Ce n’est pas terminé

Salut les sériephiles,

Que c’est étrange d’écrire ces mots et que c’est étrange de revenir sur le blog après quasiment deux mois sans rien publier – et sans rien regarder, ça va avec. Comment justifier ce départ progressif du blog ? Ma foi, je ne me l’explique pas moi-même : je ne peux pas dire qu’écrire ne me manque pas, parce que, si, ça me manque.

Et en même temps, j’ai occupé ma vie avec tout un tas d’activités : le boulot, bien sûr, mais aussi les sorties devenues hebdomadaires à Disneyland, la vie sociale, les trop nombreuses sorties cinéma et une dizaine de jours de vacances (à Narbonne, ville que je vous recommande). Bref, la vie, quoi ; et en plus, il y a même des choses que je devrais faire et qui n’avancent pas dans tout ça, imaginez.

Oui, il y a tout ça, mais il y a un autre argument : plus le temps passe, moins il y a eu d’interactions ici. Enfin, « ici ». Le problème n’est pas tellement le blog où les commentaires ont toujours été limités à quelques lecteurs/lectrices vraiment fidèles (merci) ; il est plutôt sur Twitter qui a évolué vers autre chose (pas merci Musk) et fait qu’on s’en est tous éloignés.

Et les séries dans tout ça ? Si je ne publie pas d’article, ce n’est pas que je stocke sur mon ordinateur comme j’ai pu le faire par le passé (enfin, attention, j’en ai en stock quand même…) par flemme de mettre en page, c’est vraiment que je n’ai rien regardé depuis deux mois.

Rien ? C’est un petit mensonge : je suis à fond dans la saison 13 de Secret Story (j’ai quand même réussi à prendre du retard avec mes vacances). J’ai aussi vu quelques épisodes de Plus Belle la Vie cette semaine (bim, deux mois de retard) et, ce soir, j’ai vu un épisode de la saison 26 de Law and Order Special Victims Unit, une des rares séries que je ne commente pas du tout sur le blog.

Je ne sais pas trop pourquoi, mais ça ne me manque pas plus que ça de regarder des séries. Je lis beaucoup plus cette année, je me suis enfilé beaucoup de pavés en janvier/février notamment (terrible, terrible effets de mode que j’ai voulu comprendre pour Fourth Wing et La femme de ménage), c’est peut-être pour ça. Bien sûr, l’offre séries est un peu moindre en ce qui me concerne depuis quatre ans. Cela ne justifie pas tout : j’ai une liste longue comme le bras de saisons à terminer ou à complètement rattraper et je sais qu’il y a plein d’univers qui m’attendent au tournant.

Je crois que j’ai aussi un peu peur, justement, de me lancer. J’ai toujours été un consommateur plutôt fan du mode hebdomadaire des séries… mais là j’ai tellement d’épisodes à voir que je suis face à des saisons complètes : il faut plutôt que j’envisage le bingewatching. Ou, pire, que je me contente de voir une seule série à la fois.

Et je ne vais pas mentir, j’écrivais cet article pour annoncer mon retour sur le blog avec cette envie de dire que je n’allais regarder qu’une série à la fois. Oui, mais… Twisted Metal vient de reprendre avec trois épisodes, et après deux ans d’attente, j’ai envie de savoir les résolutions des cliffhangers ! Bref, ça me met déjà dedans. Et pour autant, je suis bien incapable de trouver la motivation pour la regarder (mon excuse préférée, c’est qu’il est trop tard pour m’y mettre, hein).

