The Walking Dead : Daryl Dixon – The Book of Carol – S02E05 – Vouloir c’est Pouvoir – 15/20

J’ai bien aimé cet épisode qui exploite assez habilement les pistes ouvertes et les lieux que l’on connaît déjà dans la série. Après, à nouveau, je trouve qu’il va vite en besogne dans les retrouvailles et que les personnages engloutissent des kilomètres en bien peu de temps. On va dire qu’on y croit, écoutez, ça permet de proposer un épisode plus intense… et avec moins de longueurs, cette fois !

Spoilers

Carol veut retrouver Ash, Daryl veut retrouver Laurent.


I found him alive, what are the chances of that?

Genet est morte, ça laisse le temps à Daryl et Carol de se balade à travers la France. Malheureusement, leur voiture tombe en panne à côté d’un petit moulin. Tout est fait pour qu’on trouve jolie la France dans cette série ! Ils finissent à pied et se retrouvent à nouveau à la Défense. Alors pardon, mais y a combien de temps de marche entre ce moulin et la Défense ? Sérieusement ! Et ils ne regardent même pas vraiment le paysage au passage. Y aurait de quoi être des touristes.

Le but est assez simple : Carol emmène Daryl jusqu’à la planque où elle avait abandonné Ash. Malheureusement, du temps a passé et dans cette série ce n’est jamais bon signe : ainsi, Carol découvre qu’Ash a quitté les lieux et n’est jamais revenu. Elle l’apprend d’un voleur d’avion qui s’est retrouvé piégé par un astucieux stratagème d’Ash. Autant Carol sait déjouer ses pièges, autant ce n’est pas le cas de tout le monde.

Voilà donc comment Carol et Daryl se retrouvent avec la nouvelle mission de retrouver Ash – que l’on voit être assailli par des zombies et assommé par la portière d’une voiture en panne dans laquelle il est encore. Il est alors temps pour Daryl d’aller chercher Laurent et de lui apprendre la mort d’Isabelle.

Les scénaristes feront ça hors écran : je suppose que ça permet d’éviter de faire jouer la tristesse à l’acteur adolescent ? Etrange. Bon, il a droit à une petite scène où il est triste tout de même. Du côté de la Résistance, on retrouve aussi Falou et quelques autres résistants. Su-per. Tout le monde est soulagé d’apprendre la mort de Genet et plein d’espoir en un monde meilleur. Mouais. On notera qu’en début d’épisode, le soldat qui a trahi Genet et sauvé Daryl s’est vu offrir l’asile par les résistants.

En attendant, Laurent confie à Daryl qu’il se sent heureux parmi les Résistants et qu’il souhaite rester avec eux. Tout ça pour ça ? Allez, qu’ils retournent aux USA et qu’on en finisse. Je sais, ça n’arrivera pas, sinon il n’y aurait pas de saison 3. On note aussi que Daryl ne comprend pas trop pourquoi Carol a parlé de Sophia à Ash. Cela m’a fait rire, parce que moi non plus je ne comprends pas pourquoi les scénaristes s’en souviennent seulement maintenant.

Pour retrouver Ash, Daryl emmène Carol au Demimonde. Le but est d’obtenir quelques infos, mais Carol est un peu traumatisée par la débauche à la française. Et en même temps, ce club digne du Moulin Rouge où on vole la Joconde est tellement français ! Les français veulent être libres – mais avoir des esclaves sexuels enchaînés apparemment.

Bon, les infos qu’ils obtiennent ne sont pas d’une grande aide : la gérante leur dit de faire attention à eux car beaucoup de gens ont envie de quitter la France en avion et ils savent qu’un avion a atterri il y a peu. Lol. Finalement, Carol remarque un bidon d’essence qu’elle sait être à Ash (ouais, c’est gros, parce que c’est un simple bidon d’essence, mais allez, on va leur passer ça) et demande d’où il vient. C’est ainsi que Daryl et Carol ont un nouvel objectif : retourner à la Maison Mère, désormais abandonnée, mais d’où vient ce bidon…

En parallèle, Laurent papote avec le soldat qui voulait tuer Daryl mais l’a finalement sauvé. C’est l’occasion de redécouvrir les motivations du soldat quand il voulait tuer Daryl, mais aussi d’apprendre qu’il voit vraiment Laurent comme un petit Jésus des temps modernes qui lui parle de Dieu et lui montre la Voie. C’était si mauvais !

Heureusement, leur petite conversation sectaire est finalement interrompue par l’arrivée de l’Union de l’espoir. Et oui, la Résistance tombe déjà : c’est logique l’Union de l’espoir savait où trouver la planque. Losang veut retrouver Laurent et il ne lâche rien, même quand une Résistante essaie de détourner son attention en affirmant que Laurent est parti il y a plusieurs jours pour retourner au Mont St Michel. Allez, ça me va.

