The Last of Us (S02)

On en était où ?

Honnêtement, dur de m’en souvenir. La saison 1 n’est pourtant pas si loin, ça ne fait jamais que deux ans… Vraiment, cette nouvelle chronologie des séries, je ne m’y fais pas. Bref, la saison 1 se terminait avec Joel faisant le choix de sauver Ellie en tuant quelques Fireflies et au détriment du reste du monde, qu’il laisse plongé dans l’épidémie. Et bien sûr, il ment à Ellie sur ce sujet, lui expliquant que l’hôpital a été attaqué, que leurs alliés (en fait ennemis) sont morts et que les médecins n’ont pas su quoi faire de son immunité.

Saison 1

Ce que j’en attends

Là aussi, dur de savoir exactement à quoi m’attendre avec cette saison 2, surtout que la saison 1 bouclait vraiment la boucle, comme le jeu. Je n’ai toujours pas joué au jeu, ce qui me permet d’avoir moins d’attente que beaucoup de fans, mais j’ai hâte de découvrir la suite – et en fait, c’est possiblement mon problème : j’ai hâte d’avoir la suite de l’histoire et que ça avance, mais je n’ai pas oublié que la saison 1 passait beaucoup de temps à faire du surplace. J’en ai retenu le côté sublime de certaines scènes d’action et de certains d’effets spéciaux et le casting cinq étoiles, alors je veux au moins ça pour la saison 2 (et le premier épisode semble me confirmer que c’est bon).

Je m’attendais également à beaucoup de spoilers et de bruit autour de ce retour. Pourtant, sans la campagne d’affichage (pardon, de matraquage !) massive dans Paris, je serais possiblement passé à côté car je n’ai encore vu aucun tweet excédé dessus. Est-ce que la hype est déjà passée ? Cela pourrait se comprendre. En plus, la saison 2 est bien moins accessible que la première : elle est toujours sur Prime Video, certes, mais il faut s’acquitter désormais d’un abonnement à Max pour avoir le contenu HBO. Toujours plus.

Bref, ça n’a rien à voir alors autant passer dans le vif du sujet : la critique des épisodes !

The Last of us – S02E01 – Future Days – 15/20

La reprise se fait tout en douceur. S’il y a bien un peu d’action et de bonnes pistes pour la suite, j’ai trouvé que l’épisode avait tout de même ses lenteurs et ne parvenait pas à m’intéresser à la…

The Last of us – S02E03 – The Path – 16/20

C’est un très bon épisode de transition, mais c’est à peu près tout ce qu’il est. Après le choc de l’épisode précédent, il faut à la fois prendre le temps de s’en remettre en se concentrant un peu sur…

The Last of us – S02E04 – Day One – 17/20

J’ai eu peur que ce soit médiocre en début d’épisode, mais finalement, on tient là un bon épisode d’exploration du monde post-apocalyptique et des deux personnages qui doivent porter la saison… tout en ajoutant des nuances et de la…

The Last of us – S02E05 – Feel Her Love – 14/20

Je ne suis pas convaincu par la structure de la saison, parce que cet épisode semble vouloir présenter les choses d’une manière que je n’aime pas (voir en toute fin d’article). Avant même le cliffhanger, il y a une…

The Last of us – S02E06 – The Price – 07/20

Je me suis franchement ennuyé sur les trois quarts de l’épisode qui ne nous apporte (presque) rien de nouveau – et qui le fait finalement en révélant des énormes mensonges par omission qui modifient bien trop la perception qu’on…

The Last of us – S02E07 – Convergence – 15/20

Que le rythme de la série est étrange ! Cet épisode semble rusher des scènes qui mériterait un peu plus d’explications et d’explorations, tout en proposant d’autres dont je cherche encore la pertinence – notamment concernant le personnage d’Isaac. Je…

Les Anneaux de Pouvoir – S02E01 – Elven Kings Under the Sky – 16/20

Si c’est un vrai plaisir de retrouver la série, cet épisode n’en reste pas moins trop long pour ce qu’il propose. Je comprends les deux ans d’attente si chaque épisode doit avoir autant de longueur. Autant faire une saison tous les ans d’épisodes de 42 minutes, ce serait mieux. Si je passe au-delà de ce défaut principal, eh bien, la série continue d’avoir plusieurs intrigues en parallèle et néglige carrément certains personnages qu’on ne voit pas dans l’épisode. Après deux ans d’attente, c’est énervant. Elle est un peu trop ambitieuse, peut-être. Cela ne m’empêche pas de l’apprécier, bien sûr, surtout qu’elle nous plonge vraiment dans un univers maîtrisé à fond.

