The Walking Dead : Daryl Dixon – S03E01 – Costa Da Morte – 16/20

La série continue de me faire voyager dans un monde post-apocalyptique que j’aime découvrir. Le budget est mis pour créer un univers qui tient la route et qui est visuellement engageant. J’adore, tout simplement… Et c’est bien le plus positif dans ce projet. Non parce que les personnages survivent de manière improbable, bien sûr, ça ne change pas et les mêmes défauts reviennent inlassablement. Pour autant, ça m’a bien plu de voir cet épisode. Il faut croire que j’apprécie encore la franchise !

Spoilers

Daryl et Carol sont en route pour Londres.


That’s not how you spell Mexico

Pardon ? Depuis quand la franchise nous met des petites citations à l’écran ? C’était presque poétique. La saison commence par de jolis plans comme j’espérais en avoir. Daryl et Carol parcourent l’Angleterre à pied, à coups de falaises magnifiques et de villages abandonnés. Ils sont surpris de voir que l’Angleterre semble complètement déserte : il n’y a pas de survivant, mais il n’y a pas non plus de zombies. C’est surprenant, mais ça ne les arrête pas pour autant. En continuant de papoter comme ils l’ont toujours fait, ils se dirigent donc vers Londres.

Il s y arrivent bien vite, mais ça me va parfaitement, on n’allait pas perdre un temps précieux si tout est désert… Je trouve ça dommage que tout soit désert, mais bon, c’est comme ça. Carol souligne qu’au moins dans ce pays, les gens parlent anglais. C’est un bon début, c’est vrai, mais encore faut-il trouver des gens. Ce n’est pas le cas quand ils traversent Londres.

On notera que le générique est complètement décalé à nous vendre l’Espagne, mais qu’importe. C’est un vrai plaisir de voir que la production est toujours aussi léchée : on nous vend un Londres post-apo assez magnifique, en vrai. Je sais qu’il y a une grande part d’effets spéciaux, mais ça me va. Quand Carol et Daryl se retrouvent finalement dans une rue désertée envahie par la végétation, avec un bus double étage et une improbable cabine téléphonique, moi, je trouve ça juste beau.

Alors bien sûr, comme pour la France, on aligne les clichés, mais qu’importe, je suis là pour ça. Je ne vais quand même pas dire que je suis là pour les persos, hein. Bon, bien sûr, notre duo finit par tomber sur des zombies, il fallait bien que ça arrive. Il n’y a pas tellement de suspense : personne n’est en danger puisqu’ils sont tous les deux. On tente bien de nous faire croire qu’ils sont acculés face à une horde de zombies, mais comme d’hab, ils finissent par s’en sortir.

Ils débarquent alors dans un immeuble vaste et magnifique, avec un appartement aussi grand que celui d’Isabelle l’était. C’est tellement abusé. Les réflexes sont immédiats : ils fouillent tout à la recherche de provisions et commencent à trouver de quoi manger… mais ils sont à nouveau attaqués par des zombies.

C’est tellement abusif : Daryl se retrouve à faire face à un pendu dont la corde craque après probablement des années à tenir, Carol doit se débarrasser d’un autre zombie à coup… d’extincteur. Quel plaisir, en vrai : j’aime bien quand ils s’amusent à trouver des manières originales de tuer les zombies.

Par contre, autant en France, il y avait plein de survivants, autant Londres semble désertique. Carol et Daryl qui n’ont vu personne et aucun zombie de tout le trajet se retrouvent coincés pour deux jours dans cet immense appartement qu’ils viennent de nettoyer de ses zombies, parce qu’il y a justement des masses de zombies devant leur immeuble.

Je trouve ça sacrément nul, mais admettons. J’aime bien le fait qu’ils se pensent coincés au point de risquer la mort. Ils envisagent donc un dernier repas ensemble, mais Daryl est sûr que quelqu’un essaie de leur faire signe et de communiquer avec quelques reflets de soleil sur un miroir. Il a raison : la nuit suivante, ils entendent des bruits de pas et sont rejoints par un certain Julian Chamberlain.

C’est un personnage qui tombe un peu du ciel, littéralement, mais qui leur apporte des lapins et leur explique qu’il a survécu tout seul pendant tout ce temps. Soit. Il affirme que tout était bien pendant un temps, mais ensuite, les « squid » furent hors de contrôle. On n’allait quand même pas parler de zombies dans une série The Walking Dead !

