Melissa O’Neil (#96)

Salut les sériephiles,

C’est dingue comme les journées filent encore plus vite une fois qu’on est en vacances ! Nous voilà donc déjà dimanche soir et il est quasiment trop tard pour publier cet article, mais j’ai fait pire dans la semaine alors je suis sûr que vous aurez quand même eu la curiosité de venir découvrir qui j’allais bien pouvoir ériger en performance de la semaine…

you found a reason to stay

La performance de la semaine :
Melissa O’Neil

La série concernée : The Rookie
L’épisode : S02E11 – Day of Death – 20/20


Pourquoi Lucy est l’un des personnages que je préfère dans la série, alors elle était vouée à voir son interprète finir en performance de la semaine un jour ou l’autre ! Comme je n’ai terminé la mi-saison 2 que la semaine dernière, il aura juste fallu attendre que j’en sois là pour que je ne puisse plus faire autrement de vous en parler. J’ai toutefois attendu la publication de l’article, parce que oui, j’avais planifié quelques critiques cette semaine pour amortir le fait que j’allais peu avoir le temps de regarder des séries… Ni vu, ni connu, hum.

Plot, What Plot? I Watch The Rookie for Lucy Chen and Tim Bradford ...Quoiqu’il en soi, on s’en fiche pas mal de savoir quand j’ai vu sa prestation, parce qu’elle est tout bonnement exceptionnel lors de cette mi-saison. J’ai toujours beaucoup aimé l’actrice, même si c’est clairement parce que j’ai un faible pour elle, mais là, elle a tout déchiré. Dans l’épisode qui précède, elle montre qu’elle sait manier l’humour de la série avec beaucoup de talent (« Surprise, I’m a cop »). Lors de la mi-saison, elle démontre sa capacité à être brillante dans le dramatique, pour ne pas dire la tragédie.

Comme souvent, l’actrice est aidée par un scénario de qualité qui voit son personnage être kidnappé et risquer de mourir. Lors de l’épisode, elle se voit tout de même tatouer sa date de mort et être enterrée vivante. Certes, elle rejoint ainsi une longue liste de personnages à qui c’est arrivé au cours d’une série (ou d’un film), mais tout de même, l’actrice a eu un gros morceau à jouer avec cet épisode. Ses larmes sont crédibles, son ton désespéré aussi, sa malice passe bien à l’écran quand elle sème un indice pour espérer être retrouvée… Bref, elle nous permet d’être à fond dans l’épisode et de croire à ce qu’on nous propose.

The Rookie: 31 Times We 'Shipped Tim and Lucy - TV Fanatic
Elle est loin d’en être au premier épisode où elle est exceptionnelle dans la série, en plus, c’est juste que je n’ai jamais eu l’occasion avant d’en écrire un article !

Bien sûr, il est difficile aussi de ne pas parler de ce moment où elle chante et qui constitue le point d’orgue de l’épisode : enterrée vivante, elle n’a plus d’autres choix que d’espérer que ses collègues puissent la retrouver à temps. Elle gaspille alors son oxygène à chanter pour se consoler, persuadée qu’elle ne s’en sortira pas. Bien aidée par le montage de l’épisode et par la musique, la performance est à couper le souffle, tout simplement, et j’ai vraiment eu un moment d’angoisse. Je pense que j’aurais été spoilé si elle avait quitté la série en cours de route… mais on ne sait jamais !

abc the rookie | Tumblr
J’étais grave soulagé, tout de même !

melissa-o'-neil | TumblrVue aussi dans : Melissa O’Neil n’en est pas à sa première série, loin s’en faut. Avant d’intégrer la série policière d’ABC, elle a ainsi pu être vue dans plusieurs productions, comme iZombie ou Dark Matter pour les plus connues. Elle joue tout de même dans 39 épisodes de la seconde, ce qui me fait une motivation de plus pour m’y mettre un jour…

Si ces séries sont moins connues, elle est également passée par This Life, Rogue ou Lost Generation avant ça, preuve que sa carrière est déjà bien lancée alors même qu’elle a commencé à la télévision en 2015. En cinq ans, elle a eu le temps d’enchaîner les rôles et de perfectionner son jeu, pour atteindre tout de même un excellent niveau dans la performance. Je ne serais pas étonné de la retrouver dans quelques années à la tête de sa propre série si tout se passe bien pour elle et si elle continue ainsi.


