est toujours un plaisir de regarder cette série pour les guests de toute manière. Max, à défaut d’avoir un nom dans cet épisode pour le moment, est donc le frère d’une patiente enceinte de Jo et Maggie à la fois. Eh, il est assez clair que Jo va tomber grave amoureuse de lui – il s’appelle Todd, et il est un frère super aimant.

Il aide sa sœur face à sa grossesse, parce qu’elle a décidé d’avoir un enfant seule malgré une maladie cardiaque. En échange, sa sœur cherche à le caser avec la première personne qui passera, et c’est Jo, une maman célibataire souriante, en bonne santé et probablement équilibrée dans sa vie car chirurgienne. Aha, si elle savait.

Bon, en tout cas, sans trop de surprise, Jo entame un flirt avec le frère – si on peut appeler spoiler un jeu de téléréalité qu’il est en train de bingewatcher un flirt, en  tout cas. Il semble bien le prendre en tout cas. Une fois que c’est fait, Jo peut aller se concentrer pour sauver sa sœur, au moins. Bon, un arrêt cardiaque temporaire fait qu’elle ne peut pas la sauver tout de suite, alors Jo en profite pour inviter Todd au bar du coin. Il était temps de faire des blagues sur Jo/Joe’s, d’ailleurs, depuis le temps qu’elle est dans la série !

Le flirt entre eux est sympathique, et ça permet en plus à Linc de se prendre ça dans la face quand il proposait à Jo un verre lui aussi. Il faut dire que sa journée est compliquée : il a envoyé balader Amelia une bonne fois pour toute, lui expliquant qu’il avait pour l’instant besoin de la détester, car sinon, il l’aimait. Ouille.

La fin d’épisode m’a aussi plu en ce qui concerne Richard : il prend conscience de ses mauvaises décisions récentes et souhaite faire un check-up complet pour voir s’il peut encore rester chirurgien. Il serait temps de se poser la question, oui, c’était déjà un peu le cas en saison 10. Enfin, Meredith prend la décision de présenter Nick à ses enfants.


 

Grey’s Anatomy – S18E12

Épisode 12 – The Makings of You – 13/20
Je suis dérouté par cet épisode, mais je pense que c’est le but des scénaristes aussi. Ils s’aventurent vers un format un peu différent et reviennent à ce qui pourrait être le cœur de la série. Seulement, autant je le réclame d’habitude, autant le faire en séparant les personnages n’était pas la meilleure des idées. Je cherche encore à comprendre quel était le but de l’épisode pour du plus long-terme là.

Spoilers

Meredith prend un week-end off dans la cabane de Nick, Amelia le fait dans le Minnesota avec Kai et Maggie est forcée de le faire quand elle est malade et confrontée à sa mère biologique.

 


The one who wasn’t good enough to be approved.

Nick emmène enfin Meredith dans sa cabane dont il lui a tant parlé, et ça la force à se couper du monde. En tout cas, il est intéressant de savoir que Meredith en est toujours à utiliser des emails pour parler à ses sœurs, mais il paraît que c’est pour parler boulot. Bon, en tout cas, elle n’arrive pas à prendre de pause dans son boulot, mais c’est un vrai plaisir de l’entendre rire pour une fois. Elle est de toute évidence très heureuse dans sa vie, avec un mec qui est capable de lui faire prendre de vraies pauses.

Je crois que c’est l’une des premières fois qu’on la voit à ce point loin de l’hôpital et heureuse en dix-huit ans, non ? Bordel, dix-huit ans, cette série est majeure. Vous savez qui d’autre est majeure ? Charlotte, la nièce de Nick. Et elle débarque à la cabane alors que son oncle est en train de faire l’amour à Meredith, parce qu’elle avait la même intention que lui avec Silver, son copain du moment.

Le type pue l’erreur de jeunesse à travers l’écran, et c’est un peu sans surprise qu’on apprend que ce n’est pas son vrai nom. Oak/Silver a aussi réussi à convaincre Charlotte que quitter l’école serait une bonne idée. Ils sont donc prêts pour un voyage au Costa Rica, n’en déplaise à Nick. Bon, la rencontre avec Mer se passe vachement bien d’un coup.