Spoilers

Elrond a appris la trahison d’Halbrand et il la reproche à Galadriel.


Elrond, where are the rings ?

Je ne suis pas fan du résumé proposé par Prime Video, qui est plus une bande-annonce qu’un résumé. Cependant, j’aime beaucoup le résumé en début d’épisode quand on lance la saison : il fait bien plus le tour des intrigues de la saison 1, et c’était nécessaire malgré mon article résumant la saison 1 – parce que je n’avais pas fait le tour de tout apparemment. Il y a des détails qui reviennent mieux avec les images. Certes, c’était un résumé un peu long, mais pas grave, ça remettait bien dans l’ambiance.

Sauron

La saison 2 commence alors sur la couronne de Sauron, rien que ça. Je pensais que ça mettrait un peu plus de temps à en venir là, mais non. Il faut dire que le Sauron qu’on nous présente n’est pas celui que l’on connaît : plutôt qu’Halbrand, on reprend à Forodwaith au début du deuxième âge, quand cet autre Sauron fait un petit discours politique aux Orques. Son but est de les convaincre de le suivre, mais la tâche n’est pas bien compliquée : ils parlent à des Orques, détestés de tous.

Quand un orque essaie de le tuer, c’est Sauron qui prend le dessus et commet un meurtre bien sanglant et violent devant la foule. C’est une manière plutôt efficace d’asseoir sa légitimité, ma foi, bien plus que de porter une couronne.

D’ailleurs, il aurait mieux fait de se méfier de son couronnement, parce que c’est Adar qui est en charge de le faire. Et il n’hésite pas à retourner la couronne pour planter Sauron, toujours devant toute la foule. Les Orques se rebellent aussitôt contre Sauron, parvenant à le tuer bien rapidement. Moi, je ne comprends pas tout à ce stade, parce que Sauron se fait dégommer par les Orques et que je le voyais plutôt comme du genre à soumettre les Orques.

Seulement voilà, une fois dépecé, le cadavre explose et instaure une petite ère glaciaire au passage. Les Orques et Adar survivent, la couronne n’est pas brisée et les Orques acclament Adar qui a pu les libérer de Sauron. Cela ne me dit rien qui vaille pour le retour de Sauron, donc. D’ailleurs, dans l’explosion, son corps disparaît, mais son sang coule dans une caverne. J’imagine que c’est comme ça qu’il survivra ?

La série ne fait pas trop dans le suspense et nous confirme que ce sang noir est loin d’être inoffensif : il se met à attaquer les rats et autres insectes autour de lui pour reprendre des forces. À ce stade, j’ai pensé Voldemort d’Harry Potter et Venom… Ne me détestez pas. N’empêche que Sauron reprend assez de force pour sortir de sa caverne, ce qui lui permet à terme d’attaquer une calèche lui roulant dessus. Simple et efficace, tout ça. C’est ainsi que Sauron reprend forme humaine, cette fois sous les traits d’Halbrand. Ma foi, c’est une origin story plutôt efficace, même si je ne suis pas sûr de m’expliquer son changement d’apparence. De toute manière, c’est comme ça.

Sauron prend ensuite la route et quitte la neige pour une contrée plus chaleureuse – si ce n’est que des Orques y attaquent et tuent des hommes. En chemin, il croise en effet des exilés qui fuient les Orques et l’invitent bien généreusement à le suivre. S’ils savaient à qui ils accordent leur confiance ! En tout cas, Sauron accepte de les suivre et de monter sur leur navire. Ce long flashback me semble avoir fait le tour de ce qu’il nous manquait – est-ce utile de continuer avec ce voyage aussi ?

On aime déjà Halbrand, et c’est déjà problématique d’aimer Sauron, ce n’est pas la peine d’en rajouter, si ? Et pourtant, ça semble être tout le but de cet épisode. Dans le navire, Sauron remarque qu’ils sont sur le point d’être attaqué par un monstre marin. Plutôt que de venir en aide au vieillard qui l’a accueilli, il fait alors le choix de voler les armoiries qu’il portait et qu’il présentera à Galadriel comme étant les siennes. Finalement, il est vite tombé sur Galadriel l’air de rien. Et tout ça manque d’un générique, franchement.

