Épisode 3 – Empty Handed – 15/20
L’épisode est un peu en-dessous des précédents, sans que ce ne soit véritablement une surprise. On est au beau milieu de cette courte saison, alors il faut nécessairement que le rythme ralentisse avant de repartir pour un final qui sera probablement très bien. En attendant, on développe un peu la psychologie des personnages, et ça se fait au détriment de certaines réponses qui tardent à venir. Bon dieu, que je suis impatient !
Spoilers
Jeanne, Alice et Peter cherchent à retrouver Jeanne.
Vous n’êtes pas quelqu’un à qui je peux mentir.
J’ai hâte d’obtenir des réponses, alors j’enchaîne les épisodes, tout simplement. Cela faisait un moment que ça ne m’était plus arrivé. L’épisode débute par le réveil de William, qui cherche à nouveau à entrer en contact avec sa fille. C’est quand même triste d’avoir tout fait pour lui sauver la vie, mais de ne pas être fichu de lui parler une fois qu’elle est adulte.
De son côté, Alice demande à Peter plus d’éclaircissements encore : elle ne comprend pas, malgré ses explications sur sa conversation avec Irène, pourquoi il est là. Elle comprend bien que son père a fait le choix de la sauver elle plutôt que le monde, mais ça n’explique pas Peter, effectivement. C’est bien de nous clarifier certains aspects comme ça en tout cas, parce que ça ne me paraissait pas évident que William avait fait ce choix en connaissance de cause.
Peter emmène ensuite Alice chez Jeanne, pour mieux constater que Jeanne n’est plus là, justement. Ce n’est pas une surprise pour nous, puisqu’elle a fait ses valises dans l’épisode précédent. Toutefois, quand il fait le tour de la maison, il se rend compte que la porte-fenêtre de derrière est ouverte. Alice prend tout son temps à le rejoindre, alors que le plan est entrecoupé d’étranges flashbacks où il semble avoir déjà fait le tour de la maison par le passé.
Il est attaqué par deux hommes à l’intérieur de la maison, et il nous révèle qu’il a de bons skills en combat franchement. Il va jusqu’à poignarder à deux reprises un des assaillants qui menaçait d’un pistolet Alice. Il appelle ensuite Adrian pour nettoyer ses traces et le couvrir ensuite. Bon, il n’est pas un simple psychologue, là, franchement ; même s’il affirme qu’il s’agit de son premier meurtre. En échange, Alice se confie sur ce qu’il s’est passé avec Axel. L’intérêt, c’est que Peter peut souligner qu’elle n’a jamais été amoureuse de lui ; mais ça ne change rien au fait que William soit un connard avec sa fille.
Une fois cette conversation terminée, ils décident de se rendre en Italie pour reparler à Alessandra. Celle-ci a reconnu connaître Jeanne, alors c’est leur seule piste. Cela leur fait un sacré roadtrip tout de même ; alors ils en profitent pour papoter. Alice s’interroge principalement de savoir ce que ça fait de vivre en pouvant détecter tous les mensonges. Ils décident finalement de passer la nuit dans une auberge.
Pendant ce temps, Jeanne décide de se rendre chez… Simon. Oui, celui-ci a menti à Peter quand il a dit ne pas la connaître. Je l’espérais un peu, mais c’est chouette de savoir que ces deux-là ont pu être un couple, deux ans plus tôt. Elle se rend chez lui parce qu’elle a confiance en lui, même si elle ne l’aime plus.
La conversation entre eux finit par revenir sur l’homme que Jeanne pense avoir vu et qui semble être le meurtrier de sa mère, à ce stade. Elle ne l’a pas vu depuis trente ans, mais elle est sûre que c’est lui. Elle découvre ensuite que Peter est venu voir Simon et elle est sûre de ne plus être en sécurité : il a forcément réussi à décrypter son mensonge.
Jeanne décide donc de se rendre en Italie (si elle savait !) et elle embarque Simon avec elle. Elle en profite pour lui faire jeter son portable, afin qu’on ne la retrouve pas, et pour lui raconter qu’elle est sûre d’avoir vu l’homme le jour de la mort de sa mère.
Le lendemain, Jeanne et Simon se rendent chez Alessandra – mais Alessandra et Simon ne semblent pas se connaître. Pendant la session de Jeanne, Simon reste dans le couloir à attendre… et il l’entend hurler à plusieurs reprises dans le bureau. Cela finit par l’inquiéter. La porte est cependant fermée à clé.