Ajoutez à ça que je voulais aussi dire que je revenais avec la 100e (et dernière, donc) grille du Bingo Séries… mais que je ne l’ai toujours pas terminée… et vous saurez à quel point je vieillis mal. Pour le Bingo comme pour beaucoup de séries ces dernières années, je me découvre un talent terrible pour la procrastination uniquement lorsque la fin est proche. Je suis tout à fond et bim, à dix épisodes de la fin, blocage, rideau, c’est fini. Enfin, non, justement, ce n’est pas fini. Et si ce n’est pas fini, alors ça continue à vivre éternellement. Un peu comme Fear the Walking Dead, le reboot de Charmed ou This is us. Je n’ai pas vu la fin, donc ce n’est pas terminé. Je n’ai pas publié la dernière grille de Bingo donc ce n’est pas terminé. Je n’ai pas publié la critique donc ce n’est pas terminé. Je n’ai jamais vraiment dit que les 500 mots étaient terminés, donc eh, regardez cet article : ce n’est pas terminé… Il faut juste que j’arrive à me décider sur ce que je veux regarder et faire du blog !

Pour la peine, petit appel à témoins, tiens, si vous lisez cet article, n’hésitez pas à me dire (ici, sur Twitter, sur Insta, sur Whatsapp, ou qui sait… DANS LES COMMENTAIRES ???) : quel(s) genre(s) d’articles vous avez envie de voir/lire sur le blog quand vous venez ? Plutôt des critiques d’épisode ? Des avis sur des saisons globales ? Des articles plus fouillés sur des séries ? Du « lifestyle » si on peut appeler ça un style ? Du Disneyland (puisque j’ai de quoi faire, je suppose) ? Des avis ciné ? Des avis lectures ? Des FAQ ?

Un tous les jours (bon, peu probable, mais : plusieurs par semaines) ? Un par semaine ? mois ?

Non, vraiment, ce n’est pas terminé. M’enfin, ça peut tout à fait être le dernier article du blog quand même, allez savoir.

J’ai testé pour vous une soirée Pass Annuel Disneyland pour Noël

Salut les sériephiles,

C’est 100% un titre mensonger : j’ai testé pour MOI cette soirée. Et quand on parle de « soirée Pass Annuel de Noël à Disneyland Paris », on imagine un moment féerique où tout est parfaitement orchestré… C’est ce qu’on imagine, pas ce qu’on vit. Heureusement, la magie Disney a quand même réussi à opérer. Retour sur une soirée en demi-teinte.

Une organisation qui laisse à désirer

Autant le dire tout de suite : l’organisation de l’événement n’était pas à la hauteur de mes attentes et du prix (sans tarif réduit, ça monte tout de même à 69€ par personne… on s’attend à du premium et, au minimum, à un parcours clair pour entrer dans le parc). Du tout. Dès l’entrée, ça coinçait. Les cast members semblaient mal informés (y en a même une qui m’a dit texto qu’elle n’avait pas été briefée pour ça, tout de même), et tout manquait de fluidité. Une fois à l’intérieur, l’absence de programme clair a compliqué les choses.

En effet, impossible de planifier efficacement sa soirée en amont quand l’organisation est souvent la clé d’un moment réussi dans le parc. Le programme a été mis en ligne alors qu’on était déjà dans le parc (certes, parce que la pré-entrée se faisait à 18h30 pour un début de soirée à 21h30, mais tout de même), ce qui a vite mené à des allers-retours inutiles et une perte de temps… Parce que même une fois en ligne, ce n’était pas forcément super clair tout ça (« les personnages seront présents entre 21h30 et 2h… mais en fait non), et parce qu’il y avait parfois des zones inaccessibles qui n’étaient pas indiquées en amont et obligeaient alors à faire le tour du parc. On adore.

En hiver, il fait froid

C’est flou parce qu’il fait froid, mais croyez-moi, c’était trop beau !

L’une des grandes promesses de cette soirée, c’était les trois spectacles inédits. Finalement, il s’agissait surtout de projections sur le château – et un des spectacles était à deux heures du matin, pour la clôture. Bon. On y ajoute la Sky Parade et Disney Illuminations pour la fermeture du parc au public à 20h, et ça me laissait quand même quatre spectacles à voir. Malheureusement, avec le grand froid de ce 22 novembre (il a neigé la veille), les drones n’étaient pas de sortie.