Bien sûr, Losang comprend qu’elle ment et bien sûr, Losang demande à ses hommes de tout fouiller. Falou protège Laurent comme il peut, s’attaquant à un soldat et provoquant finalement une diversion en parlant de la probable crise de foi de Losang s’il a besoin de preuve pour sa foi. Pff. Dur de pas soupirer, mais au moins Laurent s’enfuit.

À la Maison Mère, Carol et Daryl trouvent surtout des zombies ou des cadavres. Carol découvre aussi un des messages radio envoyés par Daryl il y a fort longtemps. C’est-y pas mignon. Ils sont toutefois sur la bonne piste : après avoir examiné quelques zombies, Carol et Daryl voient une voiture entourée de zombies et en déduisent que quelqu’un en vie doit être à l’intérieur.

Ils arrivent à rentrer dans la voiture pour lui venir en aide et le soigner, mais Daryl et Carol se retrouvent eux aussi prisonniers de la voiture. Qu’à cela ne tienne. Elle a u ntoit ouvrant dont ils profitent : Daryl envoie quelques fléchettes de sérum sur des gardes-zombies. Ils les débarrassent des zombies très vite, le sang gicle sans qu’on ne puisse voir grand-chose. Ensuite, il n’y a plus qu’à se débarrasser des deux super-zombies. Easy.

Une fois qu’ils peuvent quitter la voiture, Ash demande tout de même à Carol où est Sophia. C’est triste. Daryl lui fait donc remarquer qu’il faut dire la vérité… mais ça ne sera pas facile après tous les mensonges de Carol !

Daryl la laisse se débrouiller avec tout ça et retourne au Demimonde où il découvre que Laurent est arrivé avec le garde. Ils ont réussi à s’échapper à temps et sont venus au dernier endroit où Daryl devait être. Mignon comme tactique. Daryl essaie d’expliquer à Laurent que sa meilleure option à présent est d’aller avec lui aux USA. Pas si simple. Laurent ne veut pas le suivre car il est sûr d’avoir la guigne : il sait que tous ceux qui s’occupent de lui finissent par mourir.

Daryl a beau lui dire que c’est faux, il faut bien reconnaître que ce gamin porte la poisse. Losang débarque ainsi au club à son tour et menace de tuer des gens. Il retrouve assez vite la piste de Daryl et Laurent, même si tout le club s’évertue à le ralentir dans sa progression. Finalement, Daryl et le garde protègent Laurent au péril de leur vie.

Daryl est aussitôt sûr que ça permettra à Laurent d’être convaincu de le suivre, mais il faut encore nous imposer une scène où il faut convaincre Laurent. Tss.

Carol, elle, continue ses mensonges et explique à Ash que sa fille est morte, mais qu’elle ne veut pas en parler. Ash la remercie tout de même parce qu’elle l’a aidé à avancer dans son deuil. C’est un peu gros, tout ça. Malgré tout, Carol semble culpabiliser et finit par lui dire toute la vérité. Ash le prend super mal : il a tout quitté pour que Carol retrouve sa fille – et il ne comprend pas comment elle a pu utiliser sa fille morte pour le manipuler comme ça. Eh, pas évident cette histoire, je doute que ça lui donne envie de les faire voler aux USA.

De toute manière, il reste un dernier problème pour cette saison : il n’y pas assez d’essence dans l’avion pour les quatre passagers que sont Ash, Daryl, Carol et Laurent. AHA.

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The Walking Dead : Daryl Dixon – The Book of Carol – S02E04 – Le Paradis pour toi – 14/20

Autant je me plaignais dans le précédent épisode des longueurs, autant celui-ci avance trop vite dans l’intrigue globale de la saison, tout en trouvant le temps de proposer des scènes un brin soporifique. Le plus dérangeant n’est toutefois pas là. Non, le plus dérangeant, c’est vraiment qu’une trop grande partie de l’épisode est absurde, qu’une autre est prévisible et qu’enfin, cet épisode propose des twists de fin de saison en se débarrassant de certains personnages que j’imaginais survivre un peu plus. Ironique, non, d’être à la fois prévisible et imprévisible… mais de ne jamais me communiquer l’émotion qui devrait découler de ces choix scénaristiques !

Spoilers

Carol arrive enfin au Mont St Michel.


She’s right there.

Comment ça la prochaine saison est dans genre deux à trois semaines ? Il est peut-être temps de prendre un moment pour enfin finir celle-ci, du coup. On ne va pas se mentir, je ne sais plus trop où on en était, mais c’est pas grave, je suis sûr que ça va vite me revenir. Par exemple, ça n’a pas été compliqué de se souvenir que Carol était en infiltration parmi les français et se trouvait nez à nez avec notre grande méchante.

