Grey’s Anatomy – S18E10

Épisode 10 – Living in a House Divided – 16/20
J’ai eu tendance à dire que la série tournait en rond ces derniers temps et je continue de le penser, mais face à ce genre d’épisode, je me rends compte aussi que je n’ai vraiment pas envie qu’elle s’arrête pour la qualité d’écriture de certains personnages et de certaines scènes. Dans les deux cas, la série sait se rendre unique et prendre la liberté de mettre en scène ce qu’on ne voit nulle part ailleurs alors qu’il faut en parler. L’avantage d’être un mastodonte de la télévision américaine, j’imagine.

Spoilers

Une réunion est mise en place à l’hôpital pour examiner ce qu’il s’est passé dans le bloc opératoire de Levi pour que ça se termine si mal.


It was an unanticipated repercussion.

Je détestais déjà les M&M’s mais savoir qu’il y a un monde dans lequel ça veut Morbidité et Mortalité, ça n’aide pas. Il s’agit de réunions où les médecins se réunissent pour faire le point sur des opérations s’étant mal déroulées, et il y en a justement eu une tout récemment avec ce qu’il s’est déroulé dans le bloc de Levi. Ou plutôt, le bloc de Richard confié à Levi, c’est justement le problème. Levi se retrouve responsable de la mort d’un patient dont il était fan – et ça ajoute au drama le concernant.

D’ailleurs, c’est un peu ce qui rendait ce twist prévisible. Meredith ne peut assister à la réunion malheureusement, mais elle demande tout de même à Bailey d’y aller mollo avec Levi… sauf que celui-ci ne vient même pas assister à la réunion au départ, laissant Helm gérer tout le monde lui demandant où il est. Il arrive avec un retard certain et remarqué, et il n’a clairement pas dormi depuis la fin de son opération. On le voit débarquer comme on l’a rarement vu : pas rasé, fatigué, déprimé, au bout de sa vie. Bon, cela dit, celui qui est vraiment au bout de sa vie, c’est son patient et son podcasteur préféré, donc bon, ça fait beaucoup.

J’ai de la peine pour Levi. J’aime ce personnage, mais il a fait une connerie, alors c’est important pour lui d’en passer par là pour avancer. La réunion ressemble toutefois à un tribunal et il finit par craquer sous la pression, se rappelant ce qu’il vient de se passer. Certes, personne n’ose lui poser de questions vu son état et certes, Helm essaie de l’aider un maximum, mais il craque et s’enfuit en courant, tout de même suivi par Nico.

Il y a eu une époque pas si lointaine où Nico n’en aurait rien eu à foutre de lui – on progresse. Si eux deux progressent dans leur couple, l’épisode progresse vers un autre point très attendu : la méthode Weber est mise à mal. C’est Dr Lin la première à la remettre en question publiquement, et ça semble choquer Miranda alors même qu’elle est celle qui met Richard au micro. C’est un peu évident que ça tournerait au tribunal tout ça.

Le pire, c’est que les attaques viennent de Lin, d’accord, mais aussi de Maggie. Elle n’était pas là lors de la mise en place de la méthode, et elle ne comprend pas comment ça a pu se mettre en place – n’en déplaise à Winston. La scène est intéressante et montre à quel point la série est parfois en roue libre par rapport aux vraies pratiques d’un hôpital, tout en nous montrant que Winston et Maggie en sont encore au stade où ils apprennent à se connaître après un mariage précipité.

Face à tout ça, Catherine décide finalement que la méthode Weber est entre les mains de Bailey. Miranda décide donc de se reposer à 100% sur Meredith – elle n’a pas le temps de tout gérer vu la situation et la fuite des chirurgiens.

Cela donne une bonne excuse pour que Meredith fasse appel à son mec, lui file du boulot et nous ramène un nouveau chirurgien dans le tas. Est-ce que c’est pour ça qu’ils ont dégagé Hayes ? Je suis vraiment dégoûté par ce choix du personnage et je suis heureux de voir que l’acteur est encore là pour cet épisode. Il a même le temps de croiser Meredith, et c’était important pour l’arc du personnage d’Hayes d’avoir cette scène.

Il a en effet l’occasion de la remercier pour sa compréhension et pour l’aide qu’elle lui a apportée. En parallèle, Teddy essaie désespérément de comprendre ce qu’il s’est passé dans la voiture – et c’est en vain parce qu’Owen refuse de lui expliquer et que Hayes l’évite autant que possible. Elle le rattrape toutefois sur le parking… pour rien, là aussi. Il se contente de généralités quand il lui parle, mais j’aime au moins que la série prenne le temps de lui faire dire au revoir à certains personnages. J’aimerais quand même qu’il reste un peu plus longtemps que ça dans la série.

Ce n’est pas ce qui semble être dans les plans pour cet épisode, puisqu’à la place, on a simplement Teddy qui comprend par elle-même le problème à force de fliquer Owen. Si Megan lui conseille de faire confiance à son mari, parce qu’elle sait bien que le caractère d’Owen est toujours de faire le bien et de faire passer sa famille en premier, Teddy prend en effet la décision de suivre la femme d’un des patients d’Owen qui récupère un médicament dans la voiture d’Owen. Oups. Le cliffhanger fait qu’on devrait avancer plus vite dans cette intrigue ensuite.