Témoin de tout ça, Mer a toutefois des réactions bizarres, parce qu’elle trouve clairement tout cela très drôle. Elle nous révèle ainsi qu’elle a eu une période avec les cheveux roses (on n’a jamais su ça ???) pour voyager à travers l’Europe avec des mecs quand elle était jeune. Voilà une facette du personnage qui me fait rire… mais ça n’arrange rien pour Nick. Il est clairement énervé de savoir que Charlotte fait de la merde, et il aimerait le soutien de Meredith.

Ce n’est pas ce qu’il obtient, Meredith préférant se retirer et dialoguer un peu avec Charlotte pour la convaincre de parler elle-même avec Nick et lui faire entendre son point de vue. Bon. On ne va pas se mentir, ce n’était vraiment pas l’intrigue du siècle tout ça. Je suis content d’avoir vu un épisode plus tôt dans l’après-midi tout de même, parce qu’un certain nombre de personnages m’auraient manqué autrement.

Après, si l’intrigue familiale est soporifique, j’ai trouvé intéressant de voir le personnage de Nick évoluer, confier ses doutes à Meredith sur sa carrière et s’habituer à recevoir son opinion. C’est d’autant plus intéressant que Meredith fait de même : les scénaristes leur consacrent ainsi une vraie relation complète, et c’est vraiment une bonne idée. Cela ne m’empêche pas de penser qu’elle a fait trop vite son deuil d’Andrew, mais ça nous montre aussi une relation plus crédible que quand elle était avec lui…

Pendant ce temps, Amelia est de plus en plus heureuse aussi, notamment grâce à Kai. Il est temps toutefois pour leur collaboration de s’arrêter après une dernière journée à taper un article ensemble. Bon, personne ne se relit apparemment dans cette série, et Amelia finit par envoyer cet article beaucoup trop vite si vous voulez mon avis.

C’est aussi qu’elle veut profiter de cette journée à fond avec Kai, hein. Cela finit en drague lourde avec un passage sur scène pour Kai, parce qu’iel fait partie d’un groupe de rock apparemment. C’en est trop pour Amelia qui se comporte clairement comme une adolescente pendant la scène et qui finit par coucher avec Kai pendant toute la nuit, évidemment. Ce ne serait pas une intrigue amoureuse de Grey’s sans tout ça, et il était temps d’y arriver.

On apprend aussi à connaître Kai en même temps qu’Amelia ensuite, avec une rencontre avec ses plantes et ses désirs de ne pas avoir d’enfant. C’est intéressant, mais cette relation me laisse perplexe pour l’instant. Je n’arrive pas à complètement shipper, probablement parce que j’étais trop heureux avec Amelia et Lincoln et que je trouve tout ça trop rapide. J’aurais préféré voir Kai avec un autre personnage de la série, finalement. Jo, ça aurait été très bien, non ?

De son côté, Maggie est clairement malade, mais elle veut absolument s’occuper des neveux, même quand Winston se propose de le faire. Allez savoir pourquoi. La journée se transforme en une partie de cache-cache quand Ellis se planque, allez savoir pourquoi aussi, c’est une enfant après tout. Le problème, c’est qu’en faisant ça, elle permet à Zola de déterrer une boîte avec des affaires de sa grand-mère…

Et si les affaires sont juste tout à fait classiques à première vue, les choses se compliquent quand, au milieu de tout ça, il y a une lettre adressée à Margaret. Cela semble suggérer que c’est pour Maggie, sauf que… Maggie était censée être un secret ? Imaginez si Meredith avait trouvé cette boîte il y a dix-huit ans, déjà, et ensuite, imaginez ce que la lettre peut contenir. Ca laisse Maggie pleine de doutes.

