9-1-1 – S05E16

Épisode 16 – May Day – 20/20
Je ne sais pas trop ce qui est passé par la tête des scénaristes avec cet épisode, parce qu’on dirait vraiment que je viens d’assister à une fin de saison ? C’est très étrange quand les épisodes qui ne sont pas censés être si intenses le deviennent par la force des choses. On sent que l’idée d’intrigue était juste une idée pour un épisode comme ça mais que ça a mené les personnages à vivre des situations bien plus extrêmes que prévues. Les scénaristes n’ont aucun filtre, donc bim, on n’a plus qu’à vivre avec. Je me demande quand même ce que ça donnera pour la fin de saison après tout ça.

Spoilers

La journée de travail de May est loin d’être de tout repos.


Repeat. This is Firefighter Eddie Diaz. Metro dispatch is on fire.

J’aime beaucoup le titre de cet épisode, une fois de plus. Dès qu’on met au cœur d’un épisode un personnage que j’aime, c’est toujours bon signe, et l’épisode commence par une course poursuite dans LA qui permet à May de montrer tout son talent d’opératrice, une fois de plus. Elle rassure en effet la copine du type qui s’enfuit en voiture alors que les flics ont tiré sur eux.

Elle fait de l’excellent travail, conseillant même à Claudette de signaler à la police un raccourci pour qu’ils puissent arrêter plus vite l’homme une fois qu’il est à pied. Claudette l’envoie bouler… avant d’utiliser justement ce conseil et ce raccourci. C’est une bonne chose, sauf que May est énervée de voir Claudette s’attirer tous les mérites de Josh sans même la citer. Ce n’est pas tellement qu’elle veut les honneurs, c’est qu’à nouveau, elle ne supporte plus Claudette. Tu m’étonnes.

Elle s’en plaint à Bobby et Athena qui font ce qu’ils peuvent pour la conseiller – avant d’en parler entre eux et d’envisager tout le contraire de ce qu’ils disent. Il faut dire que Bobby considère désormais May et Harry comme ses enfants, alors forcément, ça l’énerve de savoir sa fille être maltraitée au boulot.

J’aime beaucoup le fait que l’épisode prenne le temps de s’intéresser beaucoup plus à ce qu’il se passe au centre d’appel. On voit donc Josh s’en prendre à un employé, et je n’ai pas pu m’empêcher de me dire qu’il y avait une alchimie entre eux. Ca sent la drague entre Josh et Terry, je vous le dis. Pourtant, Josh semble aussi attiré par Carson quand il le rencontre au moment où il allait engueuler Terry.

Bon, au temps pour moi ? J’avais bien senti où les scénaristes voulaient en venir, mais je ne m’attendais pas à ce que ça se fasse de cette manière. Introduire deux nouveaux personnages pour draguer Josh, ça faisait beaucoup. Malheureusement, la série a suivi la journée de Carson l’homme d’entretien du système électronique avec un peu trop d’intérêt pour son bien. Les deux personnages que sont Terry et Carson se retrouvent donc bien dans la merde en sous-sol.

Il y a en effet un problème avec les systèmes d’alerte : Terry se retrouve dans une pièce dont l’oxygène est aspiré ; Carson se prend une explosion dans la gueule. Cela craint fort donc. Heureusement, Josh veille au grain sur les alertes qu’il reçoit sur sa tablette : il envoie donc Eddie s’en occuper, surtout que lui est occupé à gérer les opérateurs comme d’habitude et que Sue est occupée avec May et Claudette.

Toujours au centre d’appel, Claudette et May s’engueulent en effet comme des adolescentes lorsque Claudette détourne une ambulance envoyée par May sur une scène pour qu’elle s’occupe de son patient. C’est du grand n’importe quoi et à ce stade, May ferait mieux d’aller à l’université. Ce n’est pas ce qui l’attend pour cet épisode, cela dit :  Sue décide de faire en sorte que les deux femmes puissent se parler bien plus calmement, dans une salle du silence. Loin du centre d’appels, mais toujours dans le bâtiment, les deux femmes se retrouvent dans une salle totalement isolée du reste où elles n’entendent rien de ce qu’il se passe à l’extérieur.

