9-1-1 – S05E12

Épisode 12 – Boston – 19/20
Difficile de faire la fine bouche sur un épisode pareil : je l’ai attendu sur une grosse partie de cette saison 5, que j’ai mis des mois et des mois à voir. Bref, ça fait presqu’un an que j’attendais la suite de cette intrigue. Elle me plaît toujours autant. Bien sûr, c’est quelque peu précipité parce que c’est le style de la franchise et bien sûr, il y a quelques problèmes avec la manière dont se termine l’épisode par rapport à ce que la réalité donnerait… mais eh, je suis bon public, ce n’est pas près de changer !

Spoilers

Il est temps, enfin, de savoir ce qui est arrivé à Maddie après son départ.


I almost killed our daughter.

J’ai énormément d’épisodes en retard dans mes diffusions hebdomadaires, mais eh, la saison 6 de la série s’apprête à commencer et je ne suis toujours pas à jour ? Ce n’est pas normal, et je m’étais promis d’y arriver à temps – j’aurais même dû le faire plus tôt pour gagner des points Bingo Séries. Me voilà donc bien motivé à regarder les sept derniers épisodes pendant le week-end, quitte à y laisser ma santé (et surtout ma productivité).

Ce n’est pas grand-chose sept épisodes ? En plus, cet épisode commence par une scène magnifique et plus qu’attendue : le retour de Maddie, enfin ! Bon, par contre, j’aurais espéré que son retour se fasse dans des conditions moins déprimantes : au milieu des flashbacks sur son départ en début de saison, nous retrouvons Maddie en pleine tentative de suicide. C’est ?

Dur. Vraiment, c’est dur à voir comme début d’épisode, parce qu’il y a toujours la crainte que les scénaristes se débarrassent de l’actrice. Ce n’est pas le cas et Maddie finit, trois jours plus tard, par avoir le bon réflexe : celui de se rendre dans une clinique pour qu’on s’occupe d’elle et de ses pensées suicidaires. L’actrice est franchement douée pour nous vendre la dépression du personnage. On en arrive même au stade, au moment de l’admission, où je ne la reconnais presque plus ? C’est exceptionnel ce genre d’épisode.

L’air de rien, j’ai aussi l’impression que le personnage se prend un coup de vieux. Sa routine à la clinique n’est pas extra, forcément : de quoi papoter en journée, des petits-déjeuners et repas tous moins appétissants les uns que les autres et des prises de sang – ou d’urine – bien régulières. Tous les examens médicaux ont toutefois du bon : Maddie n’a pas qu’une dépression post-partum très clairement aggravée… Elle a aussi un problème de thyroïde post-partum.

Elle est passée à côté de ses symptômes, cependant, parce que ça commençait par des symptômes dignes d’une dépression post-partum, effectivement ; et même d’une simple fatigue post accouchement bien légitime. C’est horrible de voir la série lui révéler la vérité de manière si désintéressée, si vite expédiée.

L’avantage, c’est que ça explique pourquoi elle allait si mal et qu’elle peut désormais être soignée pour de vrai, et probablement plus rapidement. Cela n’enlève rien à tout le poids de ce qu’elle a vécu depuis son accouchement, cependant. Maddie est alors transférée en-dehors de la clinique : elle va suffisamment mieux pour rentrer chez elle. C’est supposé être une bonne nouvelle, mais son départ s’est fait de manière si précipitée que ça ne peut pas être une nouvelle qui la réjouisse vraiment.

Elle se trouve un appartement et continue de se rendre à des réunions au centre de soin, ce qui lui permet de rencontrer une nouvelle amie. Cette dernière a un passé similaire au sien, parce qu’elle culpabilise aussi d’avoir failli tuer son enfant, même si elle ne le voulait pas non plus. Simple, comme manière de devenir amies. Je trouve toutefois que tout cela fonctionne bien pour Maddie. Elle reprend pied peu à peu, en continuant malheureusement de penser que Chimney la déteste.

Pourtant, il lui envoie des mails avec des vidéos de leur bébé, ce qui prouve bien que ce n’est pas le cas et qu’il est toujours amoureux d’elle, non ? Elle ne le raisonne pas comme ça et quand elle prend enfin le temps de découvrir ses mails, elle préfère engueuler Buck d’en avoir trop dit à Chimney. Le pauvre. Maddie est forcée de raccrocher bien vite, parce qu’une cloche célèbre de Boston sonne derrière elle et qu’elle sait que Buck s’empressera de raconter ça à Chimney. Elle se prépare donc à quitter la ville et…

Buck lui donne raison. Evidemment qu’il raconte tout à Chimney à la première occasion. La suite de l’épisode se concentre donc sur lui. Grâce à cela, cet épisode marque aussi le retour d’Howard, le frère de Chimney. Pendant son absence, il a gagné une moustache qui ne lui va pas trop bien, et c’est à peu près tout. Chimney continue donc ses recherches pour retrouver Maddie, et cela le mène à Boston. Il fait appel à un collègue (je trouve que la série manque l’opportunité de nous envoyer Maddie au Texas pour un crossover) pour avoir un lieu où crécher et se met en quête de retrouver Maddie en faisant le tour des hôpitaux et en demandant à Athena de faire appel à ses contacts.

