Missions – S03E05

Épisode 5 – Théogonie – 17/20
Le titre en révèle beaucoup sur l’ambition de la saison 3 et de la série, mais la conclusion me laisse finalement sur ma faim. J’ai l’impression d’être passé à côté de certains éléments, au point de me dire que ça pourrait être une bonne idée de revoir l’intégrale. Si la fin n’est donc pas exactement ce que j’en attendais, on sent bien que la série a réussi à mener son récit jusqu’au bout – ou en tout cas, jusque là où elle le voulait, même si aller plus loin aurait pu me plaire aussi. Rien que pour ça, la série mérite d’être vue.

Spoilers

Jeanne envisage le suicide pour mettre un terme à ses souffrances.

Sauver ton père, sauver le monde… On dirait que c’est simple comme un conte pour enfants, non ?

Jeanne se suicidera-t-elle ? Cela m’étonnerait franchement. Certes, elle braque le flingue sur sa tempe, mais elle se retourne ensuite vers Peter, William et Alice pour mieux se rendre compte qu’ils sont figés. Ils ne bougent plus du tout et l’homme mystérieux apparaît dans le sous-sol, demandant à Jeanne de le suivre.

Ils se retrouvent alors à l’extérieur du sous-sol, à la frontière du temps et de la réalité. L’homme révèle alors qu’il est un des enfants de Jeanne – un de ses héritiers. Il vient du futur, même si le futur n’est pas un concept qu’il connaît exactement. Il est épaulé par la Jeanne de la saison 2 dans ses explications : Jeanne est ainsi une exception, un chaînon manquant, qui permettra à l’espèce humaine de s’améliorer ; parce que pour l’instant, elle est défectueuse.

Le but est de montrer à Jeanne tout ce qu’elle peut changer également, si je comprends bien tout ce qu’il se passe. L’homme explique à Jeanne qu’elle a créé une ligne temporelle en jouant avec l’esprit de William : ce n’est pas une autre Jeanne qu’elle voit, c’est une seule et même personne, qui doit à présent être réunie. L’idée est simple : Jeanne a un choix. Soit elle vit comme une humaine en voyant le monde se détruire peu à peu, soit elle accepte d’être la cause qui créera cet homme, la conséquence, qui se déplace dans le temps et l’espace pour observer.

Jeanne semble toutefois faire un choix : elle demande à être ramenée dans le présent, au moment où elle envisageait de se suicider, parce qu’elle a trouvé la réponse qu’elle cherchait après quelques détours dans le temps, à la mort de Simon, à un anniversaire de William encore enfant et au beau milieu de montagnes nordiques. Elle sait ce qu’elle doit faire… Mais moi franchement, je n’en ai pas la moindre idée à ce stade.

Elle fait sortir le trio du sous-sol, tandis qu’en parallèle, Adrian découvre une photo de Jeanne et de l’homme prise à l’anniversaire de William… quand il était enfant. Adrian demande à ce qu’on la retrouve bien vite, mais Jeanne, elle, est menacée par les hommes de main de William. Même s’ils baissent les armes sous les ordres de William, Jeanne n’hésite pas à les tuer.

Peter est assez réactif pour assommer Jeanne avant qu’elle n’aille encore plus loin, mais cette intrigue se termine par William qui explique à sa fille et Peter qu’ils pourraient tout à fait mettre un terme à Jeanne et ses agissements avant qu’il ne soit trop tard. C’est mignon comme idée, mais Alice la refuse catégoriquement ; et elle arrive à convaincre Peter bien vite, parce qu’ils sont en couple après tout.

C’est toujours un peu abusé dans les séries et les films, ces couples qui se connaissent depuis deux ou trois jours à peine mais agissent comme s’ils avaient passé un an ensemble. Bon, grâce à Alice, Jeanne peut finalement se réveiller à l’étage de la bâtisse. Elle retombe assez vite sur Alice, Peter et William, à qui elle assure qu’elle n’était plus elle-même, mais qu’elle est sûre qu’elle pourra se contrôler si ça devait lui arriver une nouvelle fois.

Franchement, ça me paraît ambitieux. Cela dit, Jeanne réclame à aller en Europe du Nord, et ça aussi c’est ambitieux quand on est sous surveillance comme ils le sont. Par chance, William peut compter sur Ivan pour trouver un avion. Les deux amis en profitent pour se dire adieu, sachant bien que la mort les attend au tournant.

Dans l’attente de pouvoir partir en voyage, Jeanne et Alice prennent le temps de se parler. Jeanne explique que l’autre elle – donc elle-même en soi – voulait absolument parler à William, pour l’empêcher de créer la deuxième Alice. Elle a fini par réussir à le faire, mais ça a laissé des séquelles à William, elle a ouvert une brèche et transmis le don des souvenirs d’une autre dimension à William.