Bon, et l’Espagne dans tout ça ? Eh bien, Carol et Daryl n’ont pas envie de rester en Angleterre. Ils proposent à Julian de venir avec eux aux USA, ce qui est d’autant plus perché qu’ils le connaissent à peine et mentent en assurant savoir naviguer car ils sont venus comme ça. C’est plus fort que Carol, faut toujours qu’elle mente. Peu importe : on comprend bien que cette histoire de bateau va les mener droit en Espagne, parce qu’ils ne savent pas naviguer.

Julian leur donne rendez-vous à dix heures, mais ils ne savent pas comment faire comme ils n’ont pas de montre. Julian a la solution : il fait sonner Big Ben, rien que ça, ce qui fait que tous les zombies leur laissent un passage. Il peut ainsi rejoindre Carol et Daryl et les embarquer sur son bateau. C’est chouette : Carol, Daryl et Julian remontent ainsi la Tamise. J’ai envie de retourner à Londres putain. C’était sûr que ça me ferait ça !

Finalement, les personnages se retrouvent bien vite en pleine mer. C’est amusant comme tout. J’aurais aimé les voir rester un peu plus longtemps en Angleterre et parcourir Londres, comme j’adore cette ville, mais allez, ça me va. En chemin, Julian leur assure que les vents sont avec eux et qu’ils seront aux USA d’ici une quinzaine de jours. LOL.

Ils sont tout heureux, Daryl se laisse envahir un peu par son passé et ils sont sûrs qu’ils finiront aux États-Unis. Tout nous a déjà spoilé, du titre de l’épisode au générique : ils vont finir en Espagne… ou en Amérique latine ? Comme toute la série est filmée en Europe, je suppose que c’est l’Espagne depuis le départ, mais bon…

Quoiqu’il en soit. Ce sont de sacrés mauvais navigateurs, du coup. Et puis, surtout, comme dans toute série ou film qui propose un tour en bateau, on se retrouve avec des personnages qui font face à une grosse tempête. Ils perdent le cap, Julian se prend un éclair dans la tronche (jamais dans l’abus les scénaristes) et voilà comment ils se retrouvent hors-jeu pour les USA. Malgré tout, Julian survit, sans être capable de naviguer pour autant.

Daryl prend la barre et Carol se retrouve à envisager de mourir pour de bon. Elle n’a même pas pu manger son hot dog en conserve. Oui, voyez-vous, elle a trouvé du hot dog en conserve apparemment, en France en plus (qu’est-ce que c’est que ce bordel ?), et elle se le garde comme dernier repas.

Après une nuit de tempête, nos deux héros se réveillent sur une plage. Carol est sonnée et voit en triple, le bateau est à la renverse sur la plage et ils savent bien qu’ils ne sont pas à destination. Leur objectif premier est toutefois de retrouver Julian : celui-ci n’est plus dans la cale du bateau. Au mieux, c’est un zombie, donc. Daryl le cherche en vain, mais c’est finalement Carol qui le trouve sur la plage.

Il est bien un zombie, mais elle est trop blessée pour s’en occuper elle-même. Elle pourrait appeler Daryl, mais ce n’est pas le cas. Elle manque d’y passer… Bien sûr, ça n’arrive pas, parce que Super Daryl veille au grain et le sauve. En vrai de vrai, ça pourrait être un sacré bon épisode s’il y avait un peu plus d’enjeux. Là, savoir qu’ils vont survivre quoiqu’il arrive, ça casse un peu tout.

Bon, nos deux héros se retrouvent coincés sur une plage. Ils passent leur vie à être coincés ! Cela pourrait ne pas être trop grave si Carol n’était pas blessée. Pendant la nuit, Daryl se rend compte qu’elle a une blessure qui s’infecte dans le dos, avec du métal coincé, en plus. C’est vrai que survivre à un naufrage, ça ne peut pas se faire sans quelques séquelles. On enchaîne donc avec une scène de chirurgie improvisée et d’alcool qui stérilise une plaie. Je n’en ai jamais fait un point de Bingo Séries, il me semble, alors que franchement… Combien de fois on voit ça dans les séries ? Et combien de fois on en a vraiment besoin dans nos vies ?

Bon, Daryl parvient à retirer le bout de métal du dos de Carol et tout est bien qui finit bien. Elle n’allait quand même pas mourir pour si peu ! Ils ont survécu tellement d’années, de toute manière, ils peuvent bien mourir maintenant. Ils tiennent encore à la vie, cependant, et je les comprends. C’est ainsi par instinct de survie que Daryl décide de se cacher quand des hommes à chevaux et avec des masques terrifiants et à cornes viennent sur leur plage.