J’aurais aimé avoir une lecture normale de la lettre, en revanche. À la place de ça, on voit Maggie aller dormir, lire la lettre avant et se retrouver en tête à tête avec Eillis. Quelle lourdeur ! L’actrice joue toujours aussi bien, mais je ne comprends absolument pas le besoin du dialogue entre elle et Maggie là. Franchement, j’avais l’impression désagréable d’être devant un épisode de… Charmed ? Au moins, ça me donne envie de reprendre la série dont j’ai déjà deux épisodes à voir là.

En attendant, son cauchemar permet à Maggie de parler pour de bon à sa mère, qui a encore quelques surprises pour nous, du genre, une volonté de se spécialiser en cardiochirurgie. Ca tombe bien, c’est ce que fait Maggie. Autrement, on découvre aussi qu’Eillis a choisi les parents de Maggie, mais elle a aussi choisi de ne surtout pas avoir de nouvelles d’elle.

Tu m’étonnes que Maggie finisse par faire des cauchemars en lisant les innombrables pages qu’elle a écrit sur elle. C’est d’une tristesse incroyable parce que l’épisode est construit autour d’une lettre que Maggie prétend ne pas vouloir finir de lire alors que… on sait très bien qu’elle le fera, de toute manière.

Et quand elle le fait, c’est une fois endormie grâce aux douceurs de Winston. Il est alors révélé qu’Eilis regrette tout de même de ne pas avoir réussi à faire se rencontrer Meredith et Maggie, parce qu’elles auraient pu être des sœurs, de vraies sœurs. C’est finalement ce qu’il se passe, bien sûr, mais ça, la mère ne le saura jamais. De toute manière, peu importe : la conclusion est claire, l’essentiel pour Maggie est d’avoir encore le souvenir de sa mère adoptive, qui est sa vraie mère. Son cauchemar peut ainsi se transformer en rêve, super.

Et l’air de rien, toute cette intrigue… finit par remuer Zola aussi. C’était assez malin de la part des scénaristes d’y penser : Zola s’interroge sur sa mère biologique. Nous sommes si habitués à la voir se comporter en mini-Meredith que nous ne sommes pas surpris de la voir prête à gérer une fausse chirurgie pour son frère… mais c’est important aussi de la voir se confier à Winston sur tout ça avant le retour de sa mère et d’Amelia.

Bref, l’épisode en revient en conclusion à ce qu’il nous disait en introduction : les gènes sont une part importante de nous et nous prédéterminent, mais bon, on est aussi nous-mêmes. Et Maggie est ainsi prête à brûler la lettre que sa mère souhaitait lui adresser maintenant qu’elle l’a lue, parce que c’est une partie d’elle qu’elle a su trouver à présent et dont elle n’a plus besoin. Mouais. Moi, j’avais de nouveau l’impression d’être devant Charmed avec ces trois sœurs qui nous brûlent une lettre. Manquait plus que la formule magique.


 

Grey’s Anatomy – S18E11

Épisode 11 – Legacy – 15/20
Un épisode qui n’invente rien, mais à quoi bon inventer de nouvelles choses quand on a une série qui a ses habitudes et qui fonctionne très bien comme cela. J’ai aimé cet épisode parce qu’il prend le temps comme il faut de développer chaque personnage et chaque intrigue. Je ne sais pas si j’en retiendrais grand-chose et il est probable que comme beaucoup d’autres, je finisse par l’oublier tout à fait, mais en attendant, c’est un moment de divertissement efficace.

Spoilers

Miranda est confrontée à ses rêves, Meredith à l’opération historique d’Hamilton et Jo à ses sentiments.


Doctors are humans.

Il aura fallu dix-huit saisons pour que Meredith en arrive à la conclusion que les docteurs sont humains ? On aura vraiment tout vu, c’est bon, on remballe. Ca valait le coup. Les humains ont des égos énormes, mais ça, ce n’est pas nouveau dans la série. Nous voilà donc prêts pour un épisode qui verra enfin Hamilton être opéré et soigné.

