Épisode 7 – We Build Then We Break – 17/20
C’est une reprise de saison solide, surtout que les scénaristes en ont profité pour caser un énième crossover, pour faire monter le drama dans certaines intrigues et pour bien nous montrer qu’ils avaient encore des choses en stock pour toute la fin de cette saison. C’est prometteur et je termine l’épisode en ayant l’impression de n’avoir jamais quitté ces personnages, que j’adore toujours autant.
Spoilers
Jack met bien trop de temps à retrouver Maya, mais bon, il y parvient finalement.
I’m too tired for the theatrics, 19.
Je suis en retard dans toutes mes séries hebdo, à nouveau, mais s’il y a un retour que je n’avais pas envie de manquer, c’était celui de Grey’s. Et avant ça, il faut en passer par cette série, même si ce n’est pas une plaie non plus. J’ai peur des spoilers, alors je me suis jeté sur l’épisode dès le réveil, avec la surprise de voir que nous n’en sommes qu’au septième quand la majorité des séries en sont à diffuser l’épisode 15 ou 16 en ce moment.
Première surprise sur cet épisode : c’est un crossover avec Grey’s Anatomy. Cela faisait longtemps que ce n’était pas arrivé, tiens. L’épisode commence carrément par Meredith et nous retarde de quelques secondes les nouvelles que nous attendons concernant Maya. La maison de Meredith est donc en train de cramer, comme juste avant la pause, et tous les pompiers de la caserne font ce qu’ils peuvent pour en sauver des vestiges.
Pendant ce temps, Maya est inconsciente et personne ne la retrouve. Jack est pourtant dans la caserne et pourrait faire quelques efforts, mais non, il préfère le basket et les casse-croutes improvisés, sans repasser par la salle d’entraînement. Il préfère même la vaisselle, c’est dire !
Il finit tout de même par la retrouver et s’occuper d’elle, tandis qu’en parallèle, Andy annonce la fin des opérations sur la maison. Toute l’équipe rentre donc à la caserne, remarquant que Maya n’y est pas, mais sans avoir le temps d’en faire beaucoup plus que ça. Jack n’a prévenu personne, en effet, et a emmené Maya à l’hôpital dans sa voiture (mais comment fait-il pour la payer ?). Maya n’est donc pas prise en charge par une ambulance alors qu’elle est dans une caserne de pompiers. Savent-ils seulement que les casernes ne sont jamais vraiment vides ?
Pour ne rien arranger, elle est prise en charge par Kwan, un simple interne. C’est frustrant tout de même. Heureusement qu’il y a une infirmière (je crois ?) pour capter qu’il s’agit de l’épouse de Carina ET d’une pompier ; donc qu’il faudrait un peu plus talent et de compétences pour lui venir en aide. De là à ce que la solution soit Teddy ? Je suis dégoûté. En plus, ils bipent Carina mais comme par hasard, pour une fois, elle travaille et ne peut pas venir.
C’est donc Jack qui reste aux côtés de Maya quand elle se réveille. Ce n’est peut-être pas plus mal quand on voit les réactions de Maya cependant. Quand Carina arrive enfin, c’est pour mieux se faire engueuler par Maya, en effet. Ben oui, Maya veut absolument reprendre le travail au plus vite (forcément), alors que son cœur est épuisé. Elle n’a plus d’énergie, n’a pas de trauma, mais est déshydratée et dans un état qui ne lui permet de repartir au travail. Malheureusement, Maya refuse de l’entendre et continue d’être bornée comme jamais.
Cela force Carina à prendre des décisions radicales : elle oblige Maya à rester à l’hôpital. Elle cherche à partir contre avis médical, alors Teddy et Carina font appel à la police, carrément, pour empêcher qu’elle s’en aille. Maya est loin de bien le prendre, évidemment, et ça termine même en menace de rupture envers Carina. Sans trop de surprise, on nous ramène Andrew aussi dans l’équation, parce que Maya rappelle à Carina qu’elle n’a jamais songé à la faire interner, même dans les pires moments de son deuil. Ce n’est pas exactement la même situation, cependant.
J’ai particulièrement eu un élan d’amour, encore, pour Carina lorsqu’elle a fait remarquer à Maya qu’elle risquait de la perdre quoiqu’il arrive : ne pas la faire interner, c’est la certitude de retrouver Maya morte trop rapidement, l’interner, la certitude d’avoir sa haine éternelle. Et sa rancœur.
En parallèle, Ross se rend voir Beckett pour en savoir plus sur sa manière de gérer la caserne. Elle n’est pas convaincue : certes, il ne boit apparemment plus, mais il continue de céder sa place à Andy et elle reçoit de plus en plus de plaintes le concernant. Il promet que ça s’arrêtera… mais bon.