La seule piste qu’il obtient est bonne : il est question du centre que fréquente Maddie, mais personne ne lui parle d’elle. Il en est donc réduit à s’occuper de son bébé comme il peut, tout en espérant voir Maddie sortir du centre de santé pour les femmes, centre se spécialisant dans la dépression post-partum. C’est triste pour lui, mais il n’est pas 100% inactif pour autant.

A l’occasion de la St Patrick, on le découvre donc volontaire dans un centre de soin lui aussi. C’est l’occasion pour la série de nous donner une petite intervention d’urgences, mais ce n’était pas intéressant du tout pour autant. Heureusement, après ça – et un appel inutile pour justifier le salaire de l’acteur jouant Bobby – on en revient à Maddie. Cette fois-ci, elle se sent enfin prête à rentrer chez elle et à s’occuper de sa petite fille.

Si elle est prête à se confronter à Chimney, elle est retardée à nouveau quand sa seule pote de Boston, Kira, retombe dans l’alcool. Elle est hyper désagréable avec Maddie lors de sa dernière confession au centre de paroles, et ça ne plaît pas tellement à notre héroïne de la série qui cherche aussitôt à comprendre ce qu’il se passe. Ce n’est pas bien compliqué : Kira se remet à boire du whisky. Pour lui venir en aide alors qu’elle est censée aller à un rendez-vous avec les services sociaux, Maddie l’emmène à l’hôpital afin de la faire décuver vraiment rapidement.

Tout pourrait bien se passer, mais Howard est passé par là : il a laissé des affiches à l’hôpital avec la tronche de Maddie. Cela fait comprendre à Kira que Chimney n’en veut pas du tout à Maddie, contrairement à ce qu’elle lui a dit. La confiance de Kira est trop entamée à ce stade pour qu’elle reste avec Maddie. Elle s’enfuit donc dans la rue, en pleine parade de St Patrick.

Pas la meilleure des idées pour elle, parce qu’elle va finir par se bourrer avec tous les passants. Et parmi eux, il y a pas mal d’urgences à traiter d’ailleurs. Chimney a ainsi une journée plutôt chargée, entre les musiciens avec des irritations ridicules et les types qui se prennent des haches dans la tronche parce que leurs potes sont incapables de viser correctement. La série joue vraiment avec nos nerfs à ce stade, parce que Maddie semble passer à proximité de Chimney au moins quatre fois et que lui semble regarder dans sa direction au moins deux fois sans qu’ils ne se croisent jamais.

Il faut dire qu’il est occupé à soigner le type pendant que Maddie cherche Kira. De retour à l’hôpital, Chimney remarque bien que l’affiche avec Maddie a disparu, et ça ne fait que continuer de jouer avec nos nerfs. Au stade où nous en sommes, la rencontre ne se fera qu’en fin d’épisode, surtout que Chimney termine son service.

Par chance, Kira a la bonne idée de boire beaucoup trop d’alcool et de faire un malaise devant le bar où elle se bourrait. Maddie a toujours ses bons réflexes et appelle le 9-1-1, et c’est évidemment l’ambulance de Chimney qui est la plus proche, puisqu’elle vient juste de partir de là. N’est-ce pas merveilleux ? Maddie ne peut pas vraiment fuir, en plus, parce qu’elle parle d’abord à Eli, le pote de Chimney, sans qu’ils ne se reconnaissent, à cause de la panique que provoque Kira.

Quand Chimney arrive en revanche, les regards des deux mariés se croisent enfin. Il y a toutefois une urgence à traiter, alors la conversation se contente du pur nécessaire : Chimney veut savoir si Maddie va bien, Maddie si Jee-Yun va bien. Tout le monde va bien, Jee-Yun n’est pas si loin et Kira elle-même survit. Elle est toutefois hospitalisée, contrairement à ce qu’elle voulait, mais bon, la série lui réserve un happy end, en quelque sorte. La fin d’épisode nous confirme en effet qu’elle est prête à recommencer sa cure de désintoxication pour revoir enfin son fils.