Il n’est pas fait pour ça, cependant, ce qui explique qu’il aille si mal. Alice demande à Jeanne de le sauver, même si elles ne savent pas exactement si c’est possible. Cela mène Jeanne à considérer une nouvelle fois que sauver le monde, ça pourrait être s’autodétruire. Franchement, c’est complexe tout ça, ils finissent par nous perdre en informations diverses.

Dès lors, Alice en a marre de réfléchir et elle cherche du réconfort dans les bras de Peter qui, ça tombe bien, est justement torse nu dans sa chambre. C’est bien foutu, la vie. La nuit passe plus vite comme ça, en tout cas, que pour Jeanne et William qui attendent, en pleine insomnie, de pouvoir aller en Norvège.

Au petit matin, Adrian reçoit un appel mystérieux (probablement d’Ivan) qui l’informe de la destination choisie par Jeanne. Il se met aussitôt à mettre en œuvre un plan pour se rendre avec ses hommes en Norvège, ayant ainsi la même destination que Jeanne, William (de plus en plus faible), Alice et Peter. William en profite pour confesser ses actions, notamment les moments où il a voulu tuer Peter – l’accident de voiture, notamment. Il est également responsable du meurtre de Samuel. Pff. Franchement, ça c’est naze de sa part.

Le quatuor est malin en tout cas : ils changent de plan de vol en route, ce qui leur permet de conserver une bonne avance sur Adrian et ses hommes. L’ensemble permet aussi d’avoir de jolis plans de la nature en Norvège et des routes sinueuses de montagne. Ah, il faudra que je retourne à la montagne à un moment moi, ça me manque.

Ils ont beau prendre de l’avance sur les hommes d’Adrian, ceux-ci réussissent à s’approcher dangereusement de nos héros en faisant quelques excès de vitesse. Bordel, faire une course poursuite sur une route de montagne avec des virages partout et un William mourant à l’arrière de la voiture, quelle idée de merde. Je plains Peter, ce n’est pas chouette comme plan de vie.

Jeanne demande en tout cas à Peter de s’arrêter après un pont, et il le fait… alors qu’on sait tous très bien ce qu’elle envisage : elle sort de la voiture pour faire face aux voitures qui s’approchent. Le problème, c’est qu’en utilisant ses pouvoirs, elle affaiblit encore plus William. Bon, elle détruit le pont sans hésiter, et sans tuer pour autant Adrian. Par contre, William, lui, il ne tient pas la confrontation : les hommes d’Adrian braquent Jeanne avec des flingues, et elle n’aime pas trop ça. Elle décide donc de se débarrasser d’eux en les envoyant on ne sait trop où, et probablement en les tuant sous les yeux d’un Peter choqué.

Ah ben heureusement qu’elle devait se contrôler, Jeanne ! Les voitures s’envolent et disparaissent… Et William meure. Jeanne révèle alors qu’elle savait très bien qu’elle ne pourrait pas sauver William, mais aussi qu’elle doit la présence d’Adrian et de ses hommes à Alice. C’est elle qui a appelé Adrian, finalement. Je ne m’y attendais pas.

Elle a probablement bien fait de douter de Jeanne, parce qu’effectivement, elle est un véritable danger public. Elle a également une obsession, ce qui fait quelle veut reprendre la route au plus vite, quitte à laisser le corps de William au bord de la route. Franchement, c’était un peu abusé ça, ils auraient pu prendre le corps et le mettre dans le coffre, au moins.

Finalement, Jeanne a donc pris la décision de venir dans les montagnes nordiques vues en début d’épisode. Elle se retrouve ainsi face à une porte, comme en fin de saison 2, qu’elle doit pouvoir ouvrir. Son descendant affirme qu’elle est capable de l’ouvrir, puisqu’elle en sera capable plus tard et que le temps ne veut plus rien dire pour elle.

Jeanne s’apprête donc à ouvrir la porte, mais Peter lui demande d’attendre, pour s’assurer de ce qu’il y aura derrière la porte. Il lui touche l’épaule… et hop, on repart dans un petit flash de lumière. Peter se réveille alors dans une pièce aux murs nus, avec son ordinateur et son livre. En ouvrant la porte, il tombe à nouveau sur le descendant de Jeanne, qui lui explique qu’il doit choisir, avec le doute de ce que fera Jeanne. Il affirme que c’est par Peter que tout a commencé, et que c’est pour ça que c’est à lui de faire le choix. Alors là…

On découvre que c’est lui qui a tué Samuel au départ, avant d’aller changer le mot de passe du vaisseau, mettant en place toute la chaîne d’événements qui le mènera en Norvège. Nous sommes donc face à une étrange boucle temporelle, qu’on nous avait bien proposé au départ de la saison lorsqu’e Peter est monté pour la seconde fois dans le vaisseau – il s’était entendu.

