Grey’s Anatomy – S14E17

Épisode 17 – One Day Like This – 17/20
Coupe budgétaire ? Économie ? Voilà un épisode qui tourne avec un casting extrêmement réduit, mais qui tourne bien quand même. On sent un scénario qui s’éclate à faire parler les personnages, et les faire parler encore plus. Après 14 saisons, la série peut se le permettre et réussit à ne pas être trop ennuyante malgré ce rythme lent et très différent de ce dont on a l’habitude. Il ne se passe pas grand-chose, mais c’était passionnant malgré tout – ou alors, c’est parce que j’ai accroché aux personnages mis en avant.

> Saison 14


Spoilers

 17

Some things just happened and we don’t get to know why.

April se réveille bourrée dans un bar… et reprend aussitôt le service aux urgences. Elle maîtrise plutôt bien la gueule de bois et tombe sur un patient de Bailey qui revient avec bien pire une semaine plus tard. Bien pire ? Oui, Bailey lui a prescrit un médicament qui provoque des réactions secondaires lui faisant tomber la peau.

Du coup, le voilà entre la vie et la mort pour quelques heures, et April en veut personnellement à Bailey pour ça. Elle lui fait rapidement savoir et part une fois de plus en vrille, refusant de la laisser s’occuper du patient.

Ces scènes sont clairement moins passionnantes que le reste de l’épisode, avec Bailey qui espionne Kepner et son patient, et Kepner qui sous-entend que Bailey a fait une connerie devant le patient. On sait comment ça va finir tout ça, surtout quand elle commence elle-même à se confier sur sa vie auprès du patient. Certes, il est sur son lit de mort, mais je vois d’ici l’intrigue où il survivrait et lancerait quelques procès contre l’hôpital… même si ce n’est pas la direction que semble prendre l’hôpital.

En effet, on explore une fois de plus la crise de foi d’April, et il était très sympa de la voir sympathiser avec patient qui la recadre sur ce qu’est la foi : clairement pas une garantie de bonheur même en respectant tout ce que la Bible dit de faire. Cela se saurait si ça suffisait à vivre une vie heureuse, et toute la Bible n’est qu’une suite de vies malheureuses.

April finit par craquer devant lui et la scène était sacrément prenante et forte. Il s’agit d’une longue conversation qui se termine par la mort du patient dans les bras d’April qu’il prend pour sa femme. Au moins, il aura réussi à lui redonner une grosse partie de sa foi et il lui aura demandé avant de dire à Bailey qu’il la pardonne.

Ainsi, April et Bailey se retrouvent dans la chapelle de l’hôpital à se réconcilier autour du souvenir d’Eli, ce patient mort des effets secondaires d’un médicament qui aurait pu et dû lui sauver la vie. C’était sympathique, mais loin d’être ma partie préféré de l’épisode.

Pendant ce temps, Owen se rend voir Teddy en Allemagne, ce n’est pas nouveau, mais ce qui est nouveau, c’est que la série le suit dans son périple et nous ramène à nous aussi Teddy. J’en suis comme à chaque fois beaucoup trop heureux, surtout que le couple se reforme immédiatement avec un baiser et une nuit au lit.

C’est beaucoup trop chouette de les retrouver après tout ce temps, et puis Teddy, quoi ! Elle a toujours fait partie de mes personnages préférés bien trop sous-exploités. Malheureusement, quand on enchaîne avec un montage de scènes aléatoires sur eux, je n’ai pas pu m’empêcher d’envisager le pire pour eux. C’est assez clair que ça va partir en vrille, et ça ne tarde pas : oui, Teddy aime Owen, oui, Teddy déteste l’Allemagne, mais Owen ne fait pas partie du paysage.

Il veut bien en faire partie, mais Teddy ne veut pas le priver de sa sœur et de sa mère, et elle ne veut pas quitter son job, et les voilà coincés à s’aimer sans savoir comment résoudre leurs problèmes. Et alors que tout commence à s’améliorer, Owen avoue que c’est Amelia qui lui a dit de revenir vers Teddy. Voici cette dernière qui flippe et creuse pour découvrir que la conversation Amelia/Owen a eu lieu la veille (euuuh faire le voyage USA/Allemagne, passer plusieurs heures en Europe, et tout ça en moins de 24h ?? Il est fort).

Teddy le prend super mal de voir qu’il se précipite une fois de plus dans les bras d’une femme après une rupture, comme il fait depuis qu’il est dans la série. Ne voulant pas être un lot de consolation, elle fait ses bagages et le vire de son appartement.

Une fois plus, ça aura été une fausse joie de la voir revenir dans la série, surtout que plus encore que d’habitude, la page semble se tourner. En même temps, je n’aime pas Owen, alors ce n’est peut-être pas plus mal. Quoique. S’il y a bien des moments où j’apprécie Owen, c’est quand il est dans les bras de Teddy, justement.