Avant cela, nous suivons toutefois la nouvelle morning routine de Meredith, qui prend l’habitude de marcher au soleil (je la comprends, on a un beau soleil nous aussi) et on apprend donc que Zola regarde souvent les vidéos des opérations de sa grand-mère. C’est n’importe quoi. Son mec a toujours une bonne relation à distance avec elle aussi, et toute l’organisation avec Amelia et Maggie semble fonctionner à merveille pour les enfants. Bref, Meredith est une femme accomplie. Rien de neuf.

Elle en profite au passage pour essayer de convaincre Hamilton d’accepter d’être non seulement un patient VIP avec un projet incroyable, mais aussi d’être une manière d’enseigner à la nouvelle génération. Oui, pour une fois, elle s’occupe de toute la classe des résidents et fait revenir aussi Tom sur le projet au passage.

Le plus drôle est encore de voir Kai devenir prof contre son gré. Avec un masque et une voix un peu étouffée, Kai me rappelle bizarrement Addison par moments, mais bon. Cela ajoute un bon humour à la série, je trouve, et c’est d’autant plus intéressant que l’on voit la galerie pleine comme elle l’a rarement été. Je me demande même si ce n’est pas la première fois qu’on voit l’escalier qui y mène ? J’ai toujours imaginé un couloir derrière cette porte, ça m’a un peu perturbé. Il en faut peu, je sais.

Voilà donc ce que je vais probablement retenir de cet épisode et cette opération, n’en déplaise à l’égo de Meredith qui voulait juste bouleverser l’histoire de la science. Bon, j’exagère : ce qu’il faut en retenir, ce sont les doutes d’Amelia en cours de route. Elle n’y est pour rien et ne manque pas vraiment de professionnalisme, mais le timing n’est vraiment pas le bon pour elle. On pourrait pourtant penser qu’elle est habituée à avoir des proches en train de se faire opérer pendant ses propres opérations, mais bon. Kai la remet dans le droit chemin, c’est déjà ça, avant de déclarer à Amelia qu’elle est inspirante dans sa manière de tenir à ses proches.

Si c’est pas mignon, cette relation amoureuse. Je continue d’espérer qu’Amelia revienne vers Lincoln, par contre…

Sinon… Alléluia ! Jo reconnaît que ses cheveux blonds, c’était du grand n’importe quoi ! Elle a donc pris enfin le temps de redevenir à peu près brune, et ça lui va mieux, c’est vrai. Bon, elle en profite surtout pour marquer le coup par rapport à Linc, je pense, parce qu’elle est clairement en train de l’ignorer et de le mettre autant que possible de côté.

Elle le fait par contre pour passer sa journée au bar avec Teddy, et ça, bon, ce n’est probablement la meilleure de ses idées, mais c’est intéressant de voir Jo s’adapter aussi à ce qu’est la maternité. C’est bien beau de tenir à Luna et de l’aimer, mais elle a une vie perso compliquée depuis son arrivée, n’ayant évidemment plus le temps de rien. Et c’est quelque chose que Teddy est prête à entendre, elle aussi, parce qu’elle le vit aussi. Elle en profite par contre pour apprendre que les orgasmes de Jo avec son meilleur ami sont géniaux. Pa sdu tout flippant.

De son côté, Owen refuse certains soins. Il a plutôt envie de reprendre le boulot et de soigner des gens, mais ce n’est pas trop possible dans son état. Par chance pour lui, Lincoln ne compte pas le laisser tomber et s’occupe donc beaucoup de lui. Cela pourrait le faire s’ils n’avaient pas Amelia en commun, mais bon, c’est bien le cas et c’est bizarre d’avoir Lincoln qui lui raconte à demi-mots ses problèmes avec Jo.

Tout est vite oublié de toute manière quand on se retrouve avec un Owen qui a un malaise en se relevant : des petites complications post-op, ça manquait, tiens. Je pense que nous ne sommes pas prêts de le revoir au bloc, du coup. Enfin, on le revoit au bloc, mais pas comme il l’espérerait, et ça fait chier tout le monde, à commencer par Amelia. Elle est en effet bipée au milieu de l’opération d’Hamilton pour venir s’occuper de son ex-mari et patient.

