Wolf Pack – S01E04

Épisode 4 – Fear and Pain – 13/20
Si j’aime l’ambiance que la série parvient parfois à instaurer – par accident ? – je trouve que l’ensemble reste trop superficiel pour vraiment accrocher. Le cahier des charges commence déjà à se voir de manière assez évidente, parce qu’il faut bien attirer l’audience adolescente, et j’espère que la série réussira à gagner en qualité. Pour l’instant, c’est vraiment moyen, mais j’ai appris à m’y attendre.

Spoilers

L’école rouvre ses portes alors que les adolescents se transforment de plus en plus, bien malgré eux.

I don’t know if silver bullets actually kill werewolves, but I have a feeling we’re gonna find out.

La série n’a pas eu ma priorité ces derniers temps, parce qu’elle n’est vraiment pas super qualitative, mais bon, il y a Sarah Michelle Gellar, tout de même. Je vois déjà les épisodes commencer à s’accumuler, alors je préfère m’y remettre avant qu’il ne soit trop tard. Il faut toutefois se réhabituer aux effets spéciaux, hein.

La première scène voit un certain Austin – le pote du héros, donc – se confier à Ramsey sur ce qu’il a vu lors du tout premier épisode quand les animaux sortaient des bois pour charger les pauvres gens présents sur place. Au départ, Ramsey semble totalement le croire : il dit avoir vu un monstre et est persuadé que celui-ci a tué Connor également.

Ramsey lui fait toute la description du monstre… avant de dire qu’il s’agissait probablement d’un bélier lui fonçant dessus et qu’elle comprend bien que ça fait peur. AHA. WOLF, RAM ? HART. Coucou les fans de Buffy et Angel. Bon, reprenons la critique : Austin est frustré que la flic ne le prenne absolument pas au sérieux et se barre.

Ramsey poursuit cependant son enquête sur la disparition de Connor, se rendant de nouveau sur le lieu de sa disparition pour se mettre à sa place. Littéralement. L’ironie du sort veut alors qu’elle soit surprise par un bélier sauvage – en pleine ville. Celui-ci est toutefois blessé à mort. Il meurt devant elle, qui est bien impuissante.

Après le générique, nous reprenons l’intrigue où elle en était : les ados sont terrifiés parce que Garret n’est toujours pas revenu après être parti à la recherche du flic (ou du loup) qui vient de les attaquer. Finalement, tout va bien : Garret revient sans avoir trouvé la moindre chose intéressante.

La confrontation avec ses adolescents peut donc reprendre : Harlan prend mal de savoir que son père adoptif avait un fusil avec une balle en argent depuis tout ce temps. Sa justification est pourtant assez logique : il avait peur du père des deux bébés recueillis. Je le comprends – et nos héros aussi, en fait. Eux aussi sont paniqués par l’existence de ce loup-garou. Même s’ils ont compris qu’ils étaient probablement de la même meute et que le loup avait plutôt eu tendance à les protéger, la peur est plutôt légitime.

Malgré tout, et même s’il reconnaît également que le loup-garou semble protéger les ados, Garret rappelle à Everett et Blake de bien faire attention le lendemain à ne plus répondre aux numéros de téléphone qu’ils ne connaissent pas. Le lendemain ? Il veut les voir retourner à l’école comme si de rien n’était, car même si l’incendie est énorme, les écoles rouvrent. Su-per. Une fois dans leur lit, chacun se rappelle ce qu’il s’est dit – pour cela, Everett avait besoin d’être torse nu, alors que Blake se retrouve juste avec le numéro de téléphone de Luna sur le bras.

Sans trop de surprise, Harlan profite de l’absence de son père pour se rendre à nouveau en boîte, même si Luna le lui interdit. Le but est encore et toujours de proposer quelques scènes avec des zooms sur des acteurs à moitié à poil en train de se draguer. Harlan retire donc bien vite son t-shirt pour danser et attirer un ou deux mecs qui lui plaisent. On retiendra surtout de la scène ses yeux qui virent à l’orange.

Le lendemain, les ados peuvent donc retourner à l’école. La série en profite pour nous rappeler que la mère d’Everett le déteste – même si elle dit le contraire – avant de nous montrer que les profs sont des grands méchants qui font des contrôles surprises quand les ados viennent juste d’être à deux doigts de mourir et que Connor est encore aux abonnés absents.