L’info en + : Si elle fête ses trente ans aujourd’hui (oui, oui, bon anniversaire !), Melissa O’Neil n’a, vous vous en doutez, pas commencé sa carrière il y a cinq ans. Avant d’être actrice pour des séries télévisées, elle était ainsi… chanteuse. Elle est passée, comme tant d’autres, par Broadway dans le casting du très connu Les Misérables où elle jouait le rôle d’Eponine, mais s’est fait connaître avant ça dans Canadian Idol… la version canadienne de La Nouvelle Star ! Et histoire qu’on ne me dise pas que je suis en train de mentir, la voilà sur scène (elle a au moins fini dans les six premiers !) :

Pas étonnant avec tout ça qu’elle soit si géniale en mi-saison à chanter au milieu de ses sanglots, franchement, mais admettons qu’elle a en plus fait des progrès en chant depuis ses débuts ! Je suis totalement bluffé par tant de talent et de travail !


Voir aussi : Les performances des semaines précédentes

Films vus en 2020 (#23)

Salut les cinéphiles,

Vous connaissez mon introduction par cœur désormais : on est mercredi, c’est-à-dire le jour où je vous parle de l’ensemble des films vus au cours de l’année 2020. Je ne rattrape pas encore tout à fait mon retard, mais je sais que ça viendra, petit à petit. En attendant d’arriver à la pause de deux semaines de début mai, je poursuis avec les films vus au début du mois d’avril. Une vraie course contre moi-même, tout ça.

Les Éblouis

Les Eblouis", un film sur les dérives sectaires chrétiennes - rts ...Un film français, ça change ! Bon, vous aurez vite compris pourquoi j’ai regardé ce film, parce qu’on y retrouve l’inégalable et géniale Camille Cottin, qui joue ici un rôle aux antipodes de celui de la Connasse ou d’Andrea. Écoutez, ça lui réussit plutôt bien, elle reste exceptionnelle comme actrice, avec toujours la réplique qui fait mouche prononcée sur le bon ton.

Le film n’est pas grandiose pour autant : il y est question, et ça se comprend bien vite, de suivre comment une famille peu tomber progressivement dans une secte religieuse, sans voir tout à fait qu’ils sont en plein dedans. Le film est tour à tour drôle et glaçant, flippant et sympa, excellent et moins bon. Le niveau d’ensemble est inégal, même si tout le casting tient la route.

En revanche, bonjour la frustration à la fin. On pourrait pas en faire une série ? Il y aurait de quoi faire là !

Bande-annonce Play : nostalgie 1990's pour Max Boublil et Alice ...

Play

Cela faisait un moment que je n’avais plus évoqué le moindre coup de cœur sur le blog, mais en voilà un qui m’a pris totalement par surprise. Ce qui en fait un coup de cœur ? La proximité instaurée par ce film dont l’histoire est à la fois banale et touchante. Franchement, si on m’avait dit que j’allais verser une larme ou deux devant un film de Max Boublil, je ne l’aurais pas cru… Et pourtant, c’est bien ce qu’il s’est passé.

En fait, le principe du film est assez simple : un trentenaire décide de revisionner l’intégralité de tout ce qu’il a filmé depuis sa première caméra enfant à l’âge adulte, de manière à monter « le film de sa vie ». On suit inévitablement un fil rouge romantique plutôt efficace, mais ce qui fait le véritable intérêt du film, c’est le côté « vie quotidienne », avec un sacré effet de réel, des années 80 (la fin), 90, 2000 et 2010 (un peu moins).