Il a beau dire à Carol de se taire, c’est peine perdue, elle a besoin d’air (alors qu’elle est au beau milieu d’une plage ?) pile à ce moment-là. Finalement, nos héros s’en sortent (quelle surprise) sans être pris au piège par leurs visiteurs. Ces derniers n’hésitent pas à piller tout le bateau, en revanche. Le lendemain matin, Daryl et Carol se retrouvent donc à devoir prendre la route pour trouver de quoi survivre.

C’est ainsi qu’ils découvrent qu’ils sont la Costa de la Muerte et donc qu’ils sont en Espagne. Carol m’a fait rire avec son « on n’est pas allé loin »… C’est pire que ça : vous vous êtes éloignés, hein. Elle espérait être à Mexico, mais non, c’est bien l’Espagne. C’est chouette, ils visitent plus l’Europe que moi avant l’Apocalypse, finalement.

Comment s’organise la vie en Espagne ? Eh bien, mieux qu’ailleurs, apparemment. Il y a des filets à zombies (comment les appellera-t-on ?) et des gens à chevaux. En vrai, c’est une partie de la série qui fonctionne bien : étendre l’univers de la franchise au reste du monde, c’est agréable et ça permet de découvrir plein de possibilités d’orga post-apo. C’est juste dommage que ça se fasse avec Daryl et Carol quoi.

Ils trouvent quand même un nouvel abri pour la nuit au milieu de la forêt. Mieux encore, après une nuit de jeu « I spy with my little eye », il part à la chasse et se trouve un lapin à bouffer. Bon, en chemin, il aperçoit aussi une voiture avec des survivants. Et le survivant, c’est l’ennemi dans cette franchise. J’ai bien aimé le suspense que ça donnait… contrairement au cliffhanger tout naze : Daryl rentre au campement pour mieux découvrir que Carol a disparu. COMME SI. On sait qu’il la retrouvera vite, mais allez, on va faire avec ce suspense… et avec les perspectives d’une série qui va continuer de nous faire voyager !

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The Walking Dead : Daryl Dixon (S03)

On en était où ?

Daryl et Carol se débarrassaient en fin de saison de l’insupportable Laurent en l’envoyant aux USA avec Ash. Ils traversaient ensuite le tunnel sous la Manche en direction de l’Angleterre.

Ce que j’en attends…

L’avantage d’avoir terminé la saison précédente il y a à peine deux semaines, c’est que je me souviens relativement bien de ce qu’il s’y passait. Du coup, je sais que notre duo de héros se rendait vers l’Angleterre et quittait la France… mais je ne comprends pas bien comment ils vont se retrouver en Espagne – parce que concrètement, tous les titres annoncés pour cette saison 3 sont annoncés en Espagnol.

Reste donc à comprendre quel nouveau chapitre va encore leur arriver. À ce stade, j’avoue que j’ai espoir de les voir mourir plus qu’autre chose, mais je sais que ça n’arrivera pas. Au lieu de ça, ils vont croiser d’espagnols qui vont mourir les uns après les autres, donc, puisqu’il n’y a que Daryl et Carol (allez, et peut-être Laurent) qui ont le droit de vivre éternellement dans cette partie de la franchise. C’est dommage, le concept de base de l’univers, c’est quand même que tout le monde puisse y passer n’importe quoi parce que bordel, c’est post-apocalyptique et il y a des zombies.

Mais bon, faudrait voir à pas trop en demander à une production qui veut juste faire du fric là où il y a moyen d’en faire. Pourquoi je continue de regarder ? Le masochisme, peut-être ; les plans à couper le souffle parfois dans les deux premières saisons, aussi. Et puis, j’ai un blog à faire tourner moi !

Note moyenne de la saison : 14,5/20 

NCIS Tony & Ziva – S01E02 – No Friend of Mine – 13/20

Je suis sûr que l’intrigue n’a rien de compliqué, mais je me suis laissé perdre dans l’insipide suite d’explications à rallonge. Qu’importe, je suis surtout là pour les personnages et, de ce point de vue-là, c’est un plaisir de les retrouver. Après, je suis désolé, mais la simplicité des enquêtes de la franchise manque quand on voit la manière alambiquée de présenter les choses ici. C’est un peu dommage, surtout que ça tourne parfois au ridicule, quand même.

Spoilers

Tony et Ziva poursuivent leur enquête et font de Boris leur nouvel allié.