Pour en revenir au M&M et surtout au procès de la Méthode Weber, l’épisode prend le temps de nous proposer des scènes utiles, comme ce moment où Maggie vient voir Richard. Ce dernier lui en veut énormément de son attaque pendant la réunion et il est… clairement en tort ?

Bordel, pour une fois que j’aime Maggie, il faut qu’il se mette à lui hurler dessus et lui reprocher ses absences ? C’est du grand n’importe quoi sur ce coup-là. J’ai tout de fois trouvé intéressant les scènes sur lesquelles ça débouche : Maggie vient voir Meredith pour la prévenir que Richard se sent abandonné et… c’est plutôt logique et bien amené.

Cela nous permet d’avoir ENFIN des scènes avec les trois sœurs ensemble. La série a trop oublié les relations entre Maggie, Amelia et Meredith dernièrement et ça se sent énormément dans cet épisode. Elles se réunissent pour soutenir Richard, mais aussi pour croiser Nick. C’était vraiment sympa d’avoir les sœurs de Meredith qui rencontrent enfin Nick et ça lui permet d’avoir sa place dans sa série aussi.

Malheureusement pour lui, il n’est pas encore prêt à quitter son Minnesota et Meredith a bien l’intention de rester un peu plus longtemps à Seattle. Elle a bien raison : elle est complètement à l’ouest sur ce qui est en train de se dérouler à l’hôpital et cela ne met pas (encore) en péril sa relation, alors tout va bien. Tout va bien aussi avec Richard en fin d’épisode : il reconnaît qu’il n’aurait pas dû compter sur Catherine pour faire passer en force sa méthode et il comprend que Bailey souhaite y mettre un terme décisif.

Je préférais l’approche de Meredith, qui était que la méthode pouvait être efficace sur des procédures routinières moins problématiques, mais clairement, je n’aimerais pas être un patient subissant les conséquences de cette méthode. A priori, je n’ai pas envie non plus d’être un médecin la subissant : Levi est ravagé au point de retourner chez sa mère et envoyer bouler Nico (bon, ça, c’est plutôt un bon point, mais ce n’est pas perçu comme tel par les scénaristes), Helm est dévastée elle aussi. J’ai aimé que les scénaristes prennent le temps de faire le tour du personnage d’Helm également, en lui offrant une scène nécessaire avec Bailey pour avancer. Dans l’ensemble, les conséquences de cette intrigue sont bien écrites, surtout que ça nous ramène aussi à l’erreur de Maggie ayant tué par accident et excès de confiance la nièce de Richard. Tout ça était bien écrit.

Autrement, on repart sur Jo et Linc qui couchent donc ensemble, et ils trouvent ça fun – ou du moins, lui, il trouve ça fun. Elle a l’air moins convaincu par le choix de l’adjectif, bizarrement. La pauvre. On sent qu’elle est mise mal à l’aise par ce qu’elle a pourtant provoqué, mais c’est peut-être aussi parce qu’une fois au travail, elle se retrouve à bosser avec Amelia. Forcément.

C’est vrai que Jo n’a pas encore eu le plaisir d’expérimenter la joie de faire partie de la grande famille de l’hôpital qui couche avec tout le monde, au fond. Enfin, si, un peu, elle a couché avec Jackson, mais personne ne le sait. Bordel, mais faudrait vraiment que je prenne le temps de faire un schéma de tous ceux qui ont couché ensemble, parce qu’on doit pouvoir relier plein de personnages rien qu’avec les partenaires sexuels. Terrifiant.

Bref, Amelia aussi a une patiente qu’elle connaît bien cette semaine, un peu comme Levi il y a trois épisodes. On lui souhaite tout de même un meilleur sort, la pauvre, parce qu’elle est entre les mains d’Amelia, Jo et Carina, trois personnages que j’adore. Cela fait plaisir de voir Carina jongler entre les deux séries et le faire si bien. Dans celle-ci, sa vie perso est mise de côté au profit de sa vie pro, et j’aime la voir enseigner ce qu’elle fait à Jo. Après, Jo est clairement déconcentrée par sa vie perso sur ce coup-là, et ça fait presque de la peine de la voir si mal à l’aise 100% du temps.

Elle est gênante à regarder et ça détourne presque de l’intrigue qui est pourtant plus qu’importante : il est question d’endométriose, et je crois que c’est la première fois qu’on me l’explique si facilement et si bien. Il nous faut plus de Carina dans les séries !

Elle est tellement parfaite que tout semble simple dans son monde : Jo en arrive même à se confier à elle alors qu’elle est sa boss. Là encore, Carina a la bonne réponse : il faut parler à Linc des sentiments que Jo a pour lui si ça la met mal à l’aise ou leur amitié n’y survivra pas. Ah Carina, c’est si simple avec elle, je vous jure. Et que ça ne me fasse pas oublier Amelia qui confronte Jo, persuadée que Linc parle d’elle car Jo est sa meilleure amie.