Entre temps, Maddie et Chimney ont enfin eu le temps de se parler. C’était beau comme scène, parce que la série ne leur laissait plus beaucoup de temps pour s’expliquer. Il y avait beaucoup à dire et faire pourtant : Maddie expliquant à Chimney sa tentative de suicide – et sa volonté de survivre pour Jee-Yun et pour Chimney. La scène est poignante, et la résumer ne lui rendrait pas justice.

Je préfère enchaîner sur la fin d’épisode : Maddie souhaite revoir sa fille, mais elle se considère soudainement comme une étrangère pour elle. Il s’est passé beaucoup de choses en six mois dans la vie des deux parents, mais pour Jee-Yun, c’est carrément un changement physique de dingue qui s’est opéré. Maddie vit mal de découvrir tout ce qu’elle a raté. L’avantage, c’est que ça permet un câlin avec Chimney. S’il est encore prêt à s’occuper d’elle comme ça, c’est que leur couple peut tenir malgré la distance, le temps, la rancœur possible, les événements. Ah, Chimney, je savais qu’on pouvait compter sur toi.

Il s’en confie à Eli, craignant un peu la décision suivante de Maddie. Par chance pour lui, Maddie est prête à rentrer à la maison, enfin. Bon, le timing va être mauvais car Chimney est remplacé depuis très peu ; mais Buck a bien besoin d’une Maddie pour le raisonner à nouveau. J’ai hâte de voir les retrouvailles. Cependant, les plus belles retrouvailles, les plus émouvantes, furent celles de Maddie et Jee-Yun qui reconnaît sa mère à sa voix lorsque celle-ci chante. Mignon comme tout, et juste ce qu’il faut pour que le cœur craque !

> Saison 5

 

9-1-1 – S05E11

Épisode 11 – Outside Looking In – 17/20
Le casting de la série est difficile à suivre cette année, mais je trouve que ça donne de bonnes idées de développement des personnages aux scénaristes. Le mouvement perpétuel permet à la série de redécouvrir certains personnages sous de nouveaux aspects, tout en restant un bon concentré d’action. Rien n’y est crédible, mais ce n’est pas nouveau. En revanche, pour une reprise de mi-saison, je trouve ça sacrément efficace !

Spoilers

Eddie et Chimney seront-ils remplacés un jour ?


Don’t ever hijack one of our calls again.

Il ne me reste qu’une quinzaine de jours pour finir la saison, il faut donc que je m’y remette avec plus de sérieux… mais j’étais obligé d’alterner aussi avec Lone Star car j’avais entendu parler d’un possible crossover pour la reprise des séries et que je suis un psychopathe qui veut bien tout voir dans l’ordre. Cela tombe théoriquement sur ce couple d’épisodes – qui commence loin de cette idée, avec un quinceañeros qui tourne mal. C’est plutôt bien fait ?

Le père de la gamine veut faire les choses bien, mais se la jouer montgolfière avec des ballons d’anniversaire pour sa fille, je ne suis pas convaincu de la sûreté de la chose. Quand le vent se lève, j’avais presque envie de voir l’accident inévitable arriver, mais ce n’est finalement pas le cas : non, la gamine voit au contraire ce qu’elle pense être un cadavre. Ce n’est pas le cas finalement : le type est bien en vie, mais c’est à se demander s’il ne préfèrerait pas être mort.

Je veux dire Hen et son nouveau collègue découvrent qu’il a les genoux complètement arrachés. L’enfer quoi. Nouveau collègue ? Eddie a décidé de quitter la caserne alors il faut bien le remplacer, surtout après le départ de Chimney. Il y a de moins en moins de gens dans ce casting, franchement. L’intervention est toutefois un succès, même si le succès, c’est surtout qu’ils arrivent à me faire détester Hen. Elle est horrible avec son nouveau collègue, préférant l’appeler Lundi ??

J’étais content de le revoir se pointer le mardi pour s’imposer et beaucoup moins de revoir Hen être la pire des collègues ? Genre, vraiment, connasse, désolé, hein. J’adore le personnage habituellement et ça ne lui correspond pas du tout de se comporter comme ça, c’était ridicule, même si elle s’attache aux retours de Chimney et Eddie.

Eddie ? Apparemment, sa nouvelle vocation est d’avoir une mortine routine pour qu’on puisse bien le voir à poil, ça manquerait autrement, avant de se rendre au centre d’appels. Yep. Il bosse désormais avec May, Linda et Josh : il gère le compte Twitter des pompiers de Los Angeles ? C’est une reconversion inattendue pour lui, mais ça semble quand même lui correspondre assez bien.