Pendant ce temps, Travis se confie à Ben sur ce qu’il se passe dans sa vie. J’avais un peu zappé : il a demandé à ce que l’histoire concernant Dixon et sa femme soit fuitée à la presse. C’est une connerie monumentale : on comprend pourquoi il le fait, mais c’est une prise de risques énorme concernant le programme Crisis 101. Il est censé vouloir le sauver quoiqu’il en coûte.
Puisqu’on parle de Crisis 101, revenons-y : Andy et Vic arrivent sur une scène compliquée à gérer où la police fait encore des siennes. Elles tombent sur une équipe de policiers en pleine intervention. Un a son flic sorti et dirigé vers un jeune homme noir, qui est plaqué au sol par deux de ses collègues. Le jeune leur parle en espagnol et paraît donc fou aux yeux des policiers… et bien rapidement Vic et Andy se rendent compte que la police en fait beaucoup trop. Elles appellent donc des renforts. Ah, la série recommence à en faire beaucoup du côté anti-flics là.
Pour ne rien arranger, Dixon débarque sur les lieux de l’incident juste avant Ross, ce qui complique inévitablement les choses. C’est compliqué comme situation, mais ça l’est inutilement aussi. Cela permet à Ross de marquer quelques très points à mes yeux cependant : j’aime son calme et ses capacités d’analyse, lui permettant rapidement de faire le point sur la situation.
Cependant, elle oublie de voir que la situation est apaisée, justement. Dixon réclame donc de reprendre ses droits sur la scène et dès qu’il le fait, le jeune se remet à fuir. Andy a beau expliquer, après l’avoir arrêté, qu’il est en pleine crise d’angoisse, les flics continuent de le trouver suspect et de vouloir le braquer. Franchement, la tension n’arrête pas de grimper tout au long de ces scènes. Heureusement que Ross est là pour calmer tout le monde et montrer que le jeune veut juste rentrer auprès de sa mère après avoir fait quelques courses, parce qu’autrement, ça terminerait mal.
Dixon finit par reconnaître qu’elle a raison et faire baisser les armes à tous les flics, mais c’est aussi parce qu’ils sont filmés par une femme à sa fenêtre, chez elle.
À la caserne, Sullivan, Travis et Ben font face à une situation inattendue : trois grand-mères gèrent une bucket list originale où elles font une chasse au trésor pour obtenir plein de points. Le point du jour : une femme âgée qui vient menottée et demande aux pompiers de l’aider… avant qu’une de ses potes demande une photo avec un pompier torse nu. C’est que ça s’amuse bien au troisième âge.
Voilà donc comment s’occupe le groupe de bridge pendant son temps libre. Les pompiers sont étonnamment réceptifs et conciliants avec les grand-mères, faisant à peu près tout ce qu’elles demandent, en partie parce qu’elles sont fortes avec la culpabilité. Leur but ? Gagner un voyage en croisière.
J’ai donc passé le reste de l’épisode à attendre qu’une d’entre elles fassent un malaise. Cela finit par arriver, permettant à l’une des femmes de sympathiser avec Sullivan. Ah, franchement, c’était long comme intrigue et pas forcément ce que je souhaitais voir pour une reprise. En plus, Sullivan se laisse manipuler par Dottie et finit par accepter d’être torse nu pour une photo. Bon, il n’accepte que si Travis le fait aussi.
Elles ont beau dire que les photos seront supprimées vite, je n’y crois pas une seconde : Travis a accepté, ça finira contre lui dans la course à la mairie. Pourtant, l’épisode essaie de nous montrer qu’il peut être un bon homme politique malgré tout, avec une deuxième audition de la part des syndicats. Si tout se passe bien a priori, ça n’empêche pas un problème de continuer d’exister : bien sûr que l’information sur Dixon fuite même si Travis a demandé que ce ne soit pas fait.
Ce n’est qu’en fin d’épisode que le reste de la caserne apprend ce qui est arrivé à Maya. Tout le monde s’inquiète, mais on les sait plus réactifs à d’autres occasions, franchement. Au passage, Jack récupère la place de Maya à la caserne, merci Ross, et rencontre aussi sa sœur… mais je me suis demandé pourquoi ils avaient mis la scène dans cet épisode, car ça paraît être une intrigue bien plus importante que ça normalement.
L’épisode se termine également sur une énième scène entre Sullivan et Ross. J’adore Ross, je n’aime vraiment pas Sullivan et même si elle le tire vers le haut, je sens que ça ne sera pas idéal comme intrigue sur le long terme. Dans le même genre, Beckett continue de boire et c’est insupportable, surtout quand c’est à la santé de Maya et que Carina fait ses valises. Cela n’en vaut pas la peine ? Maya ira mieux par la suite, c’est bon quoi. Pour l’instant, elle refuse même de parler à Andy, s’enfermant dans un mutisme peu rassurant.
Sinon, Meredith s’apprête à quitter Seattle alors elle passe remercier Andy d’avoir sauvé la maison.