De retour dans le présent, et puisqu’il a compris qu’il était responsable de tout ça, Peter laisse Jeanne ouvrir la porte pour qu’elle puisse faire face à… elle-même. La Jeanne de la saison 2 traverse donc le portail pour arriver face à cette autre Jeanne. Nous avons donc tourné en boucle ? La série s’achève sur une suite de flashbacks des trois saisons, puis sur une poignée de mains entre les deux Jeanne qui provoque un flash de lumière intense.

Moi qui pensais qu’en fin de saison 2, elle avait créé un tout nouveau monde, je suis servi. Elle a juste créé une super entité capable de détruire le monde dans une boule lumineuse surpuissante…


EN BREF – Je pense que la série gagnera à être revue à tête reposée et avec toutes les réponses en main ; ou du moins, avec le souvenir de toutes les révélations. Je suis un peu déçu par la saison 3 en ce qu’elle est plus courte que les précédentes et qu’elle a sacrifié une grande partie de son casting au profit de quelques personnages uniquement. Cependant, les quatre personnages au cœur de cette saison sont vraiment intéressants et bien construits, donc je ne vais pas trop m’en plaindre.

Si j’ai préféré l’épique de la saison 2, le rythme plus lent et détaillé de cette saison 3 restait un plaisir. Chaque saison a ainsi véritablement son ton, ses personnages et son intrigue, et elles forment un tout qu’il est satisfaisant d’avoir vu. C’est beaucoup en attendre pour une série française et même si j’aurais pu me passer de la mystique – surtout après avoir rattrapé Manifest la veille – je trouve quand même que c’est sympathique de terminer cette série. Pas déçu !

 

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Missions – S03E04

Épisode 4 – Le Sanctuaire – 17/20
Les premières réponses commencent à arriver avec cet épisode, comme je m’y attendais. Les intrigues se croisent enfin et on commence à mieux voir ce que cette saison a voulu proposer, mais ça me laisse quand même avec un certain nombre de questions que j’avais déjà en fin de saison 2. Bref, je ne suis pas sûr que la série apportera toutes les réponses, mais elle reste passionnante à suivre grâce à une construction vraiment sympathique.

Spoilers

Jeanne, Alice et Peter sont à la merci de William.

T’aurais dû me tuer, t’es un monstre.

Bien. Normalement, cet épisode devrait faire avancer les choses plus que les précédents pour mettre en place l’épisode final de la série. J’ai hâte de savoir comment tout ça va se terminer ! Avant d’en arriver là, il faut déjà prendre le temps d’en revenir à Jeanne et William. Jeanne a accepté de suivre William sans faire d’histoire apparemment. Elle lui fait une confiance trop aveugle, je trouve, et elle lui confie beaucoup trop de choses.

En échange, elle obtient des mensonges de sa part, notamment sur le fait que Peter et Alice auraient travaillé ensemble un moment. Le problème, c’est qu’elle finit par expliquer à William qu’Alice aurait dû mourir et qu’elle a soudainement peur de lui quand elle le voit saigner du nez. William s’attaque alors à Jeanne, qui finit inconsciente.

Après le générique, on se rend compte qu’Alice aussi a été attaquée dans la voiture qui la menait à Jeanne. Inconsciente, elle finit par se réveiller menottée à un lit, dans une nouvelle tenue. La trahison vient de son père, qui apparaît à visage découvert et lui explique que tout ce qu’il a fait était pour elle. Evidemment, elle ne le vit pas comme ça et elle comprend bien qu’il est prêt à sacrifier le monde pour elle.

Elle en veut toujours autant à son père, et elle n’hésite pas à balancer des verres sur lui. Bon, Alice n’est toutefois pas du genre à rester prisonnière bien sage et passive dans la chambre où elle est enfermée. Elle n’hésite donc pas à se lever pour faire le tour de la chambre, en trainant avec elle son lit. C’était marrant à voir, surtout qu’elle est pas mal débrouillarde en vrai. Bon, un homme de main de son père finit toutefois par arrêter tout ce qu’elle fait.

Alice se retrouve donc à devoir attendre, menottée au lit. Elle s’enferme dans un souvenir de la veille, où elle a pu converser un moment avec Peter. Ils sont un peu mignon à se tourner autour ces deux-là. Clairement, toute la saison repose sur eux, ça change des deux précédentes. Déjà qu’on n’est plus sur Mars, ça fait beaucoup de changement… mais c’est efficace. On découvre en tout cas qu’Alice et Peter se sont embrassés. C’est mignon, vraiment.

Dans le présent, Alice est de nouveau confrontée à William, et elle lui demande pourquoi elle trouve des photos d’elle un peu partout dans des albums dans cette chambre. La conversation tourne au cauchemar pour elle quand elle apprend que son père a tué Peter. C’est con, ça. En face d’elle, William est sacrément incohérent en plus, ça ne doit pas être évident d’être à la place d’Alice et d’essayer de tout comprendre.

