9-1-1 – S05E07

Épisode 7 – Ghost Stories – 15/20
Il y a une expression consacrée pour ce genre d’épisode, je crois, c’est celle de « rythme de croisière ». Je l’utilise souvent, et cet épisode avait tout à fait cette ambiance. C’était divertissant, il y avait des avancées pour certains personnages et des intrigues plus ou moins intéressantes, mais finalement, une fois fini, on en sort avec l’impression que tout ça ne servait qu’à avancer sans grande surprise. Et c’est toujours embêtant, surtout pour cette série dont la qualité repose souvent sur les surprises entourant les interventions.

Spoilers

Un homme enterré vivant fait appel au 9-1-1 pour qu’on le retrouve au beau milieu d’une forêt.


I’m so confused.

On est tard en ce samedi soir, mais j’ai encore un peu d’énergie, alors je me suis dit que je pouvais bien finir mes hebdos aujourd’hui pour avoir le temps de regarder d’autres séries demain. Deux épisodes, ça se fait facilement quand il n’est pas encore minuit, et ça devrait même me permettre de ne pas trop me décaler dans mes horaires.

L’épisode commence par un appel qui sera mémorable pour May : un homme l’appelle, affirmant avoir été enterré vivant après un coup de feu et un vol de voiture. Rien que ça. Il avait encore son portable, c’est déjà ça de pris. L’homme perd assez vite patience dans son cercueil, mais c’est plutôt une bonne chose : les cris qu’il pousse lui permettent finalement d’être trouvés par Buck. Bon. Ce n’est pas bien crédible cette affaire : le type est enterré dans une forêt au milieu de nulle part et les pompiers le localisent grâce aux opérateurs réseaux et à ses cris.

Putain, je n’ai jamais de réseau dès que je suis à un kilomètre de la moindre habitation, mais le type il parvient à être sauvé de son cercueil au beau milieu des bois. J’aimerais bien, hein. Contrairement à d’habitude, la série se concentre ensuite sur l’enquête pour essayer de comprendre ce qui lui est arrivé, en partie parce qu’elle est menée par le détective qui a eu la gorge tranchée. Il est de retour sur pied comme si de rien n’était et continue de bosser comme si de rien n’était.

C’est bizarre de casser le code de la série en nous montrant une enquête sur une des victimes, mais c’est vrai que ça laisse perplexe. Et bien sûr, alors que le flic interroge cette victime qu’il voit aussi comme un suspect, très clairement, Taylor débarque et fait son travail de journaliste – ou de fouille-merde, au choix. Elle le fait très bien, d’ailleurs bien mieux que le flic. Celui-ci se vexe ainsi et empêche Taylor d’approcher la victime ensuite, mais c’est abusé.

Taylor s’en plaint inévitablement à Athena, mais le plus intéressant est encore de voir Taylor mener la même enquête qu’Athena et son collègue en parallèle d’eux. Les scénaristes s’amusent bien avec cette intrigue, nous proposant un mystère sur le type qui s’est excusé auprès d’une certaine « Lizzie » une fois déterré. Le problème, c’est que Lizzie est sa femme, portée disparue, même s’il la dit en Alaska en pleine croisière.

Taylor en arrive à la conclusion que la femme trompait son mari, alors que les flics découvrent que le couple avait des problèmes financiers. Edgar, l’homme enterré vivant, avait alors contracté plusieurs assurances vie sur le dos de sa femme. Partant d’hypothèses très similaires, Taylor et l’enquêteur en arrivent à deux conclusions totalement opposées : elle accuse la femme, il accuse le mari. Merveilleux. Evidemment, il se trompent tous les deux et le découvrent en même temps quand le flic essaie d’arrêter un tueur à gages, Tom, alors que Taylor imagine parler à Lizzie.

Finalement, on se retrouve avec l’arrestation de Tom, Lizzie ET Edgar sur les mêmes lieux. L’interrogatoire de Tom est assez amusant : il reconnaît avoir été embauché pour tuer Lizzie, mais il en est tombé amoureux… au point de la prévenir de la vérité. Il révèle ainsi à Lizzie le montant qu’Edgar voulait payer, même s’il était supposé être fauché.

Eh oui, il avait prévu de payer le tueur à gage avec l’assurance vie au nom de Lizzie. Cette dernière embauche donc Tom, le payant en nature puisqu’il est amoureux d’elle, pour qu’elle tue Edgar… Et c’est ainsi qu’Edgar se retrouve enterré vivant. C’était amusant comme intrigue, et juste assez divertissant pour nous intriguer tout du long. C’est tellement alambiqué qu’on ne peut pas tout deviner à l’avance… Par contre, on pouvait deviner à l’avance que Taylor aurait droit à une intrigue cette saison. Ainsi, alors que Buck cherche à comprendre pourquoi elle se met en danger dans ses enquêtes journalistiques, on comprend que si la vérité est si importante à ses yeux, c’est pour une bonne raison. Pendant la nuit, elle consulte donc des articles de presse sur un meurtrier proclamant son innocence, larmes aux yeux. Youpi, je suis super intéressé par cette intrigue dis-donc… Pfiou, je n’aime pas Taylor, je crois ?