Enfin, dans une dernière intrigue, Meredith croise dans les couloirs un collègue qui vient d’avoir une greffe de rein et qui s’effondre devant elle. Difficile de ne pas rapidement imaginer une romance entre eux, parce qu’il n’est pas moche ce nouveau docteur/patient. Et très sympa dans sa nouvelle relation.

Il refuse d’appeler sa famille, sa nièce ou sa sœur, pour passer plus de temps avec Meredith, qui se laisse faire avec beaucoup de plaisir. Voir Meredith rire et sourire comme ça, ça faisait bien plaisir. On ne va pas se mentir, l’épisode fait clairement des économies avec de longues scènes de discussion entre les personnages, sans mouvement, sans chirurgie, sans maquillage improbable : tout est fait pour qu’on accroche à fond à cette nouvelle relation. Reste à savoir s’il va survivre ou pas, parce que ça rappelle beaucoup trop Denny et Izzie pour être rassuré. Oui, même 12 ans après je suis encore là-dessus.

Il n’y a franchement pas grand-chose à écrire pour cette critique, parce que les personnages se racontent leurs rêves, leurs plans B et leur futur idéal. Enfin, c’était intéressant de découvrir certaines pensées de Meredith que nous n’avions jamais eu l’occasion de découvrir en 14 ans.

Finalement, le patient a besoin d’être opéré en urgence. Il se pense sur le point de mourir, mais Meredith le sauve. Ils sont beaucoup trop mignons, mais comme c’est son patient, elle se ferme rapidement. Elle retrouve Alex au bar (une scène très bienvenue, l’air de rien) et lui fait comprendre que pour la première fois depuis Derek, elle a ressenti quelque chose. Allez, dans tes dents Riggs ! Bon, en même temps, je suis forcé de constater que j’ai préféré ce patient à Riggs, hein.

La fin d’épisode nous informe donc clairement que Meredith est prête à aimer de nouveau, avec un petit flashback à ce moment où elle s’est retournée un milliard de fois dans ce même bar dans l’espoir que Derek franchisse la porte après avoir largué Addison pour elle. Pick me, choose me, love me. De nouvelles perspectives romantiques s’ouvrent pour Meredith, même si ce ne sera pas forcément avec ce patient, et je suis impatient de les voir ouvrir ce nouveau chapitre – même si c’était bien aussi d’avoir cette saison où elle était célibataire et où ça lui suffisait : on a rarement l’occasion de voir ça à la télévision, et ça fonctionnait bien.

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Grey’s Anatomy – S14E16

Spoilers

Ci-dessous, mon avis sur le 16e épisode de la saison 14 de Grey’s Anatomy.

16.jpgÉpisode 16 – Caught Somewhere in Time – 16/20
They just wanted to see what was inside and what they found was a world of possibility

Et voilà que comme chaque année, je me retrouve totalement choqué de découvrir que nous en sommes déjà à l’épisode 16 de cette saison, donc que la fin approche à trop grands pas. Pourtant, on ne semble pas encore y être et ça continue d’aller dans tous les sens à la fois, même si, effectivement, sur la fin d’épisode, j’ai vu que la fin de saison commençait à être préparée.

Owen et Amelia continuent de coucher ensemble, même si Owen s’inquiète quelque peu de voir Amelia changer une nouvelle fois d’avis. Et elle le prend mal, forcément, mettant ses changements de décision sur le dos de la tumeur, alors qu’Owen lui n’avait pas de tumeurs quand il a décidé de coucher avec Teddy et de tromper Amelia. C’est en le confrontant sur le sujet qu’Amelia comprend que Teddy était la tumeur d’Owen. C’est loin d’être cool comme comparaison, mais il y a du vrai et j’ai l’espoir de revoir Teddy car l’épisode se termine sur Owen partant à l’aéroport, probablement pour rejoindre Teddy et lui avouer qu’il l’aime. Et qu’il est divorcé, aussi.

Avant cela, il y a quand même tout un épisode où Owen organise un exercice de situation d’urgences pour les internes, imitant un crash d’avion, afin de les entraîner. Kepner force Owen à l’embaucher sur son projet pour les internes, et Kepner pète un câble sur les internes en empirant la situation d’exercices et en tuant tous les « patients » un à un, jusqu’à avoir besoin de Deluca comme patient. Comme ce n’est pas encore assez drôle, Kepner en rajoute une couche en créant de la pluie. Même si on est à Seattle, elle utilise un jet d’eau pour s’assurer de bien tremper chaque interne qui finit par péter un câble, avec Sam parlant espagnol, Deluca parlant italien et Hellmouth parlant français !