Les anneaux

Après ce long premier acte d’épisode pour nous réintroduire Sauron sans rien nous apprendre de bien nouveau, on retrouve Galadriel et Elrond en pleine course poursuite sur la terre des elfes. Finalement, Galadriel est arrêtée par des soldats, sur ordre d’Elrond, pour être amenée auprès du Grand Roi et rendre des comptes. Je m’y attendais un peu, mais je n’ai pas trop compris pourquoi elle mettait tant de temps à dire la vérité sur l’identité de Sauron. Le Roi non plus d’ailleurs.

Elrond entame aussitôt les reproches envers Galadriel, mais le Roi n’en a que faire des querelles entre les deux elfes. Il veut en savoir plus sur les anneaux, possiblement corrompus par Sauron, certes, mais qui sont aussi leur dernière chance. Le truc, c’est qu’Elrond est celui qui a les anneaux et que lui n’est pas d’accord avec la décision du Roi de se servir des anneaux pour éviter de laisser les hommes se débrouiller face à un nouveau seigneur des ténèbres. Elrond plonge donc du haut d’une cascade, avec les trois anneaux. Cela laisse le Roi et Galadriel bien démunis.

À Lindon, nous retrouvons ensuite Cirdan, maître menuisier rappelant à sa disciple que la perfection n’existe qu’à Valinor. Il attend ensuite la nuit pour revenir à son atelier et parler avec Elrond. Il a senti que l’Elfe se planquait là – Elrond vient lui demander son aide, n’ayant personne d’autre vers qui se tourner pour détruire les anneaux (parce qu’il a peur de Sauron et est prêt à abandonner la Terre du Milieu pour éviter un retour au pouvoir de Sauron). C’est con, parce que ça donne un moyen simple de le retrouver à Galadriel et au Roi.

Et ça ne manque pas, Galadriel devine vite où il est. Avant ça, Galadriel remercie le Roi de lui faire confiance avec les anneaux. Cela dit, les remerciements ne plaisent que moyennement au Roi qui n’a pas apprécié les actions de Galadriel. Sa priorité est d’informer les autres elfes du retour de Sauron, que Galadriel jure de retrouver en menant une quête sans répit. C’est le cas de le dire. Et ça commence par retrouver Elrond : elle se rend ainsi avec le Roi et des gardes jusqu’à Lindon, où Elrond apprenait justement la manière de détruire les anneaux en les jetant dans une brèche sans fin.

Elrond reste tout de même parler avec Galadriel qui essaie de le convaincre de la suivre. Elle perd beaucoup de temps à ça, alors qu’il est évident qu’Elrond est en train d’en gagner justement : il lui explique qu’elle est peut-être attirée par les Ténèbres et que ça pourrait expliquer son refus d’aller à Valinor, tout ça pour laisser à Cirdan le temps de se barrer avec les anneaux. Dans le but de les détruire, toujours. La tentation de les porter est toutefois forte quand la pochette contenant les anneaux s’ouvre par accident.

Cirdan décide alors de retourner auprès de son Roi, en portant un anneau et en lui donnant les deux autres. Alors que le Roi s’apprêtait à faire quitter la Terre du Milieu aux Elfes, Cirdan provoque un sacré changement de plan : Elrond n’en est pas satisfait et fait tomber les anneaux par accident. La bague si connue de Galadriel tombe alors aux pieds de celle-ci. Il n’en faut pas plus pour qu’elle le porte, malgré l’avertissement d’ELrond. Le roi porte le troisième anneau.

Le pouvoir des anneaux ne tarde pas à se manifester, avec le soleil qui chauffe à nouveau la demeure des Elfes et redonne vie à l’arbre… mais bordel, si les Elfes avaient écouté Elrond, on se serait évité bien des emmerdes, je pense. En plus, le pauvre : il a résisté aux anneaux et s’en voit dépourvu désormais. C’est une belle trahison de la part de Galadriel. L’épisode peut s’achever sur la réunion de ces trois anneaux – heureusement que les Elfes se sont fait une petite manucure avant tout de même !

Mordor

Pendant ce temps, et comme prévu, Halbrand/Sauron est de retour sur les Terres du Sud, devenues Mordor. Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit fait prisonnier si vite par contre. On le voit être mené dans un camp où les hommes n’ont d’autres choix que de prêter serment à Adar. Sauron est ainsi amené face à lui, à qui il se présente comme le roi des hommes. Il reste donc dans son rôle de la saison 1. Pour s’en sortir face à Adar, il marchande quelques informations, affirmant que Galadriel bosse avec un sorcier qui pourra provoquer la défaite d’Adar en soumettant les Orques.