Pendant que Jo fait tout ça, Linc passe une journée sans le moindre remords ou la moindre interrogation vis-à-vis de ce qu’il fait avec Jo. Il a une journée chargée à l’hôpital, entre Niko qui cherche Levi sans le trouver et son résident qui lui présente son ancienne maîtresse qui vient à l’hôpital pour une consultation. La pauvre n’est pas vraiment écoutée quand Linc n’hésite pas à faire preuve d’une bonne dose de grossophobie. Comme bien des médecins, il imagine aussitôt que le problème de la patiente vient de son poids, même quand celle-ci essaie de lui expliquer sa situation. Horrible.

C’est tout de même important que la série souligne ce problème, parce qu’on le connaît bien et on en entend de plus en plus parler. C’est en tout cas raccord avec les habitudes de la série de nous informer sur les pratiques clairement peu inclusives des médecins et de la société américaine, et ça fait plaisir de voir Perez – le résident dont j’oublie tout le temps le nom depuis un an ou deux ? – s’imposer comme ça face à Linc.

Ce dernier reconnaît son erreur devant Bailey, tout en tentant de s’en justifier en vain. Bailey peut donc recadrer Linc, sans que la scène ne soit trop dérangeante à regarder, parce que Linc est capable d’écouter et se remettre en question. Là encore, j’aimerais voir plus de scènes comme ça à la télévision. Malheureusement, l’épisode ne fait que quarante minutes, alors ça se termine simplement sur une scène où il ne peut pas dire à Jo ce qu’il voulait lui dire sur le sujet, Jo préférant le confronter.

Et plutôt que de lui dire qu’elle l’aime, elle lui dit simplement qu’elle ne veut plus faire l’amour avec lui. Dommage, parce que ça mériterait une plus longue conversation là.


 

Grey’s Anatomy – S18E09

Épisode 9 – No Time to Die – 15/20
L’épisode ne me donne pas ce que j’espérais, alors j’ai du mal avec. Il y a de bonnes intrigues, il y a quelques sentiments de déjà vu, mais de nouvelles idées qui fonctionnent, des dramas qui auront un impact pour la suite… Bref, c’est efficace, mais tout de même, j’ai du mal avec certaines mauvaises nouvelles et avec les décisions de la plupart des personnages.

Spoilers

Owen a-t-il survécu ? Le cœur pour Farouk battra-t-il ?



Wow. When it rains it pours, huh ?

C’est mal si en voyant le titre de l’épisode j’ai pensé que si, il était temps pour Owen de mourir ? Malheureusement, ce n’est pas la piste que l’on suivait dans Station 19. Et malheureusement, cet épisode recommence trois semaines plus tôt par un flashback nous assurant bien que l’on va se concentrer sur Owen. Ce n’était pourtant vraiment pas nécessaire.

Bon, Owen a donc fait une promesse à son soldat là, et c’est un problème parce que maintenant, il va devoir l’assumer : ce ne sera pas si simple, il a confié son secret à Cormac… Si je n’ai pas aimé ce flashback, comme toujours ou presque, j’ai en revanche aimé que l’épisode ne nous zappe pas le réveil d’Owen dans la voiture – c’est parfaitement inutile si on a vu l’épisode précédent, mais ça permet de nous montrer aussi Cormac qui rattrape la voiture de Teddy. Au moins, j’ai moins l’impression que l’on zappe des moments importants.

Dans les moments importants et cruciaux, il y a aussi le suspense autour du cœur transporté pour venir en aide à Farouk. Cormac l’emmène donc à l’hôpital et le fait checker par Winston, mais les nouvelles ne sont pas bonnes : le cœur a des hématomes, probablement à cause d’un choc lors de l’accident. C’est gênant et ça permet à Winston de prendre conscience qu’il a besoin de faire appeler Maggie. J’aime qu’il ne soit pas trop étouffé par son égo, déjà.

L’opinion de Maggie n’est pas favorable pour la transplantation… mais Winston prend finalement la décision de tenter la greffe quand même, espérant un autre miracle. Je retire donc ce que je viens de dire sur son égo, et allez, on est prêt à le voir se prendre pour Dieu et expliquer calmement qu’il a un bon feeling vis-à-vis de cette opération. Ce n’est pas comme ça que ça marche, hein, et Maggie le sait vu le regard qu’elle lui balance. Heureusement, tout se passe finalement bien pour Farouk, mais ça reste une intrigue qui ne me passionne pas, il faut bien avouer.

Pendant ce temps, Owen est amené à l’hôpital par Maya et Robert donc. On ne les voit toutefois pas et la série nous évite ainsi un crossover qui n’était pas forcément utile – même si ça fait bizarre de ne pas l’avoir pour une fois. En tout cas, Owen semble plutôt en bon état au début d’épisode : il est encore en vie, il parle de manière parfaitement consciente à Amelia et Link qui l’examinent, tout va bien. Bon, par contre, Amelia et Link bossent ensemble sans qu’on ne les voie se retrouver ? C’est frustrant.

Ils informent ensemble Teddy de l’état d’Owen, la pressant d’aller retrouver Owen alors même que personne ne s’est inquiété de vraiment l’examiner. Cela fait quand même une sacrée dose d’adrénaline là, elle a cru qu’il était mort, tout de même. C’est finalement devant lui qu’elle finit par craquer totalement, et c’était mignon.

Il était moins mignon de voir Link en vouloir à Amelia sans lui expliquer pourquoi, par contre. Il m’a soulé, honnêtement. Et ça s’est prolongé tout au long de l’épisode.