J’aime le fait que ça nous fasse découvrir un autre boulot plus ou moins essentiel, parce qu’il parle aussi à la presse, mais bon, la routine dure trop longtemps pour que ça ne fonctionne vraiment avec Eddie. Il s’enferme dans une routine qui doit manquer d’adrénaline après la vie qu’il a mené – mais au moins, il apprend à cuisiner. Cela fait plaisir à Buck et Taylor qui peuvent se régaler, au moins.

Buck n’est toutefois pas le plus top des potes sur ce coup-là : il conseille à Taylor de manger avant de venir et il insiste sur le fait qu’Eddie pourrait revenir à la caserne. Insupportable. Moi, j’aime bien Eddie dans ce nouveau job et le plus loin possible de la caserne – et de la série ? Je sais, ce n’est pas l’avis que je suis censé avoir.

Buck a beau être dégoûté, il doit continuer de faire son travail sans son meilleur pote et sans son beau-frère. Il reprend donc du service sur un appel au 9-1-1 vraiment surprenant : une famille reçoit un coup de fil pour leur indiquer que sous leur voiture, il y a un explosif. Ce n’est pas une idée bien originale car c’est tiré d’un film, mais la menace semble suffisamment crédible : le type de l’appel connaît toute la famille, il y a bien des fils étranges et ils se sentent en danger.

Les policiers sont aussitôt envoyés sur place pour vérifier la menace avec un drone… Et malheureusement, ils informent assez vite le père de famille qu’il va devoir continuer de rouler à 55 : en-dessous, la voiture risquerait d’exploser, car il y a une bombe sous la voiture. Il faut toutefois évacuer la famille aussi vite que possible. Pour cela, c’est aux pompiers de la série de passer à l’action.

L’intrigue est prenante avec juste ce qu’il faut de suspense et d’action pour nous maintenir scotchés à notre canapé. Comme la caserne est clairement en manque de pompiers, il est temps d’introduire une nouvelle d’une autre caserne dans les rangs de la série. Quel plaisir de retrouver à l’écran Arielle Kebbel. J’ai l’impression de la voir de plus en plus souvent dans des séries, et c’est top que sa carrière prenne comme ça.

Elle interprète dans cette série Lucy Donato, une femme pompier qui va être d’une grande aide à Buck pour évacuer les enfants du véhicule. Bien sûr, Eddie regarde tout ça depuis le centre d’appel, car cette situation fait la une des journaux télévisés. Il comprend soudainement qu’il ne faut surtout pas que la pédale de la voiture soit relâchée, car il y a sûrement une plaque de pression pour empêcher l’explosif de se déclencher.

Bon, j’ai tendance à regarder les pédales avant de démarrer une voiture, alors ça me fait rire que le père de famille ne découvre ça que maintenant, mais le vrai point central de ce moment, c’est qu’Eddie décide d’utiliser les lignes du 9-1-1 pour parler à ses collègues pompiers. Josh n’approuve pas du tout cette situation – ça casse la chaîne de commandement, Eddie n’étant qu’un invité dans les locaux et n’ayant pas les autorisations pour parler sur cette ligne sécurisée.

Cela faisait plaisir de voir Josh s’affirmer. En même temps, en face, tout ce qu’on avait, c’était une mère de famille prête à se sacrifier pour éviter de se brouiller avec sa belle-mère à la mort de son mari, alors bon. On fait avec ce qu’on a. Et finalement, la voiture n’explose même pas une fois tout le monde évacué et la voiture accidentée : la bombe était une fausse… Enfin, elle n’explose pas juste assez longtemps pour que tout le monde soit soulagé, avant qu’elle n’explose vraiment, comme je m’y attendais.

Pfiou. Après tant de pression (sans mauvais jeu de mots) et tant d’action déjà, je pensais que ce serait la fin de l’épisode. Pourtant, nous en sommes à peine au milieu : Eddie se rend compte qu’il n’a peut-être plus sa place au bar avec le reste de ses anciens collègues – et Lucy Donato ! – en train de faire la fête après une nuit difficile. Lucy se fait quand même légèrement réprimander car elle n’a pas respecté tous les ordres en prenant le risque de bouger le père de famille après avoir mis une cale sur la pédale… mais bon, c’est vite oublié.

Quant à Hen, elle se fait remettre en place aussi, ce qui force Hen à s’expliquer avec son possible nouveau collègue. Il n’est pas là pour remplacer Chimney en tant que meilleur ami d’Hen, mais il est bien forcé de faire son travail quand même, et Hen peut ravaler sa fierté à force. C’est plutôt une bonne chose. Bobby, lui, se rend compte qu’il faut vraiment qu’il remplace ses hommes : il se remet à regarder des CVs pour trouver un nouveau collègue.

