Épisode 2 – Well Enough Alone – 18/20
Eh, j’ai tout compris (ou presque) ! Ce doit être le signe que la série a fait le tour de ce qu’elle avait à dire et j’avoue que j’ai envie de croire que cette saison 4 puisse être la dernière, surtout avec les twists de cet épisode. Quoiqu’il en soit, la qualité est toujours là : c’est un excellent épisode qui est tout simplement un plaisir à découvrir, tant pour son intrigue que pour ses effets spéciaux. Une belle réussite. Ah vivement lundi prochain !
Spoilers
William à leur recherche, Maeve et Caleb se rendent auprès d’un sénateur alors que Christina enquête sur Peter.
Well, it’s actually worse than I thought.
Il n’y a quand même pas à dire, c’est une série magnifique à regarder, et ce dès le premier plan. Et oui, vous ne rêvez pas, on est lundi, et je suis déjà devant le nouvel épisode. C’est que la série m’a vraiment manqué pendant longtemps, alors il était temps. Et puis, en contrepartie, je garde mon retard dans The Orville. On fait ce qu’on peut.
L’épisode reprend dans une ville du sud, même si je n’ai pas réussi à identifier si c’était censé être plutôt la France ou l’Espagne. En tout cas, une chose était sûre très rapidement, il s’agissait du dos de Clémentine, et ça, c’était inattendu. Cela faisait un bon moment qu’on ne la voyait plus dans la série, et c’est toujours une actrice aussi géniale.
Par contre, dans sa petite robe jaune d’été, elle nous leurrait bien : elle passait pour la jeune damoiselle en détresse, mais elle était encore capable de bons lancers de couteau. Malheureusement, ce ne fut pas suffisant pour arrêter William : celui-ci lui rend visite, toujours dans le but de retrouver Maeve.
Yep, il est fait une petite obsession le William, mais ça ne surprend absolument personne. De son côté, Maeve a quant à elle repris la route avec Caleb, toujours à la recherche d’un Sénateur qui risque fort d’être ciblé par William. En même temps, quand ils arrivent devant la demeure, je n’ai pu m’empêcher d’avoir l’impression qu’il s’agissait d’une maison vue en flashback dans la tête du robot décapité.
J’ai apparemment bonne mémoire : c’est bien le cas. Cela est révélé très rapidement par Maeve. Heureusement qu’elle semblait sous-entendre qu’ils étaient à la recherche d’un allié parce que Maeve et Caleb se rendent bien vite compte que ce n’est pas le cas. Le sénateur et sa femme sont remplacés par des robots. Ils ne semblent pas le savoir immédiatement, mais dès que Maeve l’indique, après avoir tiré sur le sénateur tout de même, les robots se relèvent et passent à l’attaque.
La femme manque de très peu de tuer Caleb, mais il est sauvé heureusement par Maeve qui a réussi à se débarrasser également du sénateur. Il est toutefois à souligner que Maeve a perdu une bonne partie du contrôle qu’elle avait avant sur les hosts.
Si elle est capable d’éteindre à distance les caméras, elle a beaucoup de mal à arrêter les robots quand ils l’attaquent. Elle nous tue la femme du sénateur sans trop de mal et conserve le sénateur lui-même pour pouvoir l’interroger.
L’interrogatoire est vite mené et permet à Caleb et Maeve d’apprendre qu’il y a 249 hosts infiltrés en tant qu’émissaire du Nouveau Monde. Bon, les humains sont clairement en train de perdre la guerre et comme Maeve le souligne bien vite, c’est pire que prévu : un flashback permet de révéler que William remplace donc des figures influentes par des émissaires hosts. Et il n’agit pas seul : ce n’est pas une surprise pour nous, il travaille avec Charlotte. On le savait déjà puisque le vrai William est mort lui aussi. Reste à savoir si tout ce beau monde est Dolores ou non. Et reste à avoir des nouvelles de Christina aussi, parce qu’il n’y a pas assez d’épisodes dans la saison pour ne pas la voir à chaque fois, non ?
Une chose est sûre, l’intrigue s’intéresse beaucoup à Maeve et Caleb cette semaine. Les deux enchaînent donc l’interrogatoire par la découverte des écuries du sénateur. Tous les chevaux y sont tués par… Anastasia, la femme du sénateur. Après tout, on l’a juste vu se prendre un coup de couteau dans le dos. Certes, le sénateur s’est pris une balle dans le crâne, mais elle non. Maeve nous apprend bien vite que malgré sa folie, elle n’est pas un host, mais bien la vraie Anastasia.