On retrouve enfin Meredith dans l’épisode, et pour elle, tout va vraiment bien. Elle est même heureuse en amour, c’est dire. Par contre, elle croise ensuite Cormac qui lui parle de l’accident et lui dit qu’il a vu sa vie défiler devant ses yeux… sans jamais lui parler d’Owen ?

Franchement, c’est abusé au départ, mais j’ai aimé vraiment la manière dont il lui annonce finalement très calmement après l’avoir préparée à sa manière. C’est une bonne chose et ça mène à une scène intéressante (malgré quelques faux raccords) où Mer se précipite avec Richard dans une scène où Nico, Amelia et Link font tout ce qu’ils peuvent pour sauver Owen, avant de se rendre compte qu’il risque de finir paralysé.

Malgré la concertation, c’est devant Teddy et Owen que Link explique qu’il pense qu’il a besoin d’être prioritaire dans l’ordre des opérations que va subir Owen – il risque aussi de perdre sa jambe en fait. Amelia fait preuve d’un calme assez incroyable, tandis qu’Owen se rappelle subitement qu’il a confié à Cormac qu’il avait euthanasié un patient. Il demande donc à lui parler au plus vite… et c’est chiant. Cela provoque clairement des remous dans la vie d’Owen d’avoir ce complice ingrat.

Concrètement, Owen vole donc des médicaments pour euthanasier des soldats illégalement, et je peux comprendre pourquoi Cormac n’a pas envie d’être complice quand le risque est pour lui la prison. En tout cas, pour un type qui n’a rien à faire dans cette famille, il est vachement impliqué dans les secrets que tout le monde garde.

En soi, il sait donc qu’Owen commet des crimes, qu’il a eu un accident, que Megan est suicidaire et que le cœur de Farouk n’est pas forcément viable. C’est violent. Il retrouve donc Megan pour s’assurer qu’elle ne va pas tout lâcher et va tout de même prendre le temps de s’occuper d’elle avant de lui donner toutes les infos qu’il juge importantes de lui donner. S’il laisse du temps à Owen pour confesser ses crimes à Bailey, il lui apprend tout le reste et… J’aime beaucoup Cormac ? Il était temps d’en arriver à un stade où le personnage est vraiment appréciable.

Si c’était un bon épisode pour Cormac, ça ne l’était pas pour Link en revanche. Franchement, il est insupportable durant l’épisode à ne pas parler à Amelia, amenant ce non-dit important jusque dans la salle d’opération et ordonnant que la galerie de spectateurs soit évacuée lors de l’opération, juste parce qu’il y aperçoit Kai. C’est abusé, tout simplement. Amelia a bien raison de le confronter et vous savez ce qui m’énerve le plus ?

Eh bien, Lincoln a aussi raison dans ce qu’il dit : Amelia est insupportable avec lui alors qu’il n’a fait qu’espérer se remettre avec elle pendant un bon moment. J’aime bien ce qu’il lui dit et j’aimerais qu’Amelia se remette un peu en question de temps à autres. Je doute que cela arrivera, surtout qu’on la retrouve ensuite au bar avec Kai à lui expliquer que sa vie est bordélique sans vraiment se remettre en question. Tout ce qu’elle fait est dire qu’elle se déteste d’avoir brisé le cœur de Lincoln mais elle s’en remet bien vite en passant une bonne soirée avec Kai.

En parallèle, la série reprend aussi sur l’intrigue de Levi qui vient de tuer un patient en ne suivant pas exactement la méthode Weber. S’il n’est pas bien du tout suite à son erreur (encore heureux), ça pose un autre problème également : Richard et Miranda en arrivent à s’engueuler quand celle-ci veut mettre un terme définitif à la méthode d’enseignement de Richard qui prouve bien ses limites.

Si Richard débarque pour râler sur Levi juste après, ce n’est que bien plus tard que Miranda repasse au bloc… et découvre que Levi y est encore à se laver les mains. Oups. C’est très gênant à voir pour Levi qui s’enferme dans son erreur et n’écrit pas son rapport, mais j’ai beaucoup aimé Miranda dans le peu de scènes qu’elle a grâce à ça. Même hors écran, elle fait les bons choix : elle envoie Jo s’occuper de Levi. Bon, Jo, par contre, n’a pas la bonne solution par elle-même.

Elle va donc chercher Helm, mais le temps de la trouver et de la ramener avec un autre médecin, Levi s’est éclaté les mains à en saigner. C’est lourd comme scène, et j’ai le sentiment qu’on l’a déjà vu aussi. Jamais à ce point, en revanche : il est complètement dévasté par ce qu’il s’est passé, et il sait que sortir de la pièce signifie reconnaître ce qu’il s’est passé.

Ses amis s’occupent donc de lui jusqu’à ce qu’une autre urgence arrive, et ce n’est qu’après ça que Nico arrive. Le pire ? J’avais oublié l’existence de cette relation une fois de plus. J’ai adoré la manière dont Helm s’occupe de lui en plus. Il n’empêche que Levi finit l’épisode en pleine dépression, et je crains le pire pour lui. Tout le monde autour de lui semble s’en remettre, bizarrement, alors que les scènes le concernant étaient horribles. Il finit carrément assis par terre, adossé au mur de l’hôpital. Il oublie d’écrire son rapport clairement, mais au moins Nico est là pour lui.

