La saga Dragons revient en 2025

Salut les sériephiles,

Je n’ai absolument pas le temps pour les séries en ce moment, alors je me tourne logiquement vers le cinéma en ce mercredi pour vous proposer un article. Tout. va. bien.

Recyclez aujourd’hui, économisez demain ?

Je vais être honnête : quand l’annonce d’un remake live-action de Dragons est tombée, j’ai levé les yeux au ciel (et je n’y ai pas vu passer le moindre dragon). Vraiment, ça m’a laissé le sentiment habituel de « À quoi bon ? », l’énervement de voir Hollywood s’empêtrer dans une absence incroyable d’idées originales. Pour le coup, le film d’animation original était ORIGINAL. C’est un chef-d’œuvre, ses suites et la série télévisée ont brillamment enrichi l’univers avec toujours autant de qualité, alors pourquoi remuer le passé ?

Cette tendance des studios à recycler des œuvres qui n’en ont pas besoin est agaçante. Dragons fait partie de ces franchises intemporelles, déjà parfaites dans leur format initial. Pourquoi courir le risque de ternir cette image avec une version qui ne pourra pas rivaliser avec l’original ? Bref, mon premier réflexe a donc été – et est toujours, en fait – de râler contre l’industrie et ses reboots sans fin. Recyclez aujourd’hui, faites de la thune demain. Après tout, ça marche pour Disney, je comprends que Dreamworks tente le coup…

Des bonnes nouvelles tout de même

Pourtant… je suis faible. Certains détails ont attiré mon attention. D’abord, Dean DeBlois, déjà aux commandes de la trilogie animée, est de retour pour diriger cette adaptation. C’est souvent bon signe quand un réalisateur emblématique reste impliqué : cela promet a minima une certaine fidélité à l’œuvre originale. Ensuite, j’ai appris que Gerard Butler reprenait son rôle de Stoïk la Brute. C’est déjà ça, non ? La nostalgie peut commencer à faire son petit effet. Ce genre de décision, c’est au moins celles qu’on a envie de lire, je trouve.

Et puis, bien sûr, il y a eu ce moment. Un premier aperçu, un leak sur Twitter (une fuite calculée ? Mystère !), a fait basculer mon scepticisme. Un peu. Je ne suis pas 100% vendu au concept, mais quand j’ai vu l’œil de Krokmou s’ouvrir en version live-action, mon cœur a fondu. Il n’est pas totalement réaliste – forcément, c’est un dragon, ça se saurait si ça pouvait être réaliste (mais à nouveau : pourquoi faire un live-action bordel ?) – mais il est à… croquer. Le jeu de mot est facile, je sais. En une seule scène, j’ai ressenti toute la tendresse que ce personnage inspire depuis le premier film et j’ai maintenant un peu plus envie d’y croire.

Ca n’a toujours aucun intérêt, je sais, le trailer semble confirmer qu’on va juste avoir droit au même film en live-action, sans le moindre changement ; mais au moins, ça ne me paraît pas raté. Faut dire que y a rien de pire qu’un live-action qui change l’histoire et se plante dans les grandes lignes (coucou Mulan, t’es un bon film, mais t’es pas Mulan de Disney, sérieux).

Du côté du casting, Mason Thames et Nico Parker incarneront Harold et Astrid, et ils ont l’air chouette. Ils ne me paraissent pas être des copies parfaites de la version animée, mais de toute manière, je ne les connaissais pas avant cette bande-annonce (enfin, j’ai vu Black Phone mais je n’ai pas reconnu l’acteur parce que je ne suis pas physionomiste), alors on verra bien. Dans tous les cas, le trailer m’a rassuré sur les intentions du film : rester fidèle à l’esprit de la saga tout en lui offrant un souffle nouveau.

C’est très tôt, une décennie après, pour donner un souffle nouveau, mais bon, il y a du fric à se faire pour eux, je suppose. La sortie du film est prévue pour le 11 juin 2025, et je sais déjà que je serai en salle dès le premier jour, voire même en avant-première si j’en ai l’occasion. En attendant, je reste curieux de voir comment cet univers prendra vie dans un format différent. Les paysages spectaculaires, les dragons majestueux, l’émotion des relations humaines et animales : tout cela promet d’être immersif et magnifique AUSSI en live-action.

C’est fou comme quelques minutes de trailer peuvent changer une perspective.

One Piece (S01)

Synopsis : Embarquez pour une aventure épique aux côtés de Monkey D. Luffy, un pirate intrépide en quête du trésor légendaire connu sous le nom de One Piece. Entre camaraderie, combats et mystères, sa quête promet d’être mouvementée… comme dans le manga, donc !

Pour commencer, One Piece sur Netflix est la série que tout le monde attendait pour la rentrée, mais qui sort le dernier jour des vacances du prof que je suis. Génial, non ? Tous mes élèves l’auront binge-watchée d’ici lundi, et moi, je serai à la traîne et vais me prendre tous les spoilers dans la figure. J’ai lu les 30 premiers tomes du manga, donc je devrais être à l’abri de révélations vraiment incroyables, mais je suis vraiment curieux de voir ce que cette adaptation va donner et j’aimerais me forger mon propre avis avant d’avoir le leur.

De toute manière, je n’ai pas vu l’animé (qui cartonne) alors mon avis sera forcément différent de celui de mes élèves. Il n’empêche qu’entre la montagne de travail qui m’attend et un week-end déjà bien chargé par d’autres occupations (faut bien profiter des derniers jours de répit), je sens que je vais devoir ruser pour trouver du temps.

Malgré tout, ce qui me pousse à plonger dans cette nouvelle série, c’est que ma curiosité est plus que titillée et que je sais que tout le monde va la regarder. Si le manga prend son temps pour démarrer, je doute que la série fasse de même avec seulement huit épisodes (d’une heure, certes, mais tout de même).

Côté acteurs, le casting de Luffy me semble excellent, même si j’ai quelques réserves sur Nami et ses cheveux à la coloration beaucoup trop artificielle pour mes yeux. Par contre, Sanji, mon personnage préféré dans le manga, a intérêt à être à la hauteur de mes attentes ! Mes attentes ? Je souhaite une adaptation qui va à l’essentiel tout en conservant l’esprit du manga. Je ne veux pas d’un copier-coller, qui est de toute manière impossible, mais plutôt d’une interprétation qui sait capturer l’essence de l’histoire originale. C’est un équilibre délicat à trouver… mais j’ai envie d’y croire !

Ca ne veut pas dire que j’y crois à 100% autant. D’abord, j’ai peur que la série soit bien réalisée mais qu’elle se fasse descendre par les fans puristes et se terminent sur un cliffhanger. Ce serait dommage, même si le manga permettra toujours de compenser. Ensuite, il y a toujours le risque que le rythme ne soit pas bien géré et que je m’ennuie ou décroche – ou que ça me donne envie d’aller lire la suite du manga. Et enfin, il faut que j’évoque le pire scénario pour moi… Que la série soit tellement addictive que je veuille tout regarder d’un coup alors que je n’ai clairement pas huit heures devant moi.

Note moyenne de la saison :