New plan : we’re coming with you.

Cet épisode 2 nous ramène à nouveau en octobre au faux mariage de Ziva. Il est révélé que Claudette est là aussi, à essayer de pirater un téléphone, probablement celui de la méchante qui serait donc une agente d’Interpol. Voilà qu’on apprend en plus qu’elle s’appellerait Martine et ça devient un bien risible. Leur fascination pour les prénoms français est incroyable.

Quelques semaines plus tôt, Ziva et Tony passent la nuit à interroger Boris. J’ai beau adorer Ziva, j’ai trouvé que la scène n’était pas exceptionnellement bien jouée. Pas évident quand c’est mal écrit, je suppose ? Boris jure qu’il ne sait rien : il a été engagé pour un job et il l’a fait, tout simplement. Je vois bien qu’on essaie de me rendre Boris sympathique, mais ça ne prend pas tellement je dois dire. Sa fiancée est particulièrement insupportable, en plus.

Par chance, ils sont interrompus par l’arrivée d’Interpol. C’est là que Boris révèle qu’il bosse pour Martine et que Ziva déchiffre son nom sur la plaque qu’elle montre à la caméra de sécurité. Oui, Interpol retrouve bien vite Ziva et Tony. Ce n’est pas forcément cohérent que le voyage soit fait en une nuit à peine, mais admettons. C’est gérable, en vrai.

Ce qu’il faut retenir, c’est que Boris a un plan de secours pour s’échapper : Tony et Ziva le suivent puisqu’il fout le feu à son appartement et qu’il a une jolie voiture électrique hyper sophistiquée. Bon, elle a un problème cette bagnole : une fois le pneu crevé, ils sont obligés de s’arrêter pour changer la roue. C’est l’occasion pour Claudette et Boris d’échanger au téléphone quand Tony demande à sa bras droit préférée de lui trouver un endroit où dormir et que Boris suggère quelques actions illégales pour simplifier les choses, mais c’est aussi l’occasion de ridiculiser les flics italiens. Apparemment, ils ne disent rien quand on laisse un pneu crevé au bord de la route et qu’on se barre ?

Ridicule. La série aime le ridicule ! Tony et Ziva en sont encore à se draguer apparemment, malgré tout leur passif. Ziva a ainsi peur que Tony reprenne ses « mauvaises habitudes » s’il devait dormir avec elle. OK. Boris lance une nouvelle piste pour la série aussi, et hop, on passe rapidement à autre chose : il y a un type sur internet qui est resté anonyme, mais qu’il faut continuer à traquer. Ils peuvent le faire grâce à Claudette.

Celle-ci est bien pratique : elle fait tout le sale boulot pour Tony et Ziva, franchement. On la voit aller chez elle aussi – l’occasion de découvrir qu’elle est très proche de Sophie, ben voyons, et qu’Interpol ne lâche pas Tony et Ziva. La scène où Claudette parvient à s’échapper de l’appartement mais détruit son portable en trébuchant, ça me rend fou. La scène a un côté crédible, en vrai, tout en étant sacrément ridicule. La pauvre.

Avant de péter son portable, Claudette a pu donner des informations précieuses à Tony et Ziva : ils savent quel est le type à contacter pour les aider dans l’enquête. Ce n’est juste pas évident pour eux de réussir à l’interroger quand il est en scooter (l’Italie, eh) et qu’ils ont juste la voiture électrique de Boris. Le problème n’est pas tellement que « My baby » soit électrique, le problème, c’est que la voiture est hackée rapidement. Elle décide donc par elle-même de tuer le type sur le scooter. Ziva ne peut rien faire pour l’aider : elle est au volant, mais la voiture n’en fait qu’à sa tête.

Boris comprend rapidement qu’il s’agit d’un piratage fait par 9.4. Vraiment, cette clé USB peut tout faire, même contrôler les voitures à distance. J’ai bien aimé l’intrigue autour des voitures électriques qui se mettent toutes à vouloir tuer le chauffeur (avec succès), puis Tony & Ziva, mais c’était un peu gros quand même.

J’aime bien la manière dont tout est réglé aussi : Ziva décide de crever les roues des voitures, puisqu’il est ensuite impossible pour une voiture de continuer de rouler. Elle sauve même un bébé au passage. En vrai, tout ça me donne des vibes de Quantico. Bref, Ziva et Tony parviennent à rentrer chez Boris sans croiser d’autres voitures piratées et ils y retrouvent Claudette qui débarque et révèle qu’Interpol a fouillé son appartement. Ma foi, comment font-ils tous des trajets si longs en si peu de temps ?