Quand je dis tout le monde, je parle surtout de Jo qui oublie de mettre son pantalon quand elle s’occupe de Link et tente de lui faire des avances. Non seulement elle tente, mais en plus elle y arrive. Bon. Ce baiser entre eux est clairement une mauvaise idée. J’ai envie de voir Jo heureuse, c’est sûr, mais que l’épisode se termine sur une scène où ils couchent ensemble, après des années d’amitié, sans qu’il semble n’y avoir la moindre gêne… Pardon quoi, mais non.

Cela m’a énervé, vraiment. Je suis toujours perplexe face à cette relation. J’ai préféré voir la manière dont le silence s’installe entre Richard et Miranda dans l’ascenseur, j’ai préféré voir Owen se réveiller et apprendre qu’il marcherait, j’ai préféré surtout voir Maggie et Winston heureux en amour malgré les nouvelles informations récoltées au cours de l’épisode. Quant à la décision d’Hayes… Ecoutez, je n’ai même pas envie d’en parler, franchement.

Il était sur le point de balancer Owen, ce qui était une bonne idée, mais Miranda l’arrête pour lui parler de la famille Hunt et de tous les traumas qu’ils ont subi et… il change d’avis ? Non, sérieusement, tu ne changes pas d’avis comme ça, tu n’as pas le droit, mec. Pff. Cormac décide donc de démissionner et de retourner en Ireland alors même que le personnage avait enfin de vraies raisons d’être dans la série. Sa relation avec Mer ne fonctionnait pas, d’accord, mais il avait Megan. Et abandonner Megan, en plus, ça ne colle pas au personnage ? Je suis dégoûté s’il s’en va vraiment comme ça, et pour ça.

Allez, une raison de plus de ne pas aimer Owen. C’est vrai que j’en manquais dernièrement…

 

Grey’s Anatomy – S18E08

Épisode 8 – It Came Upon a Midnight Clear – 15/20
La série recycle ses intrigues de manière bien visible à deux ou trois reprises au cours de ces quarante minutes, et c’est inévitablement frustrant quand elle le fait… Mais en même temps, l’épisode a de bons rebondissements quand même et se dirige vers de bons cliffhangers. Une bonne mi-saison comme ils savent les faire, donc.

Spoilers

Un trajet en voiture finit mal, une opération d’un résident en solo aussi.



Think of your kids, Hayes.

Je ne connais pas de chirurgien, mais il ne faut peut-être pas déconner ? Les enfants sont impatients et excités à Noël, je doute que tu sois tout aussi impatient que ça quand tu rentres dans un bloc chirurgical tous les jours ? La première fois, OK, certaines opérations, certainement, m’enfin quand tous les jours tu opères une appendicite là ??

Bon, Meredith est dans l’abus, comme d’habitude, mais elle joue avec ses enfants, c’est déjà ça. Il est aussi intéressant de la retrouver dans une scène avec Cormac pour lui parler de Derek et de la chirurgie révolutionnaire qu’elle est sur le point de le faire. C’est doublement intéressant en ce qui me concerne : cela montre l’évolution des personnages qui ont dépassé le stade du flirt, malgré les regards langoureux encore entre eux. Un jour peut-être ça arrivera, dans un futur distant si la série n’est pas annulée…

A l’inverse, ça permettait aussi de revenir sur la longue intrigue covid de Meredith. C’était nécessaire de le faire car on a eu tendance à l’oublier dans ce début de saison, mais c’est censé avoir bien marqué sa vie, quoi.

Quand on retrouve Cormac plus tard dans l’épisode, c’est pour qu’il drague Megan, encore. Celle-ci devient chiante d’ailleurs, mais c’est compréhensible : son fils est en train de mourir et elle a envie de mourir elle aussi s’il ne survit pas, ce qui est bien compréhensible. Son discours suicidaire fait toutefois peur à Cormac, et moi, ça me soule un peu que Megan soit revenue pour cette intrigue. C’était un personnage qu’on connaissait pour sa joie de vivre, on aurait pu avoir plus d’épisodes comme ça avant son retour.

Bon, ça semble bien continuer cependant, puisque l’hôpital se retrouve avec un donneur compatible pour son fils. Il faut toutefois aller chercher le cœur et comme c’est une mi-saison, je ne m’attendais qu’au pire. Je veux dire, Cormac, Teddy et Owen montent dans la même voiture pour ça, ça ressemble au début d’une mauvaise blague et c’est une série qui est connue pour ses accidents tout de même. En plus quand Teddy balance que c’est une bonne journée alors qu’on en est qu’au début et alors que Cormac les informe de la dépression de Megan, ça puait, c’est tout.

Bref, j’ai rigolé quand j’ai vu le chauffeur qu’on ne connaissait pas faire un malaise alors qu’ils étaient sur une route tortueuse. C’est toujours pareil, franchement. Quelques tonneaux plus tard, les personnages sont au bord d’un précipice. Et vous savez quoi ? Ca m’a fait chier : autant les sorts d’Owen et Teddy me sont plutôt indifférents à ce stade, autant je n’ai pas envie qu’on perde Cormac… or c’est lui qui a eu une scène en début d’épisode avec Mer quoi.

