Percy Jackson and the Olympians – S01E06 – We Take a Zebra to Vegas – 15/20

Y avait même pas vraiment de zèbre dans l’épisode, si ? Je suis si peu attentif ? Je ne sais pas quoi en penser, en vrai : j’ai trop l’impression que la série avance très vite vers des points-clés de l’histoire en négligeant totalement les détails et en passant sous silence des moments importants. Une chose est sûre : ça me donne envie de (re)tester les romans à un moment ou un autre… si longtemps après ma première lecture.

Spoilers 

Le trio poursuit et se rend à Las Vegas.

There are things I don’t know.

Je dois vous avouer que j’ai une relation bizarre avec cette série : j’ai envie de voir l’épisode et de savoir ce qu’il nous réserve, mais en même temps, j’étais content de voir qu’il n’allait durer qu’une demi-heure, car je n’avais pas trop envie d’y repasser près d’une heure comme la semaine dernière (article compris, donc). J’ai de plus en plus cet a priori avec les séries, c’est étrange.

Le cauchemar

L’épisode commence par un étonnant cauchemar de Percy. Pour une fois, il n’est pas trop harcelé par ses démons, mais plutôt par une réunion entre un homme caché dans l’ombre (encore un sacré guest) et un autre caché par une porte. Il est toutefois assez clair qu’il est question de la quête qu’il est en train d’accomplir, mais tout est fait à demi-mots, histoire de maintenir un peu de suspense.

Percy se réveille finalement à l’arrière du camion où on l’avait laissé. Entre deux épisodes, une bonne partie de la route a été effectuée, ça tombe bien. Par contre, la série enchaîne ensuite avec une scène qui m’a posé problème parce qu’on sent qu’ils utilisent un élément déjà introduit dans les livres, mais il ne me semble pas qu’il l’a été dans la série : Annabeth utilise un cristal pour tenter de communiquer avec Chiron.

Annabeth oblige Percy à payer pour cela, mais ils se retrouvent finalement à parler avec Luke. Les nouvelles ne sont pas bonnes de son côté, avec une guerre qui se prépare jusqu’à la Colonie. Par chance, Annabeth et Percy peuvent lui annoncer qu’ils soupçonnent Clarisse, la fille d’Arès, d’avoir volé l’éclair. Percy souhaite ensuite avoir des conseils de Luke concernant Hermès, mais Annabeth l’en empêche : elle affirme qu’il ne faut pas lui parler de son père. Mouais. J’ai encore l’impression qu’elle fait de l’anti-jeu avec Percy et cache à nouveau quelque chose, mais bon.

Lotus

Pendant ce temps, Grover parle avec les animaux à l’arrière du camion. Il apprend qu’ils sont dans un camion de trafiquants, mais que ce n’est pas bien grave : les animaux ont déjà trouvé un moyen de s’échapper. On ne le verra pas à l’écran, mais grosso modo, les animaux sauvages se retrouvent dans les rues de Las Vegas et ça permet à nos héros de se retrouver rapidement au casino Lotus – ça tombe bien, il est en forme de lotus.

C’est un signe mythologique qui perturbe un peu Grover et Annabeth, parce que ça leur rappelle l’Odyssée. Ah, c’est bien, toujours une petite dose de mythologie ! Bon, ils ont peur d’oublier pour quoi ils sont venus là et se promettent de ne rien manger pour que ça n’arrive pas… Seulement, je ne le sens pas comme ça, moi. C’est Las Vegas, le piège sera forcément ailleurs.

En plus, ces abrutis se séparent rapidement. Une fois de plus, Grover est laissé tout seul. Il tombe rapidement sur un autre membre de sa famille – Augustus. Ils sont faciles à reconnaître avec les cornes et les pattes animales, les satyres.

Augustus, un peu amnésique après avoir mangé les fleurs de Lotus, affirme rapidement à Grover qu’il a localisé Pan dans le Lotus. Grover le croit beaucoup trop rapidement alors que le satyre ressemble à un type ayant un peu trop bu, franchement. Seulement le problème, c’est que Grover ne s’en méfie pas et qu’il est dans le casino. De manière prévisible, malgré leur volonté de faire attention au piège en ne mangeant pas de fleur de lotus, Grover se rend soudain compte que… Ben justement, il ne sait pas : il a oublié avec qui il était venu. En fait, il se retrouve amnésique bien vite lui aussi, à faire équipe avec Augustus. Le pauvre.