C’est embêtant, parce qu’à l’extérieur, le bâtiment est en flammes. Eddie donne l’alerte et sonne l’évacuation, mais Sue ne semble pas penser à May et Claudette. Ce n’est peut-être pas plus mal, il est temps pour elles de se parler. Contre toute attente, ça se termine par Claudette qui conseille à May d’aller à l’université plutôt que de rester coincée au centre d’appels.

Autrement, l’épisode s’intéresse de nouveau au frère de Chimney. Il a perdu à nouveau sa moustache, et vraiment, c’est bien mieux de le voir sans moustache. Chimney l’aide à se trouver un appartement, ce qui permet au frère d’en profiter pour lui dire qu’il envisage de possiblement changer de métier, parce qu’il ne se sent pas à la hauteur du métier de pompier. C’est compliqué comme job, après tout.

Ils s’y rendent toutefois une fois de plus pour s’occuper de l’incendie du centre d’appels, et ils se retrouvent à travailler ensemble. C’est plutôt intéressant de les voir gérer une intervention en même temps, et je sens que ça fera changer d’avis Chimney de voir son frère en danger. Cela ne manque pas : le petit frère fait une chute qui inquiète aussitôt le grand. Et ce n’est que le début : il y a ensuite un éboulement d’une partie du toit qui fait que le petit frère manque vraiment de très peu de mourir – en conclusion d’épisode, on verra donc Chimney accepter qu’il démissionne s’il le souhaite. Trop généreux.

Pendant ce temps, Sue met un temps fou à se souvenir de Claudette et May dans leur pièce sans son. Quand elle s’en souvient, il est presque déjà trop tard et elle annonce à Bobby que sa belle-fille est là, au milieu des flammes. C’est effectivement le cas : l’incendie se propage justement au niveau de la pièce où sont les deux femmes, qui sentent bien qu’il fait de plus en chaud.

Le truc inattendu, c’est que quand Claudette voit les flammes, elle s’arrête soudainement de réagir. Elle est clairement en crise d’angoisse ; et elle a bien raison de l’être : May découvre rapidement que sa collègue a de sacrées traces de brulures sur l’épaule. Elle a donc déjà connu un incendie et la situation ne doit vraiment pas la rassurer, parce que ça lui rappelle de mauvais souvenirs.

Bobby aussi vit de bien mauvais souvenirs à l’idée de voir May cramer dans les flammes. Il fait donc tout ce qu’il peut pour la retrouver et l’évacuer au plus vite. C’est vraiment un bon épisode sur ce coup-là, parce que ça fait plaisir de voir Bobby réussir à sauver May, qui vient elle-même de réveiller Claudette de sa crise d’angoisse.

En parallèle, Linda refuse de quitter son poste un bon moment à cause d’une intervention en cours qui l’empêche de faire quoique ce soit d’autre que de rester au téléphone. Dans le parking d’un bâtiment voisin, Sue réorganise comme elle peut un centre d’appels d’urgences, en grande partie avec l’aide de Jonah. C’est un très bon épisode dans son utilisation de tous les personnages, franchement. Finalement, Linda peut quitter son poste, juste avant que Claudette soit évacuée à son tour.

Bobby et May mettent un peu plus de temps à s’échapper de la salle silencieuse et ils ont une belle frayeur quand tout le plafond prend soudainement feu… avant de s’effondrer. Sur eux. C’est Lucy la première sur les lieux pour voir les ordinateurs du centre d’appels totalement écrasés sous les décombres. Parmi eux, il y a Bobby et May, par contre.

C’est donc l’enfer, cet épisode. Lucy envoie un mayday comme elle peut avant de se mettre à creuser les décombres. Très rapidement, toute l’équipe de la 118 arrive sur place et parvient à secourir May et Bobby, sans trop de mal à vrai dire. Ils vont bien et c’est chouette à voir. En fait, tout le monde survit malgré les enjeux vraiment importants de l’épisode, et c’était agréable que ça se fasse sur du Ruelle. Par contre, l’épisode a vraiment des allures de season finale, c’est dingue ; avec une Linda qui n’hésite pas à voir dans cet incendie un signe de Dieu pour qu’Eddie récupère enfin sa place dans la caserne 118.