Genet n’hésite pas à fusiller absolument tout le groupe dans lequel était Carol. Celle-ci s’en sort, encore. C’est improbable. Elle évite toutes les balles en ayant le réflexe de se jeter au sol, puis découvre le sérum qui transforme les cadavres en super-zombie très rapidement. Apeurée, elle réussit encore à se lever et monter à bord d’une voiture sans être appréhendée par les hommes de Genet où tous les zombies sous lesquels elle était pourtant. Improbable.

Je trouve qu’on nous prend vraiment pour des débiles avec cette série, et c’est peut-être aussi pour ça que j’avais arrêté de la regarder : à quoi bon prendre du temps dans des semaines chargées si c’est pour voir ça ?

Carol s’échappe donc de Genet et ça mène à une scène d’action bien foutue où elle débarque au Mont St Michel et est une intruse qui se fait chasser par les hommes sur place. De son côté, Isabelle est prise en otage au Mont St Michel par un leader qui veut retrouver Daryl(je crois ?). Elle ne donne aucune info, mais se fait finalement poignarder quand elle tente de se rebeller. Quoi ? Je me suis arrêté juste avant qu’il se passe quelque chose alors ? Oui et non. Elle est poignardée, laissée pour morte, mais elle ne l’est pas. Evidemment. Le montage tente bien de nous faire croire le contraire un moment, mais c’est inefficace, on connaît les techniques de la franchise depuis le temps.

Blessée, elle se relève et se débrouille pour sortir et manque de peu de se faire tuer par un zombie. Elle est sauvée de justesse par Carol. Et oui. Carol s’occupe d’elle, se présente et dit être à la recherche d’un américain. Pardon, mais ? Pourquoi Carol est sympa avec elle alors qu’elle est en mode « je tue tout le monde sans poser de question » ? Juste parce qu’elle est blessée ?

Pendant ce temps, Daryl est toujours prisonnier dans un sous-sol, mais il se débrouille pour se libérer et peut ainsi faire face sans aucun souci à une horde de zombies et soldats. C’est là qu’il tombe nez à nez avec… Carol. C’est si nul ! Carol sort de nulle part à ce stade. Et en plus, Isabelle est bien morte ? Mais enfin !

Daryl pleure un temps Isabelle, parce qu’il a le temps de lui faire ses adieux, mais ça ne dure pas trois plombes non plus. Très vite, Carol et Daryl s’enfuient du Mont St Michel en feu. Cela fait de jolies photos, c’est déjà ça. C’est toujours ça, c’est bien l’un des seuls gros points positifs de cette série, je trouve.

Après un câlin de retrouvailles, Carol et Daryl retrouvent vite leurs habitudes : Daryl est endeuillé de la mort d’une énième nana dans sa vie, mais bon, ils s’enfuient, ils papotent en marchant et Carol est amusée de découvrir que Daryl parle quelques mots de français. Je ne sais pas à quoi je m’attendais pour les retrouvailles de ces deux-là, mais en tout cas, pas à ça. On retombe sur les longues scènes de marche interminables où ils se partagent des infos pas si utiles – ici, Carol raconte son enfance par exemple. OK. Ils sont amis, après tout, moi non plus mes conversations avec mes amis ne sont pas forcément passionnantes quand je marche. Enfin, je suppose.

Ils finissent par arriver chez un couple de petits vieux en pleine campagne. Bordel. C’est une actrice de Sous le soleil, je vais pleurer ! Bon, le couple a croisé la route de Laurent et ils ont plein de bonnes choses à dire sur lui. La grand-mère ? Elle explique qu’elle n’est pas avec son mari, parce que son mari, ses enfants et ses petits-enfants sont morts il y a longtemps. Elle a tout de même trouvé la paix intérieure et son bonheur dans son nouveau couple. The French Way.

Daryl et Carol font ensuite un tour dans le village proche avec le vieil homme. Ils le baladent en brouette, allez savoir pourquoi ?, à travers le village où il connait le prénom de chaque zombie en chemin. Il les mène chez un homme qui peut leur filer une voiture. Au passage, Carol essaie de comprendre pourquoi Daryl veut absolument retrouver Laurent. C’est une excellente question. En parallèle, Genet continue de chercher à tous prix le gamin. Qu’est-ce qu’ils ont tous à le vouloir ce garçon ! Genet interroge le leader du Mont St Michel pour en savoir plus.

En parallèle, Daryl et Carol travaillent à réparer la voiture qu’on va leur prêter. En revanche, en passant devant une grange qui ne ressemble en rien en celle de la saison 2 de la série-mère, Carol a un soudain flashback de la mort de Sophia. Elle s’en confie à la française qui l’héberge et… On essaie trop de nous les vendre comme des vieux sympas pour qu’ils restent en vie bien sympa. Soit ils finiront par être des méchants, soit ils se feront tuer.