Cela fait déjà trois mois qu’il cherche, alors Athena lui fait remarquer que c’est peut-être lui qui n’est pas prêt à changer d’équipe – pas tellement ses subalternes. J’ai bien aimé Athena dans ce rôle, franchement, elle est de bons conseils pour Bobby. Et pendant que ces deux-là parlent de boulot chez eux, Buck sympathise de plus en plus avec Lucy. Eh, elle en est au point où elle est carrément en train de flirter avec Buck.

Et bon. Je n’aime pas tellement Taylor, mais Buck est dans l’abus total à se laisser draguer sans l’arrêter – puis à se laisser embrasser. D’accord, il a bu, mais… Ca ne pardonne rien ? Franchement, c’est n’importe quoi. Et certes, Buck affirme ensuite à Hen qu’il a empêché Lucy de l’embrasser, mais lui-même ne croit pas ses mensonges. Hen lui conseille donc, malgré un moment d’égarement, de dire la vérité à Taylor pour simplifier sa vie personnelle. L’honnêteté est toujours un bon conseil, je pense, il faut savoir assumer ses conneries les plus débiles.

De son côté, la fin de soirée d’Eddie est compliquée. Il rentre chez lui et se rend compte qu’il regrette vraiment sa carrière de pompier. Christopher s’en veut désormais de ce qu’il a demandé à son père, au point de lui dire qu’il sait très bien qu’il doit être pompier.

Allez, le lendemain, c’est Athéna que l’on suit au travail. Elle a une sacrée journée qui l’attend : elle est appelée sur une simple affaire de voisinage, avec un type qui est bordélique au possible jusqu’à la pelouse de son jardin. Cela dérange bien sûr les voisins qui s’en plaignent, mais Athéna reconnaît assez vite parmi les voisins la famille à la voiture qui a explosé.

Eux, ils déménagent car l’homme ayant placé l’explosif en savait beaucoup sur eux. Athéna comprend vite que le voisin bordélique est leur suspect et l’arrête en bien peu de temps. C’est presque décevant. Dans le même genre, il est décevant de voir Eddie se rendre chez Bobby pour se faire rembaucher, trois mois après sa démission. A la réaction de Bobby, cependant, j’ai eu l’impression qu’il avait déjà embauché quelqu’un d’autre.

Finalement, ce n’est pas le cas : il veut simplement s’assurer qu’Eddie aille bien pour reprendre le travail. Ce n’est clairement pas le cas quand on voit sa tronche de déterré et Bobby fait bien de le remettre à sa place. D’accord, d’accord, je n’aime pas Eddie, mais eh ! Bien fait ? Il a ce qu’il mérite, au sens propre : il mérite d’aller bien.

La fin d’épisode est marrante, en tout cas. Buck n’arrive pas à avouer toute la vérité à Taylor, alors à la place, il lui propose d’emménager avec elle, espérant bien n’avoir jamais à revoir Lucy de sa vie. Il n’en faut pas beaucoup plus pour que le cliffhanger soit justement que Bobby se décide enfin à embaucher deux nouveaux collègues pour la caserne : Jonah, le « Lundi » de Hen, et Lucy. Mouahaha.

> Saison 5

 

9-1-1 – S05E10

Épisode 10 – Wrapped in Red – 15/20
Beaucoup d’interventions pour l’épisode, mais tout de même des avancées et des surprises dans l’intrigue. Toute la saison semble aller dans le même sens et c’est assez clair à présent. Je me demande ce que donnera la deuxième partie après tout ça, mais le cliffhanger de mi-saison est assez efficace, en vrai, même si très différent de ce que fait la série habituellement.

Spoilers

C’est Noël ! Cela veut dire que les first responders ont un joli cadeau : plein d’interventions à effectuer.


Next year, you’re gonna be dead.

J’adore les épisodes qui se déroulent à peu près en temps réel par rapport à la diffusion, alors franchement, je suis dégoûté d’avoir raté un épisode de Noël, mais bon, ce n’est pas grave, il n’est jamais trop tard pour se rattraper. Peut-être que cet épisode me rapportera un peu de fraîcheur en plus.

Ce n’est pas gagné avec la Californie, je sais. La première intervention de l’épisode est plutôt cool par contre – enfin, ça dépend pour qui. On y retrouve l’intrigue très classique de série où deux femmes sont trompées par le même homme qui réussit l’exploit d’avoir deux familles en même temps. Gros connard, donc, qui prend la fuite quand il les voit et qui finit par se faire renverser.