Je veux dire, l’air de rien, on nous case une scène où Josh drague un peu Carson – secouru plus tôt dans l’épisode par Eddie et Buck – mais aussi une entre Buck et Lucy, cette dernière rassurant le premier devant une Taylor qui s’inquiète aussitôt pour son couple. Entre les deux, Buck irait bien mieux avec Lucy en même temps. Taylor profite donc de la première occasion de parler avec Lucy pour la menacer, à sa manière, en parlant à demi-mots et en la mettant en garde.

J’aurais aimé que May termine l’épisode en disant qu’elle a trois pères, et non deux, mais c’était chouette aussi de la voir développer vraiment sa relation avec Bobby. J’imagine qu’elle ne restera peut-être pas à son job d’opératrice après tout ça par contre, parce que c’est un épisode plein d’adrénaline. Pour ne rien arranger, Bobby refuse d’avoir tous les soins nécessaires, donc elle est forcée de l’engueuler et ça se termine bien mal.

Alors que tout semblait bien se terminer, Claudette arrive ainsi à l’hôpital sur un brancard où Jonah lui fait un massage cardiaque. Elle meurt dans le hall des urgences, devant à peu près tout le casting, y compris May. Le vrai problème ? Personne ne comprend ce qu’il s’est passé pour que Claudette meure ainsi et Hen trouve l’attitude de Jonah vraiment louche, puisqu’il déclare qu’il aurait dû être capable de la sauver. AH. J’aimais bien Jonah, ça me soule s’ils en font un méchant.

> Saison 5

 

9-1-1 – S05E15

Épisode 15 – FOMO – 15/20
C’était moins prenant comme épisode, mais avec la fin de saison qui approche, j’imagine que c’est bien normal ? Il faut toujours des moments de pause avant que le rythme ne s’emballe à nouveau, même dans cette série où le rythme est à cent à l’heure à chaque épisode. En tout cas, ça fonctionne bien quand même, ces tranches de vie explorées en quarante minutes.

Spoilers

L’idée de l’épisode est simple : peut-on rattraper le temps perdu ? Demandez à Proust.


I don’t know, I just saw it on the Internet.

Incroyable ce titre d’épisode, quand j’ai plusieurs mois de retard pour le regarder. La peur de manquer quelque chose ? C’est un bon titre pour un épisode qui commence sur un live d’une influenceuse qui visite sa soi-disant maison – enfin, villa. Elle se retrouve enfermée dans le sauna à avoir un accident tout bête, face éclatée contre les roches brûlantes. La pauvre.

Bon, quelque part, on peut penser que c’est le karma, car elle ne visite pas vraiment sa maison si je comprends bien l’épisode, et parce qu’elle fait tout ça juste pour vivre sa meilleure vie. Ce n’est pas exactement ce qu’il se produit, cependant. A la place de sa meilleure vie, elle est donc inconsciente pendant qu’elle perd la moitié de son visage et que toute la ville se met en quête de son identité et de sa localisation exacte.

Heureusement, May est excellente à son job, Eddie gère bien les réseaux sociaux et Lucy a une bonne vue pour retrouver la voiture de l’influenceuse quand Athena parle à ses parents. Bref, la gamine est sauvée, et tout ça laisse May obligée d’expliquer à Eddie ce qu’est la FOMO. D’ailleurs, cet épisode nous présente l’appartement de May. Je crois que c’est une des premières fois et ça se fait dans une scène où ses relations avec sa mère sont sacrément apaisées.

Franchement ? Athena n’est pas en train de lui foutre la pression pour qu’elle accepte d’aller dans sa fac prestigieuse mais pour la laisser faire son choix, c’était étonnant. En effet, c’en est fini de l’année sabbatique de May – et de son prolongement – et elle n’a plus qu’un choix : accepter ou refuser définitivement de s’y rendre. Bon, elle laissera sa place à Maddie, j’imagine. C’était tout de même intéressant de la voir interroger sa mère pour savoir si elle avait des regrets ou de la voir se confier à Eddie.

Oui, oui, à Eddie. Heureusement qu’il est censé aller super mal, lui ! Il est plutôt de bons conseils pour convaincre May de ne pas vivre sa vie pour les autres – un message qui est aussi celui de l’influenceuse.

