9-1-1 – S01E04

Spoilers

Retrouvez ci-dessous la critique détaillée du quatrième épisode de la première saison de 9-1-1.

04.jpgÉpisode 4 – Worst Day Ever – 14/20
I’m sorry, Abby. I know this isn’t what you wanted to hear.

Et ce qui devait arriver arriva : à trop jouer dans la surenchère permanente, j’ai décroché de la série avec cet épisode qui part trop loin et nous propose des situations qui n’ont plus rien de crédibles. C’était le cas avant aussi, mais jamais de manière si visible. Après tout, ce n’est jamais qu’une série, mais quand on raconte une histoire, c’est quand même la base de réussir à maintenir une cohérence et une illusion de réel. Ce n’est pas le cas dans cet épisode, dont la note est heureusement sauvée par de bonnes interprétations et d’excellents effets spéciaux.

J’ai un peu du mal à voir comment la série peut proposer une plus mauvaise journée que celle qu’on a aperçu la semaine dernière, mais ils me rappellent très vite qu’ils gèrent bien l’écriture des situations d’urgence avec une intro suivant une hôtesse de l’air. Assez vite, je me suis dit qu’ils n’allaient pas oser nous sortir un crash – il y a tellement de possibilités d’urgences moins catastrophiques dans un avion. Finalement, c’est pourtant bien un atterrissage d’urgence à l’aéroport que propose cet épisode… et la série fait un premier faux pas majeur en nous proposant un coup de téléphone au 911 de quelqu’un étant DANS l’avion. Alors qu’ils ont leur masque à gaz. Alors que les portables sont censés être coupés. Alors que le réseau met toujours trois plombes à revenir quand je descends d’un avion. Enfin bref.

En plus, ce n’est même pas Abby à l’autre bout du fil.

À la caserne, Buck est intrigué par le carnet que regarde toujours Bobby : c’est une liste de 46 personnes qu’il a réussi à sauver, et il y a de la place pour 148. Sans vraie logique Bobby prend mal que Buck lise le carnet sans lui demander son avis (ça aurait été non) et il le plaque contre le mur. Les pompiers sont heureusement appelés en intervention (un moment où Hen commence à manger, pour changer).

Bonne nouvelle : l’avion ne s’est pas écrasé sur l’aéroport.

Mauvaise nouvelle : il est en flamme et posé en pleine mer.

On revient un peu en arrière histoire de découvrir qu’Athena continue de stalker la harceleuse de sa fille, Laila, qui organise une fête chez elle à 16h. Elle est clairement là pour jouer les pétasses, et ça fonctionne merveilleusement bien. Athena débarque au beau milieu de la fête pour arrêter Laila qui, heureusement pour Athena, était en train de fumer de la marijuana. Si la scène était aussi marrante que jouissive à voir (qui n’aime pas voir des harceleurs être ridiculisés ?), elle n’avait par contre absolument rien de crédible.

Clairement, Athena se met dans de sales draps avec cette histoire et son attitude n’est pas bien meilleure avec les parents de Laila qu’elle prend de haut. Cela lui reviendra en pleine face, c’est obligé – et pour la première fois, le personnage me saoule un peu alors que jusque-là, je l’aimais bien.

Elle est finalement appelée pour gérer la panique qui suit le crash à l’aéroport, avec des avions immobilisés, des proches des possibles victimes paniqués et des usagers hors d’eux. Tout ça promet. La panique habituelle, quoi.

Du côté des pompiers, on découvre que l’avion est en train de couler (forcément) et que les gens galèrent à monter dans les radeaux de survie. C’est marrant, je m’étais toujours dit qu’un amerrissage valait mieux qu’un atterrissage de force, mais d’un coup, je change d’avis là. Bien sûr, il y a des cadavres dans l’avion, ce qui est toujours assez horrible pour les pompiers.

Buck et Bobby s’occupent d’un petit garçon et de sa maman, cette dernière étant coincée par les sièges. Il y a tout un tas de bobos pas cool possibles dans le crash d’un avion que l’on découvre comme ça et qui ne sont pas du tout anxiogènes pour la prochaine fois où je monterais d’un avion – ça reste un des engins les plus sûrs, je sais.

On a aussi un couple coincé dans les toilettes parce qu’ils voulaient profiter de l’atterrissage pour prendre du bon temps. Eux auront finalement juste droit à une panique totale (et une demande en mariage), mais seront sauvés par le bon sens de Buck. Il en sera de même pour la mère, sauvée de justesse par un hélicoptère et la technique de la corde mise en place par Buck. Et aussi par la ténacité suicidaire de Bobby qui a failli y rester. Une belle histoire d’héroïsme quoi, où personne ne suit le protocole mais où tout se passe merveilleusement bien. Tous les passagers qu’on aura suivi dans cet épisode survive donc, mais c’était tout de même bien écrit.

Trois minutes avant le crash, Abby reçoit un appel d’un passager malin laissant un message d’adieu à sa femme. Tout ce qu’on veut nous, c’est savoir s’il a survécu. Elle, elle s’inquiète pour l’ensemble de l’avion, forcément, et ça ne donne pas du tout envie de faire son job. Elle appelle Buck pour prendre de ses nouvelles et savoir si Dale a survécu ou pas. Malheureusement, ce n’est pas le cas, Dale est bel et bien mort dans le crash.

Bien qu’au boulot, Abby prend le temps de déprimer, de ne pas recevoir un coup de fil et de réécouter le message de Dale en boucle. La femme de celui-ci finit par arriver au centre d’appel et être géré par Abby elle-même, qui lui fait écouter le message. Humph.

Finalement, Abby rentre chez elle et Carla insiste pour rester s’occuper d’elle et de sa mère car elle n’est clairement pas en état de le faire. Abby refuse, un peu violemment… et finit par s’endormir sans penser à fermer à clé la porte de son appartement. Quand elle se réveille quelques heures plus tard, sa mère a disparu. Cela fait au moins un bon cliffhanger pour l’épisode.

42 minutes après le crash, Athena est appelé dans un avion dont personne n’a le droit de descendre, car le PDG d’une compagnie aérienne l’a interdit. Décidément, ce n’est pas un épisode réussi pour Athena qui a le droit de jouer à la super-héroïne dans des intrigues absolument toutes tirées par les cheveux. Elle finit par arrêter tous les passagers de l’avion pour leur permettre de sortir. Mais oui, mais bien sûr. On en parle de la paperasse que ça représente ?

Bref, sa supérieure la soutient malgré une hiérarchie moins compréhensive, mais uniquement sur le cas de l’avion ; pas sur sa vengeance personnelle envers Leila.

La série nous tease ensuite le passé familial de Bobby, avec un enfant qui n’est pas là mais lui parle d’un crash d’avion (et si c’était un autre avec 148 victimes ?). En tout cas, dans le présent, Bobby craque et se remet à boire du whiskey. Et on nous parle même de Chimney ici, c’est dire à quel point la vie des personnages de la série craint.

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