Quand elle s’ouvre, Jeanne sort en courant et entraîne Simon avec elle. Ils sont interrompus par un cri de Peter qui les aperçoit au loin. Toutefois, Jeanne n’a pas envie de leur parler. Elle s’enfuit donc en courant, avec Simon également. Peter échoue à les rattraper et ils s’enfuient en voiture.
Par dépit, Peter et Alice retournent du côté du bureau d’Alessandra, pour l’interroger elle. Malheureusement, il ne reste plus personne à interroger. Est-ce qu’ils ont vraiment tué Alessandra comme ça, si vite ? Je suis dégoûté. Jeanne lui en voulait d’avoir parlé d’elle à Peter, persuadée que c’était à cause d’elle si elle avait été retrouvée. Elle la souhaitait morte et… Alessandra s’est mise à hurler de douleur, avec du sang surgissant par jets de son bras. Elle est ensuite effacée de l’existence, sans qu’on ne sache exactement comment, malgré la caméra filmant la séance. Oui. Jeanne la tue juste avec un regard.
Flippant. Jeanne s’en confie comme elle peut à Simon, qui commence à être inquiet d’être avec elle, même s’il dit le contraire. Peter et Alice, eux, se posent des questions en regardant les vidéos d’Alessandra. Peter en arrive à la conclusion que les personnages de la série sont liés entre eux, à cause des liens créés par leur première dimension.
En Alaska, Adrian continue à se poser des questions sur son fantôme – ou plutôt son espion. Il n’en a plus de trace, ni ADN, ni empreinte ; et il ne peut même pas être certain qu’il soit le meurtrier de Samuel. L’enquête continue avec sa directrice de la sécurité (j’imagine) et tout le personnel du laboratoire, et ça les mène sur la piste d’un empoisonnement qui aurait eu lieu à cause de leur fournisseur. Ils terminent l’épisode en interrogeant la veuve d’un transporteur. Sympathique.
Cela va jusqu’à la torture, et ça permet de savoir que le mari a tué Samuel sans le vouloir, simplement en contaminant le matériel, en échange d’une place dans un programme qui pourrait sauver son beau-père de sa leucémie. Soit.
En parallèle de tout ça, William retourne voir Ivan, qui ne trouve rien de mieux à faire que de lui raconter l’histoire de Gilgamesh pour lui faire comprendre à quel point il est obsédé par sa fille. Soit. La scène n’était pas la plus intéressante.
Du côté du cliffhanger de l’épisode, j’avoue ne pas avoir tout compris. Jeanne et Simon se cachent dans une maison où ils couchent ensemble, mais ils sont retrouvés par un groupe d’hommes armés. Simon cache Jeanne dans un placard, avant de probablement aller se sacrifier pour la protéger. Jeanne entend ainsi de nombreux tirs, laissant peu de doutes sur ce qu’il se passe. Mais je ne comprends pas trop : Peter les cherchait, certes, mais ça, on l’aurait vu si c’était lui. L’autre homme ne semble pas du genre à se trimballer avec un commando armé, alors… qui ?
Toujours est-il qu’en fin d’épisode, Jeanne retrouve le cadavre de Simon. Bordel, ils vont tuer tout le monde cette saison ? Enfin, cela dit, ils vont tuer tout le monde dans le même épisode ? C’est un peu abusé, tout de même non ?
Jeanne finit par récupérer le portable de Simon, qui est harcelé d’appels… de Peter. Elle finit par décrocher, et elle accuse Peter d’avoir tué sa mère et Simon. Elle ne peut évidemment pas lui faire confiance, mais elle est quand même chiante à ne jamais rien dire aux autres, elle. Malgré la situation, Peter parvient à gagner la confiance de Jeanne et à obtenir une adresse où la rejoindre. Malheureusement, il se rend compte que lui aussi est surveillé.
À court de solution, Alice finit par faire appel à son père, parce qu’elle lui fait assez confiance. Et hop, elle ramène dans ce bordel un autre personnage du casting de la mission de la saison 2, c’est malin. C’est finalement un certain Marc qui est embauché par William pour transporter sa fille jusqu’au « colis » qu’il doit aller chercher.
Le problème, c’est qu’ils vont arriver trop tard : le cliffhanger de l’épisode nous apprend que c’est William lui-même qui va chercher Jeanne, alors qu’en parallèle, en Alaska, on l’accuse du meurtre de Samuel. AH.