Autrement, dans cet épisode, on retrouve de nouveau Maddie qui emmène Jee-Yun chez Chimney, et donc je ne peux que me poser la question de savoir où elle vit désormais. Elle devait se trouver une maison, mais bon, on n’a plus de nouvelles de ça. Ce que les scénaristes proposent désormais, c’est une culpabilité de Maddie : elle a raté tous les moments importants des six premiers mois de sa fille. Elle s’en rend compte quand elle trouve des photos chez Chimney.

Bien évidemment, elle se rend ensuite chez son frère pour lui parler de sa culpabilité, qui n’est pas simplement d’avoir manqué des moments importants. Elle craint également, désormais, que sa fille soit marquée à vie par un syndrome de l’abandon. Certes.

La deuxième intervention de l’épisode voit l’équipe intervenir sur un mariage où le marié s’est effondré au moment de rencontrer la mariée. Oui, oui, rencontrer : c’est un tournage de Mariés au premier regard, concrètement. Le marié fait partie de ces gens exceptionnels qui ont le cœur à droite au lieu de l’avoir à gauche, mais ça n’empêche pas Hen de le sauver. L’essentiel sur cette intervention ? Athena et Bobby regardent cette émission, Huck en est sacrément fan et Lucy ne croit absolument pas au mariage. Elle m’a bien fait rire et, une fois de plus, je suis fan de cette actrice, alors ça marche de la voir si souvent dans les épisodes, je l’adore.

En parallèle de tout ça, Hen et Karen tentent une nouvelle expérience en allant manger dans un igloo… Ah, les obsessions des riches qui veulent des soirées extravagantes, hein. Karen finit par l’avoir : la voiture du couple est retrouvée avec toutes ses vitres brisées… et sans le sac à main de Karen, dans lequel elle a eu la bonne idée de laisser ses cartes de crédit.

Grâce à ça et aux mails demandant de renouveler les paiements, Karen se rend compte qu’elles ont onze inscriptions à des services de streaming différents, et ça la fait se sentir sacrément vieille. Le resto à zéro degré ? C’était conseillé par une collègue plus jeune. Elle est la patronne, alors tous les collègues sont plus jeunes, mais elle a l’impression d’avoir une vie planplan désormais. Franchement, soyons honnêtes, ça doit être le cas : onze services de streaming ? Cela semble faire beaucoup, franchement.

Quand Hen en parle au boulot, impuissante face à ce que sa femme traverse, elle obtient des conseils plutôt divergents. Buck et Lucy sont plutôt d’accord pour dire que ce n’est pas si grave et qu’elles peuvent trouver du temps pour rattraper le temps perdu. Ce n’est pas exactement ce qu’il se passe d’après Chimney.

La troisième intervention de l’épisode est d’ailleurs là pour nous le rappeler : une maman propose à ses filles une randonnée pour rattraper le temps perdu après son divorce. Elles se retrouvent alors sur un silo dont le sol s’effondre. La maman a tout juste le temps de sauver l’une de ses trois filles qu’elle se retrouve à faire une chute quasi-mortelle. Il faut retenir qu’elle l’est quasi parce qu’elle a temps de souffrir avant que ça arrive.

Oui, cela faisait un moment que ce n’était plus arrivé, mais ça y est, la caserne 118 perd la vie d’une des victimes de cet épisode. La femme ne parvient pas à survivre à cet incident. Elle a le temps de dire adieu à ses filles et les pompiers font alors semblant que tout se passe bien pour que ce soit le père qui annonce toute la vérité. Les filles ne sont pas stupides pour autant : l’adolescente comprend bien vite ce qu’il en est, et les plus petites finissent par se demander pourquoi il n’y a pas de sirène dans le camion.

Dans le camion, justement, Chimney appelle le père, et c’était bien triste à voir. Heureusement pour lui, il rentre à temps pour voir sa fille manger seule pour la première fois. La bonne nouvelle, c’est que Maddie est là aussi : elle refuse qu’il prenne le petit événement en photo, préférant profiter de ce qu’il se passe.