Les deux chevilles pétées gagnent du temps à l’homme qui peut donc éviter ses femmes, mais les deux femmes ne s’évitent pas elles. Elles s’engueulent en permanence, fournissant un peu d’humour alors que la réalité éclate peu à peu sur les infidélités du type. C’est assez triste pour elles, en vrai. Cependant, tout ça fonctionne : elles commencent à communiquer et prennent la même décision de s’occuper des enfants.

Cela aurait pu suffire, en vrai, mais l’épisode en rajoute une couche : Athena est appelée à l’hôpital pour gérer la colère de ces deux femmes. En quelques phrases, elle règle le problème : elle leur fait prendre conscience qu’elles en veulent à la mauvaise personne, qu’elles ont des enfants et qu’il vaudrait mieux se contenter d’un divorce efficace. Le pauvre mec se retrouve donc célibataire pour Noël, et c’est bien fait.

La deuxième intervention est encore plus triste, comme quoi c’était possible. En effet, on suit une femme âgée qui passe son temps à appeler le 911 pour signaler de faux accidents. A trop crier au loup… Personne ne la croit plus. Elle est carrément surnommée Lonely Lady par les opérateurs du 911, rien que ça. Quand elle a rappelé une deuxième fois, j’ai vraiment cru qu’elle allait être cambriolée.

Ce n’est pourtant pas le cas… Ce qui fait qu’Athena lui rend visite pour lui rappeler que c’est un crime d’appeler les urgences quand il n’y a pas vraiment d’urgence. Elle en profite pour jouer les psys avec elle et la conseiller de se réconcilier avec sa fille. Comme si de rien n’était, donc.

La troisième intervention voit une femme ne pas savoir comment aborder son collègue pour le draguer. Au début, son intrigue était mignonne, mais quand il lui fait un cadeau de Noël et qu’elle ne lui dit toujours pas qu’elle en a un pour lui, j’ai vraiment eu envie qu’il lui arrive le malheur qui allait arriver. C’était obligatoire.

La pauvre finit par tomber à travers le conduit de l’ascenseur qui était en réparation. Vraiment, ce n’est pas de bol, ça, et j’ai eu un peu de peine pour elle, surtout que son nouveau mec est un boulet aussi. Il lui refuse un rencard, juste parce qu’il n’aime pas la sortie qu’elle propose au lieu de lui dire. Franchement.

La quatrième intervention est bien plus impressionnante et plus raccord avec la série. Un homme rentre chez lui avec un gros sapin. Malheureusement, en se garant, il fait les mauvais choix : il est au téléphone et heurte deux fois un poteau clairement porteur d’une partie de la barraque. Il manque de tuer sa femme et son fils, tout en se retrouvant enseveli sous sa propre maison. Vraiment, une journée de merde ce Noël… Au moins, l’homme survit, c’est déjà ça.

Ce n’est pas une fin si heureuse que ça : tous les résidents de l’immeuble sont forcés de le quitter un 24 décembre. Ce n’est jamais top de voir sa maison être partiellement détruite et de devoir être évacué, mais c’est pire que tout de devoir la quitter un jour de Noël.

Cet épisode se concentre davantage que le précédent sur Christopher et Eddie, et je trouve ça plutôt cool de les retrouver. Je pensais vraiment détester tous les côtés d’Eddie, mais bon, je ne résiste pas au personnage de Christopher, il est beaucoup trop cool. Il veut s’organiser un Noël parfait et joue les tyrans avec son père par contre. Je sais que ce n’est pas cool de sa part et de n’importe quel autre gosse de série, je l’aurais mal pris et je l’aurais critiqué… mais je n’aime pas son père, alors il fait bien.

Le pauvre n’a pas un Noël parfait par contre : il fait des cauchemars à propos de sa mère. Eddy s’en confie évidemment à Buck, mais celui-ci a ses propres problèmes. Il doit en effet trouver un cadeau à Taylor et ça le stresse. Il demande conseil à Hen et Bobby, et ce dernier n’a pas de bol, parce qu’il doit aussi gérer les questions de Taylor sur Buck.

Ces deux-là décident de passer Noël sans Athena et Bobby. Et oui, Athena et Bobby aussi préparent Noël en famille. La famille est bien réduite par contre : l’ex d’Athéna a donc quitté la série et May décide d’aller travailler le soir du réveillon, parce que c’est mieux payé. Quelle belle idée. Sa mère ne peut même pas lui en vouloir : c’est une bonne excuse pour rater Noël en famille et elle l’a fait auparavant, elle aussi.

Le problème, c’est que tout au long de l’épisode, Athena et Bobby se rendent compte qu’il y a de moins en moins de monde pour passer Noël avec eux. Finalement, ils décident donc d’organiser un Noël avec les résidents de l’immeuble qui s’est effondré, pour leur offrir un joyeux Noël malgré tout. Ce pourrait être le cas, mais eh, c’est une mi-saison, il fallait un gros cliffhanger.