Il est révélé qu’ils paient régulièrement en nourriture un droit de rester chez eux aux hommes de Genet. Vraiment, ils se sont adaptés à merveille. Il n’empêche que Daryl et Carol ne veulent pas s’éterniser. Ils acceptent quand même une invitation à dîner, pendant laquelle le couple pose bien trop de questions. Ils veulent clairement les garder avec eux, c’est VISIBLE.

Du coup, mais quelle surprise de voir le vieux trahir sa femme, Daryl et Carol. La femme n’est pas d’accord du tout avec cette trahison de son mari : elle refuse de livrer Carol et Daryl. Elle informe donc Genet que leurs invités sont partis juste après le petit-déjeuner. Mouais. La table pour quatre est encore dressée, hein. Bizarrement, Genet ne les croit pas vraiment et décide donc de s’imposer pour le repas et de poser quelques questions. Elle se voit comparer aux nazis (ce point Godwin si nul), puis rétorque que Daryl et Carol n’ont pas pu partir il y a des heures puisque les œufs sont encore chaud.

Carol grille sa cachette au dernier moment pour sauver la vie de ses nouveaux amis, mais elle finit par être retrouvée par les hommes de Genet. Les deux femmes échangent un instant, histoire que Genet puisse révéler son passé triste et qu’on obtienne un petit flashback de son mec. Cela ne la sauvera pas : Daryl débarque, tue son homme de main et très vite, c’est au tour de Genet d’y passer. Sa fin n’est pas enviable du tout : elle se retrouve shooté par son propre sérum de super-zombies et… quand on est vivant, ça ne fait pas du bien par où ça passe.

Et voilà comment Genet se retrouve morte après une saison et demi. Pardon, mais je m’attendais à plus grandiose. Après, ils m’ont par surprise. Ce n’est pas le cas quand il est révélé que la vieille française est morte elle aussi ou lorsque l’Union de l’espoir reprend des forces suite à la mort de Genet. C’est prévisible et ça fait qu’on continue de chercher Laurent partout. Fallait bien relancer la série dans une nouvelle direction.

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Paradise – S01E08 – The Man Who Kept the Secrets – 20/20

L’écriture de cette saison est si parfaitement maîtrisée que c’en est vertigineux quand les réponses sont apportées le plus naturellement du monde dans cet épisode. Les mystères paraissent si simples à résoudre quand on a les bons éléments en main… et c’est tellement énervant de ne pas les avoir vus. Peut-être que si j’avais eu plusieurs semaines devant moi lors de la diffusion, j’aurais grillé un ou deux détails… mais là, comment voulez-vous qu’en regardant la série d’un seul coup, je me rende compte par moi-même que j’avais les pièces du puzzle ? Le cerveau est retourné, je valide à 100% cette fin de saison.

Spoilers

Qui donc a tué Cal ? On va enfin le savoir !

Sorry bud, wrong place, wrong time.

Voilà un épisode final plus court qui commence bien : on y suit la construction de la ville souterraine. C’est vrai que ça soulève plein de questions : des gens ont construit une ville post-apocalyptique sans que ça ne fuite alors qu’ils savaient qu’ils n’y seraient pas les bienvenues ? C’est assez étrange. On suit en tout cas la vie d’employés du chantier. Ils sympathisent et ont un bon groupe, même si on en suit surtout deux, Adam et un autre dont je n’ai pas retenu le prénom. Ils sont mignons comme tout, mais ils se tuent à la tâche.

Littéralement. Le chef de chantier se rend compte que le site choisi pour la construction de la ville est toxique. Pour lui, Anders, il s’agit officiellement d’un site pour un centre de recyclage, mais il n’est pas idiot et voit bien qu’ils construisent autre chose – c’est trop gros pour un centre de recyclage. Anders se fait en tout cas virer dès le lendemain du jour où il a signalé le danger. C’est plus simple comme ça : on le met de côté et les travaux peuvent continuer. Tant pis si des ouvriers meurent, hein.

Anders a tout de même l’info que quelque chose de grave se prépare. C’est ainsi qu’il se prépare lui-même pour un attentat grave contre le président des USA : celui dans lequel Xavier s’est fait tirer dessus en se prenant une balle à la place de Cal. C’est une sacrée origin story : on le voit être isolé suite aux travaux de construction, faire plein de recherches sur le président et sur la catastrophe qui pourrait arriver.

De retour dans le présent, on retrouve un Xavier qui est complètement paumé par les révélations de Sinatra. Il est forcé d’être son pantin désormais : Sinatra a sa fille en otage. Presley ? Elle va bien et ne se rend même pas compte qu’elle est l’otage de Jane. Elle pense faire quelque chose de bien en accompagnant Jane dans sa dépression suite à la mort de Billy. Pourtant, Jane est une sacrée connasse. Elle m’a fait mourir de rire : quand elle a Sinatra au téléphone, elle révèle qu’elle est capable de tuer Presley sans hésitation… mais surtout que son désir le plus profond est de récupérer la Wii présidentielle pour elle. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour une petite partie de jeux vidéos, hein ?