C’était du grand n’importe quoi, mais il y avait un joli humour. En plus, Parker trouve un moyen de neutraliser le danger qui menace les patients en envoyant Kepner aux urgences. Bon, évidemment, quand elle revient, elle part en crise totale auprès de tous les internes, avec crise de nerfs et de larmes à la fois. D’un coup, elle n’est plus si fun aux yeux de tous les internes malgré son surnom de Dr Party. Putain, quelle intrigue ! Je suis tellement triste pour elle.

Jackson tombe sur April à ce moment-là et découvre qu’elle est totalement paumée. Comme il la réconforte, elle essaye de l’embrasser, puis se débarrasse d’Harriet auprès de lui. Tant pis pour les plans de Jackson et Maggie qui voulaient coucher ensemble, tant mieux pour April qui peut s’effondrer en larmes, seule. Humph.

Dans tout ça, Jackson et Maggie continuent donc de se voir en cachette à l’hôpital et, on s’en doute rapidement, la cachette n’est pas vraiment optimale. Sans trop de surprise, ils tombent sur leurs parents en sortant de là. Et ce qui est génial, c’est que Jackson est coincé avec Catherine et Richard pour la journée, puisqu’il reconstruit le vagin de l’amie de sa mère, Michelle, pour le concours.

Comme elle surprend Catherine et Jackson s’engueuler à propos de la relation amoureuse du fils avec Maggie, elle refuse complétement d’être traitée par eux. Richard donne pourtant son consentement à Jackson, mais Catherine est juste terrifiée de perdre Richard en cas de problème dans le couple des enfants. Logique comme peur et non, l’explication de Jackson ne tient pas la route : certes, Richard est plus malin que son père, mais ça reste une situation de vie drôlement compliquée. Personne ne peut prédire le futur, même si c’est une bonne partie du sujet de l’épisode !

En effet, Jo continue de chercher des solutions pour le projet de Meredith, qui ne veut pas en entendre parler. Oui, on retrouve la Mer insupportable de d’habitude, qui demande à Bailey d’obliger Jo à venir travailler avec elle sur une patiente dont elle se rend compte qu’elle est fan depuis toujours : c’est une ancienne astronaute qui a désormais pour projet de… créer une machine à voyager dans le temps pour aller dans le futur. Merveilleux. Vous voyez, c’est le sujet de l’épisode, je l’avais dit il y a un paragraphe !

C’est d’autant plus merveilleux que ça fait quelques bonnes scènes où les médecins imaginent ce qu’ils feraient s’ils pouvaient remonter le temps, tout en cherchant un nom au procédé de Bailey pour le concours. C’est le genre de scènes qu’on avait entre les cinq internes il y a 14 ans (outch !) et qui est la marque de fabrique des meilleurs moments humoristique de la série, même si elle a eu tendance à l’oublier pendant un temps.

Ce n’est pas le cas dans cet épisode où cela continue également pendant l’opération : Maggie, Jo et Bailey échangent des infos personnelles sur leur passé et leur futur, et c’était très cool à découvrir. Malheureusement, ça finit par la mort de la scientifique qui permet à Bailey de trouver le nom de son invention. Un mal pour un bien.

Et même, un mal pour deux biens, puisque Jo trouve l’inspiration pour convaincre Meredith de reprendre les recherches sur le concours pour doubler l’ancienne meilleure amie de sa mère qui a pris beaucoup d’avance sur elles. C’est le genre de choses quasi-impossible dans la vie, mais puisque nous sommes dans une série, tous les espoirs sont permis.

Oui, tous les espoirs sont permis y compris pour Maggie qui se plaint de sa situation sentimentale compliquée auprès de Meredith. Maggie tente un temps de convaincre Meredith de reprendre le concours avant que Jo n’y parvienne, mais elle n’y met pas beaucoup d’efforts, tout obsédé qu’elle est par Jackson. Ce dernier parvient grâce à Michelle à se réconcilier avec sa mère, à qui il donne l’autorisation de prendre le côté de Maggie si jamais ça devait mal tourner dans son couple avec Maggie. Mouais, ce n’est pas franchement comme ça que la vie fonctionne.

Maggie est tout de même rassurée de savoir que ça s’est bien passé pour lui avec Richard et Catherine, et il n’y a plus qu’Harriet pour les empêcher de coucher ensemble. Malins ces scénaristes !

Tant qu’on en est à parler des enfants de nos médecins, Arizona a récupéré Sofia, ce qu’on avait tous oublié à ce stade de la saison. Pour lui redonner le sourire alors qu’elle est en manque de New-York, Arizona lui propose… de venir au travail avec elle. En quoi est-ce que c’est une bonne chose ? Ca suffit à lui redonner le sourire apparemment, en tout cas.