De son côté, Luna interroge Harlan pour savoir ce dont il se souvient de la première nuit où ils ont rencontré Blake et Everett. Le problème, c’est qu’elle, elle ne se souvient pas de grand-chose et qu’elle sent qu’elle a été forcée de se rendre sur place, sans pouvoir rien y faire. Leur conversation est toutefois interrompue par des symptômes de stress et d’anxiété bien visibles.

Les mains des quatre adolescents se mettent à trembler – et le prof qui surveille deux d’entre eux ne voit rien et les laisse se rendre aux toilettes ensemble en plein contrôle. Bien sûr. Bon, bref, les quatre ados se retrouvent dans les toilettes et la tension est palpable. Everett est stressé par toute cette histoire de loup-garou, alors qu’Harlan déteste l’utilisation du mot loup-garou. Forcément.

Everett s’amuse donc à provoquer Harlan, mais ça termine plutôt mal : Harlan plaque Everett contre un miroir, en lui montrant ses… crocs. Ah. La transformation en loup semble donc commencer pour notre meute. C’est un problème car aucun d’entre eux n’a envie de se mettre à tuer pour le plaisir, hein. Sans trop de surprise, la scène entre ces quatre adolescents se termine par une énième rupture entre eux. Ils commencent vraiment à me saouler, j’espère que ce ne sera pas le scénario de chaque épisode, car c’est déjà répétitif.

Après tout ça, nous voyons Austin se rapprocher de Luna. Il sait qu’elle est capable de bien dessiner et il compte sur elle pour lui dessiner le monstre qu’il a vu. Voilà qui promet. Cela permet aux deux adolescents de passer du temps ensemble et de clairement se rapprocher – ce qui ne semble déplaire à aucun des deux, jusqu’à ce que Luna se mette soudainement à voir des gouttes de sang tomber sur le dessin qu’elle est en train de faire.

C’est gênant comme tout : elle voit carrément une blessure dans le cou d’Austin et se met donc légitimement à flipper de ce qui lui arrive. Ce n’est pas bien subtile comme métaphore de l’adolescence, vu qu’ils ont embauché des adultes pour jouer les adolescents… mais bon. Luna prend tout de même le temps de lui dire qu’elle le croit et qu’il devrait courir si jamais il voyait à nouveau ce monstre.

On comprend finalement pourquoi elle est si flippée de tout ce qui arrive en fin d’épisode, lorsqu’elle parle avec son père : alors qu’elle était enfant, son cheval lui a donné un coup un soir de pleine lune… avant de se faire déchiqueter par Luna. Oui, oui, elle a eu des griffes à la place des ongles et s’est comportée comme un loup.

En parallèle, Garret retrouve la secouriste des épisodes précédents, ce qui est l’occasion de comprendre qu’elle a un rôle plus important que ça dans tout ce qui arrive. Prisha, c’est son nom, est une secouriste, certes, mais elle bosse avec Garret depuis un moment. Elle le connaît bien – au point d’avoir des informations sur les adolescents et sur la situation…

Garret propose ensuite son aide à Ramsey, assurant qu’il en sait plus qu’elle sur ce qu’il se passe. Le type est immédiatement hyper suspect, en vrai, mais on va dire que ce n’est rien. Ramsey décide toutefois de lui faire assez confiance pour lui montrer le bélier blessé, et Garret assure que c’est par un ours qu’il l’a été.

Il explique aussi à Ramsey qu’il sait qu’elle cherche une deuxième source de l’incendie. Non, vraiment, il est suspect. En plus, il y a tout de même un flic qui a disparu, mais ça ne semble pas du tout inquiéter Ramsey. Il faut dire que Miller n’est pas exactement son meilleur élément.

De retour chez elle, Blake essaie assez logiquement d’effacer le numéro de Luna, toujours sur son bras. Elle a utilisé un marqueur indélébile en même temps… Son père l’interrompt pour lui demander de surveiller son petit frère et lui offrir un portable. En effet, son père ne veut plus la voir répondre au téléphone du motel car un pervers l’utilise, mais il veut tout de même pouvoir lui parler.

Un pervers ? En interrogeant Danny, le petit frère, Blake comprend qu’il a parlé à l’homme qui les contacte depuis le début de la saison. Celui-ci a un nouveau message : tu ne survivras pas sans eux. Allons bon. Comme son portable tout nouvellement acquis se met à sonner à ce moment-là, Blake prend la décision de se rendre au travail, malgré l’interdiction de son père, avec son petit frère.