En tout cas, Xavier a d’autres préoccupations, lui ! Il fait ce qu’il peut pour apaiser la situation qu’il a lui-même rendue explosive. Il convainc Robinson de relâcher les otages, puis retourne sur la scène de meurtre de Cal. Il cherche à trouver ce qu’il a manqué le jour J et il finit par trouver très vite : en se concentrant un peu, il se souvient que Cal manipulait les CD devant lui… et y trouve le CD enregistré pour Jérémy. Bien caché, mais pas assez.

Il apprend en l’écoutant que Cal est passé à la bibliothèque et y a laissé quelques secrets d’État… Il n’en faut pas plus pour que Xavier comprenne que le code trouvé dans le paquet de cigarettes de Cal soit en fait une référence d’un livre à la bibliothèque. Il s’y rend et trouve le fameux livre qui contient bien des secrets d’État… Mais alors qu’il les consulte, il se fait assommer par le bibliothécaire. BORDEL.

Je me sens tellement con de ne pas l’avoir reconnu. On l’a vu dans plein d’épisodes ce bibliothécaire et je ne l’ai pas reconnu une seule seconde : il s’agit d’Anders, l’homme qui a voulu assassiner le Président. Mais putain, mais comment il a pu entrer dans le complexe, sérieusement ? Un flashback nous révèle qu’il a été envoyé en prison, évidemment, et qu’il s’est alors raccroché à sa relation avec Adam.

Malheureusement, Adam ne voulait rien à voir avec lui : il était désormais en train de mourir. Le jour de la fin du monde, Anders a toutefois pu s’évader de prison assez vite et simplement. Il y avait une émeute, les gardiens se faisaient tuer, voilà quoi. Il a toutefois un plan, contrairement à tous ses codétenus : il sait exactement dans quelle montagne aller.

Il n’a pas d’accès ? Pas grave. Il se fait passer pour un officier en volant un uniforme de gardien à la prison, puis remonte les embouteillages menant à la montagne, essayant de trouver des personnes qui pourraient y avoir accès. Il finit par tomber sur un couple dans sa voiture : l’homme est bibliothécaire. Il tue le couple et prend son rôle de bibliothécaire. Il se métamorphose physiquement aussi, pour lui ressembler : petite calvitie, barbe taillée et hop, ce n’est plus le même. Ma foi, la saison est menée d’une main de maître. Jamais on n’aurait pu s’attendre à un coup pareil, les scénaristes sont très forts.

Ce n’est pas tout, en plus. Si ce perso secondaire un peu random est bien l’assassin du président, il a  une complice : la serveuse pote de Gabriela. Il la rencontre par hasard en pleine apocalypse alors qu’elle déprime dans sa voiture et hop, il l’embarque. Elle devient sa femme pour les papiers – et elle l’aide à pénétrer dans la montagne quand son bracelet cassé pose problème. C’est beau. Une belle équipe.

L’assassinat du Président ? Eh, il a survécu à la fin du monde, ça peut bien attendre. Il se fait à sa nouvelle vie dans la montagne et en oublie son désir de vengeance… jusqu’au jour où Cal passe dans sa bibliothèque pour faire sa nouvelle mixtape. Oh non, Cal est mort parce qu’il avait peur de se faire tuer par Sinatra, mais ce n’est pas Sinatra qui le tue ? C’est trop triste pour lui !

Le meurtre ? Le bibliothécaire s’infiltre dans une maison définitivement mal gardée, donne un coup au Président alors qu’il est sur son balcon avec la tablette. La tablette tombe. Le Président est trainé à l’intérieur de la chambre, mais a encore le temps d’indiquer avec son sang le paquet de cigarettes trouvé par Xavier en début de saison. Puis, Cal essaie de se battre contre son assassin, en vain. C’est d’une violence comme mort ! Et le choix de la version karaoké en fond sonore est incroyablement bien pensé. Bon, c’est logique, c’est le point d’orgue de la saison, le point autour duquel tout a été construit… mais tout de même ! C’est la fin d’une enquête par les aveux d’Anders lui-même – tout ça parce qu’il était amoureux d’Adam et voulait le venger en tuant le Président à l’origine de son empoisonnement lors du chantier dans la montagne, en vrai.

De son côté (et dans le présent), le nouveau Président est forcé de déclarer à ses citoyens que Cal a été assassiné. Il balance aussi un petit couvre-feu/confinement, l’air de rien. Sinatra, elle, pète un câble de manière de plus en plus évidente : elle est rongée par le stress et la culpabilité de tout le mal qu’elle a fait. C’est au stade où elle se sent obligée de virer Gabriela, parce qu’elle n’assume plus du tout. C’est assez dingue à voir : Gabriela se fait remercier au moment où elle s’y attend le moins. Pas si bonne psy finalement.

