Pardon, mais je viens d’enchaîner deux saisons de la série et je ne sais absolument pas d’où l’intrigue de cet épisode sort. C’était juste excellent, plus réussi et plus terrifiant que tous les épisodes qui précédaient. Et quand je compare ça à la fin de saison 4 qui était toute naze, je me demande comment ils ont réussi à proposer une aussi bonne apocalypse.
Spoilers
Lucy entre enfin dans une vraie et longue mission sous couverture. Après tout, ça ne fait que deux saisons qu’on attendait ça !
Les points forts :
– Non mais ça va pas ? Rien ne va dans cette scène d’introduction où j’étais heureux d’apprendre qu’Aaron et Celina trainaient encore ensemble… pour mieux les voir se faire agresser et être à deux doigts de mourir. Aaron se fait tirer dessus après avoir été pris en embuscade, le tout se passe devant une Celina qui se retrouve à devoir retenir une sorte de poème qui n’a ni queue ni tête… C’est atroce, tout simplement.
– Comment ça vous torturez encore Angela ? Ces scénaristes sont atroces : elle perd les eaux, mais passe son épisode à s’inquiéter pour Aaron parce qu’elle le voit arriver aux urgences. Elle passe le reste de l’épisode à tenter d’enquêter depuis son lit d’hôpital avec en plus la femme de Grey, c’est un peu abusé.
– Garder le suspense sur l’état de santé d’Aaron pendant que tout le commissariat bosse ? Horrible pour nous, mais efficace, même si rapidement longuet pendant l’épisode.
– Nyla qui pose la question de savoir pourquoi ils n’ont pas tué Aaron alors qu’il était à leur merci et Nolan qui se demande si les agresseurs ont fini ce qu’ils ont commencé… De très bons moments pour la série, en vrai.
– Celina culpabilisant de ne pas avoir signalé ce qu’elle a entendu, c’est horrible pour elle, mais tellement crédible.
– Lucy craque dans les bras de Tim, et ça fait une excellente scène.
– J’ai beau détester Bailey, la scène où ils se font attaquer elle et Nolan chez eux ? C’était atroce. La chorégraphie du combat est excellente, on souffre vraiment pour les personnages. Après, on a vu Bailey fournir de bien meilleurs coups en fin de saison 4 mais bon, l’effet de surprise doit fonctionner sur elle.
– A peine remis de nos émotions de l’attaque de Nolan et Bailey, on se retrouve à devoir faire face à Nyla qui voit son bébé se faire enlever ? C’est dingue comme enchaînement. Après, j’étais soulagé aussi de voir le bébé en bonne santé dans l’herbe devant chez elle, mais c’est un épisode qui est dingue par rapport à la fin de saison 4.
– Angela qui donne des ordres à son médecin juste avant d’accoucher ? A mourir de rire. Et il y avait besoin de rire un peu dans cet épisode, comme il y avait besoin d’une bonne nouvelle quand elle accouche enfin. Cela paraît presque hors sujet quand ça arrive, mais bon.
– Tim reste auprès de Lucy durant l’intervention policière et ça pue vraiment comme choix. Je veux dire, les voir tous les deux en intervention ensemble dans un tel épisode ? Ils sont un peu mes deux préférés (c’est faux, j’adore tout le monde dans cette série en vrai) et c’était sacrément stressant de les voir coincés ensemble dans le même immeuble. Je n’ai pas compris pourquoi ils ont passé tant de temps à vider les chargeurs sur des policiers. En plus, c’est une fin de saison, ça puait. Vraiment. La scène est terrifiante avec beaucoup trop d’hommes pour seulement deux officiers.
– Finalement, l’épisode était assez clair dans sa construction : chacun était mis en danger au fur et à mesure. Grey est le dernier à poursuivre un suspect… Et on sait ce que ça veut dire. Pourquoi est-il tout seul dans cet épisode même ? Comment tu peux aller en intervention seul avec tout ce qu’il se passe ? Comment Nolan, Lucy et Tim peuvent-ils le rejoindre ? Surtout Lucy et Tim, ils viennent de prendre tellement cher ! Pardon, je suis dans les points forts et je souligne un point faible, mais la tension est excellente et on ne sait pas d’où ça sort tout ça.
Les points faibles :
– Ouais, l’épisode était top, mais désolé, Bailey qui est le pompier de service qui retrouve en premier nos héros, ça m’a saoulé, même si c’était une décision logique de la part des scénaristes. Je n’ai pas aimé non plus sa description des masques…
– Nolan qui rentre chez lui alors que Celina est encore à l’hôpital et que Grey y reste ? Je n’y crois pas une seule seconde.
– Bailey qui soigne le type qu’elle a poignardé elle-même ? Arrêtez de vous foutre de nous. Je sais que c’est son taf, mais là, l’abus est gigantesque. Il y a d’autres ambulanciers et elle devrait au minimum s’occuper de Nolan avant lui, sérieusement !
– Je suis un sadique avec les personnages, probablement, mais j’étais presque déçu que la bombe n’explose pas. Cela aurait fait un épisode encore plus dingue.
– Finir l’épisode sur de tels cliffhanger, c’est dégueulasse, tout simplement. Aaron est en arrêt cardiaque et les méchants affirment avoir fait de gros dommages dans la ville… mais on ne sait pas lesquels. Cela donne envie de hurler, tout simplement. Qu’est-ce que je suis content de ne pas avoir été à jour, car l’attente aurait été interminable. Déjà là, j’ai un week-end à attendre et ça me paraît interminable !

En bref
Cette saison 5 est incroyable : après une longue traversée du désert en saison 4, la qualité est de retour dès le premier épisode. Peut-être que de voir la série en binge-watch m’a aidé à accrocher autant à la saison – comme en saison 1 d’ailleurs – mais j’ai vraiment l’impression que même les épisodes fillers étaient plus réussis cette saison.
Les intrigues de cette saison fonctionnaient souvent en fil rouge et étaient vraiment de qualité : la fin de Rosalind, l’intrigue sur Elijah (et Monica, son avocate, et Abril !), le kidnapping de la sœur de Celina, Lucy et Tim qui se mettent enfin en couple, Angela qui retombe enceinte, Nolan qui devient tuteur… Non, franchement, chacun a eu un peu de développement au cours de la saison et les intrigues étaient vraiment réussies.
En parallèle, on a un très mauvais spin-off qui n’arrête pas d’essayer de s’imposer et pourtant la qualité reste présente tout du long. Maintenant, j’ai très hâte de voir la saison 6 et je m’apprête à avoir une petite période de manque.