Il prend la forme d’Eddie qui décide ainsi tout simplement de… Quitter la caserne. Bon débarras. Pardon, c’est censé être dramatique. Mais bon, je ne l’aime pas. Cette décision ne sort pas tout à fait de nulle part : il a compris que si Christopher était si tyrannique et désireux d’avoir un Noël parfait, c’est parce qu’il avait peur que son père meure avant le prochain. Et comme l’une des interventions de la semaine voyait un père risquant vraiment de mourir, Eddie a bien réfléchi et pris sa décision.

Enfin, jusqu’au prochain épisode, en tout cas.

> Saison 5

 

9-1-1 – S05E09

Épisode 9 – Past is Prologue – 14/20
Des mois après avoir vu l’épisode précédent, je reprends ici mon visionnage avec un volet on ne peut plus classique de la série. C’est un épisode qui fonctionne bien, comme toujours, mais qui n’a rien d’exceptionnel, avec des avancées vraiment peu importantes pour les personnages. Je m’y attendais de toute manière, et il me reste une dizaine d’épisodes pour les intrigues majeures. J’ai hâte d’y arriver, par contre.

Spoilers

Le passé resurgit pour Taylor et Hen, principalement. Pour Athena, c’est juste un cold case à résoudre.


Come by any time. Call first.

J’ai découvert hier que la série reprenait dès la mi-septembre, et ça a mis à mal ma stratégie qui consistait à regarder et rattraper cette saison durant le mois en attendant la reprise d’octobre. Bref, il va falloir que je m’y mette, mais de toute manière, ça fait cinq saisons que je commence la saison avant de la terminer en pseudo binge-watch l’été. Cela devrait donc aller.

J’étais toutefois surpris de me rendre compte que je n’avais pas vu d’épisode de cette série depuis novembre ? Il me semblait avoir été à jour pendant plus longtemps que ça. Bon, bref, ma vie est cool hein, mais c’est censé être une critique de l’épisode, non ?

L’épisode commence directement par une première intervention plutôt périlleuse, comme toujours. L’avantage de cette série, c’est que même après des mois de pause, on peut la reprendre sans trop de mal. Les intrigues en cours ne sont pas si importantes pour suivre ce qu’il se passe durant près des dix premières minutes de l’épisode : une jeune femme passe son permis de conduire et elle échoue complètement.

Tout n’est pas perdu pour elle, parce que son examinatrice entre clairement dans un jeu de séduction avec elle et qu’elle n’a pas à proprement parler un accident de la route comme on pourrait s’y attendre. Non, la pauvre voit sa voiture s’enfoncer dans la route avec ensuite un geyser de pétrole ? Tout va bien. Bon, les deux femmes s’en tirent grâce à l’intervention des pompiers qui agissent comme il le faut pile dans les temps – mais elles s’en sortent vraiment de justesse.

C’est plutôt sympathique comme intervention, même si ça me rappelle aussi que la série propose parfois des personnages qui donneraient envie d’en savoir plus sur leur vie. Qu’ils fassent des spin-offs, allez. Bon, de toute manière, ils ont déjà du mal à nous raconter la vie perso des personnages récurrents, alors comment faire avec les personnages secondaires, hein ?

C’était tout de même cool de retrouver les deux femmes en fin d’épisode à l’hôpital, il y avait un petit sentiment de romance dans l’air.

Côté vie privée, May se rend ensuite chez sa mère par surprise : elle a désormais un appartement, mais son courrier arrive encore chez Athena. C’est l’occasion pour la jeune adulte de découvrir que sa mère et son beau-père ont une vie sexuelle pimentée, mais l’intérêt de la scène paraît tout de même assez peu évident.

L’anecdote fait en tout cas rire tous les pompiers en chemin vers une nouvelle intervention, et ça marchait bien pour les retrouver en tant qu’équipe. J’aime bien l’idée, du coup, surtout qu’ils avaient besoin de rire après les confidences de Buck peu joyeuses à entendre : il est sûr que Taylor veut rompre avec lui, parce qu’elle prend de plus en plus ses distances avec lui, refusant même de dormir chez lui.

L’intervention sur laquelle ils se rendent ? Elle est pleine de surprises pour Hen quand l’homme blessé la confond avec sa mère qu’il a connu quarante ans plus tôt. Forcément, Hen interroge sa mère ensuite sur le sujet, mais celle-ci prétend ne pas se souvenir de quoique ce soit. Elle est peu crédible quand elle s’inquiète clairement pour lui et finit par expliquer qu’elle se souvient de sa voiture.