Hermès

En parallèle, Annabeth et Percy marchent tous les deux dans le casino et en profitent pour papoter encore. C’est vrai qu’ils font un vrai petit couple, Luke a raison quand il le dit. Leur premier sujet de conversation est justement Luke, d’ailleurs, et sa famille : la mère de celui-ci est une Voyante qui peut voir à travers la Brume même si elle n’est qu’humaine. Cela l’a affectée, Luke a reproché à son père, Hermès, d’être responsable de la folie de sa mère.

Au moins, Annabeth raconte un peu ses secrets à Percy. Partant de là, c’est à son tour de le faire et de raconter les rêves qui le tourmentent depuis le début de la saison. Je sais bien que ça ne fait que cinq épisodes, mais j’ai eu l’impression qu’il était temps que cette scène se produise. Percy finit par confier à Annabeth qu’il s’est senti dans le rêve d’un autre – et cet autre, c’était évidemment Hadès.

S’il n’a vu ni Hadès, ni Clarisse, il révèle à Annabeth que ce sont eux qu’il a entendus. Le contenu du cauchemar était aussi un peu plus effrayant encore, avec l’annonce que la guerre entre Poseidon et Zeus ne serait que le début d’un plan plus vaste. Il y a de quoi flipper, effectivement.

Les deux pré-ados n’ont toutefois pas le temps d’en discuter plus que ça, puisqu’ils tombent enfin sur Hermès. Je m’attendais à un autre look pour Hermès : Lin-Manuel Miranda a simplement enfilé son hoodie le plus confortable et s’est appuyé à une table de casino. C’est que ça promet.

Bien sûr, Hermès a déjà compris que les deux gamins étaient là pour demander un accès simplifié aux Enfers. Il refuse, leur propose un jeu et… la conversation déraille rapidement vers Luke. Annabeth est maligne et sait parler aux adultes : elle rappelle donc à Hermès qu’il est un parent déplorable et que les aider eux est un bon moyen de prouver à Luke que son père pense à lui. MOUAIS. C’est une logique qui m’échappe un peu, mais elle semble faire son effet sur Hermès. Puisqu’il doit rester loin de Luke – parce qu’on l’a menacé chez les Dieux – pour ne pas le faire souffrir, Hermès n’a donc pas trop le choix de refuser d’apporter son aide aux deux amis. Dommage, j’aurais aimé le voir plus longtemps car j’adore Lin-Manuel Miranda et je le sens hyper sous-exploité dans cet épisode.

Il rappelle toutefois à Percy, à coup de flashback, que lui aussi sait ce que c’est de se sentir proche de quelqu’un tout en sachant qu’on va le faire souffrir. On voit donc un Percy enfant dans une voiture, mais il faudra attendre pour en savoir plus. Annabeth refuse d’avoir son flashback et se barre quand elle comprend qu’Hermès ne les aidera pas, tandis que Percy reste encore un peu plus longtemps pour continuer la conversation avec lui. C’est bien qu’il le fasse : cela permet à Annabeth de devenir invisible et voler les clés d’Hermès. Simple et efficace… comme les fleurs de Lotus.

Le message

Rapidement, Percy et Annabeth comprennent en effet que le temps passe plus vite qu’ils ne le pensent à Lotus. C’est Hermès qui les aide à s’en rendre compte : ils ont passé plusieurs jours dans le casino à cause des fleurs de Lotus, qui sont diffusées dans l’air du casino. Par chance, il leur rappelle aussi que Grover est avec eux, parce que Percy et Annabeth ont oublié son existence.

Ils sont complètement drogués, quoi. Bon, Percy et Annabeth retrouvent un peu trop rapidement Grover à mon goût – et surtout, ça se fait sans vrai problème pour eux (et sans personne dans le casino pour leur reprocher de courir et faire de la merde). Une fois Grover retrouvé, la quête peut reprendre, même si Grover ne s’en souvient absolument pas. C’est un peu abusé que Percy et Annabeth se rappellent de tant de choses et Grover non, mais bon, la fin de l’épisode nous affirme qu’on oublie plus vite les choses quand on est seuls.

En chemin, Grover affirme à Percy qu’il était sur le point de capturer Pan, alors qu’Annabeth met la main la première sur la voiture d’Hermès dans le parking du casino. C’était une scène amusante, avec Hermès qui n’était pas dupe et savait très bien ce que les gamins faisaient. Il leur laisse même les instructions pour savoir comment se servir de la voiture, en vrai, en omettant un détail de poids : aucun d’eux n’a le permis.