Qu’importe, vous me direz, ce n’est pas l’important. L’important, c’est que Claudette réussit à convaincre Boris de rester alors qu’il voulait se barrer pour son mariage. J’ai apprécié sa fiancée aussi : c’est sympa de la voir défendre Boris et remettre Claudette à sa place.

En parallèle, la série nous ramène le personnage d’Henry qui est pris en plein conflit de loyauté : il apprécie Tony et Ziva, mais tout les accuse, à commencer par Martine. De son côté, Ziva est sûr qu’il est un traître, mais Tony tient absolument à lui prouver que ce n’est pas le cas. Il fait ce qu’il peut pour cela, montant tout un plan qui implique encore un autre pays européen. C’est à Genève que Tony lui donne rendez-vous, seul à seul.

Il s’assure grâce à Boris et Claudette (qui n’enfreint jamais la loi, c’est sympa) que tout est safe, mais ce n’est finalement pas le cas. Alors que Tony voulait prouver qu’ils pouvaient avoir confiance en Henry, mais celui-ci se rend au rendez-vous seul à seul avec toute une équipe d’interpol. Cela fait mal à la confiance de Tony. En plus, la fin d’épisode complique encore les choses : ils découvrent que Martine reçoit des ordres de quelqu’un d’autre, plus haut placé, et qu’ils n’ont qu’une nouvelle piste pour régler leur affaire. Et j’avoue que je ne suis pas assez concentré sur l’affaire pour que ça m’intéresse pleinement ! La trahison d’Henry reste le plus gros cliffhanger de l’épisode.

Un autre flashback nous ramène en mars 2020, à Paris. Alors là, attention, j’ai plein de questions qui émergent : NCIS a ignoré l’existence du confinement lors du tournage des épisodes, certes, mais situer un épisode en mars 2020, c’est osé, tout de même. Et pourtant, c’est ce qu’ils font et le covid n’existe donc pas non plus pour Tony et Ziva. Je trouve ça encore plus déconnant que pour le NCIS, franchement. Jimmy a perdu quelqu’un du covid, donc le confinement devrait exister. Ce n’est pas le cas, et ça parait être une paresse d’écriture.

On découvre que Ziva et Tony vivent dans un appartement avec vue sur la tour Eiffel, avec Tali. Pour autant, Tony dort sur le canapé, apparemment. Il faut dire que Ziva a toujours de la thérapie à faire et n’est pas prête pour vivre en couple. Ils font tout de même des pique-niques ensoleillés plutôt sympathiques.

Et sinon, pour ce qui m’intéresse vraiment, Tony et Ziva recommencent à se tourner autour. Avec l’arrivée de Claudette, ils sont obligés de dormir dans le même lit par exemple, et ça donne une scène plutôt amusante où ils essaient de manière ridicule de créer une barrière entre eux dans le lit. Tony paraît presque gentleman quand il décide de rester habillé dis donc. Au petit matin, Ziva est tout de même dans ses bras, parce que les habitudes ont la vie dure ? En vrai, c’est si improbable de finir dans cette position sans en avoir conscience !

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NCIS Tony & Ziva – S01E01 – No Country is Safe – 13/20

La série capitalise autant sur la nostalgie que la curiosité, et ça fonctionne plutôt bien quand ils le font. J’ai envie de voir les deux personnages principaux se retrouver, même si j’ai aussi envie que Tony meure, par exemple. Par contre, si j’adore l’actrice et si c’est fun de se prendre des coups de vieux en les voyant interagir, il y a un gros problème de cohérence dans l’intrigue proposée. Peut-être que c’est parce que ça se passe en France et que ça ne passe pas ses répliques en mauvais français, mais franchement, j’ai trouvé qu’il y avait plein de moments qui frôlaient le ridicule…

Spoilers

Tony et Ziva vivent en France depuis cinq ans.

It wasn’t a promise, it was a plan and plans change.

Oh, la série commence par un immense résumé de l’histoire entre Ziva et Tony. Même si ça court sur plusieurs saisons, ce n’est pas si compliqué à faire tellement il ne s’est rien passé à l’écran. Nous avons la rencontre entre eux, puis les quelques missions avec rapprochements et voilà quoi. Pour autant, la nostalgie fonctionne super bien. Le coup de vieux aussi : la qualité d’image évolue vite d’une scène à l’autre, pour nous montrer que depuis 2005, bon… Pardon, 2005 ? Cela fait vraiment 20 ans que ce ship existe et on n’a toujours rien eu de croustillant ? Dingue.