La menace est réelle pour Adar qui comprend que Sauron n’est peut-être pas si mort que ça. Pas de bol pour lui, je doute qu’Halbrand craque sous la torture, alors Adar n’aura d’autres choix que de céder. En attendant, il affirme que Sauron ne reviendra pas et il laisse son roi être prisonnier face aux bêtes et à quelques autres hommes prenant un malin plaisir à le torturer. Il faut dire qu’Halbrand est du genre têtu et refuse de donner les informations qu’il a. Par contre, donner le peu de nourriture qu’il a aux bestioles cruelles le surveillant, dans le but de les dompter, il sait faire.

Halbrand finit par s’endormir tout de même. Il se réveille en tête à tête avec Adar, et il doit y avoir des réveils bien plus agréables, je pense. Adar se lance dans un monologue sur sa rencontre avec Sauron, avant de confirmer à Halbrand que son peuple est libéré. En retour, Halbrand assure que Sauron est de retour sous une nouvelle forme et qu’il peut venir en aide à Adar car il a la confiance des Elfes. C’est ce qui s’appelle avoir la main. J’aime bien la manipulation dans laquelle il se lance avec ce coup de poker tout de même. Et bien sûr, il obtient d’Adar la libération avant de se venger en faisant bouffer Waldreg, son geôlier, par la méchante créature qui le surveillait.

Son nouveau but ? Il se rend à la nouvelle forge avec pour intention de faire créer de nouveaux anneaux, évidemment.

L’֤Étranger

En parallèle, nous retrouvons enfin l’Étranger alors qu’il erre seul et aperçoit un bâton assez légendaire. On nous révèle bien vite qu’il s’agit en fait d’un rêve : Nori l’interroge sur ce qu’il continue de voir toutes les nuits. Et oui, Nori est toujours avec l’Étranger et fait le voyage avec lui. Les deux ne se doutent toutefois pas qu’ils sont surveillés à la longue-vue et qu’ils tournent en rond. Nori finit par se rendre compte de cette dernière partie, comprenant bien qu’ils sont perdus.

Elle a alors espoir que l’Étranger utilise ses pouvoirs pour pousser un arbre à fleurir plus vite au milieu du désert. Bien que réticent, le magicien n’a pas vraiment le choix : il a de sacrés pouvoirs tout de même, ça pourrait être pratique – s’il ne faisait pas exploser l’arbre. Hakuna Matata : son sortilège lui échappe, mais dans l’explosion de l’arbre, il y a plein d’insectes qui sortent, offrant à manger à nos héros. Un peu gluant, mais appétissant.

Tout ça n’empêche pas Nori d’être un peu nostalgique de sa tribu, mais ça ne permet toujours pas non plus à ces personnages d’être liés aux autres intrigues de la saison. Cela devient long, je trouve, et la scène traine en longueur aussi – jusqu’à ce que l’Étranger remarque qu’ils sont suivis. Finalement, ce n’est jamais que Poppy qui vient prendre des nouvelles de sa meilleure amie et apporter une jolie solution en les aidant à se retrouver grâce à une carte et à des paroles de chanson. C’est presque trop simple et trop rapide, dans un épisode qui est pourtant long. Voilà donc le trio qui atteint sa destination bien vite, laissant l’Étranger perplexe de découvrir qu’il est déjà venu en rêve. Et aucun d’eux ne se rend compte qu’ils sont toujours suivis, c’est frustrant. Il y a plus frustrant : ni Durin, ni Arondir ne sont dans cet épisode…

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Those about to die – S01E01 – Rise or Die – 14/20

D’accord, les décors sont magnifiques, mais tout de même, un faux raccord dès le huitième plan d’une série, ça doit être une sorte de record, non ? La série part dans tous les sens. Il est clair qu’on cherche à nous montrer à quel point la vie était bordélique à Rome et qu’on nous le fait vivre tel quel… mais ce n’est pas forcément la meilleure manière de nous accrocher. Bref, je sens que ça me prendra du temps de voir ces dix épisodes car je ne suis pas plus motivé que ça et que ça me semble cousu de fil blanc pour l’instant.

Spoilers

Les romains ont faim, donnons-leur du pain et des jeux.


Rome cannot give what it doesn’t have.

La série commence par un générique plutôt épique, avec du sang partout et un modèle 3D qui n’est pas sans rappeler celui de Westworld, ce qui est ironique puisque nous retrouverons Anthony Hopkins ici aussi. En vrai, il y a du sang qui gicle de partout, c’est digne de Shining, mais en pleine Rome antique. Ajoutons à cela une petite touche de musique bien épique et on comprendra qu’on est effectivement face à un péplum comme prévu. Je découvre au passage que la série est inspirée d’un roman. Allez savoir, peut-être que ça me donnera envie de le lire.