Bon, on suit tout de même les trois personnages dans leur voiture, et c’est flippant. Ils cherchent une solution de s’en tirer, et c’est compliqué puisque nous sommes avec trois parents qui ne veulent pas mourir et veulent revoir les enfants sans les transformer en orphelins. C’est finalement Teddy qui peut sortir de la voiture en premier avec le cœur à apporter au fils de Megan.  

Plutôt que de marcher pour tenter d’avoir une meilleure réception téléphonique, elle attend un peu bêtement qu’une voiture passe et s’arrête pour elle. Pendant ce temps, Owen prend la décision de se sacrifier. Cela m’a rendu heureux, ça fait treize saisons que j’attends de me débarrasser de ce personnage que je n’aime pas.

Malheureusement, je ne pense pas que ce soit la fin pour lui : en sauvant Hayes, il lui révèle en effet qu’il a euthanasié Noah, son soldat, et qu’il a prévu de faire pareil avec trois autres patients. Je doute que le personnage meure après une telle révélation qui viendra bouleverser l’équilibre de l’hôpital… Mais en attendant la reprise, la voiture est au fond d’un ravin, donc… peut-être ?

Hamilton débarque à Seattle avec Kai pour une opération liée à son projet, ce qui permet des scènes intéressantes, notamment lorsque Richard doit faire face à Hamilton. La rivalité est ancienne, et ça se sent… Une part de moi a eu envie qu’Hamilton ne survive pas à son opération d’ailleurs. Ce serait chiant pour Meredith bien sûr, mais je n’aime pas tellement le personnage. Je n’ai jamais aimé cet acteur de toute manière, à l’exception de son rôle dans Zoey’s Extraordinary Playlist.

Tout ça finit quand même par stresser Meredith particulièrement : elle s’apprête à faire un trou dans le cerveau d’un chirurgien renommé pour le guérir d’une maladie incurable avec une solution qu’elle vient d’inventer, bien sûr que ça la stresse. C’était une bonne chose de la retrouver dans cette position, surtout après l’intrigue Covid… mais c’est devenu relou quand tout ça nous a finalement conduit à Hamilton qui ment sur son état de santé pour que la chirurgie se fasse comme prévu.

Cela termine très mal, avec un Hamilton entre la vie et la mort en fin d’épisode après la révélation d’une douleur abdominale qui mène Meredith à l’opérer. On sent que ça ne m’intéresse que moyennement ? Allez, il est autrement intéressant de voir Hamilton et Kai débarquer à Seattle vis-à-vis d’Amelia. Celle-ci n’a clairement pas tenu au courant Linc de ses activités, et c’est juste triste : Linc annonce à Jo qu’il veut partir au Minnesota pour retrouver Amelia alors qu’on sait qu’elle est à l’hôpital de Seattle ?? C’est excellent à voir en tout cas, surtout que c’est Jo qui s’en rend compte en première.

Elle se sent obligée d’appeler Linc pour le prévenir, alors qu’elle est en train de se battre elle-même avec ses propres sentiments. La série va trop vite en besogne par contre : j’ai envie de shipper Jo et Lincoln, mais quand Linc débarque pour faire une déclaration d’amour à Amelia en s’entraînant sur Jo, c’est trop rapide et trop ridicule. C’est vraiment dommage, ils avaient bien commencé pourtant. Et à l’inverse, on se retrouve maintenant avec l’intrigue clichée que je craignais, Jo n’osant rien dire de ses possibles sentiments pour son meilleur ami. Pff.

Pire encore, Amelia confirme qu’elle a bien un crush pour Kai, si jamais on en doutait encore, lors d’une conversation avec Maggie. Maggie ? Ecoutez, elle vient juste de revenir et elle est déjà chiante : elle n’est pas convaincue par la méthode Weber et elle passe l’épisode à critiquer son père et son idée. Ce pourrait être intéressant, mais on a déjà eu ça avec Bailey.

Bien sûr, la série lui donne raison une fois de plus : on suit Schmitt et Helm avec leur propre patient, un type sur lequel Levi a très clairement un énorme crush. Il le connaît de son podcast et ça termine mal quand il décide de prendre la décision d’opérer seul plutôt que d’attendre Richard comme convenu. Levi était sûr d’avoir affaire à une opération routine, mais ce n’est pas le cas. Putain, je n’ai pas envie qu’il se fasse virer moi. Bailey est assez horrible en plus, à lui donner une leçon à le forcer à déclarer l’heure du décès.

Elle ne peut pas savoir, bien sûr, qu’il était fan de ce patient qu’il vient de tuer, mais bon… c’est horrible, tout de même. Enfin, après, c’est une intrigue qu’on a déjà connu plusieurs fois au cours de la série, la tradition avait commencé avec Izzie de mémoire. Du coup, je m’y attendais pendant l’épisode, mais ça ne rend pas ça moins terrible à voir. Il y a pire dans l’épisode, hein.

Bon, dans tout ça, Amelia finit par faire ce qu’elle a envie de faire depuis quelques épisodes : elle embrasse à pleine bouche Kai après une petite séance de méditation. Et bien sûr, Lincoln assiste à tout ça. Bien.