Quand Robinson lui rend visite, elle se laisse convaincre de l’aider à faire des recoupements pour l’aider dans son enquête pour trouver le meurtrier de Cal. Ben oui, Xavier sait qui c’est, mais il n’a pas pu communiquer l’info. Qu’à cela ne tienne, les deux femmes remontent la piste de Maggie, la serveuse, qui devrait avoir une allergie à la noix mais qui mange souvent du fromage à la noix. Gabriela comprend qu’il y a usurpation d’identité et la jeune femme finit par avouer qu’elle a été forcée par le bibliothécaire.

Cela permet à Robinson de débarquer à la bibliothèque et de trouver Xavier, ligoté. Anders s’est enfui depuis un moment, avec pour projet de rejoindre l’extérieur et de révéler au monde qu’il y a encore de la vie dans le bunker. Il abandonne Xavier en vie derrière lui pour qu’il puisse raconter son histoire – mais n’écoute pas la sienne et son envie de sortir de la montagne pour retrouver Terri. C’est bien écrit tout ça.

Robinson retrouve Xavier plus vite qu’Anders ne le soupçonnait : il n’en faut pas plus pour que Xavier la conduise directement à Anders, parce qu’il connaît son plan de sortir du bunker. Coincé dans le ciel de la montagne, Anders comprend que c’est trop tard pour lui. Il se suicide finalement en traversant le plafond-ciel de la ville. Impressionnant.

Xavier termine alors sa journée dans le bureau de Sinatra pour lui dévoiler le résultat de son enquête express et le vrai meurtrier du Président. Il ne lui raconte pas toute l’histoire, espérant surtout avoir des nouvelles de Presley. Malheureusement, les nouvelles que Sinatra a à lui apporter ne sont pas bonnes : elle a reçu un message de Jane qui lui dit que le problème est réglé. Elle en déduit que Presley est morte.

Sinatra s’excuse donc auprès de Xavier pour ce qu’elle a fait car elle ne voulait pas que ça aille si loin. Pour aller loin, ça va aller loin : Xavier tue les deux gardes du corps de Sinatra pour essayer de savoir exactement ce qu’il est advenu de sa fille. Alors qu’il est sur le point de tuer Sinatra, celle-ci se prend une balle inattendue : Jane débarque en effet et lui tire dessus, avant d’expliquer à Xavier que sa fille va bien. Le but de Jane est clair : elle s’assure que Sinatra reste en vie car elle a encore besoin d’elle, tout en continuant de passer pour la gentille. Vraiment, elle tire bien son épingle du jeu, elle est douée !

Xavier rentre chez Jane et y retrouve toute sa famille, qui va bien. C’est merveilleux. On est donc sur un joli happy end, avec toutefois le livre du Président qui est entre les mains de Xavier et Robinson. Ils y découvrent tout un tas d’infos sur l’extérieur, sur le possible nombre de survivants et surtout sur le fait qu’Atlanta n’est pas détruite. Wow. Forcément, Xavier décide donc de quitter la montagne pour aller chercher sa femme. Il laisse ses enfants sous la protection de Robinson (et probablement de Jane, fuck).

Le montage de fin de saison commence alors, évidemment avec pour BO Another Day in Paradise. Qu’est-ce que ça fonctionne bien ! On y voit d’une part Xavier faire le trajet lui permettant de quitter la montagne, utilisant les codes secrets qu’il trouve dans le livre pour cela. Il monte ensuite dans Air Force One et quitte la montagne avec cet avion. Seul. Il aurait pu au moins prendre un coéquipier ? Eh vous savez quoi ? C’est une DINGUERIE. Voilà, j’ai dit le mot.

Du côté des autres personnages de la série, on voit que Jeremy écoute les derniers mots de son père, qui lui conseille de réparer sa ville s’il ne l’aime pas. Il va tellement se lancer en politique, surtout que depuis la veille, il a déjà commencé à expliquer qu’il y a des survivants hors de la montagne et à révéler des secrets d’Etat.

Gabriela, elle, n’a plus envie de manger ses frites au fromage de noix. Au sommet de l’État, c’est le bordel : Cal est mort, Sinatra est gravement blessée, bon courage au Président qui tente de s’imposer. La seule qui finit vraiment bien sa saison, c’est Jane : elle a sa Wii et son jeu de tennis, alors elle est heureuse. Elle me tue, vraiment, j’adore ce personnage.

En bref

Je me doutais que j’allais beaucoup aimer la série quand j’ai vu la première fois une affiche sur Disney +, rien que parce que le casting envoyait déjà du rêve dessus. Ensuite, j’ai entendu plein d’avis positifs et j’ai eu peur – peur qu’on me la survende, peur de ne pas aimer à force de trop en attendre. Finalement, Paradise a su éviter ces écueils : même lorsqu’elle pond des twists auxquels je m’attends depuis plusieurs épisodes, elle le fait de la bonne manière pour que ça fonctionne. Les enjeux sont crédibles, les personnages sont pour la majorité bien écrits ou ont des défauts qui peuvent les rendre à peu près appréciables.