La fin d’épisode offre alors une conclusion à chacune des interventions de l’épisode, avec les trois filles faisant le deuil de la mère, avec la mariée au premier regard qui a la chance de pouvoir en épouser un autre et surtout avec Karen et Hen qui passent une excellente soirée en amoureuses : quand elles se rendent compte que la carte de crédit d’Hen qui était dans le sac à main de Karen est utilisée, elles décident de se rendre au club où l’addition commence à être salée.

Elles passent alors un excellent moment à trouver la femme qui se fait passer pour Hen, Klowee. Avec cette orthographe, oui. Klowee est rapidement arrêtée par les flics, Hen et Karen s’amusent bien et dansent toute la nuit. Pas si vieilles, finalement.

> Saison 5

 

9-1-1 – S05E14

Épisode 14 – Dumb Luck – 17/20
C’était un petit épisode tout ce qu’il y a de plus classique pour la série, avec une idée étirée à l’envi… mais ça marche bien parce que la conclusion de l’épisode est solide et que l’idée du jour permet des avancées dans l’intrigue. Bref, j’ai bien aimé, ça me rappelle pourquoi la série cartonne toujours après cinq ans, finalement. Des interventions de dingue, des personnages attachants et une écriture aussi fluide qu’efficace.

Spoilers

Il faut une sacrée dose de chance pour sauver des vies chaque jour.


You’re always dying.

L’épisode commence par un couple de random qui doivent être sacrément riches vu la terrasse qu’ils ont. Ils vont vite la regretter la terrasse, parce qu’ils y font l’amour et bien évidemment, elle perd l’équilibre et passe par-dessus la rambarde. Elle a encore ses vêtements, au moins, mais c’est d’une débilité incroyable comme accident, genre QUI FAIT CA ? Evidemment que ça se termine mal, ça ne pouvait être autrement.

La nana survit finalement grâce à un panneau publicitaire, puis grâce à la présence de Lucy qui réussit à l’attraper quand la victime tombe du panneau publicitaire. Incroyable. Impossible, même. Mais bon, c’est le titre de l’épisode, ces interventions où une chance incroyable finira par jouer sur les personnages. Pour le coup, j’ai adoré la deuxième intervention, d’ailleurs. On y voit un type se coincer plutôt bêtement dans une benne pour donner des affaires (en vrai, j’imagine que ça peut arriver à n’importe qui, mais bon, si tu fais tomber tes clés et que tu n’arrives pas à les atteindre, tu appelles quelqu’un, non ?), tenter de faire signe comme il peut en faisant sonner l’alarme de sa voiture (malin) et être finalement sauvé par Hen quand elle l’entend au sortir d’une autre intervention. Simple et efficace.

La troisième intervention est marrante aussi, en son genre. D’accord, ça n’a rien de marrant, une cycliste se retrouve perforée par un panneau « stop » quand un pick-up la double à toute vitesse et fait tomber ça sur elle, par accident. C’est incroyable, ma foi. Et plus incroyable encore : les pompiers parviennent à la sauver, tout en mettant Athena sur une nouvelle enquête, avec un voleur de panneaux de signalisation.

Cela lui permet de provoquer un accident bien malgré elle : les voleurs sont des ados terrifiés de la voir arriver pour les arrêter, alors un des gamins s’enfuit en courant et se prend une voiture dans la tronche. Athena fait les bons gestes de premiers secours et parvient à le sauver, et c’est tant mieux parce que le gamin avait les mêmes chaussures qu’Harry. Du coup, ça laisse une chance au gamin de vivre en allant à l’hôpital où Lucy découvre que le chirurgien qui l’opérera est… la femme qu’elle a sauvé en début d’épisode. Beau.

Pendant ce temps, la série en revient au personnage d’Eddie et bordel, qu’est-ce que j’ai la flemme avec lui. Il fait donc un petit rêve, qu’on nous indique avec une musique qu’on entend au loin en écho, avant que ça ne vire au cauchemar sur toutes les blessures qu’il a pu avoir depuis le début de la série. C’est toujours mieux que la boxe, peut-être ?

Je ne suis pas sûr de ce que j’écris, là, parce que vraiment, je n’arrive plus à accrocher à ce personnage. Toutes ses intrigues me blasent à chaque fois, et ça m’énerve car j’aime tous les autres, mais lui… Pfiou. Je ne sais pas si c’est lié à l’acteur et ses propos parfois limites ou vraiment aux intrigues que je n’aime pas – en tout cas, dans cet épisode, il peut compter sur Bobby et Buck pour s’occuper de lui.