Oui, parce que Blake a un travail. Cela permet de mettre en scène quelques moments de suspense et d’angoisse bienvenus pour sauver l’épisode. Avant ça, on nous ramène Phoebe, ce qui n’était pas une obligation, vraiment. On découvre en tout cas que Blake travaille dans un parking de cinéma et que ce n’est pas tous les jours l’éclate. Les gens l’ignorent pour la plupart, Danny est assez ingérable avec elle – allant jusqu’à la frapper – et elle doit supporter des débiles comme Phoebe de manière régulière.

Toutefois, le vrai problème se pose quand elle commence à avoir peur que Phoebe et sa pote soient agressées : elle ne les voit pas redescendre de l’étage de parking où elles sont et trouve ça bizarre, surtout après le passage d’une voiture étrange dont le conducteur n’a pas montré son visage après s’être arrêté un moment devant elle. J’ai bien aimé l’ambiance qui se dégageait de ces scènes, même si elles ont trainé vraiment beaucoup en longueur.

Blake laisse donc son frère seul cinq minutes, ce qui est la pire des idées : le loup-garou profite de ce laps de temps pour se pointer et venir menacer Danny. Mieux que ça, même : il enlève Danny. Quand Blake s’en rend compte, il est trop tard et elle ne peut que paniquer. Elle part d’abord à la recherche de son frère dans les (cinq ?) étages du parking, en vain, avant de crier son nom depuis le toit du parking.

Son premier réflexe en redescendant ? Appeler son père, bien sûr. Pourquoi ne pas appeler le 9-1-1 ? Mystère. A part perdre un temps précieux pour retrouver son frère, je ne sais pas trop quel est son but. Tout est bien qui finit bien cependant : Everett est celui qui lui ramène Danny. Cela n’a aucun sens : chez lui, Everett voit à la télé les vidéos de surveillance, puis il entend Blake crier le nom de Danny – enfin, ce n’était pas un cri, c’était un hurlement. De loup.

En parallèle, Harlan continue de draguer, se trouvant un nouveau coup pour la nuit – ou un petit ami puisqu’on l’a vu à plusieurs reprises et que leur relation est pour l’instant plutôt cool. Leur rencard est toutefois interrompu puisqu’il entend Blake hurler et se pointe aussi vite que possible au parking, lui aussi.

Comme Luna y est également et qu’il est donc tout seul désormais, Austin a l’occasion de donner le dessin de Luna à Prisha – pour Ramsey. Eh, j’ai vraiment appris tous les noms des personnages cette fois. Le cliffhanger de l’épisode est toutefois ailleurs : Ramsey continue de mener son enquête et trouve un arbre plein de sang, alors que le loup-garou entraîne le cadavre de Miller tout en haut d’un échafaudage pour mieux s’en débarrasser ensuite et le mettre sur un tas de cadavres. Charmant.

Wolf Pack – S01E03

Épisode 3 – Origin Point – 13/20
La série continue à sa vitesse de croisière, qu’elle a finalement réussi à trouver. Les personnages ne sont pas les couteux les plus affutés du tiroir, si je puis dire, mais dans l’ensemble, ça se regarde. Bon, ça fait un peu mal aux yeux quand il y a des effets spéciaux, je reconnais, sauf qu’ils le savent désormais et semblent vouloir les contourner. Dans l’ensemble, on se retrouve donc avec un divertissement qui fonctionne bien et quelques mystères dont j’ai hâte de voir la résolution, juste pour savoir si j’ai raison ou non. Dans les deux cas, je serais déçu, en plus, mais je veux savoir quand même.

Spoilers

Ramsey interroge les quatre adolescents. Enfin, elle essaie. La meute commence à bien se connaître, enfin.

First of all, they’re teenagers. All they do is lie.

C’est marrant, j’ai l’impression que l’on perd cinq minutes à chaque épisode… non ? C’est bien, la saison va passer plus vite comme ça, et c’est clairement ce que l’on veut vu la qualité moyenne de l’ensemble. Cet épisode 3 commence par une bande de jeunes s’infiltrant par effraction dans un bâtiment de nuit. On ne les connaît pas à l’avance, mais l’ambiance musicale nous fait bien comprendre qu’ils n’ont pas le droit d’être là.

Et ils feraient mieux de ne pas l’être, en fait : ils grimpent sur un échafaudage pour avoir une meilleure vue de l’incendie… et on s’en passerait ! Les effets spéciaux ne sont vraiment pas de qualité pour une série de cette envergure. C’est triste d’être en 2023 et de vouloir proposer une série ambitieuse sans le budget qui va avec. Et difficile d’avoir le budget qui va avec quand l’ambition est de faire un teen show, je crois.