Tenax

La première scène débute elle par un faux raccord assez dégueulasse concernant le couteau, je vous invite à le découvrir par vous-même si jamais vous la regardez. L’idée est de nous présenter un personnage qui est un danger dès le début. Quelqu’un est en danger de mort parce qu’il n’a pas donné de l’argent à un certain Tenax qui n’hésite pas à le faire assassiner ? Bref, bienvenue à Rome en 79. Du pain et des jeux, l’introduction nous ramène tout de suite à ce qu’était cette période où le Circus Maximus était vraiment le centre de toutes les attentions. Oui, mais surtout de celle de ce fameux Tenax qui nous accompagne en voix off. Il nous explique donc tout le système de fonctionnement de ce Circus Maximus avec quatre équipes sur lesquelles nous pouvons parier.

Bref, nous sommes directement plongés au cœur de l’action avec des explications pas très claires sur le fonctionnement des Jeux, mais de toute manière, ce n’est pas grave que ce ne soit pas clair puisque tout va bientôt changer et que, j’espère, la série prendra alors le temps d’éclaircir ce qu’on regarde. Qu’on se rassure puisque Tenax, le personnage principal de l’histoire apparemment, n’est pas le salaud que l’on pense qu’il est au début. Il épargne donc la vie d’un homme parce qu’il considère qu’il est plus intéressant vivant. Mais ensuite, il achète des animaux et, bon, autant dire que ça ne donne pas envie de le suivre plus que ça, parce qu’il est un salaud encore plus grand que ce qu’on imaginait.

Rome

Histoire d’aller très vite, on enchaîne sur un rapide contexte historique de Rome avec une représentation 3D absolument impeccable de ce qu’était Rome en 79 (bon, en tout cas, les bâtiments sont à la bonne place et sont reconnaissables, c’est un plus). On apprend donc que Néron vient de se suicider et qu’on est sur l’année des quatre empereurs. C’est une manière comme une autre de nous amener Vespasien et ses deux fils, Titus et Domitien. Bref, la série va se concentrer sur la dynastie des Flaviens et elle nous l’explique de la manière la plus explicite possible, de manière à ce qu’on ne soit pas trop perdu.

Est-ce que ça fonctionne ? Je ne suis pas convaincu, je suis assez perdu dans cette période historique que je n’ai pas révisée depuis au moins une dizaine d’années. Mais bon, c’est rigolo à voir. Vespasien commence la série en affirmant que toute l’arène va être redonnée aux Romains. La décision ne plaît pas à tout le monde et notamment à un consul qui est au centre de la scène suivante. La série va donc à toute vitesse et nous présente tous ses personnages sans faire une introduction si claire que ça de qui ils sont et de leur rôle politique. En fait, on a à peu près leur titre, on a parfois leur nom, mais difficile de savoir exactement qui est qui, qui est où, et qui va où. Une chose est sûre, Titus a l’air encore plus détestable (et détesté !) que Tenax. Il est présenté comme le fils le plus implacable de Vespasien, celui qu’il faut à tout prix éviter de voir devenir empereur. Évidemment, on comprend bien que c’est celui qui va à tout prix essayer de le devenir.

Numidie

Très loin de tout ça, en Numidie, on échappe à Rome et on se retrouve dans un décor qui fait beaucoup plus hollywoodien que, ben… la Numidie. C’est assez mauvais signe pour rester, mais j’ai déjà envie de décrocher et ça ne fait même pas 10 minutes que l’épisode a commencé. Il faut dire qu’on nous a présenté tout un tas de choses et que les personnages se mettent à parler une langue qui n’est pas l’anglais alors que, bon, on s’attendrait à ce que tous les personnages parlent anglais parce que, je veux dire, dans la Rome antique, personne ne parlait anglais à la base. Et si les personnages romains parlent anglais, alors tout le monde devrait parler anglais ou personne ne devrait parler anglais. Bref, je suis un peu perdu avec les choix qu’ils font.