Déjà, elle sait que le fait qu’elle soit en vie a compromis le sort du monde ; mais en plus, elle se sent maintenant responsable de la mort de Peter. Il est assez évident qu’il n’est pas mort, hein. Quand William vient l’interroger, il comprend assez vite que son bourreau est victime du même cancer que Samuel en début de saison et il en joue autant que possible. Pour éviter de se faire torturer ou tuer, il propose même à William de lui venir en aide… mais celui-ci n’approuve pas l’idée.

Pendant ce temps, Jeanne reprend son cauchemar habituel, tombant cette fois-ci sur un double d’elle-même qui lui demande de la regarder. On n’avance pas vraiment… mais à son réveil, cette autre Jeanne est encore là pour lui indiquer qu’elle doit s’accepter.

Elle n’a pas tout à fait le temps de le faire : elle est confrontée plus rapidement par William. Il vient la voir pour lui reprocher de lui avoir parlé toute sa vie. C’est intéressant : il a eu des visions de la Jeanne de la saison 2 pour l’avertir des crimes qu’Alice risquait de commettre ; de la maladie qu’elle aurait ; de tout le bordel que ça provoquerait pour le monde entier. Mieux encore, il révèle avoir les souvenirs du William qu’on connaît, à travers cette autre Jeanne.

La pauvre Jeanne de cet univers, prisonnière, ne capte rien de ce qu’il lui dit en revanche. Elle se retrouve ensuite à devoir faire face à elle-même qui lui demande de la retrouver.

William se rend ensuite auprès de sa fille, dont il détache les menottes. Il lui explique qu’ils sont dans sa maison d’enfance et qu’il n’a plus que les souvenirs pour lui. Je trouve ça quelque peu abusé de voir Alice lui faire ensuite un câlin quand clairement il ne le mérite pas. Peut-être qu’elle espérait pouvoir être ainsi libérée… mais ce n’est pas ce qu’il se passe.

Peter n’est finalement pas torturé par William. Les hommes de ce dernier reçoivent au contraire l’ordre de l’emmener voir Jeanne. La confrontation permet d’avoir quelques explications plus claires, même si personne ne comprend vraiment ce qu’il se passe. Jeanne accuse en effet Peter d’être responsable de sa présence dans le sous-sol miteux où ils sont.

Pourtant, Peter finit par tout lui révéler : Jeanne ne vit pas sa vie et c’est pour cela qu’elle est attirée par des gens qu’elle pense ne pas connaître, comme Alessandra. Dans un autre monde, une autre Jeanne est partie dans l’espace avec Samuel, où elle était attendue. Il connaît en fait toute l’histoire de la série ; avec l’idée que l’humanité présente sur Terre est en fait la suite d’une Histoire qui avait commencé sur Mars.

Peter comprend donc que Jeanne est connectée à son double, même s’il ne sait pas pourquoi. Il explique aussi à Jeanne que ses deux versions d’elle-même ont un don, mais tout ce qu’elle entend, c’est qu’elle serait responsable de la mort de ses amis. Ce n’est pas la meilleure idée du monde d’énerver Jeanne comme ça, par contre. Celle-ci commence à utiliser ses pouvoirs contre lui, alors il tend une main vers elle pour se protéger et… un flash de lumière apparaît.

Ce flash nous renvoie dans le passé, le jour de la mort de la mère de Jeanne. Cette mort se produit de manière bien bête : William était venu pour tuer Jeanne, mais sa mère a souhaité la protéger, évidemment. Jeanne a donc découvert ses pouvoirs… en tuant par accident sa mère. Et ce n’est qu’après que l’étrange homme qui les suit depuis le début de la saison s’est montré. J’imagine que cet homme sera Peter, dans le futur.

Pour l’instant, c’est difficile à dire cependant, alors concentrons-nous plutôt sur Alice qui est assez maligne pour se cacher sous son lit, menotter le type chargé de la surveiller, lui voler son flingue et s’enfuir. Elle décide tout de même d’aller voir ce qu’il se passe dans le sous-sol de la propriété quand elle en voit une entrée, et elle fait bien, car nous savons que c’est là que sont les autres personnages – et notamment Peter, qu’elle cherche toujours.

Dans la cave, on découvre que Peter et Jeanne ont partagé le même flash. Jeanne cherche immédiatement à savoir pourquoi William a voulu venir ce jour-là avec un flingue. Sans surprise, elle parvient à utiliser son pouvoir pour détruire ses menottes (jolis effets spéciaux) et menacer William, qui explique qu’il a juste voulu tuer Jeanne quand elle avait six ans, sans y parvenir.

Alors qu’elle est sur le point de tuer William, Jeanne est interrompue lorsqu’Alice arrive pour protéger son père. La fille fait l’erreur de laisser le flingue par terre quand elle protège son père, ce qui mène à une Jeanne considérant le suicide. AH.