Ce sont des années sur lesquelles j’étais plus ou moins jeune, plus jeune que le personnage en tout cas, mais j’en ai des vrais souvenirs et les grands moments marquants du film sont des grands moments marquants de ma propre vie. Quant au personnage principal, si je n’aime pas l’adulte qu’il devient et s’il est avant ça un ado relou, il n’en reste pas moins un personnage auquel je peux facilement m’identifier, puisque moi aussi, je filmais absolument tout quand j’étais au lycée. Tout, tout, TOUT.

Bref, gros coup de cœur pas forcément mérité d’un point de vue objectif, mais ce n’est pas le principe de mes critiques de l’être ! Et j’adore les acteurs aussi !

Cinedelirious: Midsommar

Midsommar

Quel étrange film ! Précédé par sa réputation, je savais à peu près à quoi m’en tenir et ça me paraissait assez juste à regarder, dans la lignée du premier film de cet article. Finalement, je ne sais pas trop quoi en penser de ce film dont la critique a parlé en boucle pendant un moment. Certes, c’est l’histoire d’un groupe de jeunes qui se retrouvent plus ou moins malgré eux au sein d’une secte de fanatiques, mais j’ai trouvé ça dans l’ensemble prévisible dans la mise en place. Tellement, d’ailleurs, que j’étais déçu de voir qu’ils n’allaient pas au bout de ce que j’en espérais.

Après, le film vaut surtout le détour pour sa réalisation psychédélique, les effets de la drogue qu’il prétend faire ressentir et le sentiment de malaise qui flotte bel et bien pendant toute la longue durée de cette production. Il n’en reste pas moins que j’en attendais plus… et que je suis incapable de dire si je l’ai aimé ou pas. La fin est frustrante, il y a de bons moments et d’autres plus soporifiques, mais l’ensemble était sympathique ! Regret de ne pas l’avoir vu au cinéma, par contre.

Les Misérables

ladj ly | TumblrAh. Le film fait écho avec l’actualité du moment, mais c’est bien sûr un hasard. Il y est question d’un trio de policiers au sein d’une cité où ils se sentent paradoxalement tout puissant ET en danger, et ça m’a rappelé que mes élèves de début d’année me manquaient…

Il y a de vraies bonnes trouvailles dans le film qui n’a pas grand-chose à voir non plus avec Victor Hugo, il y a des moments à couper le souffle, d’autres plus terre à terre. Le vrai problème du film, c’est qu’il rend attachant l’ensemble de ses personnages, y compris ceux qu’on aurait envie de détester. C’est une bonne chose pour le film, mais c’est aussi frustrant de ne pas savoir sur quel pied danser, ni savoir qui on a envie de soutenir. Au moins, ça montre bien, et sans jeu de mots, que tout n’est pas blanc ou noir dans la vie.

En revanche, énorme déception sur la fin du film. Là aussi, pour une série ça l’aurait fait… J’aime bien les fins ouvertes, mais on s’arrête vraiment au moment le plus intéressant (ou presque) et je ne comprends pas bien pourquoi. Enfin si, le film ne se mouille pas et ouvre facilement le débat en sortant de la salle… Encore un que j’aurais dû voir en salle !

Gremlins

Guizmo | Gifs | Gifs, Cinéma et FilmIl y a des films cultes qui méritent d’être vus, même en-dehors de la période de Noël. OK, c’est sympathique, je vois pourquoi il est culte, mais je n’ai pas grand-chose à en dire. J’ai passé un bon moment malgré les inévitables spoils dont j’étais victime, le film tient toujours la route après toutes ces années. C’est d’ailleurs ce qui m’a le plus marqué : malgré son aspect vieux film (et racisme latent, c’est quoi ce cliché du vendeur ?), ça passe tout de même super bien en 2020.

Je le reverrais probablement à Noël – quoiqu’il y a énormément à faire sur Disney + concernant Noël ! – pour le voir à la bonne période. C’était chouette et je comprends la tradition de le revoir chaque année. Et oui, quand je vous dis que j’ai une culture ciné déplorable, je ne vous mens pas !