Certes, la météo n’est pas sous contrôle, mais pour un événement de Noël, on pourrait imaginer des alternatives pour les spectacles en intérieur – Vidéopolis, par exemple, est resté grandement inutilisé alors qu’il aurait pu accueillir un spectacle (vraiment, ça manquait d’un spectacle ou d’activités en intérieur) – ou au moins des spectacles conçus sans drone. Je suis sûr que le spectacle d’ouverture était prévu avec des drones.

Heureusement qu’il y avait le père Noël !

Côté rencontres avec les personnages, là aussi, grosse déception vis-à-vis de l’organisation (non pas que ce soit ce que j’attendais le plus) : l’idée de base, bonne, était de faire des rencontres non individuelles, où l’on passe pour prendre des photos en continuant de marcher – un selfie et puis hop. Pourquoi pas ? Problème : il faisait froid, alors les personnages n’étaient pas là toute la soirée. Pourquoi pas, bis ? À nouveau, j’ai envie de dire, est-ce vraiment une surprise un 22 novembre à Marne-la-Vallée qu’il fasse FROID entre 22h et 2h du matin ?

Cela dit, pour une soirée commençant à 21h30, même à 22h30, il y avait des personnages pour qui on annonçait encore 40 minutes d’attente. Bref, l’idée de base qui était d’éviter les files d’attente a fini en longues files d’attente pour des interactions limitées et des rencontres non personnelles. Un peu frustrant, surtout pour une soirée censée être exclusive… et payante, en plus d’un pass qui coûte déjà la peau de Mickey, pour le dire poliment. Le tout sans photographe du parc (du moins, sur le programme, c’était écrit qu’ils n’étaient pas là, mais plus tard, on a eu un message comme quoi ils pouvaient prendre des photos sur Main Street… C’est sûr qu’une fois à l’autre bout du parc, c’est pratique de le savoir).

Le prix désenchanté, surtout.

BREF, tout ça manquait simplement d’une chose : de la communication claire, non contradictoire… et des horaires, en fait. Surtout que, bon, 2h du matin un vendredi, c’est sympa, mais pas bien adapté à ma vie professionnelle et aux possibilités de retour bien maigres offertes par le RER. Clap de fin à minuit, pour moi : pas question de rater le dernier train et tant pis pour les animations prévues après minuit.

Enfin, je m’attendais à des gourmandises festives ou des menus de saison, mais là encore, rien d’exceptionnel. Les gâteaux proposés étaient les mêmes que durant le reste de la période de Noël, et les restaurants que je préfère étaient fermés. Dommage, surtout que les prix restent élevés : sept euros la madeleine, bon, je veux bien être un pigeon et payer l’accès à la soirée alors que j’ai un pass, mais j’ai mes limites. Bref, j’ai mangé un sandwich, c’était très bien. Mais il faisait froid.

Heureusement… la magie opère toujours

Malgré tout, il y a eu des moments où la magie Disney a pris le dessus, parce que ce genre de soirée, c’est aussi ce qu’on décide d’en faire. Déjà, c’est la base, mais les décorations de Noël étaient absolument sublimes, avec le gigantesque sapin illuminé sur Main Street et la neige artificielle qui tombait doucement. Rien que ça, c’était suffisant pour me replonger dans l’ambiance des fêtes et je n’en demandais pas forcément plus. J’avais déjà eu l’occasion de visiter le parc et de voir la parade de Noël dès le 9 novembre (c’est vraiment beaucoup trop tôt, mais j’y étais, écoutez, et faut bien dire que c’est magique comment ça met dans l’ambiance toutes ces décos lumineuses !), donc ce n’était pas une surprise. La neige était une nice touch en plus.

Regardez comme le parc est désert : c’est si agréable !