Hamilton et Kai ne sont pas les seuls à débarquer du Minnesota pour cet épisode : le docteur Wright, vu dans l’épisode précédent, débarque donc lui aussi pour continuer sa formation en tant que résident. Je suis très partagé vis-à-vis de ce personnage. Je trouve ça cool d’avoir un fan de Bailey dans la série, mais ça va un peu loin quand il refuse que Weber lui enseigne quoique ce soit pour être mieux avec Bailey.

Personne ne semble s’en préoccuper, au contraire : il obtient ce qu’il veut sans problème. Il a juste envie de draguer Miranda, franchement. Et il le fait sans mal, puisqu’elle opère avec lui – et tout ça pour qu’il l’étudie. Je ne sais pas où ils iront avec ça pour la suite de la saison, parce que ce n’était pas le point central de cet épisode évidemment… Il y avait des cliffhangers plus importants.

 

Grey’s Anatomy – S18E07

Épisode 7 – Today is a Fairytale – 15/20
Comme chaque fois, l’épisode est dense et concentré en une multitude d’intrigues, mais ça marche bien car les scénaristes ne cherchent pas à tout prix à caser tous les personnages dans l’épisode. Et comme il me manque des personnages que j’aime moins, ça ne me dérange pas plus que ça. Ce qui me bluffe le plus dans cet épisode, c’est surtout qu’il arrive à me faire apprécier une intrigue que j’avais décidé de détester avant même qu’elle ne commence tant je ne voulais pas la voir… et voilà, de bons acteurs et une écriture efficace plus tard, je me retrouve à envisager ce que je ne voulais pas voir. Pff.

Spoilers

Il n’y a que Maggie et Winston qui savent profiter à sa juste valeur d’un jour off apparemment.



Everyone knows: when Meredith Grey wants something to happen, she finds a way.

Lincoln est toujours déprimé de s’être fait larguer par Amelia alors qu’elle a toujours envie de coucher avec lui. Il n’est pas au bout de ses peines, je crois… mais en attendant, Jo le force à sortir pour leur jour de congé. Tu parles d’un jour de congé : une sortie avec deux bébés à se remémorer de leur passé en tant que serveurs.

Je ne sais pas, ça n’a pas l’air si dingue que ça Après, Jo a l’air tellement heureuse de son programme à emmener les bébés voir Raiponce dans un parc que… bon. Comme on s’y attendait tous avec cette série, Jo et Lincoln se rapprochent donc de plus en plus, au point que des passants les prennent pour un couple marié. Evidemment. Autant j’aime voir Jo heureuse d’être mère après tant de temps en galère, autant cette intrigue, c’est non.

Heureusement, on s’en éloigne vite avec des débats sur les contes de fée et un prince pour Raiponce qui nous fait un malaise au moment d’escalader la tour. On s’y attendait très clairement car on connaît la série, par contre, vraiment, le public qui reste tout calme quand il tombe alors que clairement on voit bien que c’est un accident médical, c’était ridicule, un peu comme la manière de Jo de se relever. Ah la joie d’être médecin dans une série médicale, pas une journée de pause… à moins d’être Maggie.

Et oui, Maggie est enfin de retour dans cet épisode ! Il faudrait que je me renseigne davantage sur la raison de son absence, mais à vrai dire, qu’importe ? Il y a tellement de personnages désormais qu’elle n’a pas manqué tant que ça à la série – juste à Winston. Et c’est cool de les revoir ensemble… jusqu’à ce qu’ils passent tout l’épisode à coucher ensemble. Il y a des limites, franchement.

Pour en revenir à Jo et Lincoln, j’ai bien aimé la panique de leur intrigue, avec un comédien de parc dont il faut sauver la vie avec deux bébés à gérer en même temps et ses collègues paniquées. L’homme est finalement sauvé grâce à l’allergie d’un des enfants du spectacle et emmené à l’hôpital par une ambulance… qui n’est ni de la caserne 19, ni de la caserne 23. Franchement, on nous fait des « crossovers » ratés toutes les deux semaines mais quand il y a une vraie intrigue qui le justifierait, on n’a pas d’acteurs disponibles ? C’est abusé.

C’est abusé aussi que je me retrouve à apprécier la manière dont la relation Jo/Lincoln est traitée dans l’épisode : ils soignent l’homme, en partie grâce à Teddy au bloc opératoire, et Jo se retrouve à se moquer d’une des collègues du patient assurant être sa meilleure amie alors qu’elle est très clairement amoureuse de lui. C’est là que Lincoln lui révèle qu’il était lui-même amoureux d’elle il y a des années de cela, avant que la vie ne les mène loin d’une relation amoureuse. Et… Autant ça me soule royalement cette habitude des séries de nous affirmer qu’une amitié homme/femme n’est pas possible, autant cette évolution me paraît… plus crédible ?