Autrement dit, la scène d’action de l’épisode consiste à voir Percy conduire la voiture hors du parking – dès qu’ils seront sortis, elle ira où ils voudront. Cela tombe bien : en sortant, il manque de se faire percuter car la voiture se téléporte. Avant ça, il se prend deux trois murs et poteaux, tout de même. Finalement, le trio arrive donc sur une plage où Poseidon est censé les attendre.

Tout pourrait être bien qui se termine bien, mais une fois dans l’eau, Percy apprend qu’il arrive trop tard. Le solstice est déjà passé alors Poseidon s’est barré en laissant simplement une messagère pour Percy. Le message ? La quête est terminée et il est relâché de ses obligations. Ce n’est pas du tout le message que Percy voulait entendre, toutefois : il refuse d’abandonner et veut forcer la messagère à lui venir en aide.

Elle reconnaît dans sa détermination celle de Poséidon, alors elle lui donne quatre laisser-passer pour revenir des Enfers. Quatre ? Percy peut sauver le monde avec ses amis, puis sauver sa mère. C’est gentil, ça.

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Percy Jackson and the Olympians – S01E05 – A God Buy Us Cheeseburgers – 14/20

L’épisode manquait un peu d’action et n’a pas réussi à me faire croire vraiment à ses enjeux. Il n’en manque pas : les enjeux sont là, la musique nous le fait comprendre, mais… c’est un récit pour enfants, et ça n’est pas bien crédible. Je me suis laissé porter par l’épisode sans être à fond, il n’y avait pas tellement d’action et le tout est surtout sauvé par un incroyable casting. J’aurais pourtant aimé être à fond !

Spoilers 

Le trio poursuit sa quête et quitte Saint Louis en étant désormais recherché.

That’s my cousin ? What kind of family is this ?

St Louis

C’est le drame à St Louis : l’arche fume et est bien abîmée, dans ce qui ressemble fort à un attentat. Au pied de l’arche, Grover et Annabeth s’inquiètent pour Percy, mais aussi parce qu’ils se sentent épiés. Grover est sûr que ce sont les policiers qui les soupçonnent, quand Annabeth s’inquiète plutôt de voir trois femmes les regarder. Trois femmes, une actrice au sourire malicieux qu’on connaît bien pour avoir vu Les Orphelins Baudelaire et une paire de ciseaux ? C’est parti pour les Parques dans cet épisode.

Il n’empêche que Grover et Annabeth ont d’autres chats à fouetter : Annabeth est sûre que Percy est encore en vie et se rend aussitôt à sa recherche. De manière peu crédible, ils le retrouvent très rapidement. On en arrive donc à une scène de câlin expéditive entre ceux qui sont désormais amis et à un résumé rapide de la situation : Percy s’excuse de ce qu’il a fait, explique ce qu’il s’est passé puis souhaite reprendre la quête.

Celle-ci est toutefois plus compliquée que prévue : Grover est sûr que la police est à leur trousse. Partant de là, ils sont forcés de faire le chemin à pied, ne pouvant plus le faire en train si la police les cherche. Mouais. Je ne suis pas sûr que la police les cherche vraiment : ils ne seraient certainement pas sortis de la ville si c’était le cas.

Une fois un peu éloigné de la ville, les trois amis se planquent au bord d’une autoroute quand ils entendent une moto s’approcher. Ils se savent traqués, après tout, c’est logique de se cacher. Percy profite de la pause pour confronter Annabeth : il la trouve de nouveau beaucoup trop étrange avec lui depuis qu’ils ont quitté St Louis.

Elle a une bonne raison de le faire : elle révèle à ses amis, parce que c’est officiel ils le sont, qu’elle a vu les Parques. Pire encore, Atropos a coupé un fil devant elle, et il ne s’agissait pas de celui de Percy, mais bien d’un avertissement. Un de plus, en vrai. Bon, ça signifie tout de même qu’un membre du trio risque de mourir. Ils font donc bien de se planquer, mais la moto s’arrête malgré tout au lieu de passer devant leur cachette.

Arès

Il est assez vite révélé que sur la moto se trouve Arès. Le casting est incroyable, sérieusement ! Il n’y a que des visages connus dans cette série, et c’est super chouette. Arès est donc un biker dans cette série. Bon, c’est aussi le cousin de Percy et il est du genre à laisser son cousin sur le bord de la route pour lui laisser le temps de le rattraper ensuite – et de faire son choix. Après tout, le trio n’a pas envie de le rejoindre immédiatement, préférant débattre de leur situation.