Le gros avantage de cette soirée, mais je le savais déjà pour l’avoir lu avant, c’était les attractions. J’ai pu enchaîner les manèges sans faire la queue, ce qui est un luxe à Disney – quatre attractions en vingt minutes, tout de même, c’est du rarement vu dans le parc. Un peu surpris, en revanche, que les files d’attentes Prime Access servant aussi aux PMR soient fermées cependant – parce que bon, certes, il y avait peu voire pas d’attente pour certaines attractions, mais d’autres montaient quand même à 30 minutes d’attente. Impressionnant, d’ailleurs, 30 minutes d’attente pour Thunder Mountain malgré le froid (1°C, ressenti -2 d’après Google…)

Une mention spéciale au moment où It’s a Small World est tombé en panne (à 23h pile, est-ce vraiment une panne ou juste un programmateur pas déprogrammé ?) : au lieu de râler, les visiteurs ont chanté la chanson en chœur. Une ambiance bon enfant qui a transformé ce petit incident en souvenir inoubliable, parce que c’est très étrange d’être dans le noir complet avec soudain une cinquantaine de gens qui se mettent à chanter et allumer le flash (les bateaux avançant toujours). Original comme tout, et un peu magie de Noël : finalement, il n’y a que des grands enfants et des fans de Disneyland dans ce genre de soirée. C’est un des moments où ça s’est vraiment senti ! Comme quoi, il n’y a pas besoin d’organiser de grandes choses pour que ce soit sympa.

La vraie surprise de la soirée, cependant, c’était la piste de danse à Discoveryland. Sur le programme, c’est probablement le truc qui m’intéressait le moins parce que j’y voyais une sorte de discothèque et que ce n’est pas mon truc, mais aussi parce que je ne voyais pas le rapport avec Noël. Pourtant, la curiosité m’a poussé à aller voir (après deux tours de parc, je n’étais plus à quelques pas près). Finalement, j’ai été accueilli par une ambiance de boîte de nuit en plein air, des visiteurs qui se lâchent, et des personnages comme Dingo et Max qui se mêlent à la fête… C’était original, amusant, et ça a vraiment apporté une touche unique à la soirée : j’ai regretté de ne pas y être passé avant et de ne pas y avoir passé plus de temps, parce qu’au fond, c’est vraiment ce qui m’a le plus surpris et sorti de ma torpeur glacée.

Enfin, même si j’en ai moins profité, la réduction de 25 % dans les boutiques était une belle initiative. Pour ceux qui n’avaient pas encore fait leurs achats de Noël, c’était une opportunité sympa… Pour moi, c’était un échec cuisant : j’ai fait quelques achats la semaine d’avant, ne me doutant pas qu’il y aurait une promo pour la soirée. Ouais, je suis un peu naïf que voulez-vous ?

En bref, cette soirée Pass Annuel avait des défauts, c’est vrai, notamment un gros manque de communication et d’organisation sur place. Malgré tout, les décorations, les attractions sans attente et l’ambiance générale ont su me faire oublier les ratés. Et puis, on parle de Disneyland à Noël : c’est difficile de ne pas se laisser emporter, ne serait-ce qu’un peu, par la magie des lieux. Pas sûr pour autant de refaire une soirée Pass Annuel, mais bon, je suis faible, allez savoir si je craquerais ou non…

Il neige (sans déc ?) !

Salut les sériephiles,

Aujourd’hui, pas de série à décortiquer ni de film mémorable à partager ou de bon plan sorties. Non, juste quelques pensées sur ce genre de journée où l’on se laisse doucement happer par la magie – ou la paresse – de la météo hivernale. Bref, il neige, comme vous avez déjà dû le voir 150 fois aujourd’hui sur les réseaux, mais ça faisait longtemps que je n’avais pas proposé un article 100% blabla ici.

La neige a décidé de jouer les trouble-fêtes sur toute la région parisienne où j’habite. C’était hyper hypnotisant dès le milieu de matinée et c’était un vrai plaisir de les voir enfin retomber ces flocons. Qu’importe si j’avais RDV 15 minutes dehors à 10h, qu’importe si j’ai ressorti un masque Covid ce matin pour me protéger du froid (parce que désolé, il n’y a pas mieux qu’un masque Covid quand il fait froid et qu’on a trente minutes de marche en vrai).