Ce qui est assez cool est que Sofia fait rapidement ami ami avec le fils d’une patiente de sa mère, Noah. Et si la mère a quelques problèmes de santé avec sa grossesse, Arizona remarque surtout que Noah ne peut s’arrêter de rire et demande à Amelia et Alex d’y jeter un œil.

C’est intéressant, parce que j’adore le duo Alex/Amelia et parce que Sofia est traumatisée par le travail de sa mère (et il y a de quoi avec cette série franchement). Sans grande surprise, Alex et Amelia découvrent que Noah fait bien des attaques cérébrales à chaque fois que son rire se déclenche. La mère passe l’épisode à culpabiliser de ne pas s’en être rendu compte et Arizona est dépitée d’apprendre la nouvelle que c’est en plus inopérable.

La bonne nouvelle, toutefois, c’est que Noah est un candidat parfait pour l’essai clinique d’Amelia et Alex, qui se poursuit même sans le financement permis par le concours. Tout cela laisse Arizona perdue dans ses sentiments, et elle prend donc une journée de congés pour s’occuper de sa fille. C’est merveilleux la vie dans cet hôpital où tu pars en congé comme tu veux quand tu veux !

Bon, il semblerait que cet épisode prenne pour la première fois les virages concrets pour les départs annoncés de deux membres importants du casting, et c’est hyper frustrant car je suis contre ! Quoiqu’il en soit, le tournant pris nous prépare déjà à ce qui sera probablement la fin de saison et ça permet d’offrir un épisode vraiment intéressant, avec de bonnes tranches de rire et quelques passages déprimants !

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Grey’s Anatomy – S14E15

Spoilers

Ci-dessous, mon avis sur le 15e épisode de la saison 14 de Grey’s Anatomy.

15.jpgÉpisode 15 – Old Scars, Future Hearts – 15/20
No, God is not dead. I just hate him so much I wish he was.

Meredith continue de stresser sur la meilleure amie de sa mère alors que ses sœurs sont au paradis avec leurs relations amoureuses. Elle confronte donc la meilleure amie, Mary, qui avoue que le deuxième award Harper Avery d’Eillis lui revenait également : en fait, Eillis lui a volé l’idée. Richard défend bien sûr la mère de Meredith, parce que l’inspiration peut venir de n’importe où.

Sans trop de surprise, Mary veut que son nom soit redonné à la procédure qu’elle a inventée, mais Meredith refuse, surtout sans la version de sa mère. Du coup, l’ex-Cristina de sa mère entend bien voler l’idée de Meredith et lui donner son propre nom.

April se réveille avec une jolie gueule de bois après avoir couché avec Koracick. Ils passent la matinée ensemble, et c’est tellement étrange. Il remarque le changement impressionnant d’April et devine sa crise de foi, ce qui est excellent. Cela l’est d’autant plus quand il avoue qu’il a lui-même cessé de croire en Dieu un moment, surtout quand son fils s’est fait tuer dans un accident à l’école.

Pour autant, Dieu ne l’a pas abandonné, ils se sont disputés. Contrairement à April et Koracick, qui passent beaucoup de bon temps ensemble et sont surpris en fin d’épisode par Jackson. Je crois qu’on tient un nouveau couple, il va falloir s’y faire.

En parallèle, Maggie se comporte comme une adolescente avec Jackson, renversant son café avant une chirurgie importante avec Jo et Alex. L’épisode se concentre surtout sur ce trio cette semaine, et je suis heureux de voir la série continuer à développer Jo et Alex, même si ça n’avance pas vite depuis la saison 9. J’adore ce couple, c’est plus fort que moi, et c’est à peu près le seul couple qui a résisté à la tempête scénaristique des cinq dernières saisons, envers et contre tout (enfin, il y a aussi Ben/Miranda et Weber/Catherine, mais ces couples-là me blasent un peu plus, parce que Ben/Miranda, c’est parti en vrille à un moment et parce que je n’aime pas Weber).

Bref, Jo et Alex vivent toujours dans leur hangar, et ce dernier est terrifié de voir Jo envoyer des demandes d’emploi à travers le pays. Cela nous lance un épisode sur le passé d’Alex, qui est aussi triggered par son patient totalement amoureux de son copain.

Jo est légèrement énervée de voir Alex se fermer et ne pas dire ce qu’il a sur le cœur. Le cœur est justement au… euh ben au cœur de l’intrigue, puisque le patient refuse une greffe de cœur, y préférant la solution temporaire proposée par Maggie.

Voir Charlie, le patient, tellement amoureux de son premier amour qu’il refuse de changer de cœur renvoie tout le casting sur les souvenirs de ses premiers amours.