Autrement, Chimney est de retour dans la série avec cet épisode, yay ! Il est toujours autour de Boston, cherchant désespérément Maddie. Comme il faut bien que la scène soit un peu intéressante, Chimney appelle Hen, qui a du mal à comprendre l’obsession de Maddie avec son passé, mais elle en profite pour relier ça au thème de l’épisode, expliquant qu’elle est peut-être en train de chercher des fantômes. Et puis, en plus, Hen aussi a affaire à son fantôme avec Eva qui la recontacte.

Sortie de prison et plus du tout droguée, Eva décide de quitter la Californie, mais avant ça, elle veut parler à Hen. Elles se voient donc à la caserne, parce qu’Hen est évidemment une des étapes de la thérapie d’Eva. Malheureusement pour elle, Hen n’est pas prête à lui pardonner tout ce qu’elle lui a fait subir. Evidemment. D’ailleurs, dès qu’Eva parle de Denny, le sujet devient trop touchy pour Hen. C’est étonnant de nous ramener cette intrigue sans prévenir, franchement.

Comme avec Station 19, je suis bien content que ça permette le retour de l’actrice interprétant Karen dans la série. Elle n’est pas heureuse d’entendre qu’Hen a revu Eva, mais au moins, elle peut être soulagée de savoir qu’Eva va quitter la ville. Elle ne l’est juste pas de savoir qu’Hen continue de croire Eva sur parole, à chaque fois. Dès lors, Karen décide de vérifier par elle-même ce qu’il en est. C’est une bonne idée de sa part, parce qu’elle entend de la part d’Eva la vérité, et aussi qu’Hen est plus amoureuse de Karen qu’elle ne l’a jamais été d’Eva. Mignon. Et mignon aussi la réconciliation entre Karen et Hen le soir-même.

Pour en revenir à Chimney, on le retrouve à son arrivée à Boston, où il sauve de justesse un bébé qui s’était étouffé dans une voiture. C’est horrible comme intrigue, mais Chimney le sauve donc et retrouve au passage un certain Eli, un de ses potes. Ils partagent ainsi une bière, histoire de parler de Maddie et de la culpabilité de Chimney qui n’avait rien à faire là. C’est sympa, sans plus. Et surtout, ça ne sert pas à grand-chose.

L’épisode se concentre aussi sur le kidnapping d’Harry cette semaine, et c’est vachement intéressant. L’enfant a évidemment un choc post-traumatique à gérer, et il le fait comme il peut. Il a ainsi des visions de Jeffrey assez régulièrement… mais uniquement en journée. C’est quelque chose quand même.

Il a aussi toujours son obsession pour les articles parlant de Jeffrey, le glorifiant et disant d’Athena qu’elle est une flic ripoux. Le père s’en rend compte et en parle à la psy, ce qui ne plaît pas du tout à Harry. Pourtant, la psy assure à Athena qu’il y a de gros progrès faits en thérapie puisqu’Harry lui parle enfin de Jeffrey. Ce n’est pas suffisant pour Athena, puisque son fils ne lui parle toujours pas à elle, mais Bobby fait ce qu’il peut pour l’aider. En parallèle, May se confie à son père sur ce qui lui pose un gros problème : le fait que personne ne parle de ce qui est arrivé à son petit frère.

Ce n’est pas sain du tout, et elle se rend en plus compte que ni son frère ni son père ne sont revenus chez Athena. Or, pour avancer, ce serait un minimum. Harry entend tout… et il décide au contraire de retourner dans la maison où il a été emmuré vivant. C’est clairement un besoin qu’il semble avoir, se confronter à nouveau à ce moment traumatique. Le problème, c’est que la maison en construction n’est pas si solide que ça apparemment.

Le sol a tenu quand plusieurs pompiers sont passés dessus, mais là, il s’effondre sous le poids d’un gamin. Allez comprendre. Contre toute attente, une fois blessé, Harry appelle… sa mère. Je veux dire… Il aurait pu appeler le 9-1-1, il aurait pu appeler May (ce qui revient au même, je sais), il aurait pu appeler Bobby ; mais non, il appelle sa mère. Celle-ci se précipite bien sûr au secours de son fils. On va dire que c’est logique pour un fils d’appeler sa mère dans ce genre de situation, mais vraiment, ce n’est pas Athéna la plus à même de lui venir en aide alors qu’il est blessé, hein.

C’est plutôt chouette de les voir se réconcilier, cependant, et bien de voir qu’Harry finit par se confier au détective qui le sort de son trou. Ah, oui, évidemment, Athena ne se ramène pas seule sur place : elle amène tous ses collègues, hein, y compris celui qui avait été égorgé par l’avocate, Ransone. C’est bien de les voir parler ensemble du fantôme de Jeffrey qui ne doit plus les terrifier. Ainsi, Harry demande à rentrer chez lui pour de bon. Ce n’est pas non plus comme s’il y avait eu plein de violence au moment de son enlèvement, ça va.

Après, c’est chouette comme fin d’épisode : toute la famille est réunie et Harry est prêt, enfin, à leur raconter tout ce qu’il a vécu. J’aime bien l’idée.

> Saison 5

 

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