Heureusement, il a aussi Christopher, qui est quand même l’une des meilleures additions au casting de la série. Le personnage qu’il joue est aussi brillant que l’acteur qui l’interprète, alors bien sûr, il s’inquiète pour son père. Eddie continue de se rendre chez le psy, mais ça l’épuise autant qu’il trouve ça inutile de vivre quoi. Il en parle à Buck qui fait le lien avec les interventions de l’épisode : il se dit que si la chance permet à Lucy de sauver une femme qui sauvera un gamin en l’opérant, alors il y a un terrain à exploiter pour aider Eddie.

Cela ne manque pas : il retrouve Charlie, le petit garçon empoisonné par sa mère qu’Eddie a pu sauver au péril de sa vie, puisqu’il s’est pris une balle ce jour-là. Charlie va bien aujourd’hui, et c’est un signe que la vie vaut la peine d’être vécu. Ma foi, je ne vais pas les contredire.

Bon, sinon, Chimney est de retour alors il est temps de dire au revoir à Jonah. Il n’aura pas fait long feu, mais c’est toujours mieux pour un pompier vous me direz. Sur le moment, j’étais un peu déçu, car j’espérais que la série s’en sortirait mieux que ça pour gérer les nouveaux personnages, mais ils m’ont rassuré quelques scènes plus tard quand Jonah et Lucy se retrouvent pour un café ensemble. C’est génial à voir : la série n’oublie pas qu’ils sont arrivés en même temps et que ce départ affecte Lucy. En plus, elle ne sait toujours pas si elle a sa place dans l’équipe, malgré son sauvetage du début d’épisode.

Le sauvetage du début d’épisode fascine tout le monde d’ailleurs, y compris les femmes de Bobby et Hen. La scène entre eux quatre était sympathique, même si on sent bien qu’on est sur un épisode passe-partout après des épisodes plus bouleversant pour le rythme de la série. J’ai aimé aussi que ça permette de développer le personnage de Lucy : elle se rend bien compte qu’une telle chance pour sauver la femme n’a aucun sens. Elle cherche donc pendant une grosse partie de l’épisode un sens à ce qu’il s’est passé… et c’est finalement Buck qui la réconforte.

Il faut savoir accepter sa chance parfois, et certes, la femme aurait pu mourir, mais ce n’est finalement pas le cas. En plus, Lucy découvre donc que c’est une chirurgienne alors tout va bien dans le meilleur des mondes. Reste un problème : Taylor aimerait bien une intervention de Lucy maintenant qu’elle est une sacrée héroïne… et Buck contourne le sujet, une fois de plus.

En parallèle de tout le reste, Maddie et son nouveau look de veste en cuir ont droit à une frayeur peu commune et assez inattendue : Jee-Yun a de la fièvre, alors elle l’emmène aux urgences. Comme Maddie est infirmière, elle sent bien que c’est la chose à faire. Et ça l’est : les médecins l’emmènent aussitôt au bloc opératoire parce qu’il y a un problème plus grave qu’une simple fièvre. Maddie ne peut que penser à la leucémie, parce que c’est dans l’histoire de sa famille, et ça la laisse toute stressée quand elle prévient Chimney.

Ce dernier a toujours les bons réflexes pour la consoler et la déculpabiliser. Vraiment, ils font toujours un super couple et je ne comprends pas l’idée de les séparer. Quand le médecin vient leur donner des nouvelles de Jee-Yun qui va très bien et n’est même pas opérée d’ailleurs, ils se prennent la main d’ailleurs… mais ça ne dure pas, et c’est bien dommage.

> Saison 5

 

9-1-1 – S05E13

Épisode 13 – Fear-O-Phobia – 16/20
On continue de rusher les intrigues, comme toujours, et ça semble prendre au dépourvu certains acteurs par rapport à l’épisode précédent. Une nouvelle intrigue pointe également le bout de son nez en fin d’épisode, et je ne suis pas vraiment convaincu par la manière dont c’est amené, mais eh, on va dire que je fais une fixette sur les intrigues de ce personnage que je déteste toutes les unes après les autres. Le problème est peut-être ailleurs.