En parallèle, nous suivons de nouveau Adrian, qui se dit déçu d’avoir été trahi par William. Tout ça n’est pas bien clair au niveau des enjeux, je trouve. Il cherche en tout cas à retrouver William au plus vite, ce qui n’est pas évident : trouver un riche qui souhaite rester caché, ça ne marche pas apparemment.

Adrian remonte également les pistes qu’il a pour retrouver Peter. Il ne retrouve que la dernière maison dans laquelle ils étaient avant que les hommes de William viennent le chercher. À l’intérieur de celle-ci, il trouve toutefois le livre d’Asma, dans lequel Peter a mis une clé USB avec la vidéo du meurtre d’Alessandra (c’était pourtant sur un disque dur avant).

Il y a également d’autres vidéos avec toutes les sessions Jeanne/Alessandra. Il les envoie à son laboratoire où sa directrice de la sécurité s’avère aussi être une excellente scientifique. Elle comprend donc que Jeanne ne maîtrise pas ses pouvoirs, mais que tout ce qu’elle fait s’apparente à ce qu’un trou noir pourrait faire. Rien que ça.

Forcément, les scientifiques veulent à tout prix retrouver Jeanne, mais ce n’est pas si évident. En attendant, ils ont fait une nouvelle avancée…

Missions – S03E03

Épisode 3 – Empty Handed – 15/20
L’épisode est un peu en-dessous des précédents, sans que ce ne soit véritablement une surprise. On est au beau milieu de cette courte saison, alors il faut nécessairement que le rythme ralentisse avant de repartir pour un final qui sera probablement très bien. En attendant, on développe un peu la psychologie des personnages, et ça se fait au détriment de certaines réponses qui tardent à venir. Bon dieu, que je suis impatient !

Spoilers

Jeanne, Alice et Peter cherchent à retrouver Jeanne.

Vous n’êtes pas quelqu’un à qui je peux mentir.

J’ai hâte d’obtenir des réponses, alors j’enchaîne les épisodes, tout simplement. Cela faisait un moment que ça ne m’était plus arrivé. L’épisode débute par le réveil de William, qui cherche à nouveau à entrer en contact avec sa fille. C’est quand même triste d’avoir tout fait pour lui sauver la vie, mais de ne pas être fichu de lui parler une fois qu’elle est adulte.

De son côté, Alice demande à Peter plus d’éclaircissements encore : elle ne comprend pas, malgré ses explications sur sa conversation avec Irène, pourquoi il est là. Elle comprend bien que son père a fait le choix de la sauver elle plutôt que le monde, mais ça n’explique pas Peter, effectivement. C’est bien de nous clarifier certains aspects comme ça en tout cas, parce que ça ne me paraissait pas évident que William avait fait ce choix en connaissance de cause.

Peter emmène ensuite Alice chez Jeanne, pour mieux constater que Jeanne n’est plus là, justement. Ce n’est pas une surprise pour nous, puisqu’elle a fait ses valises dans l’épisode précédent. Toutefois, quand il fait le tour de la maison, il se rend compte que la porte-fenêtre de derrière est ouverte. Alice prend tout son temps à le rejoindre, alors que le plan est entrecoupé d’étranges flashbacks où il semble avoir déjà fait le tour de la maison par le passé.

Il est attaqué par deux hommes à l’intérieur de la maison, et il nous révèle qu’il a de bons skills en combat franchement. Il va jusqu’à poignarder à deux reprises un des assaillants qui menaçait d’un pistolet Alice. Il appelle ensuite Adrian pour nettoyer ses traces et le couvrir ensuite. Bon, il n’est pas un simple psychologue, là, franchement ; même s’il affirme qu’il s’agit de son premier meurtre. En échange, Alice se confie sur ce qu’il s’est passé avec Axel. L’intérêt, c’est que Peter peut souligner qu’elle n’a jamais été amoureuse de lui ; mais ça ne change rien au fait que William soit un connard avec sa fille.

Une fois cette conversation terminée, ils décident de se rendre en Italie pour reparler à Alessandra. Celle-ci a reconnu connaître Jeanne, alors c’est leur seule piste. Cela leur fait un sacré roadtrip tout de même ; alors ils en profitent pour papoter. Alice s’interroge principalement de savoir ce que ça fait de vivre en pouvant détecter tous les mensonges. Ils décident finalement de passer la nuit dans une auberge.

Pendant ce temps, Jeanne décide de se rendre chez… Simon. Oui, celui-ci a menti à Peter quand il a dit ne pas la connaître. Je l’espérais un peu, mais c’est chouette de savoir que ces deux-là ont pu être un couple, deux ans plus tôt. Elle se rend chez lui parce qu’elle a confiance en lui, même si elle ne l’aime plus.