C’est intéressant, et tant que les scénaristes ont la mère d’Hen à portée de main, ils s’en servent aussi pour aider Athena sur son cas de la semaine. Le cas remonte toutefois à 1987 avec un million de dollars volés à une table de casino. La mère bossait dans un casino, donc elle a plein d’informations précieuses à offrir à Athena. Le cas passionne aussi Bobby qui se prend aussitôt pour un détective et regarde les VHS… avant de les détruire, parce que ce sont des VHS.

J’ai trouvé ça drôle comme idée, tout comme j’aime le fait que le casino soit volé par un de ses employés, probablement. Par contre, voir Bobby et Athena se décider ensuite à tester leur théorie en volant le casino ? C’est du grand n’importe quoi : ils organisent une reconstitution pendant une soirée où le casino est plein.

La gérante du casino se rend bien compte de ce qu’il se passe et elle est clairement flippée de les voir faire cela. Non, elle ne l’est pas par peur de voir la sécurité de son casino remise en question ; elle l’est parce qu’elle est possiblement responsable du vol. En plus, Athena et Bobby ont compris qu’il y avait deux voleurs : elle et son mec de l’époque, l’oncle de celui qui a voulu utiliser un jeton quelques jours plus tôt. Voilà tout s’explique, et la gérante du casino est virée à défaut d’être arrêtée. Il n’y a pas grand-chose qu’Athéna puisse faire pour l’arrêter après tant d’années et sans autre preuve, mais bon, ça fonctionne bien. Et en fin d’épisode, Athena et Bobby peuvent se remettre à faire l’amour avec des objets professionnels, parce que c’est fun apparemment.

En parallèle, Hen continue de se poser des questions sur sa mère – et sur son père biologique ? Je ne sais pas pourquoi, je ne le sens que comme ça, il n’y aurait pas tellement d’intérêts autrement. En attendant, Hen se débrouille pour organiser un rencard entre sa mère et le type, sauf que la mère n’apprécie pas du tout l’ingérence de sa fille. Ca alors, que c’est étonnant. Elle se barre en engueulant Hen.

Le soir, Hen tente une conversation avec sa mère pour mieux comprendre ce qu’il se passe. Sans trop de surprise, on découvre au passage qu’Hen a peu de photos de son père – et que celui-ci était beaucoup trop absent de leur vie. Clyde, le type qu’Hen a croisé en intervention ? Un ancien amant de sa mère, qui voulait s’enfuir avec elle, même si elle était mariée. Elle l’a envisagée… mais elle a appris qu’elle était enceinte le jour où elle voulait s’enfuir.

Malgré tout, la mère est sûre que son mari était le père biologique d’Hen. Bon, on va devoir s’en contenter. Hen ? Elle réconforte sa mère autant que possible, lui expliquant qu’elle ne la juge pas parce qu’elle savait déjà qu’elle n’était pas heureuse dans son mariage. Cela nous mène au présent où elle peut enfin retrouver son amant, yay.

De retour chez lui après un petit entraînement, Buck découvre Taylor chez lui alors qu’elle avait dit qu’elle ne pouvait pas passer. Cela l’inquiète à cause de son historique de copines qui se barrent sans prévenir, mais cette fois-ci, ça n’avait pourtant rien à voir avec lui. A force de la presser, Buck parvient à faire dire toute la vérité à Taylor : elle se rend au procès de son père, accusé d’avoir tué sa mère ; quand il s’agissait possiblement d’un suicide.

Le cas intéresse immédiatement Buck qui est persuadé de pouvoir faire toute la vérité sur cette affaire, mais ça ne marche pas comme ça, quoi. Il veut au moins pouvoir accompagner Taylor pour la soutenir dans ce trauma – mais elle refuse. On s’en doute : il s’en fiche et se pointe quand même devant la prison de son père, parce que bon, il n’allait pas la laisser gérer tout ça toute seule.

Le problème, c’est qu’il arrive trop tard : elle a déjà été incapable de témoigner en faveur de son père ; et elle s’est déjà pris un tas d’insultes dans la tronche de la part de son père à cause de ça. Je sais que je suis censé compatir pour Taylor, mais vraiment, je n’arrive pas à m’accrocher à ce personnage. Quand elle a son côté bitch, ça m’arrive de l’apprécier… mais là, bof. En plus, la dernière scène qui nous explique qu’elle raconte la vie des autres dans son boulot parce qu’elle n’aime pas raconter sa vie là, c’était d’une lourdeur !

Après, l’essentiel, c’est que Buck soit heureux en couple avec elle. Et il semble l’être, même s’il ne connaît toujours pas son nom de famille.

> Saison 5