Jo est tombée amoureux d’un riche garçon capable de payer ses tickets de parking non payés alors qu’elle dort dans sa voiture. Toute leur relation se passait bien, mais elle s’est enfuie sans prévenir, parce que l’on sait que le personnage a toujours fuit toutes ses relations précédentes. Alex était un tombeur, mais la folie de sa mère n’aidait pas vraiment ses relations amoureuses. Son premier amour s’est fait une joie de se moquer d’eux à une fête et de dire qu’elle voulait rompre avec lui, et le message est reçu 5/5 par un Alex qui l’écoute en cachette, malgré lui, et retourne s’occuper de sa mère. Quant à Maggie, elle est tombée amoureuse de son partenaire de labo, Steve, avec lequel elle a effectué sa première dissection. Elle a été jusqu’à voler un cœur pour revoir le type en question. En enterrant ce cœur, elle lui a récité un poème déclarant son amour pour lui, en le comparant à un cadavre. Pas vraiment un succès pour elle, quoi.

En tout cas, pas un succès à l’époque. Dans le présent, elle raconte tout ça à Jo et Alex, avant de découvrir que Jackson est dans la pièce lui aussi, et qu’il l’entend réciter le poème. Bonjour la mortification.

Finalement, Charlie accepte de changer de cœur : son copain le largue car il n’y a rien de mignon à ne pas croire en la science qui peut sauver sa vie. La greffe se passe mal, bien sûr : le cœur est trop gros pour le corps de Charlie. Cela n’a absolument aucun sens : on pourrait croire que c’est le genre de choses que les médecins vérifient avant, mais bon, j’imagine qu’il y a une forme de vérité dans ce scénario.

Charlie doit donc rester à cœur ouvert pour la nuit, ce qui permet à Maggie de découvrir l’évidence que son copain l’a largué juste pour qu’il accepte le cœur. Le lendemain, Charlie survit sans problème, ce qui ne surprendra personne regardant Grey’s Anatomy depuis 14 ans. Et il accepte le retour de son copain sans problème.

En parallèle de tout cela, Alex a du mal à voir Jo prendre son indépendance et pouvoir enfin changer d’hôpital, et y songer pour de vrai parce que rien ne la retient à Seattle maintenant que son ex-mari est mort. La série nous redonne une scène Alex/Meredith, et ça faisait vraiment longtemps que ça manquait de les voir se confier leurs problèmes. Cela tombe bien, ils ont la masse de problèmes cette fois. Et puis, ils découvrent au passage qu’Amelia et Owen ont remis le couvert, toute la nuit et toute la journée. Merveilleux.

Seulement, exactement comme Charlie décide de reprendre son copain en fin d’épisode, Jo décide de porter à nouveau sa bague de fiançailles au moment où Alex voulait justement la demander de nouveau en mariage. C’est donc elle qui s’y colle finalement, et ça fait vraiment plaisir de voir ce couple se réconcilier.

Cet épisode était plein de bonnes idées et de bonnes intentions, mais ça finit en pétard mouillé avec quelque chose d’assez classique et prévisible. Je n’ai pas accroché particulièrement à cet épisode qui prend trop de temps pour faire avancer les choses – même si la dernière scène boucle une intrigue qui aura définitivement pris trop de temps à avancer. Bref, du Grey’s Anatomy un peu paresseux cette semaine : même s’il y aura eu du positif en cours de route, je reste beaucoup trop sur ma faim.

 

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Grey’s Anatomy – S14E13-14

Spoilers

Ci-dessous, mon avis sur les 13e et 14e épisodes de la saison 14 de Grey’s Anatomy.

13Épisode 13 – You Really Got a Hold On Me – 15/20
Now imagine you’re also holding a life.

Deux semaines et demi sans Grey’s Anatomy, c’est quasiment de la torture cette histoire de concours, mais je suis enfin prêt à voir cet épisode, et le suivant, parce que qui dit torture dit récompense – et la récompense ne peut pas être les news très spoilers de ces derniers jours, hein.

Maggie utilise ses neveux pour gérer son budget, mais je retiens surtout de la scène matinale entre les sœurs et leurs neveux que ces scènes sont beaucoup trop drôles et qu’Amelia galère à trouver une solution pour sauver la voix de sa patiente. Du coup, elle rappelle son chirurgien pour la sauver, et celui-ci peut passer son épisode à la draguer alors qu’ils essayent de trouver un laser capable de les aider.

Comme si cela ne suffisait pas à être amusant, il fallait en plus que Bello soit en plein crush sur lui, histoire de. J’aime énormément l’amitié Amelia/Alex, mais rajouter Koracick était une idée franchement pas obligatoire. Au moins, il est brutalement honnête avec eux, et même s’il s’entend super bien avec Kimmy, il leur rappelle qu’elle est sur le point de mourir.