Il n’y a pas à dire, la série est une réussite. J’aimerais en voir plus souvent des comme ça et, en même temps, j’aimerais qu’elles sachent durer plus de huit épisodes par saison, car c’est vraiment trop peu. Il y aurait eu de la matière à faire une saison complète après ce pilote, sincèrement, quitte à faire des épisodes un peu plus courts. C’est vraiment pour lui trouver un défaut cela dit, parce que s’il y avait eu 22 épisodes, peut-être que je n’aurais pas osé me lancer dans un rattrapage estival.

Loin de ces défauts, la série est au contraire un véritable exemple de maîtrise du point de vue de l’écriture. Les aller-retours dans la timeline sont un vrai plaisir, avec des flashbacks qui sont tous véritablement utiles et une attention aux détails si poussée qu’elle en est rare et terriblement efficace ! J’aimerais que toutes les séries nous fassent ça.

Maintenant, il me faut attendre jusqu’à fin janvier pour la suite. J’ai déjà hâte de savoir de quoi il en retournera lors du retour de la série – et j’espère la voir lors de la diffusion. Je me connais, c’est pas gagné ça, surtout maintenant que je m’en suis fait une série estivale ! Une appréhension, déjà : comment attendre ce niveau d’écriture pour une saison 2 ? Y aura-t-il une telle convergence des petits détails pour résoudre un potentiel mystère ? Y aura-t-il simplement un saut dans le temps pour reprendre la structure avec les flashbacks ? Il y a tant de possibilités à explorer !

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Paradise – S01E07 – The Day – 20/20

Je suis totalement embarqué par la série, si jamais ce n’était pas clair avec les épisodes précédents, et j’enchaîne les épisodes un peu sans scrupule. C’est tout bonnement excellent et je reconnais qu’on tient là peut-être un des meilleurs épisodes de l’année. Il n’y a rien d’exceptionnel bien sûr, on ne fait que voir ce qu’on supposait depuis le début de la série, mais c’est ultra-efficace et prenant. Difficile de ne pas adorer la série ! Hâte de faire quelques cauchemars provoqués par cet épisode, tiens.

Spoilers

Cela fait quelques épisodes qu’on nous parle de la fin du monde. Il est temps de la voir.

Why don’t you ask a fucking dinosaur ?

Oula, une heure complète d’épisode ? Ils ne font pas dans la dentelle ! On repart en plus en 1962, en pleine crise de Cuba, quand le Président a appris qu’on avait frôlé la fin du monde. Il assure que ça se reproduira un jour ou l’autre. Et c’est le jour que l’épisode a décidé de nous présenter. C’est quelque chose et c’est exactement ce que j’ai envie de voir quand je regarde une série post-apocalyptique, en vrai. Vraiment, la série coche toutes les bonnes cases !

L’épisode reprend ensuite exactement où le précédent nous abandonnait : Sinatra promet qu’elle n’est pas un monstre et qu’elle peut aider Xavier à retrouver sa femme s’il arrête de la menacer et de faire de la merde. Et elle peut prouver ce qu’elle dit, parce qu’elle capte bien des messages venant de l’extérieur de la montagne !

La fin du monde ? Eh bien, elle fut provoquée par un supervolcan en éruption. Allez, ça colle avec notre monde en vrai. Xavier a donc assisté à ça en live et a aussitôt fait en sorte de sauver sa famille tout en protégeant le Président. Tout semble aller bien aux USA, mais bon, les nouvelles sont terribles avec la destruction de l’Australie et la crainte de tsunami un peu partout. Le Président prend la décision improbable de lancer le protocole Versailles.

Xavier essaie bien de lui parler de sa femme, toujours à Atlanta, mais il y a urgence ailleurs. Aux infos, on assiste à la fin du monde en direct, avec un méga tsunami en direct. Bordel, déjà que j’ai peur des tsunamis, cette série ne va pas calmer d’hypothétiques futurs cauchemars, hein. La vague est immense, on m’ajoute ces espèces d’explosion acoustiques qui le précèdent, AU SECOURS. Tout le monde comprend bien que c’est la fin.

Xavier dit à sa fille, au téléphone, de garder son frère en vue, mais aussi Jeremy, pour être sûr qu’ils soient en sécurité. Il gère aussi sa femme, comme il peut, découvrant avec terreur qu’elle a 1h15 max pour atteindre un aéroport qui est à deux heures de là où elle est. Il utilise toutes les ressources de la Maison Blanche pour faire en sorte que ça puisse se faire, le tout pendant que le Président fait un petit discours pour rassurer les foules. Comme si c’était possible à ce stade !