Ils décident pourtant de faire confiance à Arès. Ce n’est pas comme s’ils avaient le choix, de toute manière. Ils sont en retard sur leur planning et ils ont une guerre à arrêter. Arès poursuit exactement le même objectif. Pourtant, assez vite, il révèle qu’il craint que finir la quête ne soit pas suffisant pour arrêter la guerre, parce que les dieux la veulent vraiment.

Il propose donc son aide au trio autour d’un bon plat de cheeseburgers – ce sera clairement mon repas de ce soir pour la peine. De l’aide, ils en ont besoin : Arès leur fait vite comprendre que la police est bien à leur trousse (ah !), recherchant activement Percy. Pourtant, de leur point de vue, il a juste dû tomber de l’arche ? Qu’importe. Le beau-père de Percy est carrément à la télévision à l’accuser d’être pour quelque chose dans la disparition de sa mère (et surtout de sa voiture).

En échange de son aide, Arès pose toutefois une condition : le trio doit partir récupérer son bouclier qu’il a oublié dans une fête foraine. Allons bon. Le trio ? Pas vraiment : Arès veut en garder un avec lui pour être sûr de ne pas être doublé. Grover accepte aussitôt d’être gardé en otage, là où ses deux amis n’en ont pas envie.

Le parc d’attraction

Bon, ce n’est pas comme si Arès leur laissait le choix. Et puis, la série n’a pas envie de perdre de temps non plus : Percy et Annabeth sont vite laissés seuls. Ils se rendent au parc d’attraction et le trouvent bien vite. Trop vite à mon goût. Mais bon, on ne s’embarrasse pas des détails dans une série pour enfants après tout.

Enfin, même si c’est pour les enfants, on nous informe assez vite que le duo n’arrive pas dans n’importe quel parc d’attraction : les tourniquets pour y entrer sont une machine bien particulière. Annabeth comprend vite qu’il s’agit d’un parc créé par Héphaïstos pour les dieux. Hâte de voir le genre d’attractions qu’il contiendra, même si en attendant, il faut les voir être effrayés par des tourniquets qui ne leur font finalement pas grand-chose. À aucun moment ils ne m’ont fait peur, malgré l’avertissement des Parques.

À la recherche du bouclier, les deux gamins bavardent alors longuement (j’ai trouvé cet épisode bavard pour rien) avant de monter dans un bateau. Celui-ci est une attraction bien sympathique, mais je vous jure que j’ai cru que j’avais été piraté d’une manière ou d’une autre quand la chanson What is love ? s’est mise à jouer bien fort durant la scène. J’adore la chanson, donc j’étais à fond, mais en vrai, les paroles sont explicites : l’amour, ça peut blesser. L’attraction a pour but de le montrer avec l’histoire d’Héphaïstos, rejeté par toute sa famille.

Percy en profite pour comprendre que sa mère lui racontait les histoires de la mythologie pour le tenir à distance des dieux, alors que l’épisode continue d’avancer : le bateau s’emballe soudain et devient une super attraction qui les emmène dans un sous-sol où se trouve le bouclier d’Arès. Pour le récupérer – et ne pas mourir – Annabeth et Percy sont obligés de plonger dans l’eau.

Une fois dans l’eau, ils semblent perdus… mais se réveillent pourtant à proximité du bouclier, sur la terre ferme. C’est pratique d’avoir les pouvoirs de Percy, tout de même ! Bon, c’est de courte durée : les deux pré-ados comprennent rapidement qu’ils vont devoir se séparer à nouveau, et de manière plus définitive cette fois. En effet, pour récupérer le bouclier, ils font face à une machine qui exige un sacrifice humain.

Percy décide d’être celui qui se sacrifie pour le bien de la quête. Annabeth n’est pas trop pour, mais finalement, Percy parvient à la convaincre que son sacrifice est nécessaire. Pire, il lui annonce qu’il a choisi de faire la quête avec elle parce qu’il était certain qu’elle n’hésiterait pas à le sacrifier. Moi, exactement comme avec les tourniquets du parc, j’ai du mal à voir le danger dans ce trône sur lequel il doit s’asseoir.

Pourtant, la musique et le scénario confirment rapidement que nous sommes face à une situation catastrophique : Percy fait le choix de rester sur place pour qu’Annabeth puis continuer la quête jusqu’au bout. À la fin de celle-ci, Annabeth promet de revenir des enfers avec la mère de Percy. Lui, tout ce qu’il comptait lui demander, c’était de venir voir s’il n’y avait pas un moyen de le sauver.

Cependant, non : la machine a un fonctionnement simple. Soit quelqu’un est assis et le bouclier tombe, soit le bouclier est en place, mais alors personne n’est sur la machine… Cela explique pourquoi Arès ne pouvait pas récupérer son bouclier par lui-même en tout cas.