Parmi les jeunes de la première scène, il y a une idiote qui veut absolument prendre des selfies et se met clairement en danger – et il s’agit de Phoebe, vue dans le premier épisode. Au passage, elle nous apprend tout de même qu’elle a sa théorie sur la personne ayant lancé l’incendie. Elle imagine que ça vient de Blake, pour toutes les mauvaises raisons possibles. Elle en parle en toute liberté, sans même se rendre compte qu’elle est espionnée par un loup, en-dessous dans l’échafaudage. Ce n’était ni subtil, ni discret pourtant.

La série tente ensuite une sorte de plan pour nous faire flipper, mais ça fonctionnerait tellement mieux s’il n’y avait pas des ombres ridicules et un trou dans le sol que les adolescents ignorent volontairement. Ils finissent par se faire arrêter par les flics, mais tout ça ne fait qu’augmenter mes soupçons envers Ramsay, franchement.

Pourtant après le générique, on retrouve justement Ramsey dans une voiture de police, mais avec nos quatre héros de la série. Enfin, héros, le nom est trop grand pour eux, je crois. Ramsey assure à nos adolescents qu’elle ne les arrête pas et qu’elle souhaite simplement leur poser quelques questions.

Cela n’empêche absolument pas Everett de nous faire une crise d’angoisse. Heureusement pour lui, Blake pense à tout et lui donne un antistress qui parvient à le calmer. J’ai tellement ri devant la scène : c’était sacrément ridicule de voir Luna et Harlan regarder tout ça comme si c’était merveilleux et incroyable… C’est juste une ado qui réconforte son crush du moment, quoi.

Ramsey emmène finalement les ados, en compagnie de son collègue insupportable, jusqu’au commissariat… mais il y a une telle foule à cause de l’incendie que ça ressemblait plus à un gymnase pour les premiers secours et les abris, hein. Bon, c’est un bâtiment public on va dire. Harlan essaie de collecter autant d’informations que possible grâce à sa super ouïe, ce qui permet d’en savoir un peu plus sur les ados du début d’épisode, tandis que Luna effraie un cheval, parce qu’elle est un loup. Evidemment.

Franchement, la série oublie de faire dans la subtilité. Elle oublie aussi de le faire quand Blake demande à Phoebe ce qu’elle a bien pu raconter aux flics et les raisons de leur présence sur place. La raison ? Eh bien, l’enquête sur l’incendie, justement. Les quatre personnages principaux tentent de se mettre d’accord sur ce qu’ils pourront bien raconter aux enquêteurs, mais comme Everett insiste pour dire qu’il ne fume pas, ils n’ont même pas à un alibi commun bidon à donner.

On commence par l’interrogatoire d’Everett, qui ne s’intéresse pas qu’à l’incendie. Après tout, Connor a disparu, c’est inquiétant aussi. C’est suffisamment inquiétant pour qu’on oublie, pendant le tournage et la post-prod d’ajouter un peu de lumière. L’accentuation du bleu, ça devient lassant. Pendant qu’Everett essaie de détourner l’attention de Connor, Harlan se met à écouter l’interrogatoire d’Everett par Ramsey.

L’avantage, c’est qu’il s’énerve de la stupidité d’Everett… ce qui leur permet de se rendre compte qu’ils sont capables de s’entendre parler les uns les autres. Les règles de cette télépathie nouvelle n’est pas bien claire, mais les quatre ados s’entendent parler. Le truc, c’est que ce n’est pas discret : Harlan est vite grillé par un flic à parler tout seul. Luna et Blake, elles, se contentent d’écouter Everett s’enfoncer en permanence, demandant une enquête sur Connor, puis un avocat.

C’est exactement ce que les autres lui avaient demandé de ne pas faire… mais c’est aussi un des premiers réflexes de Harlan. Allez savoir pourquoi. L’avantage, c’est que Garrett débarque à peu près au même moment, lui permettant d’éviter un problème supplémentaire pour son fils. Puis pour Luna. Puis pour tout le monde, en fait.

En effet, Luna lui demande de venir en aide à Blake et Everett, parce qu’ils sont comme eux. Ramsey n’a donc pas le choix de les aider à quitter la surveillance infernale de Ramsey et de ses sbires. Ah, Buffy, je ne te fais pas confiance, tu caches quelque chose et ça se voit. Ses sbires, eux, sont tous plus insupportables et violents les uns que les autres. De vrais policiers bien clichés, quoi. Ramsey les force à rester dans les rangs, mais ça ne leur fait pas plaisir, du tout.