Bien sûr, ils ont eu une fille ensemble, fille que Tony n’a découvert que des années après que Ziva se soit barrée du NCIS. Tony a quitté à son tour le NCIS pour s’occuper de Tali, surtout que Ziva avait disparu. Depuis, elle est revenue à la vie et tous les trois ont pu se retrouver. Hors écran.

La série commence en octobre 2025 ? Pardon, mais non, nous sommes en septembre, me perturbez pas comme ça. Est-ce qu’ils vont nous proposer une structure inversée ? On retrouve Tony qui se précipite dans une Eglise et qui tombe. Mouais. Il semble être en intervention spéciale, mais on nous révèle qu’il cherche en fait à enfiler un costume de… mariage. La mariée n’est autre que Ziva. Elle sort de nulle part, ils ne semblent être que tous les deux, elle a un voile que je trouve particulièrement immonde et… ils sont couverture, pas vrai ? Elle lui dit même qu’elle veut en finir au plus vite, tout est dit.

Non parce que Ziva finit par entrer dans l’Eglise, mais il n’y a pas un visage que l’on connaisse parmi les invités, en plus. Faudrait voir à pas déconner. Et voilà : Ziva se marie en fait avec un type que l’on ne connaît pas. Tony, lui, est dans les coulisses à surveiller avec son flingue une des invitées. Il est très clair qu’elle aussi a un flingue. Et… ce sera tout ce qu’on saura pour le moment.

Neuf jours plus tôt, l’intrigue commence dans une banque parisienne où tout est écrit en anglais, mais sous le format français. Le 25 september… Sérieusement, on dirait des collégiens sur la traduction ! Ils m’ont fait rire malgré tout.

Tony nous fait ensuite la petite introduction nécessaire : il est en train de se vanter de l’efficacité de sa boîte de sécurité qui sécurise à fond la banque. Malheureusement pour lui, il y a quelqu’un qui est en train de voler l’argent en direct. Son assistante, Claudette (sérieusement ?), vient le prévenir et tous les deux se lancent aussitôt dans une chasse aux méchants. Tony conduit tellement comme de la merde et à toute vitesse qu’il finit par être pris en chasse par les flics.

On a donc droit à une petite course poursuite en plein Paris C’est plutôt rigolo, même si on nous ridiculise évidemment la police française qui ne sait pas conduire et que Tony n’a aucun mal à semer. Bon, les flics retrouvent Tony et Claudette assez rapidement et arrêtent Tony. L’agent de sécurité de la banque explique cependant qu’il y a une femme avec lui (« C’est son part’naire », à quoi bon embaucher des acteurs sachant parler français, hein ?)… mais rien de grave. Tony ne se laisse pas mettre des bâtons dans les roues.

On dirait vraiment un pitre, Tony, ça ne s’arrange pas avec le temps. Un pitre efficace, cependant : il sauve sa partenaire, sans même voir qu’il n’y a pas que les flics dans la banque, il y a aussi la voleuse de banque qui était à ça de tuer Claudette. Il n’empêche que Tony et Claudette arrivent à stopper le vol juste avant d’ouvrir la porte aux flics. Il s’agissait juste de retrouver une clé USB, rien de bien compliqué. Tony et Claudette finissent en plus par être libérés, puisqu’ils bossent pour Interpol. Les pauvres flics français sont bel et bien ridiculisés, hein.

Tony retourne alors au travail où il retrouve Henry. Bon, c’est logique de nous proposer une nouvelle équipe, mais je n’aime vraiment pas Michael Weatherly depuis toute l’affaire avec Eliza Dushku. J’ai signé pour une série qui a le nom de Ziva, montrez-moi Ziva, bordel !

Il suffit apparemment de demander pour obtenir ce qu’on veut : Ziva semble être richissime désormais. Elle bosse dans une école plutôt chouette, qui semble brasser de l’argent vu les looks et donne des cours de français. Il y a une voiture qui pétarade, faisant penser à un coup de feu, mais Ziva est capable de rassurer tout le monde en assurant que ce n’est pas un flingue qui fait ce bruit. Quelle superhéroïne.