Même si Percy fait son choix en âme et conscience, cela ne satisfait pas Annabeth. Elle décide donc d’essayer de sauver Percy malgré tout, s’acharnant sur les rouages de la machine. Le créateur de la machine débarque alors pour la convaincre d’abandonner ce qui est impossible. Il a créé la machine, il est bien placé pour le savoir. Seulement voilà : ce n’est pas le caractère d’Annabeth d’abandonner. Elle continue donc de s’acharner, refusant de partir sans Percy, même si on lui promet la gloire et la fierté d’Athena.

Et ben dis donc, elle a sacrément changé en un épisode Annabeth. C’est un peu trop rapide pour vraiment me convaincre cette évolution de personnage, mais bon, il faut s’y faire, c’est ce qu’on nous présente. Et quand Annabeth fait tout un discours pour dire qu’elle ne partira pas sans Percy, le dieu créateur de la machine décide soudainement de lui venir en aide. Il utilise un petit harmonica pour faire en sorte que Percy ne reste pas une statue d’or et promet à Annabeth qu’il parlera d’elle de manière positive à sa mère. Et voilà donc une sous-quête menée à bien : Percy et Annabeth se retrouvent avec le bouclier d’Arès.

Le camion

Pendant ce temps, Grover se retrouve coincé dans un diner avec Arès. C’est l’occasion pour nous de découvrir que Grover l’a déjà rencontré et qu’il est fan d’Arès. On comprend pourquoi il a voulu rester en arrière, alors. Grover en profite en fait pour papoter avec son idole, faire des théories sur la personne qui a voulu voler l’éclair et foutre la merde quand même. Si Arès affirme qu’il déteste tous les gamins (même ceux de 24 ans), il finit par voir les choses exactement comme Grover.

Il faut dire que Grover le manipule assez facilement en critiquant Athéna et en s’assurant que le dieu soit de son côté. Son but est peu clair, mais ça fonctionne en tout cas : Arès comprend qu’il est manipulé pour récupérer Percy, soupçonné du vol de l’éclair, alors que ce serait plutôt à Athéna d’y aller. Et alors que Percy est innocent.

Ils sont finalement rejoints par Annabeth et Percy qui ont réussi à récupérer le bouclier. En échange, et comme promis, Arès leur fournit un moyen de se rendre à Las Vegas. Le moyen est un peu inattendu : il leur propose de monter à l’arrière d’un camion. Difficile de lui faire vraiment confiance, mais ils n’ont pas le choix. Avant de monter dans le camion, Percy essaie tout de même de faire comprendre à Arès tout le mal qu’il pense de lui et de son attitude toxique envers les enfants.

On en arrive en tout cas au cliffhanger de cet épisode : Grover révèle à Annabeth et Percy qu’Arès ne leur a pas tout dit mais qu’il pense avoir compris qui a volé l’éclair grâce à sa conversation avec lui. Cela justifie au moins les nombreux bavardages, mais il faudra attendre la semaine prochaine pour en savoir davantage.

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Ma mission, si je l’accepte ?

Proposition quotidienne de rédaction
Quelle est votre mission ?

Salut les sériephiles,

Aujourd’hui, je vais malheureusement devoir faire dans la répétition, parce que j’ai l’impression d’avoir déjà répondu la semaine dernière à la question du jour : ma mission ? J’ai décidé de dire que c’était plutôt ma quête, merci le visionnage de Percy Jackson pour l’influence : retrouver ma passion pour les séries !

Au commencement du blog, cependant, la mission de mon blog était plus simple : partager ma passion pour les séries télévisées. Mon objectif principal était de commenter l’actualité des séries, les nouveaux épisodes que je regardais et d’enfin avoir une vraie conversation avec d’autres sériephiles. Mon blog était théoriquement un lieu d’échange où je pouvais exprimer mon amour pour les séries et discuter des intrigues, des personnages, et des moments marquants avec une communauté partageant les mêmes intérêts. Après, la communauté, elle n’a commencé à exister vraiment que quand je me suis mis à aller lire d’autres blogs et à proposer le Bingo Séries. Maintenant que j’y pense, peut-être que ce sont aussi des axes à envisager pour retrouver le feu des débuts.

La suite vous la connaissez déjà : au fil du temps, j’ai ressenti un changement. Les séries que j’adorais autrefois sont achevées et j’ai moins goût qu’avant à les revoir – ou juste, je ne prends plus le temps de le faire. Alors, je tente de trouver des parades cette année. Pour l’instant, ces neuf premiers jours de l’année m’aident bien et commencent bien : j’ai réussi à voir un épisode quasi chaque jour et j’y prends toujours du plaisir. Mais voilà, c’est quand même pas comme avant. C’est ça de vieillir ?