Pendant ce temps, Blake et Everett sont ramenés chez Garrett. Ce dernier souhaite parler avant tout à ses enfants, et ça permet de se rendre compte qu’il n’est pas en si bonne santé que ça. Il s’inquiète surtout pour ses enfants adoptifs, forcément. Comme d’habitude, Luna est celle qui fait avancer les choses en racontant tout ce qu’elle sait à Garrett, pendant que son frère préfère se taire et ne rien dire. Il faut dire aussi qu’il n’a pas envie de le faire : ce serait reconnaître qu’il fait partie d’une meute désormais.

Ce qui inquiète Garrett est précisément cette meute : il a peur que les deux nouveaux ne gèrent pas bien la transformation en loup-garou et ne deviennent violents – au point de tuer des victimes. Rien ne lui garantie que ses enfants ne feront pas de même. Cela n’arrive à convaincre personne sauf lui, en vrai, mais bon, on va faire comme si.

Pendant que Garrett s’inquiète, Blake fantasme et espère qu’Everett l’embrasse, avant de se confier sur le coup de téléphone flippant qu’elle a reçue. Elle se dit qu’il n’était peut-être pas pour elle, mais pour ses parents. Après tout, elle est devenue dangereuse, c’est vrai. Ce n’est pas la seule à le penser.

En parallèle de tout ça, Phoebe se retrouve avec un pneu crevé – très clairement par un loup-garou, je pense. Elle ne le sait pas encore, cependant, et le stress monte quand un deuxième pneu est crevé. Puis, un troisième. Heureusement qu’elle est au téléphone avec son père pour lui raconter tout ce qu’il se passe dès le départ, non ? Ben non, elle en dit le moins possible. Rah, c’est frustrant.

Phoebe soupçonne en tout cas Blake d’être responsable de tout ça et le fait savoir en téléphonant à… Harlan. Ils ne sont même pas censés être amis, sérieusement ? Le raccourci est vraiment trop gros, mais il ne s’arrête pas là : Harlan a aussi couché avec le petit-ami de Phoebe, chez elle, ce qui fait qu’il a son adresse. Cela permet à son père d’avoir une adresse à aller surveiller, pour vérifier si elle est toujours en vie.

Je ne vois pas bien pourquoi il fait ça, mais il le fait en tout cas. Il laisse ainsi Harlan, Blake, Everett et Luna seuls. Il était temps : les quatre héros peuvent ainsi parler et chercher à comprendre les pouvoirs qu’ils ont désormais. Ce n’est pas grandiose, mais ça nous fait un bon résumé : Harlan entend de loin, Luna sent de loin, Blake peut courir vite et Everett a une super force. Ils espèrent un temps pouvoir partager ces super-pouvoirs, comme au commissariat, mais leur test est rapidement un fail.

Peut-être que les pouvoirs de la meute s’activent quand ils sont en danger ? Ce n’est pas bien clair, mais en tout cas, ils ont tous le super sens de se savoir en danger quand un flic, Trent, débarque pour les interroger. Encore. Harlan finit par accepter de parler au flic, mais il demande tout de même à Everett et Blake de se cacher.

C’est l’occasion pour Everett de fantasmer à son tour pour Blake (le pouvoir de la lune, paraît-il) et pour le flic d’agresser à nouveau Harlan. C’est une méthode comme une autre pour interroger un adolescent, on va dire, mais vu le style de la série, ça ressemblait plus à un début de film porno, à nouveau. C’est peut-être parce que c’est Harlan, allez savoir. En attendant, ce porno tourne très mal pour le flic : il est dégommé par le loup-garou qui en a après nos héros.

Harlan se précipite donc chez lui et retrouve Luna, au téléphone avec Garret. Ce dernier leur indique, tout en faisant demi-tour, où aller chercher un flingue utile pour eux. C’est très bien tout ça, mais les deux ados en oublient de mettre à l’abri Everett et Blake. Ces deux derniers envisagent alors de fuir de la maison en étant ni vus ni connus.

C’est sans compter sur le coup de téléphone qu’ils reçoivent à nouveau d’une voix inconnue leur assurant qu’ils ne doivent pas quitter la maison avant que la pleine lune ne soit terminée. Même s’ils sont censés mourir avant la fin de la pleine lune, ils ont tendance à écouter cette voix mystérieuse et trafiquée. Malgré tout, moi, j’entends Sarah Michelle Gellar.