Une chose est sûre, on nous introduit une femme qui aime danser avec, qui ? Sa sœur, sa meilleure amie, sa mère ? Allez savoir. Elle attire en tout cas l’attention d’un Romain qui essaye aussitôt de la draguer, se mettant à dos la mère (meilleure amie ? sœur ? je ne sais pas). Ça finit en coup de poing et en menaces de mort. Cela dit, le Romain est un peu idiot, il tourne le dos à celle qu’il vient de déclarer être son ennemie, qui n’hésite donc pas une seule seconde à le tuer. Allez, l’ambiance est donnée. On a une femme de couleur qui ne parle pas anglais (alors que le Romain, lui, vous l’aurez compris, parle dans un anglais impeccable) qui se retrouve à tuer un Romain pour défendre sa sœur. Bon, ce n’est donc ni la meilleure amie ni la mère, c’est la sœur. Elle tue un citoyen romain et à partir de là, eh bien écoute, ma débile, tu viens de tuer un citoyen romain, tu es esclave et ta sœur aussi, parce que pourquoi pas ?! Pas facile la vie à l’époque.

La scène suivante nous présente cette fois-ci leur mère à toutes les deux, puisqu’elles étaient sœurs. La mère découvre que ses filles, Jula et Aura, qui devaient préparer à manger ont préféré tuer quelqu’un et tout ce qu’elle trouve à présent, c’est une traînée de sang qui sort de sa maison pour aller, eh bien, dans le désert. Allez.

En vrai, j’ai un peu de la peine pour elle, mais elle n’a pas l’air si perturbée que ça, Cala. Oui, c’est son nom, elle s’appelle Cala. Elle décide donc de prendre les choses en main et se prépare aussitôt à partir de chez elle pour poursuivre ses filles dans le désert. Parce que pourquoi pas ?

Elle pourrait attendre son fils Kwame pour l’aider, mais celui-ci est occupé à la chasse. Sans transition, nous passons donc à la scène de chasse et je ne sais pas trop à quoi est censé servir cette scène, si ce n’est que l’on voit qu’il fait la chasse à un lion. Ce n’est pas n’importe quel lion, il n’a pas du tout envie de le tuer puisque le lion est, selon lui, un descendant d’une divinité protégée par des démons. Voilà, on nous introduit une sorte de mythologie religieuse sans vraiment nous l’expliquer et il faudra s’en contenter. De toute manière, il trahit immédiatement ses idéaux. Eh bien, oui, on nous a dit qu’il était à la chasse, il va chasser. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour les Romains ?

Kwame assiste ainsi à la mort d’un de ses potes/collègues, qui se fait bouffer par le lion… Ce n’est pas Narnia, cette histoire, je vous le dis. Peu importe : Kwame parvient à capturer le lion et lui demande aussitôt son pardon.

Kwame se débrouille donc pour ramener son lion aux romains, découvre que ses sœurs sont esclaves et le vit tellement mal qu’il essaie de les libérer. C’est ridicule comme action, et ça ne peut que mal finir : c’est ainsi qu’il se retrouve lui aussi embarqué. Cela ne servait à rien d’être un bon chasseur, quelle surprise ! Ce n’est pas une partie très intéressante pour la série. C’est la mère qui va être ravie de savoir que tous ses enfants finissent aux mines !

Cette idiote se débrouille donc pour parler à ses enfants alors qu’ils attendent d’être affectés pour les mines. Elle refuse que son fils finisse là-bas et le pousse ainsi à se battre. Son but ? Que son fils finisse à Rome. Je ne sais pas trop. OK, les mines, c’est la mort assurée, mais l’arène des gladiateurs aussi, non ? Qu’importe. Le fis parvient à se battre, la mère promet de trouver un moyen de le racheter. Les sœurs ? Elles sont embarquées à Rome aussi, où elles serviront de prostituées. Ben super, le destin proposé par la maman.

L’émeute

Après tout ça, la série nous présente de nouveaux personnages qui se situent sur le port de Rome – Ostie – où le grand débat consiste à savoir comment déplacer des chevaux. Alors, c’est intéressant d’un point de vue historique de voir comment on faisait, mais je ne suis pas bien convaincu par l’intérêt du point de vue de l’histoire : le but est assez évidemment de nous présenter un nouveau personnage auquel s’attacher – et un qui déteste les Romains tant qu’à faire. On se croirait limite dans Astérix à la fin de la scène.

On voit un navire arriver au port. Cependant, on apprend qu’il n’y a pas de navire en provenance d’Égypte, ce qui pose problème car de là venait la nourriture. Du coup, on se retrouve avec une émeute de Romains qui n’ont pas de quoi manger et qui reprochent au gouvernement de ne pas leur fournir de nourriture. Bref, du pain et des jeux. Les émeutiers tournent en rond, et nous aussi. C’est assez visible, on découvre ici un petit complot politique avec des gens payés pour provoquer l’émeute. Pas de bol pour eux, ils ne sont absolument pas discrets et Tenax les voit faire.