Enfin, c’est ce qu’il pense au départ en tout cas, mais ça ne continue pas quand il a soudain une super idée en s’engueulant avec Amelia : puisqu’un laser chauffe trop la boîte crânienne pour détruire la tumeur tout seul, il suffit d’utiliser plusieurs laser et plusieurs angles. L’idée vient totalement d’Amelia, mais comme il est celui qui a le déclic en premier, il s’approprie l’idée, normal.

Je n’aime pas ce personnage, de toute façon, alors ce vol ne me surprend même pas et en plus, l’idée n’est toujours pas viable en fin d’épisode et reste trop risquée pour la patiente, donc il ferait mieux d’y aller mollo et d’être un peu plus modeste, cet idiot !

Pendant ce temps, Jackson découvre qu’April a beaucoup changé depuis leur relation : il la retrouve un matin en pleine gueule de bois… et se découvre jaloux de la voir heureuse et probablement amoureuse, surtout quand Arizona fait la gaffe de lui en parler. Cela empire quand il découvre que Maggie vit sa vie avec Clive et qu’April couche avec des internes qui s’en vantent à la cafétéria. Bizarrement, ça ne lui plaît pas plus que ça.

Et il a beau s’inquiéter pour April, être jaloux et s’inviter une vie avec « Pria », une « avocate », c’est beaucoup trop tard pour se permettre d’être un mari jaloux : Dr Party Kepner s’éclate bien trop avec les internes pour faire demi-tour. Le problème, c’est qu’Arizona finit par découvrir que Dr Party abuse vraiment trop avec l’alcool en fin d’épisode. S’éclater un peu, c’est bien, mais il faut voir à ne pas oublier modération quand on squatte le bar à côté de son travail…

C’est parti aussi, avec cet épisode, pour le spin-off qui débute avec un crossover pas bien réfléchi : Ben débarque à l’hôpital habillé en pompier et dans une ambulance, mais il prévient surtout Meredith et April d’attendre l’ambulance d’après où sa collègue, Andy Herrera, a la main dans un homme. Un cas classique de Grey’s Anatomy, quoi, et rien qui ne donne envie de regarder Station 19 pour le moment.

Ils auraient tout de même pu trouver plus original comme cas pour introduire une nouvelle héroïne de série dans nos vies, mais bon, c’est vrai qu’Herrera est plutôt cool, et ça permet à Meredith d’utiliser le surnom de son interne, Hellmouth, me validant au passage un point du bingo.

Ben a du mal à trouver son équilibre entre son nouveau job et l’ancien. Clairement être en salle d’examen de l’hôpital pour son premier jour, ce n’est pas franchement de la logique de pompier très bien appliquée. La preuve, même Andy l’engueule : parce que c’est non seulement sa collègue, mais aussi sa boss. Du coup, c’est suffisant pour qu’on adore immédiatement Herrera qui sympathise avec Meredith, cette dernière lui racontant ses problèmes avec le brevet qu’elle doit obtenir pour poursuivre ses recherches.

Il faut bien sympathiser avec la nouvelle avant de l’emmener au bloc où elle se retrouve à utiliser des instruments médicaux pour libérer sa main et… se faire virer du bloc aussitôt, puisqu’elle n’y a plus sa place.

De son côté, Bailey reprend le travail, enfin, et le fait en venant à l’hôpital en train, histoire de faire de l’exercice. Richard se décide à la suivre partout où elle va dans tout l’épisode, pour vérifier qu’elle va bien. Dans le genre énervant, on ne fait pas mieux, et c’est mal barré pour ne pas la stresser.

Comme personne n’est au courant de sa crise cardiaque, c’est totalement louche aux yeux d’Owen qui comprend immédiatement qu’on lui cache quelque chose, surtout quand même Ben se pointe pour prendre de ses nouvelles. Elle finit donc par avouer la vérité au milieu du bloc opératoire, histoire que

Ben tombe ensuite sur Herrera qui n’a plus sa main dans le patient, pour mieux sympathiser avec elle en l’emmenant dans la galerie d’où elle peut observer l’opération.

De là, elle peut récupérer à temps le coup de téléphone attendu par Meredith pour son brevet et le gérer dans un espagnol impeccable, malgré Weber tombant sur eux et les engueulant d’être dans la galerie. Finalement, les deux patients, deux frères adolescents, s’en sortent vivant grâce au bon travail de tout le monde ; April entend que Meredith a un coup de fil de l’Espagne, Herrera et Meredith sont amies, Herrera considère toujours Ben comme son bleu, malgré leur nouvelle amitié. Mouais.