Pourtant, elle se comporte comme un robot, c’est bizarre. Elle transmet à Caleb et Maeve le message qu’un certain Don Giovanni les attend avant de les attaquer. Ouep, si elle est humaine, il y a quand même quelque chose de bizarre, comme si un disque dur avait remplacé un bout de son cerveau.
Maeve nous la tue rapidement, et face à tout ce qu’il se passe, Caleb décide de demander à son pote, Carver, de faire en sorte que sa femme et sa fille quittent la ville. Il veut les mettre à l’abri à tout prix, et ça sent rapidement l’intrigue qui finira en prise d’otage.
Le duo Maeve/Caleb se rend ensuite à l’opéra pour assister à une représentation bien particulière de Don Giovanni : il n’y a pas de public, pas d’host et pas non plus de chanteurs sur scène. Non, il y a en revanche un tourne-disque qui, une fois éteint, actionne un système de levier au niveau de la scène. Assez rapidement, Caleb et Maeve se retrouvent donc dans un étrange souterrain qui ne rassure pas Caleb. Il a bien vu que Maeve avait eu du mal à se débarrasser du sénateur-host plus tôt.
Pourtant, le souterrain mène à une sorte de speakeasy secret où tout semble aller pour le mieux avec une petite musique jazzy. En plein après-midi, plein de gens sont là à boire des verres quand même. Le duo me fait bien rire en tout cas, ils ont l’air assez efficace quand ils travaillent ensemble et ça fait regretter de ne pas avoir vu leur travail d’équipe se mettre en place.
La scène est toutefois intéressante malgré tout, parce qu’elle permet aux deux personnages de parler du passé qu’ils fuient, avant de se rendre compte qu’ils foncent tout droit vers le passé : le speak-easy n’est jamais qu’un wagon de train se rendant probablement à Westworld. Sauf que Westworld est interdit dans le monde désormais.
Pourtant, alors qu’aucun signal ne peut sortir du train, Maeve et Caleb sont bien approchés par un host au visage bien connu. Elle leur demande leur nom, sur tablette heureusement. Maeve peut trafiquer celle-ci et se faire passer pour Mrs Morgan, une ancienne habituée de Westworld bien contente de revenir. Sans qu’on ne sache vraiment où ils se rendent, le train avec tous les habits disponibles et les questions de l’host qui les accueille ne trompe pas trop : il y a là tout ce qu’il faut pour mener à de nouvelles simulations dignes de Westworld, le parc d’attraction. On demande même à Caleb de choisir un chapeau blanc ou noir, c’est dire.
Ailleurs, dans un building hyper moderne comme toujours, Jim Navarro du département de la Justice rend visite à ce qui ressemble fort à un Westworld. En tout cas, il parle à une autre version de Clémentine, encore, qui l’envoie bouler bien vite. Le type a beau représenter le gouvernement, il n’en reste pas moins un assistant à qui elle n’a pas envie de présenter son boss.
Son boss n’est autre que William-Dolores, ce que l’on découvre un peu plus tard quand celui-ci est à jouer au golf et est interrompu par… le vice-président. Même ça, ça n’empêche pas Clémentine de tenter de jouer le barrage, mais c’est inefficace cette fois. William a donc tué une version de Clémentine en l’égorgeant avant que Charlotte-Dolores ne la remplace ? Cela me suffit comme explication, contrairement à Clémentine qui est pleine de questions – demandant aux agents des services secrets pourquoi on les dit secrets alors qu’ils sont très visibles. Elle m’a fait rire, il fallait que ça apparaisse dans la critique.
En plus, ça se fait en parallèle de la conversation entre William et le vice-président, et celle-ci ne me passionne pas énormément. L’idée est que William attend l’autorisation du gouvernement pour reconstruire son business – et on comprend mieux pourquoi Charlotte-Dolores a décidé de compter sur lui pour recréer ses robots.
En attendant, le vice-président est impressionné par la capacité de William à faire de sacrés tirs de golf. On voit bien que le vice-président n’est pas encore un robot, mais ça ne saurait tarder à mon avis. Il fait l’erreur de menacer William et de lui expliquer qu’avoir plein de sénateurs ne suffira pas.
Sans trop de surprise, la menace change vite de compte quand William souligne au vice-président qu’il est venu lui parler quasi sans sécurité. C’est loin d’être une bonne idée, effectivement.