La conversation entre eux finit par revenir sur l’homme que Jeanne pense avoir vu et qui semble être le meurtrier de sa mère, à ce stade. Elle ne l’a pas vu depuis trente ans, mais elle est sûre que c’est lui. Elle découvre ensuite que Peter est venu voir Simon et elle est sûre de ne plus être en sécurité : il a forcément réussi à décrypter son mensonge.

Jeanne décide donc de se rendre en Italie (si elle savait !) et elle embarque Simon avec elle. Elle en profite pour lui faire jeter son portable, afin qu’on ne la retrouve pas, et pour lui raconter qu’elle est sûre d’avoir vu l’homme le jour de la mort de sa mère.

Le lendemain, Jeanne et Simon se rendent chez Alessandra – mais Alessandra et Simon ne semblent pas se connaître. Pendant la session de Jeanne, Simon reste dans le couloir à attendre… et il l’entend hurler à plusieurs reprises dans le bureau. Cela finit par l’inquiéter. La porte est cependant fermée à clé.

Quand elle s’ouvre, Jeanne sort en courant et entraîne Simon avec elle. Ils sont interrompus par un cri de Peter qui les aperçoit au loin. Toutefois, Jeanne n’a pas envie de leur parler. Elle s’enfuit donc en courant, avec Simon également. Peter échoue à les rattraper et ils s’enfuient en voiture.

Par dépit, Peter et Alice retournent du côté du bureau d’Alessandra, pour l’interroger elle. Malheureusement, il ne reste plus personne à interroger. Est-ce qu’ils ont vraiment tué Alessandra comme ça, si vite ? Je suis dégoûté. Jeanne lui en voulait d’avoir parlé d’elle à Peter, persuadée que c’était à cause d’elle si elle avait été retrouvée. Elle la souhaitait morte et… Alessandra s’est mise à hurler de douleur, avec du sang surgissant par jets de son bras. Elle est ensuite effacée de l’existence, sans qu’on ne sache exactement comment, malgré la caméra filmant la séance. Oui. Jeanne la tue juste avec un regard.

Flippant. Jeanne s’en confie comme elle peut à Simon, qui commence à être inquiet d’être avec elle, même s’il dit le contraire. Peter et Alice, eux, se posent des questions en regardant les vidéos d’Alessandra. Peter en arrive à la conclusion que les personnages de la série sont liés entre eux, à cause des liens créés par leur première dimension.

En Alaska, Adrian continue à se poser des questions sur son fantôme – ou plutôt son espion. Il n’en a plus de trace, ni ADN, ni empreinte ; et il ne peut même pas être certain qu’il soit le meurtrier de Samuel. L’enquête continue avec sa directrice de la sécurité (j’imagine) et tout le personnel du laboratoire, et ça les mène sur la piste d’un empoisonnement qui aurait eu lieu à cause de leur fournisseur. Ils terminent l’épisode en interrogeant la veuve d’un transporteur. Sympathique.

Cela va jusqu’à la torture, et ça permet de savoir que le mari a tué Samuel sans le vouloir, simplement en contaminant le matériel, en échange d’une place dans un programme qui pourrait sauver son beau-père de sa leucémie. Soit.

En parallèle de tout ça, William retourne voir Ivan, qui ne trouve rien de mieux à faire que de lui raconter l’histoire de Gilgamesh pour lui faire comprendre à quel point il est obsédé par sa fille. Soit. La scène n’était pas la plus intéressante.

Du côté du cliffhanger de l’épisode, j’avoue ne pas avoir tout compris. Jeanne et Simon se cachent dans une maison où ils couchent ensemble, mais ils sont retrouvés par un groupe d’hommes armés. Simon cache Jeanne dans un placard, avant de probablement aller se sacrifier pour la protéger. Jeanne entend ainsi de nombreux tirs, laissant peu de doutes sur ce qu’il se passe. Mais je ne comprends pas trop : Peter les cherchait, certes, mais ça, on l’aurait vu si c’était lui. L’autre homme ne semble pas du genre à se trimballer avec un commando armé, alors… qui ?

Toujours est-il qu’en fin d’épisode, Jeanne retrouve le cadavre de Simon. Bordel, ils vont tuer tout le monde cette saison ? Enfin, cela dit, ils vont tuer tout le monde dans le même épisode ? C’est un peu abusé, tout de même non ?

Jeanne finit par récupérer le portable de Simon, qui est harcelé d’appels… de Peter. Elle finit par décrocher, et elle accuse Peter d’avoir tué sa mère et Simon. Elle ne peut évidemment pas lui faire confiance, mais elle est quand même chiante à ne jamais rien dire aux autres, elle. Malgré la situation, Peter parvient à gagner la confiance de Jeanne et à obtenir une adresse où la rejoindre. Malheureusement, il se rend compte que lui aussi est surveillé.