Ziva se pose ensuite sur un banc pour regarder une petite vidéo datant de 2020. Il y a cinq ans, Tony et Ziva se retrouvaient enfin et obtenaient leur happy end : Ziva retrouvait sa fille et l’amour de sa vie, et voilà. L’alchimie entre les deux acteurs est toujours absolument dingue, les voir enfin s’embrasser en 4K, c’est un peu ce que tout le monde espérait et tout est pour le mieux. On se doute que ça ne va pas durer, cependant, sinon il n’y aurait pas de série.

Dans le présent (enfin, dans vingt jours techniquement, car ça se passe le 25 septembre 2025), Tony débarque alors derrière Ziva. Il était temps qu’ils aient une scène ensemble pour de vrai, histoire qu’on profite de l’humour qui se dégage d’eux. En vrai, ça marche toujours de les voir fonctionner ensemble. Ils se font toujours des vannes bien cassantes. Eh les gars, ça fait 20 ans, passez à autre chose ? On semble si vieux, tous, quand on voit ça.

Tony vient en fait récupérer sa fille, et on comprend donc que Ziva et lui ne vivent pas ensemble. C’est triste, mais prévisible. Ziva ? Elle regardait la vidéo non par nostalgie, mais à cause de ce qu’il s’est passé juste après les retrouvailles sulfureuses avec Tony : sur le terminal, une bombonne métallique est tombée au sol, faisant un bruit de dingue, comme un coup de feu. Ziva, terrifiée, a sorti son arme. Les français ont aussitôt décidé de la prendre pour une terroriste, évidemment. Tout s’est bien passé finalement, mais tout de même, c’est un moment traumatique pour Ziva, un moment qui lui fait comprendre qu’elle a besoin de voir un psy.

Cinq ans plus tard, Ziva montre donc à nouveau la vidéo à son psy, mais cette fois, c’est pour lui dire qu’elle a surpassé une partie de son trauma : elle est désormais capable de faire la différence entre un coup de feu et une voiture qui pétarade. Tout est pour le mieux dans sa vie, donc, et elle ne compte pas se remettre avec Tony. Aha. Bien sûr que si, on le sait.

Il est ainsi logique que Tony vienne foutre la merde dans la vie de Ziva. Le vol du début d’épisode revient le hanter quand la clé USB (9.4, c’est son petit nom) attire l’attention d’un grand méchant qui n’y va pas de main morte. Il fait semblant de bosser avec des flics et s’isole avec Tony pour lui demander de lui rendre 9.4. Pour le convaincre, l’homme utilise son portable sur lequel Tali est filmée en direct avec sa nounou, Sophie. Rien que ça. Tony vient juste de les laisser ensemble.

L’air de rien, il se débrouille pour que Claudette entende sa conversation et donne toutes les infos nécessaires pour qu’elle puisse se méfier des flics dans le bâtiment, puis contacter Ziva avec un message codé. NCIS : No Country Is Safe. C’est culotté.

Ziva reçoit le message avec le feed en direct de Tali : elle quitte donc son psy aussitôt qu’ils reconnaissent la rue dans laquelle est Tali. Il y a de quoi rire : ils sont comme par hasard sur les Champs-Elysées. De toutes les rues de Paris, c’est celle-ci ? J’ai ri, mais allez, pourquoi pas, c’est une série qui se passe à Paris, faut bien faire les touristes un peu.

Ziva prévient Sophie qu’elles sont surveillées et celle-ci se met aussitôt à faire demi-tour et courir avec Tali, prétextant des soldes. J’ai ri. La gamine est trop vieille pour qu’on la balade comme ça, en vrai, mais pas encore assez pour être une adolescente insupportable qui refuse de le faire non plus. La course poursuite est rapide et mène dans des arcades où Ziva rejoint Tali et Sophie. Un petit combat plus tard, Tali est safe évidemment.

Dès que Tony capte que Tali est en sécurité car sa « mère juive » se rapproche d’elle (j’avoue, c’était bien placé et du pur Tony), il retourne la situation avec Galimard, le type qui essaie de lui voler 9.4. Comme il n’a pas envie de voir ses employés être tués pour rien, Tony finit par céder et lui rendre 9.4 en le laissant partir. Avant ça, il colle une puce GPS sur 9.4, pour être sûr de retrouver les méchants.