Peut-être. Un truc est sûr, en vieillissant, j’ai commencé à changer aussi mes habitudes. Avec le covid, et le confinement surtout, j’ai regardé un tas de films et je me suis mis vraiment à en regarder. Moi qui n’en voyait jamais avant, j’en suis à environ 200 ans par an depuis trois ans. Inévitablement, c’est à présent les séries que je néglige davantage. J’ai aussi envie d’en parler ici, mais c’est plus compliqué de commenter chaque film. J’ai tenté, ça a été un échec.

Et puis, pour ne rien arranger, depuis un peu plus de six mois, et au-delà des séries et des films, ma passion s’est étendue aux spectacles et aux sorties culturelles. L’idée de partager mes expériences et mes découvertes dans ces domaines a commencé à prendre forme, comme je vous le disais le 1er janvier. Bien que je n’aie pas encore totalement accepté cette mission élargie, je continue à écrire des articles quotidiens tant que cela reste possible et ça me trotte dans la tête. Surtout après avoir vu Starmania samedi. C’était grandiose.

Finalement, ma mission, c’est peut-être juste d’être blogueur, et ça évolue constamment. L’objectif de départ, partager ma passion pour les séries, demeure, mais il s’accompagne désormais d’une quête pour raviver cette passion et pour explorer d’autres aspects de mon côté geek… En espérant que vous restiez pour ce voyage !

Percy Jackson and the Olympians – S01E04 – I Plunge to my Death – 15/20

C’est trop court pour nous laisser le temps d’apprécier pleinement l’épisode. Il y a de bons effets spéciaux et des moments vraiment sympathiques dans l’épisode, mais aussi plusieurs autres moments où je me suis dit que ça ne tenait pas la route ou que c’était trop téléphoné pour être vraiment efficace. Bref, c’est un récit pour enfants et ça se sent ; le format de la série laisse volontairement des ellipses et ça donne un rythme auquel je ne me suis pas encore fait. Mais ça viendra probablement.

Spoilers 

Le trio poursuit sa quête à bord d’un train pour Los Angeles.

Follow-up stupid question.

Nager

Oh et ben alors, seulement trente minutes d’épisode ? En plus, cela commence bizarrement avec un plan au fond d’une piscine. Et voilà, j’ai envie d’aller à la piscine maintenant, c’est malin, ça. Contrairement à Percy, moi j’ai toujours adoré nager. Lui, quand il était enfant, il refusait d’apprendre à nager, même lorsque sa mère voulait le forcer à prendre des cours. Il faut dire qu’elle était déjà stressée de savoirqu’elle ne serait pas toujours là pour lui.

Et elle avait bien raison ! C’est un enfant interdit qui, dès son plus jeune âge, attirait déjà les monstres. Il faisait déjà le cauchemar qu’il fait encore aujourd’hui, par exemple. C’est embêtant.

Le train

De retour dans le présent, nous apprenons sans que ce ne soit expliqué que notre trio est dans un train de nuit, toujours en destination de leur quête. Comme il n’arrive pas à dormir paisiblement sans cauchemar, Percy en profite pour parler avec Annabeth et lui demander quelques informations sur Thalia. J’ai un peu du mal, pour l’instant, à m’habituer au passage d’un épisode à l’autre. Il semble y avoir à chaque fois une ellipse qui n’aide pas forcément à se remettre dans l’histoire. Mais bon, c’est comme ça.

Je pense que c’est un peu voulu de la part des scénaristes, car ça reflète aussi la manière dont Percy est perdu. Il demande ainsi des explications à Annabeth sur sa manière de voir le monde et de parler des dieux. C’est un peu longuet, mais ça permet un peu d’humour aussi quand Grover se réveille, tout grognon.

Au petit matin, le trio se rend au wagon-bar pour un petit déjeuner, sans se rendre compte qu’un monstre a déjà embarqué à bord du train. Entre deux questions qu’il dit stupides mais qui sont plutôt pratiques et intelligentes pour le coup (« comment se débrouiller à Los Angeles ? » me paraît une question valide), Percy remarque soudainement des centaures par la fenêtre.

Les centaures s’amusent à courir dans une plaine, mais c’est surtout l’occasion pour Annabeth et Grover d’expliquer à Percy un peu la mythologie du monde magique qu’il rejoint : Pan, le dieu de la nature, a disparu il y a des centaines d’années. Depuis, les satyres, comme l’oncle de Grover, partent à sa recherche, en vain, et les hommes abusent peu à peu de la nature ; de plus en plus.