À court de solution, Alice finit par faire appel à son père, parce qu’elle lui fait assez confiance. Et hop, elle ramène dans ce bordel un autre personnage du casting de la mission de la saison 2, c’est malin. C’est finalement un certain Marc qui est embauché par William pour transporter sa fille jusqu’au « colis » qu’il doit aller chercher.

Le problème, c’est qu’ils vont arriver trop tard : le cliffhanger de l’épisode nous apprend que c’est William lui-même qui va chercher Jeanne, alors qu’en parallèle, en Alaska, on l’accuse du meurtre de Samuel. AH.

Missions – S03E02

Épisode 2 – La Clé – 18/20
Bien qu’un peu frustrant car il pose bien des questions et que certains personnages ne simplifient pas le travail de clarification des mystères, cet épisode est un vrai plaisir à regarder. J’étais content de retrouver des personnages plus vus depuis un bon moment, content de voir que les scénaristes ne cédaient pas à certaines facilités et content d’être embarqué dans ce nouveau mystère. Bref, je bingewatche, clairement.

Spoilers

Peter contacte les membres de l’équipage de la saison 2 pour trouver le point de divergence entre les deux Samuel.

J’ai l’air d’une folle ?

J’aimerais dire que cet épisode reprend contre toute attente un an plus tôt en Italie, mais à ce stade-là, je n’ai plus aucune attente avec cette saison, parce que je ne sais pas où elle compte me balader. Toujours est-il qu’elle commence par Jeanne en terrasse devant le cabinet d’Alessandra. Un an avant la mort de Samuel, donc. Que je suis content de retrouver Alessandra, je l’avais adorée en saison 2.

Elle devine assez vite que Jeanne est française et elle sait qu’elle la suit, ce qui lui fait se poser bien des questions. Jeanne insiste pour lui dire qu’elle veut lui montrer quelque chose, quelque chose qu’elle ne peut montrer qu’à Alessandra. Cette dernière accepte pour se débarrasser d’elle, et elle le regrette probablement vite quand Jeanne ferme les yeux devant elle jusqu’à ce qu’elle parvienne à éclater un verre. Puis demander de l’aide. Bien sûr, oui.

Après le générique, nous retrouvons Peter dans un aéroport, comme promis. Adrian lui a assuré qu’il repartirait après tout. C’est tout de même frustrant de ne pas savoir ce qu’il s’est passé exactement après le cliffhanger, mais en tout cas, on a rapidement confirmation que Peter n’a rien dit de sa conversation avec Irène. Je veux dire, il a forcément parlé à Irène ! D’ailleurs, même Adrian sait bien que Peter ne rentre pas directement chez lui.

Un flashback nous révèle que Peter a bien dialogué avec Irène : elle lui a donné une mission et comme il a pris les dossiers de tout l’équipage, c’est sans trop de surprise qu’on le voit rencontrer ensuite Alan. Ce dernier sortait de chez lui, mais il est interrompu par Peter qui aurait quelques questions à lui poser. Il utilise la même technique d’approche avec tout l’équipage ensuite. Cela fait plaisir de tous les retrouver. Il leur pose quelques questions de routine, puis leur demande s’ils connaissent Jeanne.

Bien sûr, ils nient tous la connaître, sauf Alessandra. Elle reconnaît en effet que Jeanne était sa patiente, mais elle ne veut pas en dire beaucoup plus à un inconnu. Dans le même genre, Peter signale à Alice qu’elle semble totalement guérie de sa maladie génétique de naissance, grillant clairement sa couverture d’employé de l’ONU. La réaction d’Alice est intéressante, parce qu’elle semble plus surprise par l’aplomb de Peter, comme si elle considérait ça comme un signe qu’il ne mentait pas.

Elle décide donc d’inviter son père au restaurant pour en savoir plus, après avoir fait une analyse ADN. Elle lui demande donc des explications sur la maladie qu’elle aurait pu avoir, avant d’ouvrir l’enveloppe. William reconnaît la vérité, puis lui explique qu’elle a été guérie très vite et que c’est pour cela qu’elle n’est pas au courant aujourd’hui. Moui. L’état de santé de William ne semble pas être exceptionnel, en tout cas, comme les relations avec sa fille, cela dit.

Celle-ci contacte ensuite son ex, Axel, pour qu’il fouille dans les archives de la fondation de son père. On découvre en effet qu’il a passé un marché avec William : il ne peut plus approcher (et coucher avec) Alice en échange d’un bon poste et d’une jolie maison. Bien sûr, elle recontacte aussi Peter pour obtenir plus d’informations sur lui.

En flashback, nous découvrons la suite de la conversation entre Irène et Peter : Irène lui a présenté tout l’équipage, mais elle a fait aussi un résumé des deux premières saisons, jusqu’à l’histoire du portail qui mène à une autre planète habitable. Peter, lui, s’interroge surtout sur l’importance de Jeanne au cœur de tout ça – comme nous tous, je pense. Il finit par lui rendre visite à elle aussi, changeant à nouveau sa couverture.