Même leur histoire d’Air Force One n’est pas hyper logique : si les ondes acoustiques du tsunami perturbent le trafic aérien… comment prendre l’avion ? Et comment est-ce qu’il y a encore du réseau pour les portables dans ce bordel monstrueux, avec aussi le Big One qui se déroule à Los Angeles, détruisant toute la ville.

Xavier se retrouve aussi à faire des promesses qu’il ne pourra pas tenir, comme lorsqu’il promet à une collègue de faire attention à sauver la vie de son fils. Robinson finit par débarquer pour organiser l’évacuation du Président. Au dernier moment, Cal décide toutefois de faire demi-tour : il parle à un agent d’entretien qui continue de faire le ménage, parce qu’il en a vu d’autres et que tout finit par toujours revenir comme ça doit l’être. Je veux bien, mais là, c’est différent. L’homme ne le croit pas et Cal culpabilise aussitôt.

Il décide donc de faire une deuxième intervention en direct, pour cette fois annoncer la fin du monde, en fait. Il ne le fait pas dans ces termes exacts, mais tout le monde comprend ce qu’il en est. Il provoque bien sûr la panique. Si le but était de ne pas dire la vérité, c’est parce que ça pose problème de la dire : tout le monde veut une chance de survie, à commencer par les collaborateurs les plus proches du Président, et notamment la femme à qui Xavier avait promis son aide.

Il ne peut rien faire pour elle. Le départ est d’un coup plus sanglant que ce qu’il aurait dû être : face à une insurrection qui commence et où chacun comprend que sa vie est en jeu, les flingues sortent vite. Ca tire assez vite dans tous les sens. Même Robinson se retrouve à tirer sur un garde qui menaçait Xavier au dernier moment. La scène est excellente, tout simplement. On voit à quel point les personnages sont confrontés à la fin du monde et à des décisions impossibles.

Il en va de même pour Xavier, finalement, quand il comprend que sa mère n’est pas dans Air Force One. Il était sûr qu’elle arriverait à temps pourtant, mais ce n’est pas le cas. Le Président, lui, savait depuis le début de la journée ce qu’il en était : il était impossible d’arriver à temps depuis Atlanta. Il le révèle à Xavier en le convainquant de monter dans l’avion : ses enfants y sont déjà et ont besoin de lui.

La journée est interminable ? Eh bien, ce n’est pas fini pour autant. Au moment du décollage, un des avions ultra sécurisés de la flotte présidentielle s’écrase à son tour. Une fois en vol, la catastrophe continue avec des missiles nucléaires tirés d’un peu partout. Ce sont des tirs de protection, mais c’est la fin du monde qui se prépare. Cal le comprend et est terrifié de ce qu’on lui demande alors de faire : tirer à son tour et détruire le monde entier. On voit bien les missiles faire le tour de la Terre sur les écrans de surveillance d’Air Force One qui continue à voler sans souci.

Xavier passe un dernier coup de fil à sa femme, qui lui fait des adieux déchirants avec un dernier message pour ses gamins, des « je t’aime » et surtout avec, en ce qui le concerne lui, la vision du missile qui s’approche d’Atlanta sur le radar.

Comment s’en sort-elle alors ? Comment Atlanta n’explose-t-elle pas ? C’est simple comme tout : le Président a une mallette nucléaire, oui, mais il a aussi un bouton bleu qui permet de griller tous les circuits électriques de la planète, têtes nucléaires comprises. C’est une mesure de sécurité prise post-Cuba. Et c’est celle que Cal a utilisé avant d’arriver dans la montagne, quitte à renvoyer la planète quelques siècles en arrière. Wow. J’ai plein de questions, la plus évidente étant : pourquoi la montagne est-elle épargnée ?

En tout cas, ça fonctionne bien comme twist. Sinatra essaie évidemment de le dissuader de faire ça et de plutôt détruire le monde, mais c’est en vain.

La toute fin d’épisode revient alors au présent, où Sinatra joue ses dernières cartes avant que Xavier ne la tue. Elle fait bien car elle se sauve la vie : elle lui fait entendre des enregistrements de l’extérieur de la montagne. Au milieu de ceux-ci, il y a bien un message de Teri, la femme de Xavier, à la recherche de sa famille, près d’Atlanta. Elle ne donne pas tout ce qu’elle a sans un back-up plan, par contre : elle appelle aussi le bar où la famille de Xavier était supposé se planquer en sécurité, histoire qu’il apprenne que Presley n’y est plus.

Xavier redevient donc un pion dans le jeu de Sinatra : il ne peut pas faire autrement que d’accomplir ce qu’elle demande et qui se résume grosso modo en « retransforme cette ville en ce qu’elle était et soit à mon service, loser ». J’adore.

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