Les émeutiers se dirigent ensuite vers le palais de Vespasien pour récupérer de la nourriture. Cela ne plaît pas du tout à Vespasien qui s’inquiète beaucoup de voir l’émeute. Pourtant, son fils n’en a rien à faire. Il prend tout ça avec beaucoup de philosophie et de recul, lui suggérant tout simplement de faire une petite diversion. Pour cela, il compte sur son frère Titus, pourtant occupé de son côté à coucher avec sa femme. Bah oui, il fallait bien des gens à poil pour faire de l’audience. Bon, et la diversion dans tout ça ? Rien de bien original. Une petite course est organisée pour occuper les esprits. C’est sûr que quand on crève de faim, une petite course fait passer l’envie d’être énervé et d’aller réclamer le sang de ses dirigeants. Au passage, Vespasien se met à dos les organisateurs de la course, ça va de soi.

La course

De son côté, Tenax se retrouve à devoir chercher Scorpus, un nouveau personnage, un coureur de char, mais lui aussi est occupé à passer sa journée dans un bordel. C’est encore mieux que le fils de Vespasien pour les audiences, tout le monde est à poil. Après, j’ai du mal à comprendre comment Scorpus peut réussir à se pointer dans un bordel sans que personne ne l’arrête, puisque juste après on le voit marcher dans la rue et provoquer à son tour une émeute rien que par sa célébrité. Bon, c’est une manière comme une autre d’intégrer un personnage à une série, me direz-vous. Mais bon, ce n’est pas bien passionnant tout de même. Scorpus est même connu des esclaves devenus citoyens qui voulaient s’occuper des chevaux dans le port – il a gagné 86 courses tout de même. Leur nouveau but est de vendre ses chevaux à l’arène, mais bien sûr, personne n’a envie de leur acheter. Après tout, ce ne sont que des esclaves à leurs yeux, même si l’empereur a dit qu’ils ne l’étaient plus.

En tout cas, Scorpus est clairement en train d’être introduit comme un des personnages principaux de cette série puisqu’on passe bien cinq minutes à le suivre. Il râle après tout et n’importe quoi. Il est très triste de voir qu’on veut changer son char. Quand on s’éloigne un peu de lui, c’est pour retrouver les esclaves devenus citoyens qui réussissent à convaincre d’acheter leurs chevaux à une autre personne encore. Il y a beaucoup trop de personnages pour réussir à faire une critique cohérente de tout ce qui se passe. Ou alors, ce n’est pas bien grave, vous avez l’habitude de mes critiques qui partent dans tous les sens. Quand les séries partent dans tous les sens, qu’est-ce que j’y peux moi ?

La course s’organise petit à petit. On voit ainsi l’empereur se préparer, en suivant les conseils de son fils pour paraître en bonne santé ; Scorpus se préparant à monter sur son char, ou encore les consuls qui se pointent pour la course. Allez, ça nous donne une bonne image de ce que devaient être les jeux du cirque à l’époque – un bon gros bordel, mais où personne ne couche cette fois parce que ce n’est pas un vrai bordel, justement.

Bien sûr, qui dit jeux dit paris sportifs. C’est l’occasion de découvrir un nouveau personnage, encore ; mais aussi d’introduire des intrigues politiques et financières pour montrer à quel point on ne connaît pas encore tout de Rome ; et à quel point tout est truqué bien sûr. Oui, tout est truqué, même les images. On a de très jolis effets spéciaux pour nous montrer l’arène. On en revient à ce qui a été expliqué en début d’épisode : quatre factions s’opposent dans cette course : bleue (Scorpus), rouge (ils aiment le vin !), blanche et verte (qui a beaucoup perdu apparemment). Malgré tous les enjeux qu’on a essayé de mettre dans cette course, j’avoue avoir eu du mal à bien saisir à quoi elle servait pour nous, alors que c’était très joli. Les effets spéciaux sont absolument incroyables et hyper fluides, mais ça n’empêche que bon, comme point d’orgue de l’épisode, c’était un peu surprenant. Il faut dire qu’on ne connaît pas encore bien les personnages parce qu’ils sont beaucoup trop nombreux et qu’on les a vus que cinq secondes chacun.

Cela n’empêche pas la course d’avoir lieu bien évidemment, et il va de soi que l’on enchaîne très rapidement sur un premier incident de char. Le pauvre conducteur, Kirko, est tellement sonné qu’il ne sort pas de la piste à temps et finit par se faire piétiner par les chevaux. Sanglant, comme promis. Du pain et des jeux ? Plutôt du sang et des jeux dans cet épisode, donc !