Cette fois, il se fait passer pour un universitaire cherchant à en savoir plus sur des chercheurs ayant été contactés par des personnes extérieures. Sa couverture n’est pas bien crédible et Jeanne voit très bien qu’il joue un rôle et qu’il est probablement psy. Elle le trouve trop rigide dans sa manière de jouer, donc probablement militaire, et elle n’hésite pas à lui mentir, affirmant n’avoir jamais rencontré Alessandra.

C’est énervant. J’aime bien ce mindgame de la part de Jeanne, mais j’ai surtout envie d’en savoir plus et de comprendre où la série souhaite nous amener, quoi. Pour l’instant, elle nous renvoie un an plus tôt, avec Jeanne expliquant à Alessandra qu’elle sait pouvoir lui faire confiance après avoir pété son verre. Sans trop de surprise, Alessandra s’énerve et refuse de venir en aide à Jeanne. Que c’est énervant !

Alessandra finit tout de même par la retrouver pour lui indiquer qu’elle souhaite mettre en place un protocole avec elle pour réussir à en savoir plus sur sa condition. Et si elle est hésitante quand elle comprend qu’elle doit être filmée pour ça, Jeanne finit par accepter.

Bon, il y a plus énervant encore : quand on revient dans le présent, on voit Peter prendre le volant et coller le cul d’une voiture, puis tenter de la doubler pour mieux être victime d’un accident complètement débile. Non, sérieusement, pourquoi ne pas juste freiner quand l’autre voiture s’est mise à accélérer ?

 Cet épisode nous renvoie également en Alaska où nous découvrons qu’un homme mystérieux s’est introduit dans le centre avant la mort de Samuel. Un homme ? Humph. Ce fantôme qui évite les caméras de surveillance, reste dix minutes avec Samuel et disparaît sans crier gare dans un couloir laisse quand même apercevoir un bout de silhouette. Assez clairement pour moi, il s’agit de Jeanne.

Entre temps, Peter survit à l’accident, mais il perd un temps considérable. À la sortie de l’hôpital, Peter est énervé de savoir qu’Adrian le souhaite mort. Peter l’appelle directement pour le confronter, sachant très bien qu’Adrian est le seul ennemi qu’il se connaisse. Bien sûr, Adrian nie tout, avant d’avouer à Peter la cause de la mort de Samuel : il a été empoisonné par des radiations par intraveineuse. Ben putain.

Peter recommence soudainement à faire confiance à Adrian, et j’ai du mal avec leur relation : il lui explique donc son plan, qui est de trouver le point de séparation des deux Samuel. Il se rend malgré tout à son rendez-vous avec Alice quand celle-ci l’appelle. Ils se voient dans un parc, mais sont clairement sur écoute quand même.

Elle ne semble pas s’en rendre compte, quand lui se méfie énormément. Alice lui raconte en tout cas l’impossible : elle a bien eu une maladie à la naissance, mais pas héréditaire. Le truc, c’est qu’elle a pu être guérie dès l’enfance car la fondation de son père avait commencé à faire des recherches avant sa naissance sur cette maladie. Avant la naissance d’Alice, William avait donc prévu que sa fille aurait une maladie extrêmement rare et non héréditaire. Problématique, tout de même.

Peter réussit à convaincre Alice d’aller voir son père et la confrontation est intéressante : Alice est tellement énervée qu’elle nous révèle un peu plus les choses et force son père à dire la vérité. Il faut dire qu’elle est accompagnée de Peter, un détecteur de mensonges vivant. William tente bien de botter en touche à plusieurs reprises, mais c’est sans compter sur l’entêtement d’Alice.

William lui affirme alors qu’il l’a toujours su – qu’il a toujours été certain que sa fille aurait cette maladie, même s’il ne se souvient plus comment il l’a su, de la même manière qu’on ne sait plus qui nous a appris que la pluie allait tomber quand les nuages seraient sombres. Frustrant comme réponse cette affaire. Alice et Peter s’enfuient donc ensemble.

Enfin, l’épisode nous révèle également qu’un homme s’était infiltré dans la base en Alaska depuis plusieurs mois afin de tuer Samuel. Bon, ce n’était pas Jeanne alors ? Cela pose quand même un problème : comment on s’infiltre plusieurs mois avant pour planifier l’assassinat de quelqu’un qui n’est pas encore arrivé dans cette dimension, hein ?

De son côté, Jeanne fait désormais des cauchemars dans lesquels elle se sent épiée par un homme, le même qui a tué Samuel et qu’elle retrouve ensuite dans la rue en face de chez elle. Elle décide aussitôt de faire ses bagages et de s’enfuir, parce qu’elle sait qu’il l’a retrouvé. Curieux cliffhanger, surtout qu’il a retrouvé aussi Peter et Alice.