Comme elle ne peut de toute évidence pas quitter le bloc à ce moment précis sans que l’opération ne soit compromise, c’est finalement Tom qui s’occupe d’Owen. Oui, oui, l’ex de Teddy, et il l’appelle pour la prévenir avant de s’occuper d’un Owen loin d’être ravi de le voir. Tom fait pourtant bien son boulot, et ça permet ainsi à Teddy et Owen de se retrouver en fin d’épisode. Le problème ? Owen ne regrette rien de ce qu’il fait quand Teddy ne peut parvenir à lui pardonner pour l’instant. Elle a toutefois envie de lui parler, c’est déjà ça.

À l’inverse, la situation de Lincoln et Jo ne peut se régler avec des paroles. Un baiser au sortir de la douche de Lincoln suffit par contre à motiver Jo à reconnaître que le mieux est peut-être qu’il déménage finalement. Elle ne le veut pas… mais c’est le mieux pour eux.

En parallèle, Bailey reçoit un appel qui la perturbe un peu : la NASA la contacte pour des questions de médecine dans l’espace. Oui, oui, la NASA la contacte parce qu’ils veulent qu’elle soit à la tête d’un essai clinique qui lui permettrait, probablement, à terme, d’aller dans l’espace. Si c’est un de ses rêves, le timing n’est pas excellent avec Pru, mais bon. Son interne ne va pas la lâcher avec ça, c’est sûr, et il passe l’épisode à lui parler d’espace, d’extraterrestres, de Star Wars et de NASA devant tout le monde, notamment Meredith et Maggie.

Toute l’alchimie entre eux est tellement évidente que son résident finit par l’embrasser en sortant du boulot… Oupsie. Miranda n’était pas prête pour ça, évidemment. C’était pourtant… évident ?

Cette semaine, Richard ne semble pas avoir droit de porter la blouse. Nous le retrouvons cette fois chez Levi à tenter de lui parler pour le convaincre de revenir dans le programme. Malheureusement, ce n’est pas exactement son intention, parce qu’il est encore traumatisé par ce qu’il a fait à Devon. Richard a pourtant les bons mots pour tenter de lui faire comprendre que ça ne l’empêchera pas de devenir un bon chirurgien : lui aussi, il a tué quelqu’un, et ce n’est même pas ça qui le traumatise le plus. Non, ce qui traumatise nos chirurgiens quand ils tuent des gens, c’est de savoir qu’il s’agissait de gens qu’ils aimaient et qui étaient soulagés d’avoir affaire à eux.

Malheureusement, Levi ne veut vraiment pas être sauvé et ne veut pas que sa carrière reprenne. Il est en train de faire une énorme connerie alors que Richard passe sa journée avec lui à s’intéresser à ses jeux vidéos là. Putain, Levi, tu vas m’énerver.

De manière étonnante, la série suit aussi la vie de Nick, le nouveau copain de Meredith. Il est médecin, après tout, mais ce qui me paraît étrange, c’est qu’on le suit au Minnesota. Ils viennent juste de nous ramener tout le monde à Seattle, pourquoi continuer de s’exporter comme ça. En plus, bon, j’aime beaucoup Nick, mais je trouve qu’il prend beaucoup de temps dans cet épisode pour une intrigue pas si incroyable que ça ?

Le coup du don d’organe, ils nous l’ont fait un certain nombre de fois déjà, en fait, donc pourquoi nous le servir une fois de plus ? Cela ne semblait pas apporter grand-chose à l’épisode. Je me suis dit que ça allait probablement entrer en conflit d’une manière ou d’une autre avec l’intrigue de Meredith, surtout quand les deux opérations étaient montrées en parallèle… mais ce n’est finalement pas le cas.

Non, le but est simplement de nous faire une leçon de morale sur l’importance de ne pas oublier que l’organe vient d’une personne bien vivante à l’origine ? C’est déroutant comme morale pour une série, et c’est typiquement américain de nous sortir ça quand, de toute évidence, ça fait partie de la routine.