On sent clairement que ça bouscule JO dans ses certitudes d’apprendre que Lincoln a été amoureux d’elle, et elle le joue super bien. La gêne s’installe entre eux sans même qu’il ne s’en aperçoive, avec Jo qui se retrouve soudainement fan des contes de fée et s’espère une jolie fin comme celle-ci. La pauvre en arrive donc à expliquer à Lincoln qu’ils auront peut-être une fin heureuse eux aussi, après avoir traversé bien des difficultés…

Lincoln analyse ça comme une possibilité pour se retrouver avec Amelia : il n’a pas besoin d’un happy end immédiat, il peu bien supporter quelques turbulences de plus… Et Jo va devoir y faire face également. La pauvre m’a vraiment fait de la peine à devoir ravaler ses sentiments naissants face à l’excitation de Lincoln. Je suis partagé : je veux que Jo soit heureuse quoiqu’il arrive à la fin de cette saison, car j’ai peur d’une fin de série à nouveau ; mais j’adore aussi le couple Amelia/Lincoln, même si Amelia a encore fait n’importe quoi, j’avoue. J’ai beau adorer Amelia, il faut bien le dire, elle n’a pas fait beaucoup d’efforts pour réparer sa relation avec Lincoln.

Après un épisode à gérer difficilement sa vie privée dans Station 19, Miranda est de retour… mais pas en tant que chirurgienne, en tant que directrice de l’hôpital. C’est plutôt intéressant à voir, puisque ça permet aussi d’intégrer la nouvelle chirurgienne pendant que Winston préfère coucher avec Maggie, qu’Owen est occupé au bloc (sans qu’on ne le voie, ça fait des vacances) et pendant que Meredith est occupée dans le Minnesota.

Ah, Meredith. Elle est en galère sur le projet Parkinson, parce qu’Hamilton est un bâtard sans nom qui n’apprécie pas de voir sa santé se dégrader (comme tout le monde). A l’inverse du reste du monde, il a beaucoup de fric et il ne comprend pas que la recherche médicale n’avance pas. S’il a clairement l’une des meilleures répliques de l’épisode (j’aimais beaucoup celle de Meredith oubliant d’envoyer son SMS aussi), il n’en reste pas moins un gros relou avec elle.

Et il n’hésite pas à menacer de la virer si la recherche n’avance pas assez vite. Il le fait devant tout le monde et le conseil d’Amelia est alors… de prendre une journée de pause ? Comme Jo et Lincoln, la journée de pause de Meredith n’est pas de tout repos puisqu’elle se retrouve à opérer un patient présenté par son nouveau copain.

J’étais franchement convaincu que ça allait être lui le patient vu comme il le présentait et insistait pour avoir Meredith comme chirurgienne, mais bon, ce n’est finalement pas le cas. C’est avec plaisir qu’on se retrouve avec Meredith opérant dans un hôpital qui n’est pas censé être le sien. Bon, elle se rend compte en cours de route que le patient est plus qu’important pour son mec, puisqu’il s’agit de celui qui lui a donné un organe pour la transplantation il y a quelques années. Il n’en faut pas plus pour que Meredith dégage son mec du blog et se retrouve seule avec un autre résident à opérer le patient. Là, elle rencontre en fait un résident qui est archi-fan de Miranda, et ça tombe bien : il souhaite clairement quitter le Minnesota pour bosser à Seattle auprès de Miranda si possible et Miranda avait bien besoin de le rencontrer pour se remonter le moral.

Comme Meredith est bien incapable, apparemment, d’assurer sa vie professionnelle dans deux états différents, elle se rattrape en le présentant à une Miranda dépitée. Cette dernière passe en effet son épisode à essayer de recruter de futurs médecins, et elle se rend compte qu’elle n’est plus du tout dans le coup : ne donnant ni pizzas, ni objets high-tech à ses futurs médecins, plus personne ne semble prêter attention au Grey-Sloan Memorial Hospital. Eh, on en est au point où même la fameuse méthode Weber qui a révolutionné la vie de Levi et de ses compères n’impressionnent personne. C’est la crise du recrutement, quoi.

Franchement, j’ai trouvé cette intrigue assez déroutante après tant de saisons sans jamais voir les médecins de l’hôpital se rendre à ce genre de convention pour recruter de futurs étudiants… et je regrette de n’avoir jamais vu ça avant, parce que ça apportait un peu de fraîcheur à l’épisode, et aussi de l’humour, notamment avec la nouvelle dont je ne connais toujours pas le nom et qui m’a fait mourir de rire à retirer les stylos devant Bailey. Il en faut peu, je sais.

Pendant ce temps, Amelia reste au laboratoire avec Kai, histoire de nous fournir encore plus de scènes. Kai apprend à mieux connaître Amelia, et j’avoue que c’est intéressant même pour nous parce qu’on y découvre une facette d’Amelia qu’on connaît un peu moins, celle qui en a marre d’être dans l’ombre de son frère. De là à dire que Kai est sa personne préférée juste parce qu’il n’est pas question de la réputation de Derek ? Mouais.

Bon, au moins, c’était sympathique de suivre ces scènes qui changeaient un peu de nos habitudes, avec Kai qui ne supporte pas d’être en échec et qui expulse sa frustration en criant dans une pièce vide et en marchant avec Amelia. Cela donnait quelques étranges bouffées d’oxygène à l’épisode. Le côté recherche avec l’aiguille à mettre au congélateur ? C’est une idée sympathique pour l’épisode également, et évidemment, ça marche à merveille pour guérir Parkinson.

La fin d’épisode voit tout de même Amelia rentrer à Seattle, mais elle n’est pas insensible au charme de Kai qui lit en elle comme dans un lit ouvert. Kai ? La manière de se retourner sur les fesses d’Amelia en fin d’épisode en dit long sur ses intentions la concernant, hein. La suite au prochain épisode, du coup.