Un contrôleur interrompt ces informations bien tristes pour Percy qui les découvre, pour enchaîner sur une avancée inattendue de l’intrigue. Le monstre qui est monté à bord du train l’a fait en explosant la fenêtre du wagon-nuit de notre trio. Le contrôleur les soupçonne donc d’avoir dégradé le train, d’autant qu’une voyageuse assure avoir entendu des cris d’enfants après le bruit de verre.

L’attitude un peu impertinente d’Annabeth avec le contrôleur mène notre trio à se faire arrêter et surveiller par la police à bord du train. La voyageuse qui a choisi de les dénoncer décide de venir leur parler, avec un ton tout maternel. J’aime beaucoup l’actrice, mais qu’est-ce que c’était drôle de la voir débarquer comme ça et jouer les gentilles quand tous nos soupçons se portent naturellement sur elle. Ceux de Grover aussi : il se rend compte qu’il a du verre sur son tailleur et que l’animal qu’elle transporte n’a rien d’un animal de compagnie.

Il ne faut pas longtemps pour que le trio apprenne qu’ils ont affaire à Echidna, la mère des monstres tués dans l’épisode précédent. Oups. Bien sûr, ils sont tous de la même famille, parce que c’est la mythologie grecque, mais Echidna entend bien se venger sur le trio. Elle leur explique donc, tout calmement, qu’elle est en train de faire sentir à sa petite dernière les proies qu’ils sont pour elle. Son but ? Qu’ils servent de nourriture, bien sûr.

Elle lâche donc le monstre sur eux et il s’attaque aussitôt à Percy. Il parvient à le piquer, mais Annabeth est réactive et blesse le monstre. S’ensuit une scène où les enfants s’enfuient, les humains ne voient rien de magique et pensent avoir affaire à des enfants rebelles et où Echidna récupère sa progéniture.

La pause n’est que de courte durée, juste pour laisser le temps au trio de se rendre compte que Percy est blessé, peut-être empoisonné par un pic du monstre. Ce dernier finit par les rattraper, wagon après wagon, détruisant chaque porte sur son passage. Le train s’arrête donc car il semble y avoir un problème de sécurité, ce qui permet au trio de s’enfuir. La créature ne les suit pas immédiatement, ce qu’Annabeth comprend facilement : ils ont affaire à un bébé en train d’apprendre à chasser. Elle ne voudra pas s’éloigner de sa mère…

Saint-Louis

Comme ils sont à St Louis (amusant comme arrêt accidentel de train) et qu’ils ont besoin d’un temple d’Athéna, Annabeth décide de les emmener dans le musée sous l’arche de St Louis. Elle leur explique que l’arche qui tient grâce à la symétrie est un véritable temple à Athéna, parce qu’il rend hommage à la perfection. Je trouve que l’idée est sympa, même si l’explication est un peu rapide. Grover est tout de même inquiet de se rendre compte qu’ils ne pourront pas rester là indéfiniment.

Alors qu’il s’éloigne pour trouver une solution et des billets de train (dans le musée ?), Percy en profite pour faire la morale à Annabeth, parce qu’il la trouve trop désagréable avec Grover. Pourtant, moi, c’est Percy que je trouve désagréable avec Annabeth. Ils sont censés être réconciliés, mais ça semble plus fort que lui : il passe son temps à se moquer d’elle. Bizarrement, ça semble faire craquer Annabeth. Allez comprendre.

L’avantage, c’est que ça leur permet de s’entendre de mieux en mieux et d’en arriver à la conclusion que Percy est à deux doigts de dire qu’ils sont amis. C’est con, il avait choisi Annabeth précisément parce qu’ils ne pouvaient être amis. L’autre truc con, c’est qu’il a oublié un peu vite le pic de son ennemi : Percy s’effondre d’un coup, confirmant la théorie qu’il a été empoisonné.

L’idée d’Annabeth ? Emmener Percy dans la fontaine face à l’arche pour que Poséidon puisse le soigner. C’est amusant à voir, parce que la mise en scène insiste bien pour montrer que ce qui a du sens pour nos héros n’en a pas pour le commun des mortels. Outre la blague, il faut toutefois se rendre à l’évidence : ça ne fonctionne pas du tout et Poséidon ne soigne pas son fils avec l’eau de la fontaine.