C’est rare d’apprécier autant le RER.

Alors, forcément, j’étais bien équipé pour parer le froid quand on m’a annoncé que je pouvais quitter le taf à 15h au lieu de 19h30 aujourd’hui. On peut difficilement faire plus cool. Cela me libérait d’un coup quatre heures pour les corrections de copies ou les rattrapages de séries. Pourtant, que dalle, une fois dans le train à regarder les rails enneigées défiler sous mes yeux, j’ai plutôt eu la brillante idée de prendre un détour en rentrant chez moi, histoire de passer par des quais et le parc de ma ville. Sans regret.

Certes, ce n’est pas hyper productif, mais il fallait bien profiter que ce soit si peu cher de se faire plaisir. Il neige, les flocons tombent, recouvrent (à peine) le sol : faut en profiter. Demain, tout ça sera une pataugeoire désagréable et pleine de plaques de verglas, mais au moment de rentrer, c’était juste kiffant.

Mood : dire au revoir à Halloween et se dire que Mariah Carey a raison. It’s tiiiime.

Inévitablement, une fois rentré, mission numéro un : faire un chocolat chaud. Parce que oui, s’il y a bien une chose que l’hiver m’apprend chaque année, c’est qu’on n’affronte pas ce genre de météo glaciale sans un peu de réconfort liquide. La neige, c’est encore plus sympa derrière une fenêtre. Moi, je gère ça avec un plaid, une tasse dans les mains, mon portable dans l’autre.

Le problème, c’est que ce combo chocolat chaud + plaid a un effet secondaire : la flemme. Une énorme flemme. Pas de séries, pas de livres, pas même l’envie de scroller sur mon téléphone finalement. Juste une grosse envie de profiter de ce moment pour… rien faire. Et honnêtement, ça fait du bien, alors voilà, j’en parle ici et tant pis pour l’article que j’avais prévu et rédigé pour aujourd’hui. Il sera encore temps de le poster demain (on parlera X-Men, parce que pourquoi pas ?).

C’était juste beau. Hypnotisant. Profitez des instants de la vie, tout ça, tout ça.

Cela dit, je vous rassure, ma journée n’est pas terminée. Il y a un truc qui pourrait bien me motiver à bouger un peu d’ici trente minutes : la raclette de ce soir. Ben oui. Faut bien la préparer, parce que franchement, y a-t-il une meilleure façon de finir une journée comme ça ? Entre le fromage fondu, les patates (qui seront des frites parce que je n’ai pas fait les courses, Y A QUOI ?), et la simple idée de manger comme si la neige allait me bloquer chez moi pour trois jours, c’est clairement la soirée parfaite. Je sais, je sais, dans trois jours, il fera 18 degrés (le réchauffement climatique n’existe pas, hein) et même demain matin, il faudra probablement que j’affronte les transports en commun et les plaques de verglas, mais laissez-moi dans mon déni.

Les séries n’ont aucune chance face à une raclette : la soirée qui se profile va me redonner le sourire bien plus que les derniers dramas de 9-1-1 n’ont su le faire. Et puis, j’habite à trois minutes à pied d’un ciné, alors regardez-moi bien aller digérer tout ça devant un film plutôt qu’une série. Bref, une fois de plus, ce soir, le froid, la neige, et la flemme ont gagné sur les séries. Et bizarrement, je ne m’en plains pas. De toute manière, mon rewatch Buffy/Angel a bien avancé puisque ça y est, la saison 5 est enterrée (sans jeu de mots) et le détour à Pyléa terminé.

Et vous, ce soir, vous binge-watchez tout sous un plaid, ou vous cédez aussi à l’appel de la flemme et du fromage fondu ?

