Épisode 12 – Shields Up – 10/20
Je n’ai pas du tout aimé l’enquête principale de cet épisode, au point de me surprendre à plusieurs reprises d’être en train de faire totalement autre chose. Tout ce que je retiendrai de l’épisode sera donc les scènes où il était question de la vie personnelle d’un personnage en particulier – et toujours le même. Bref, un épisode pas du tout captivant, c’est dommage, mais fréquent dans les séries procédurales. Il en faut, je suppose.
Spoilers
Le NCIS enquête sur ce qui aurait pu être un suicide s’il n’y avait pas eu des coups portés à la tête avant la mort.
Je n’ai peut-être pas vu l’épisode au bon moment, mais j’ai eu bien du mal à rentrer dedans. Au départ, on nous propose un marine, Willem Dennison, qui se sépare de ses effets personnels avant d’être retrouvé mort à flotter dans l’océan. Il s’agit pourtant d’un meurtre, Dennison faisant partie d’un groupe de soldats d’élite et ayant été battu avant de mourir.
L’enquête mène les agents du côté d’un monastère, contre toute attente. Ils y rencontrent l’ancien Ellis Kane, devenu religieux, et comprennent assez vite que celui-ci pourrait être impliqué dans le meurtre de Dennison, car ils se sont battus deux ans auparavant, juste avant qu’il ne quitte le groupe d’élite.
Tout cela pue de loin la fausse piste, surtout qu’Ellis ment à Jane de manière évidente sur son alibi. C’est donc un autre marine qui est responsable de la mort de Willem : Baxter. Ce dernier avait déclenché un incendie ayant tué des civils, si j’ai bien tout suivi (mais honnêtement, je n’ai pas tout suivi, cette intrigue m’a peu captivé, il faut bien le dire). Finalement, l’incendie avait été étouffé pendant deux ans, jusqu’à ce que Willem enquête dessus à nouveau et fasse du chantage à Baxter pour qu’il se révèle coupable – alors qu’il en était sorti avec les honneurs.
Pour régler toute cette enquête, nos agents sont également aidés par une autre marine, mais ça m’a paru être un très mauvais ersatz de Lucy. Je sais, c’est nul de le voir comme ça, seulement, franchement, les deux petites brunes qui sont potes avec Ernie, on vous voit les scénaristes, on sait ce que vous faites ! Forcément, ça fait que Lucy m’a manqué encore plus que d’habitude.
Côté vie perso, on continue de passer plus de temps avec Alex, le fils de Jane, qu’avec les agents. C’est sûrement pour ça qu’on n’a pas eu une seule scène avec Kate – ou avec la petite sœur d’Alex qui n’existe carrément plus à ce stade. Grosso modo, l’intrigue vient conclure ce qui avait été ouvert auparavant : alors qu’Alex est malade et que sa copine vient une fois de plus lui tenir compagnie chez Jane, notre héroïne surprend une conversation téléphonique indiquant que la copine est sur le point de larguer son fils.
J’ai aimé l’approche de Jane pour régler le problème, en faisant en sorte que la copine ne brise pas trop le cœur de son fils. Bon, c’est inévitable qu’il le soit, hein, mais au moins Jane menace gentiment la nana pour éviter qu’elle ne le ghoste. Et rien que pour ça, Jane est une super maman.
En plus, elle sait tout avant Alex : cela lui permet de ne pas être trop invasive avec lui et de ne pas poser 15 000 questions quand il lui annonce la rupture. Bien joué.
On le sent que j’ai beaucoup plus accroché à cette partie de l’épisode qu’à l’enquête ? Gênant, un peu.