Franchement, je m’attendais à une meilleure gestion de spin-off/crossover : ce « backdoor pilot » n’est pas du tout convaincant pour donner envie de regarder la série. Ils auraient pu commencer l’épisode par l’arrivée de l’équipe d’urgence sur place, par exemple, histoire de vraiment donner une idée de ce qu’on pourrait attendre. Si le personnage d’Herrera a de bons côtés, je ne la vois pas porter une série sur ses épaules. On a tout de même appris que son père était chef de leur station et tout un tas d’autres détails.

Quant au reste de l’épisode, il était plutôt bien, comme d’habitude, parce que Grey’s sait toujours faire de bons épisodes. J’ai beaucoup aimé une sous-intrigue qui voit Owen se rapprocher de Dahlia. Pour le deuxième épisode consécutif, l’interne voilée de Grey’s marque de très bons points et s’avère un personnage très réussi. C’est possiblement l’une de mes nouvelles internes préférées, tant pour son caractère et ses doutes ou craintes d’être faite pour ce métier que pour son niveau médical plutôt très au point pour une interne. Bien sûr, c’est une série et très fictionnalisé, mais ça passe bien à l’écran. Oh, et j’en oublie Jo qui ne sert qu’à soutenir Alex dans cet épisode.

14Épisode 14 – Game People Play – 17/20
I’m almost positive this constitutes a hostile work environment.

Maggie continue de coucher avec Clive, ce qui fait regretter très fortement le sexe à Amelia, qui est en plus collée à Owen dans l’ascenseur ; et histoire d’ajouter de l’humour, on nous balance April et ses remarques assassines. C’est horrible comment le personnage retrouve toute sa saveur depuis quelques épisodes : il était temps, et c’est frustrant de l’avoir perdue pendant si longtemps. Les internes entendent parler de la soirée jeux, et ils aiment bien l’idée. Ce sont donc eux qui vont propager au plus vite l’existence de cette soirée, qui promet immédiatement de partir en vrille.

On retrouve Kimmy qui demande de la marijuana pour apaiser ses vomissements. Alex fait ce qu’il peut pour trouver les autorisations pour que cela puisse se faire, pour mieux découvrir qu’en fait la grand-mère de Kimmy n’a jamais eu cette idée et est choquée de voir des médecins (Karev et Parker) l’envisager pour une enfant, et encore plus pour une fille de toxico. Merveilleux.

Finalement, Alex parvient à convaincre la grand-mère que l’idée n’est pas si stupide et que, après tout, lui aussi avait des parents toxicos et ça ne veut rien dire. Il finit l’épisode à jouer aux dames avec elle, parce que tout le monde joue aux jeux de société dans cet épisode – d’où le titre de l’épisode.

Cet épisode permet aussi de ramener Jo dans un vrai rôle où elle est heureuse de voir les tests de Meredith fonctionner bien. Hellmouth est toujours l’interne affectée à cette intrigue, et la voilà qui se met à dire qu’elle aime les robes de Meredith et qui essaye de s’incruster à toutes les soirées. Pardon, je me perds en route : l’intérêt de cette scène est que le brevet n’appartient plus au docteur espagnol qu’elle pensait, parce qu’il est mort.

Le brevet est désormais dans les mains de sa fille, qui n’est autre que la Cristina d’Ellis. Cela devrait simplifier les démarches, en théorie. En pratique, elle ne se sent pas de vendre à Meredith sans preuve concrète que la technique fonctionne… du coup, Meredith lui en apporte une car elle a utilisé le brevet sans utilisation. Et voilà la détentrice du brevet qui lui dit qu’elle est bien la fille de sa mère…

Jo prend ça comme quelque chose de positif, alors qu’il est évident que c’est trop simple : la meilleure amie d’Ellis ayant disparu soudainement de la vie de « MerMer » quand elle était petite, on se doute bien qu’elles se sont brouillées.

La tante disparaît avec tout ce qu’il faut pour exploiter son brevet et être richissime, et Richard la reconnaît. Il est surpris de découvrir qu’elle est en ville, parce que quand même, elle détestait Eillis. Ben voyons.

Aux urgences, une équipe de baseball débarque et ça part dans tous les sens avec April qui se retrouve invitée à la soirée jeux (qui promet d’être une énorme fête, du coup), une balle qui fait tomber l’oreille d’une patiente, Sarah, dans une cascade bien maîtrisée pour paraître accidentelle, DeLucas qui se fracasse la tête au sol à cause de la dite oreille et un Weber impuissant assistant à tout ça.

DeLucas a donc le droit à une jolie commotion cérébrale, mais tout ce qui l’inquiète est que Sam risque de l’avoir vue. Amelia en profite donc pour lui envoyer Sam aux basques et lui avouer qu’elle l’aime.