Spoilers

Maddie et Chimney sont de retour, mais ils ont une mauvaise nouvelle. Eddie va de plus en plus mal ?


Not entirely.

Je suis bien content de voir que la série ne traîne pas sur les retrouvailles Buck/Maddie… mais c’est totalement abusé de voir que Maddie puisse avoir un sourire si immense si rapidement après l’épisode précédent alors même qu’elle a décidé de rompre avec Chimney lors du trajet de retour ??? WHAT THE FUCK. J’y croyais vraiment à leur couple capable de surmonter ça après l’épisode précédent où ils se retrouvaient… C’est étrange de justifier une rupture comme ça, si rapidement, hors écran en plus !, par un simple « on a beaucoup changé en six mois ».

Ce n’était pas le genre de couple à s’arrêter à ce genre de broutilles avant ces six mois, et ils ont beau dire que c’est le mieux pour Jee-Yun, j’ai du mal à les croire. Oui, comme ça se fait hors écran, mon premier réflexe est évident : les personnages cherchent à nous arnaquer pour profiter de moments entre eux.

En parallèle, Chimney et Hen se retrouvent également, et ça fait du bien de retrouver les meilleurs amis ainsi. Par contre, il est rapidement question de la rupture Chimney/Maddie. Bon, en même temps, on a un petit rattrapage express des derniers événements de la série par le couple, et ça, ça fonctionnait bien. J’ai hâte de voir quelle place Chimney pourra bien récupérer et comment Maddie vivra le travail avec May et Eddie. En attendant, il faut déjà retrouver toute l’équipe de pompiers.

Cela se fait grâce à une petite intervention en bonne et due forme avec un type qui réserve une cage pour voir des requins… alors qu’il a la phobie des requins. Sa phobie prend évidemment le dessus sur la raison, et ça donne une ridicule scène où le type flippe pour rien sous l’eau, manque de tuer son accompagnateur, réussit à péter la cage au fond de l’océan et à remonter trop vite en-dehors de la cage – alors qu’il y a des requins, donc.

Bon, le type survit, en grande partie grâce à Lucy. Je l’aime toujours autant, même si Buck interagit tout bizarrement avec elle désormais. Il n’est pas bien malin parce qu’il rend le travail avec elle tout bizarre alors que je suis sûr qu’elle n’en a rien à foutre. Il n’empêche qu’il est temps que Buck se confie à sa sœur sur tout ce qui lui arrive : alors que Taylor a déménagé hyper vite avec un milliard de cartons qui arrivent chez Buck, allez savoir comment, Buck retrouve une nouvelle fois sa sœur.

Cela nous confirme que Maddie n’a plus de boulot et plus d’argent, mais ça confirme aussi que les relations entre les deux personnages sont géniales. Buck ne met pas longtemps à tout lui raconter. De manière plus surprenante, il ne met pas longtemps à tout raconter aussi à Taylor. La pauvre fait rapidement le calcul et comprend que Buck n’est qu’un connard qui s’est assuré qu’elle n’aurait nulle part où aller.

Pourtant, elle revient deux jours plus tard, n’ayant plus de change. Elle pardonne bien facilement à Buck, ils se font la promesse de ne plus se mentir… et c’est l’idée la plus stupide du monde : elle ne sait toujours pas qu’il a embrassé Lucy, donc il y a toujours un mensonge entre eux. Elle le pardonne en effet d’avoir embrassé une inconnue dans un bar – ce n’est pas la même chose qu’une collègue sur laquelle il a menti également.

En parallèle, Chimney retourne à la caserne et tombe avec plaisir sur Ravi. Bon, c’est officiel, il fait partie de la série désormais. Il n’est plus le nouveau, en plus, parce qu’il y a désormais Lucy et Jonah pour ça. Cela commence à faire beaucoup de personnages à gérer, mais les scénaristes s’en tirent plutôt bien : Ravi a toujours sa place à la caserne, les nouveaux ont quelques interactions entre eux et Chimney… critique les sushis de Bobby ? Mais enfin, je les mange moi les sushis moi s’il faut.