Alors que le trio est en train d’envisager d’emmener Percy à la rivière pour cela, un énorme accident de voiture attire alors leur attention. C’était génial à voir : Echidna est terrifiante, sa progéniture est là aussi et elles se rapprochent de notre trio. Le plan d’Annabeth consiste alors à monter au sommet de l’arche pour demander l’aide d’Athéna. Ils n’ont plus trop le choix : Percy est empoisonné, Echidna est terrifiante. La musique qui accompagne le trio à l’intérieur du musée nous permet bien de comprendre le moment dramatique qu’ils sont en train de vivre et… c’est efficace.

L’arche

Toutefois, avant de rentrer dans l’arche, Annabeth entend Echidna lui parler et lui assurer qu’elle a causé sa propre perte par son impertinence. Le problème, c’est que ça semble se confirmer quand Echidna parvient bien à entrer dans le musée.

Athéna a donc laissé entrer un monstre dans son temple. L’impertinence d’Annabeth ? Quand elle s’en confie aux garçons, Percy comprend bien vite (plus vite que moi, à vrai dire) qu’il s’agit de la tête de Medusa envoyée à sur l’Olympe. Cela n’a pas plu aux dieux, forcément. Annabeth est persuadée d’avoir embarrassée sa mère et elle comprend qu’elle ne voudra pas les aider, alors que Percy se sent un peu idiot je crois, et coupable.

En tout cas, les trois ados se retrouvent bloqués dans un ascenseur alors que la Chimère est dans l’arche. Ils vont donc devoir trouver une nouvelle solution. En plus, quand ils arrivent au sommet de l’arche – je ne savais même pas que ça se visitait avant cet épisode – les trois ados découvrent qu’elle est pleine de monde. Il faut les évacuer, ce qui est facile à faire apparemment, parce qu’il y a une alarme incendie qu’Annabeth peut déclencher.

Cette dernière prend les choses en main et propose aux garçons de s’enfuir pendant qu’elle retiendra Echidna. Il s’agit clairement d’un sacrifice auquel les garçons n’ont d’autres choix que de consentir. Tout de même, avant de partir, Percy prétend vouloir donner son épée à Annabeth… mais il se sacrifie en fait, en attirant Annabeth hors de la pièce et en prenant sa place, avant de verrouiller la porte. Son idée ? Il sait très bien qu’il est blessé et que ses amis pourront finir la quête sans lui. Alors qu’il s’agit de fuir le plus vite possible, Annabeth et Grover restent donc derrière la porte pour convaincre Percy de s’enfuir. Ce n’est pas efficace, évidemment.

De son côté, Echidna parvient à son tour au sommet de l’arche, même si on ne sait pas trop comment, puisque tout le monde est supposé être en train d’évacuer. En plus, elle n’est pas seule : elle est là avec un véritable monstre prêt à bouffer Percy. Certes, Percy a son épée, mais il ne fait pas le poids face à un monstre qui lui crache du feu dessus.

Echidna décide d’aider sa progéniture, en plus, ce qui rend le combat vraiment inégal : elle arrache une partie du sol pour empêcher Percy de fuir. Celui-ci se retrouve piégé entre le feu et un trou dans le sol qui pourrait le faire tomber des kilomètres plus bas. Bien sûr, la créature n’a pas trop de mal à le pousser dans ses retranchements, laissant Percy suspendu à un bras au-dessus du vide.

Echidna fait remarquer à Percy qu’il n’a jamais eu aucune chance car personne ne s’est occupé de lui ou soucié de lui. Ouais, on voit où ils veulent en venir, et ça ne manque pas. Percy tombe donc… mais un tourbillon d’eau surgit et l’attire au fond de l’eau. C’est chouette d’avoir Poseidon pour papa finalement. Bon, par contre, Poseidon l’attire au fond de l’eau et lui bloque le pied. Va-t-il mourir comme ça ? Bien sûr que non. Au fond de l’eau, il entend la voix de sa mère qui lui dit que son père l’a envoyée pour lui dire de respirer. Sous l’eau, bien sûr.

La mère lui assure qu’il doit avoir confiance en Poséidon, car le Dieu de la mer s’est toujours occupé de lui. Et effectivement, Percy se rend compte qu’il est capable de respirer sous l’eau. L’épisode s’arrête alors en nous ramenant à l’excellent générique de fin. Là, je dois dire que je suis frustré. Autant l’épisode précédent proposait une intrigue complète, autant là on se retrouve sur un cliffhanger qui laisse l’impression que l’épisode n’est pas terminé du tout. Les dix minutes manquantes se font sentir. Vivement la semaine prochaine, je suppose.

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