Le vice-président découvre bien vite que ses deux agents secrets sont tués par Clémentine, alors que William-Dolores se sert de son club de golf pour nous débarrasser du vice-président. C’est presque trop simple.
Clémentine peut ensuite s’en prendre à Navarro, l’assistant du début d’épisode, en l’étranglant dans sa voiture. Charlotte-Dolores monte alors dans la voiture pour voir Navarro en vrai, lui expliquer qu’il avait à peu près raison dans ses soupçons et… prendre possession de lui. Voilà qui explique ce qui est arrivé à Anastasia : une mouche entre dans l’œil de Navarro alors que Charlotte-Dolores sort de la voiture.
Cette dernière est ensuite vue en train d’interroger… William ? Mais le vrai ? Il ne serait pas mort ? C’est assez étonnant comme scène, mais au moins, ça permet d’en savoir plus sur le plan de Charlotte-Dolores. Je m’attendais à un peu mieux comme jeu de sa part à elle : elle veut simplement chasser les humains quoi. Rien de nouveau sous le soleil. La scène finit par William découvrant William-Dolores, mais ça aussi, ça n’est pas nouveau. En fait, ça ressemblait à une redite de la scène post-générique de la saison 3 mais sans arme à feu.
À la place, elle nous tue William avec du gaz. Bon, il est mort dans un sommeil sans fin, quoi, mais je ne sais pas trop à quoi ça sert de nous le remontrer. Pour moi, on en était débarrassé. En tout cas, cela permet à William-Dolores de commencer un petit discours, en présence du vice-président. Il y annonce l’ouverture d’un nouveau parc Westworld et ça donne beaucoup trop envie : bienvenue à Temperance dans les années folles si je ne m’abuse. Maeve a l’air ravi de découvrir une nouvelle variation du parc Westworld.
Pendant ce temps, nous retrouvons Christina-Dolores dans son lit, comme toujours. Elle dort toujours aussi paisiblement qu’en saison 1, et ça donne envie d’être un robot quand même. Pourtant, elle prétend auprès de sa colocataire qu’elle n’a pas pu dormir de la nuit suite au suicide de Peter.
La colocataire rassure Christina comme elle peut en lui prouvant que Peter avait perdu pied de la réalité il y a bien longtemps, comme le prouve les articles de journaux parlant de lui et de son suicide. Cela n’aide que partiellement Christina qui décide finalement de se rendre au travail. En chemin, elle entend un SDF se plaindre de la musique sans son qui est émise par la Tour. Cela sent bon les émissions d’onde, tout ça.
Difficile à dire pour l’instant. En tout cas, le SDF n’arrive pas à engager une vraie conversation avec Christina, qui est ensuite dépitée de trouver des oiseaux morts au pied du building de son travail. C’est un grand classique à New-York les oiseaux qui se prennent des vitres, pourtant. C’est apparemment suffisant pour qu’elle décide de ne pas aller au boulot.
Olympiad la harcèle sans trop de surprise : Emmett, son boss, l’appelle alors qu’elle essaie d’écouter son histoire – celle qu’elle avait dictée concernant un personnage nommé Peter. Le problème est donc rapidement qu’elle découvre qu’elle avait bien inventé une histoire similaire à celle de l’homme qui s’est suicidé devant elle. Pour ne rien arranger, Emmett finit par lui expliquer qu’il sait qu’elle lui ment en prétendant être chez elle : il est capable de la localiser dans le Jersey. Clairement, il est menaçant là. Ou harcelant, au moins.
Cela ne décontenance que partiellement Christina de savoir qu’elle perd l’un de ses quatre jours d’arrêt-maladie (oula, elle n’ira pas loin avec ça) pour se rendre dans une villa en travaux. Il s’agit en fait de la villa où est établie l’action de charité pour laquelle Peter avait légué toute sa fortune. Le problème, c’est que la fondation est clairement fermée. Christina appelle sa colocataire à la recherche d’explication car elle est celle qui lui a expliqué à qui il avait donné son argent… mais ça ne l’aide vraiment pas à comprendre tout ce qu’il se passe.
Pour ne rien arranger, elle découvre dans l’une des chambres de cet ancien asile des dessins de tour radio. Décidément, cette Tour n’en finit plus de nous hanter… mais moi, j’ai surtout hâte de retrouver le parc la semaine prochaine !