Sarah doit donc se faire réparer l’oreille par Jackson, mais comme elle a aussi un problème de cœur, cela oblige Maggie à intervenir elle aussi. Deux choses intéressantes pour cette intrigue : le père de Sarah est avocat, donc il entend bien faire un procès pour cette perte d’oreille et April n’écrit pas immédiatement le rapport d’incident, ce qui fait qu’Owen est forcé de la mettre à pied pour la journée. Et bien sûr, ça aura une conséquence pour la suite.

Déjà, parce qu’Owen prend la place de Kepner aux urgences et s’en sort très bien pour maîtriser l’équipe de baseball qui fait de la merde aux urgences. Cependant, il provoque lui-même la chute d’un patient, et on sait qu’il y a des caméras, donc c’est moyen. Personne ne semble cependant lui en tenir rigueur, alors ça va.

Quant au père de Sarah, s’il veut faire un procès, il est rapidement recadré par sa fille qui semble l’en empêcher – et je ne pense pas que ça aura de conséquences pour la suite, pas plus que le reste des patients de l’équipe qui squatte les urgences et n’est là que pour être débile afin qu’Owen reparaisse sexy aux yeux d’Amelia.

En parallèle, Carina se met à dos l’obstétricienne de l’hôpital, Kate, mais Arizona l’aide à récupérer le login nécessaire pour accéder à ses dossiers. Très franchement, j’avais déjà oublié cette étude lancée par Arizona, mais bon, c’est amusant de les voir revenir comme ça : elles mènent leur étude dans la chambre du pauvre DeLucas en pleine migraine. C’était marrant, autant qu’inquiétant : Carina découvre rapidement que l’obstétricienne qui refusait de donner ses dossiers utilise trop souvent la césarienne pouvant être dangereuse pour ses patientes afin d’être tranquille.

J’ai tout de même un problème avec la Kate en question, parce qu’elle a la même coupe que Lexie et évolue dans l’hôpital, et non, même après tout ce temps et des excuses de l’actrice, je n’ai toujours pas digéré la disparition de ce personnage.

C’est parti pour la soirée chez Meredith qui commence à merveille : Clive rencontre Jackson et Maggie rencontre Pria, qui existe vraiment, contre toute attente. Et April s’y pointe également, complétement bourrée après avoir passée la journée loin de l’hôpital. Je vous avais dit qu’il y avait des conséquences à son départ précipité et forcé de l’hôpital un peu plus tôt.

Koracick débarque ensuite et ça n’améliore absolument pas la situation d’avoir un tel invité horrible à la fête : les connards ne sont jamais les bienvenus, de toute manière. Cela termine en charade avec Koracick et April faisant équipe pour les charades, n’appréciant pas de voir les règles tordues par Pria et Clive être si rapide à comprendre Maggie. Les gens ne respectant pas les règles, encore,

Daphne débarque alors et annonce qu’elle est… la femme de Clive. Eh oui, Clive est marié et tant pis pour Maggie, qui le découvre en même temps que tous ses amis. Bon, ce n’est pas bien grave, ses sœurs ne sont pas là, Jackson est là mais s’en va avec Pria et Koracick ramène April chez elle, mais ça ne se fait pas sans un dernier fou rire communiqué par April – fou rire assez semblable à celui de Weber et Bailey buvant sa boisson verte (Bingo !) devant la vidéo de l’accident de l’oreille.

Maggie a le droit à la visite des internes, qu’elle refuse de voir, puis à celle de Jackson, qui lui fait un joli discours pour lui déclarer son amour maintenant qu’il a rompu avec Pria. C’était du vite fait et c’était utile de caster cette Pria, décidément. Elle paraissait moins chiante que Maggie, mais Jackson a fait son choix et il sait qui elle veut embrasser.

Ils sont toutefois interrompus par une Meredith paniquée qui a besoin des journaux de sa mère pour savoir ce qui est arrivé. Ce n’est pas comme si tout le monde les avait lus à un moment donné dans la série, quoi, mais ça fait un joli cliffhanger.

Et sinon, Amelia, elle, propose à Owen de coucher avec elle, parce qu’il recommence à la séduire violemment dans cet épisode. Je crois bien qu’on est reparti pour récupérer un couple dans la fin de cette saison.  Je suis mitigé, parce que je n’aime pas Owen, mais que je suis forcé de reconnaître que c’était bien écrit et assez sympa de les revoir ensemble comme ça.

Et puis, déjà qu’on a le droit à une jolie conclusion Maggie/Jackson et Sam/DeLucas… Cet épisode est décidément celui de tous les amours et de tous les fous rires, avec une très bonne écriture dynamique qui rebat quelques cartes l’air de rien. C’était prenant et engageant, du très bon Grey’s Anatomy une fois de plus.

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