Déjà la pause pour ABC

Salut les sériephiles,

Le planning d’ABC pour les prochains mois vient d’être dévoilé, et il y a de quoi se poser pour pleurer un coup. Bref, on parle séries aujourd’hui sur le blog, il dfaut bien que ça m’arrive de temps en temps.

Fin 2024

Commençons du côté des mauvaises nouvelles, puisque sans grande surprise Grey’s Anatomy et 9-1-1 diffuseront leurs derniers épisodes de l’année le 21 novembre avant une pause. La mauvaise nouvelle c’est que cette pause va s’étirer jusqu’au 6 mars, rien que ça. Je déteste quand la pause est si longue, je préfère largement la diffusion gruyère qu’il y a parfois entre janvier et avril avec un épisode une semaine sur deux. Je sais que c’est mauvais pour les audiences, mais bon, quatre mois de pause, c’est digne d’une pause de fin de saison… C’est assez long, surtout pour des séries qu’on aime retrouver chaque semaine.

En ce qui me concerne, j’avoue que je sentais cette coupure venir, avec ce que les intrigues laissaient présager dans les épisodes de la semaine dernière, mais ça n’en reste pas moins frustrant. Savoir qu’il faudra patienter tout l’hiver, c’est difficile à avaler, d’autant plus avec la probabilité de cliffhangers et de départs de personnages auxquels je tiens particulièrement. Autant dire que ça va me laisser sur ma faim et que je ne suis pas vraiment prêt à faire face à ces surprises-là.

Pour voir le bon côté des choses et éviter de commencer la journée que sur du négatif, cette pause va aussi me permettre de rattraper certaines séries qui attendaient dans ma liste, notamment Tracker. C’est le moment parfait pour replonger dans les épisodes que j’avais mis de côté et qui méritent bien un rattrapage quand je vois les audiences de la série toujours au top. Parfois, les pauses des séries principales nous rappellent qu’il y a toujours un univers à explorer ailleurs – même si, soyons honnêtes, rien ne remplace vraiment nos habitudes.

Cette coupure offre aussi en théorie une chance de découvrir les nouveautés des networks que la saison a à offrir, négligées pour l’instant. Parmi elles, deux titres attirent un peu mon attention : Dr. Odyssey, dispo sur Disney + donc je n’ai pas d’excuse, et Rescue: Hi Surf. Je ne sais pas encore si ces projets réussiront à se faire une place dans mes soirées, mais ça peut être l’occasion d’élargir mes horizons. Chaque saison a son lot de surprises, et parfois les nouveautés se révèlent être de véritables coups de cœur. On verra si le cœur m’en dit justement, et si j’ai le temps surtout.

2025

De plus, il y a une bonne nouvelle dans tout ce planning : The Rookie sera de retour dès le 7 janvier. Après avoir rattrapé deux saisons en début d’année, retrouver John Nolan et son équipe, ça va être sympa ! J’avoue que la qualité avait un peu baissé lors de la dernière saison, mais cette série reste un plaisir coupable que je suis content de revoir. Et avec ce retour prévu pour la rentrée, c’est presque comme une nouvelle saison qui démarre.

Cette date de reprise de la saison network, en janvier, a vraiment un bon timing : c’est idéal pour commencer l’année en douceur avec une série qui a su me manquer et ça tombe en même temps que la rentrée, histoire d’intégrer bien vite mon planning. Après une trop longue pause, The Rookie pourrait bien redonner du pep’s à la saison et me permettre de reprendre mes habitudes sans trop attendre. On dirait que la programmation a été bien pensée de ce côté-là, au moins !

En fin de compte, ce calendrier d’ABC est un mélange de frustration et de nouvelles possibilités. Oui, les habitudes bien ancrées de Grey’s et 9-1-1 vont sérieusement me manquer et j’attends encore de voir ce que fera la FOX. En attendant mars, je vais essayer de profiter de ce que la programmation ailleurs a à offrir et de rester ouvert aux surprises. De toute manière, j’ai tellement de séries à poursuivre, rattraper et découvrir, hein…