Bon, les méchants ne sont pas la priorité de toute manière. Ma priorité, c’est de voir Tony et Ziva être une famille. C’est ce qu’on veut tous, non ? Ils le sont quand on les retrouve : leur priorité reste Tali et ils savent que les problèmes de l’un sont les problèmes des deux autres. J’aime bien qu’il assume être probablement l’élément déclencheur des problèmes, mais que ça n’empêche pas Ziva de vouloir protéger sa fille et se mêler de ses affaires. Ils ne sont plus en couple, mais ils sont toujours une équipe efficace. Et puis, je suppose qu’on nous révélera que c’est lié à Ziva quand même. En attendant, Tony comprend que si Galimard a su trouver si vite 9.4, c’est qu’il y a un traître dans son équipe. Ziva fait aussitôt équipe avec lui.

Ils se retournent contre Henry, le collègue de Tony aperçu en début d’épisode. Cela donne une bonne scène où Ziva est toujours capable de tirer avec une précision remarquable sur un portable en mouvement. Soit. Cela leur permet de se croire en sécurité un temps. Ils savent tout de même qu’ils sont embarqués dans un truc qui les dépasse : ils décident d’envoyer Tali en sécurité dans une safehouse de Ziva, avec Sophie en qui ils ont toute confiance. Faudrait nous expliquer qui elle est si on doit lui faire confiance !

Peu importe. On enchaîne très vite sur 9.4 qu’il faut retrouver et qui est réactivée dans un grand hôpital parisien. Est-ce que c’est un hôpital, se demande Tony. A priori, si ça s’appelle Hôpital, il y a de fortes chances, hein. Il est révélé que 9.4 ne sert pas seulement à transférer illégalement de l’argent et à faciliter les vols de banque, ça permet aussi de couper le courant des hôpitaux et demander des rançons.

La série souffre d’un gros, gros, manque de crédibilité. Que la clé USB fasse ça, c’est déjà trop énorme pour y croire. Qu’en plus, les voleurs demandent à l’hôpital de payer une rançon improbable tant la somme est élevée en seulement dix minutes et que Ziva les presse de le faire pour les aider à arrêter les méchants ? Eh, c’est bon quoi. En plus, les médecins s’exécutent parce qu’ils voient deux agents du NCIS. Pardon, mais en France, le NCIS, c’est personne. Bon, ça rend la chose un brin comique, cela dit.

Ziva presse donc un médecin de payer la rançon, en français, pendant que Tony effraie le type de la maintenance avec son arme pour lui sauver la vie et arrêter les méchants lorsqu’ils récupèrent 9.4. Le problème, c’est que Tony n’est pas dans la position de force qu’il pensait. Il y a cette femme, qu’on a déjà repérée pendant le mariage du début d’épisode et qui a failli tuer Claudette, qui est juste derrière lui, avec son flingue. Elle empêche ainsi Tony de récupérer 9.4 et prend la fuite, après lui avoir dit « bonjour » sans se présenter. Il est clair qu’ils se connaissent, mais d’où ? Ca va être qui, la cousine de Ziva ? Il est clair qu’elle connaît Ziva aussi dans la manière dont elle en parle !

Tony est frustré, mais ce n’est que le début des emmerdes. Il reçoit en effet un coup de fil de Claudette qui lui fait comprendre qu’ils sont désormais avec Ziva les suspects principaux du vol : ils viennent de recevoir un virement de l’argent volé sur le compte de leur boîte pro. Ziva et Tony voient Henry débarquer pour les arrêter et prennent évidemment la tangente. Au téléphone avec lui, ils essaient de se justifier, mais les apparences sont contre eux : faire semblant d’être des agents fédéraux et braquer des médecins, ça ne joue pas en leur faveur.

Bref, les voilà qui deviennent ensemble des fugitifs. On quitte déjà Paris pour l’Italie en fin d’épisode. Bordel. Il s’est passé tellement de choses en un épisode déjà, je suis fatigué à ce stade. Tony et Ziva débarquent en Italie auprès de Boris, qui est sur le point de se marier, et m’ont fait rire à faire semblant d’être heureux pour lui afin de gagner sa confiance. J’avoue que je n’ai pas tout saisi à qui était Boris, mais c’est la prochaine étape dans leur mission pour se blanchir et retrouver 9.4, ainsi que l’argent. Ils vont bosser ensemble et monter ce plan complètement improbable où Ziva se marie avec Boris. Pour de faux, donc.

L’épisode se termine à Lyon où il est révélé qu’Henry travaille bien avec la méchante… sauf que le problème, c’est qu’ils sont dans le bâtiment d’Interpol. Est-ce que deux agents d’Interpol essaient de voler Interpol ?? La suite au prochain épisode, comme on dit dans le jargon. En espérant que ça ne fasse pas de nouveau 50 minutes, parce que c’était long là.

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