Cliffhangers

Dans la loge VIP, Titus finit par arriver pour la fin de la course. Il se prend la tête avec son frère, bien sûr, mais ça n’a que peu d’importance par rapport à la course. J’avoue que c’est un peu prenant tout de même : Scorpus est dernier, mais on le voit remonter toute la piste pour le dernier tour. Merci Incitatus, son meilleur cheval. Finalement, Scorpus (bleu) et le blanc, dont je n’ai pas retenu le prénom, se retrouvent au coude à coude pour l’arrivée. On comprend bien le stress que ça représente pour tous ceux qui ont parié dans ces jeux et ça nous donne une image de ce que veut nous présenter la série. On se retrouve ainsi avec un consul forcé de pleurer parce qu’il vient de tout perdre au jeu. Le frère de Titus, lui, est heureux d’avoir réussi à diminuer son frère aux yeux de leur père : Titus est arrivé en retard à la course, ça la fout mal pour son image publique et ça ne plaît pas à l’empereur.

C’est important pour lui, car il est rapidement révélé que Vespasien n’a pas pris sa décision sur le fils auquel il laisserait son héritage. Ouep, il informe Titus qu’il n’est pas sûr de lui léguer le royaume, et partant de là, on se retrouve sur une quête de pouvoir qui ne mènera forcément à rien de bon. La soif de pouvoir de Titus sera importante pour la série, surtout qu’il est assez clair qu’il est manipulé par « sa reine de Judée », introduite au moins trois fois sous ce titre au lieu de son nom. Elle le manipule par le sexe, et ça semble très efficace.

Bon, il n’empêche qu’il y a eu deux morts dans ces jeux tout de même. J’ai de la peine pour Kirko, mais on ne s’attarde pas tellement sur son décès. Il est plus intéressant d’avoir un tas de figurants à poil dans les vestiaires où Scorpus, lui, reste bizarrement habillé bien plus longtemps que tous ses camarades. Pas très audacieuse la série, et un peu ridicule de mettre autant de gens nus mais d’user d’artifices peu crédibles pour cacher les parties intimes – niveau réalisme, ça casse la scène de les voir d’un côté déambuler nus comme si de rien n’était quand on les voit de dos, mais tout cacher de face. C’était rigolo. Je prête attention aux détails aujourd’hui, désolé, c’est n’importe quoi cette critique. Tout ça mène au cliffhanger final où il est révélé que l’accident de char n’en était pas vraiment un : le char avait été trafiqué pour provoquer un accident. Quelle surprise…

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Those About to Die (S01)



Synopsis : Un péplum situé à Rome en 79 après Jésus Christ, lorsque les combats de gladiateurs et
les courses de chars étaient encore à la mode.

Pour commencer, je sais que j’ai un milliard de séries à rattraper et de saisons à terminer, mais il faut bien dire que ce ne serait pas un été tout à fait normal si je n’avais pas aussi une série d’été à regarder. Alors bien sûr, il y a la nouvelle série d’Eva Longoria qui m’attend bien patiemment, mais aujourd’hui, j’ai décidé que j’allais tester et commencer la série Those about to die qui est une série diffusée sur Amazon depuis le 18 juillet et qui m’intéresse moyennement si je suis honnête.

En effet, je n’ai jamais été très fan de péplum. Mais voilà, le casting est sympathique. On retrouve Anthony Hopkins dans le rôle de Vespasian et puis également Iwan Reon que j’avais bien aimé jusque-là dans les rôles dans lesquels j’ai pu le voir. C’est à peu près tout ce que je sais de la série.

J’ai bien sûr vu un bout de la bande annonce qui m’a l’air très sympathique, même si je ne m’attends pas à une rigueur historique des plus incroyables, mais en même temps, ce n’est pas pour ça qu’on regarde ce genre de série. C’est uniquement pour le sang, la violence… C’est un péplum, je n’en attends à rien de plus !

Pourquoi me lancer dans un péplum ? Aucune idée. Je suis toujours passé à côté des séries sur cette époque, en grande partie parce que de toute manière, j’ai fait plus de 10 ans de latin et que du coup j’ai l’impression un, de connaître un peu trop les détails de ces histoires et deux de voir uniquement les incohérences quand je regarde ce genre de séries. Mais voilà.  Euh, il faut pas toujours chercher à se justifier, hein ? J’ai envie de commencer la série : en réalité, je me suis dit pourquoi pas ? Et j’ai commencé la série.

Note moyenne de la saison :