Au passage, on nous informe que la peur de Chimney est désormais de savoir Maddie seule avec Jee-Yun pour la première fois en six mois. Soit. Cela se sent un peu trop quand il récupère Jee-Yun le soir et qu’il ne semble pas faire confiance à Maddie pour s’occuper correctement d’elle. Et comme Maddie n’a pas donné le bain à sa fille, en plus, ça semble juste être une session de reproches. OK, cette fois, on voit mieux le divorce pointer le bout de son nez, mais bon. Cela aurait pu être bien de prévenir les acteurs à l’épisode précédent.

L’épisode se termine quand même bien pour eux : Maddie confronte sa peur de la baignoire avec Jee-Yun en… ne lui donnant pas le bain, mais en jouant avec elle dans la salle de bain. C’était mignon comme tout pour qu’elle puisse enfin vivre bien l’incident s’étant passé six mois plus tôt.

La seconde intervention de l’épisode joue sur l’arachnophobie et même si je vis mieux qu’avant la présence d’araignées, j’ai trouvé ça bien horrible à voir. On assiste à la semaine compliquée d’un pet-sitter bien gentil qui se retrouve à devoir gérer non pas des chiens comme il le pensait, mais des araignées. Il finit évidemment par s’y faire, parce qu’on est prêt à tout pour l’argent paraît-il. Seulement voilà, il y a des tarentules qui s’échappent de leur aquarium.

C’est la police qui est envoyée sur place pour vérifier ce qu’il se passe quand le type ne donne pas de news à son boss pendant deux jours et que le boss s’inquiète tellement pour les araignées qu’il appelle le 9-1-1. C’était drôle, mais cela donne vraiment un musée des horreurs quand les flics éclairent à la lampe torche les araignées ou quand ils retrouvent le pauvre pet-sitter enveloppé dans des toiles d’araignées.

J’ai bien ri de voir Bobby s’enfuir face aux araignées alors que Lucy et Hen géraient le cas. Cela donne aussi l’occasion à Jonah de prouver qu’il est utile avant qu’on ne passe à la suite de l’épisode – et à l’intervention suivante. J’ai beaucoup aimé retrouver une actrice que je n’avais plus vue depuis un moment dans le rôle d’une femme qui n’a plus aucune peur, au point de balancer de l’essence sur un type la braquant ; avant de s’asperger elle-même d’essence. C’était bien drôle et ça fait une enquête intéressante pour Athena.

Elle remonte la piste de la femme jusqu’à la découvrir suicidaire : elle n’a plus peur de rien, elle a la voix rauque et des marques sur le visage, et elle envisage donc de sauter du haut d’une tour. Il n’en faut pas plus pour que le 9-1-1 soit appelé, mais quand la suicidaire elle-même se retrouve en ligne avec Josh, on se doute que la série cherche à aller ailleurs. Le but est en fait de faire le parallèle avec les sentiments d’Eddie : on découvre ainsi qu’il se rend chez le psy – je ne sais pas trop d’où ça sort, mais c’est plutôt une bonne chose qu’il se mette à faire le travail pour aller mieux désormais – mais qu’il continue d’écouter les radios de tous les pompiers.

L’intervention semble remuer bien des choses en lui, surtout que la femme tente vraiment de se suicider malgré l’aide d’Hen. Elle est sauvée de justesse par Buck et Ravi… mais ça n’empêche pas Eddie de continuer d’aller mal, lui, de son côté. Cela permet aux scénaristes de nous introduire un flashback de l’armée – parce qu’il était dans l’armée. La fin d’épisode le voit donc contacter une ancienne connaissance à lui, une militaire… avant qu’il ne détruise tout dans une pièce.

Christopher s’inquiète évidemment pour lui, mais il ne parvient pas à ouvrir la porte, fermée à clé. Il fait donc appel à Buck qui débarque aussi vite qu’il le peut dans l’appartement. Quand il retrouve enfin Eddie, c’est pour l’entendre dire en boucle qu’ils sont tous morts – ses anciens camarades d’armée donc.

Je trouve l’intrigue presque redondante après Maddie : voilà donc Eddie en pleine dépression parce que la vie fait mal. Bon. OK, vu.

> Saison 5