Pendant qu’ils restent à l’abri, le pauvre flic est attaqué par le loup qui n’y va pas de main morte avec lui. Le karma, vous me direz. Le flic se fait donc tuer et la série, n’ayant toujours pas le budget, fait le choix malin des gros plans ne permettant pas de tout voir. C’est une bonne chose. En parallèle, Harlan et Luna trouvent le fusil de leur père… pour mieux se rendre compte qu’il a des balles en argent. AH. Les enjeux sont tout de suite différents, mais on s’en doutait. On notera que Luna continue d’avoir une relation spéciale avec les chevaux, ça aura sûrement son importance plus tard dans la série.

En attendant, Blake est complètement stupide et décide de sortir de la maison, attirant Everett à sa suite. Les deux adolescents se retrouvent ainsi confrontés au loup-garou qui menaçait la maison… et que la série fait à nouveau le choix de ne pas montrer de trop près. Ce pourrait être un choix malin… si l’acteur incarnant Everett était un peu plus doué. Il surjoue trop la peur pour que je ne sois pas un peu sorti de l’épisode, franchement.

Finalement, Everett a la chance de survivre : Harlan débarque à temps pour tirer sur le loup, qui s’enfuit. Selon Luna, il le fait parce qu’ils sont tous connectés les uns aux autres : ils font partie de la même meute. Garret réussit à rentrer chez lui et est soulagé de voir ses enfants en bonne santé… jusqu’à ce qu’ils le confrontent sur ses balles en argent.

Il reconnaît les avoir fabriquées… et avoir envisagé de tuer ses enfants. Moui. Dis que c’était pour les protéger, bouffon ! Ce serait plus simple, non ?

Wolf Pack – S01E02

Épisode 2 – Two Bitten, Two Born – 13/20
Maintenant que je sais à quoi m’attendre du côté de la qualité et que, justement, je n’en attends plus rien, je trouve que la série a ses bons côtés. J’ai pu accrocher un peu plus à cet épisode qui développe ses personnages et les interactions entre eux, mais aussi les mystères qui occuperont la saison, surtout qu’il n’y a plus beaucoup d’effets spéciaux. Mieux vaut les éviter, franchement. Bref, c’est une série pour ados, mais ça fonctionne déjà mieux qu’au premier épisode.

Spoilers

Les quatre loups repartent chacun chez eux – et les mystères s’épaississent.

I’m not as good a liar as he is.

Allez, je me relance dans la série, avec l’espoir que ce deuxième meilleur soit meilleur que le premier. Cela me paraît mal barré rien qu’avec son titre hyper bateau et qui nous prend pour des idiots… mais on ne sait jamais ?

Déjà, il faut faire abstraction des effets spéciaux un peu pétés concernant les flammes dans les yeux de Blake (merci de nous rappeler si vite son nom)… Cependant, on nous replonge dans l’action pour cela, et j’ai pris l’habitude avec des séries comme Shadowhunters de faire abstraction à ce genre de détails. Ainsi, pour la première scène de l’épisode, nous reprenons au cliffhanger précédent : Blake est paniquée de se rendre compte qu’elle est une louve-garou.

Par conséquent, elle s’enfuit, soi-disant pour retrouver son frère… mais se précipite vers le brasier. Cela inquiète Luna, qui est la seule à s’en rendre compte, avant d’être finalement interrompus lorsque Blake fonce tout droit dans une équipe de pompiers. Les quatre ados sont donc raccompagnés vers leur voiture pour enfin rentrer chez eux – et suivis par la secouriste jusque chez eux, c’est à peine flippant.

Ce trajet en voiture est l’occasion pour que Luna cuisine les deux nouveaux sur ce qui leur est arrivé, contre l’avis de son frère, ça va de soi. Pas de bol pour eux, et surtout pour Everett qui veut vraiment comprendre ce qui est en train de se passer, les cicatrices ont disparu et les informations se font rares.

Il peut donc rentrer chez lui, pour mieux tomber sur ses parents très énervés. Alléluia, des adultes capables de se rendre compte que leur adolescent fugue, ça manque trop souvent dans les séries ! Everett se prend une bonne baffe pour son impertinence et sa fugue brève. Sans trop de surprise, il enchaîne sur une sacrée insomnie. Cela me paraît difficile de dormir dans ces conditions, c’est vrai… par contre, il occupe ses insomnies bizarrement, lui, si on en croit le montage proposé par les séries (des étirements, OK, mais ranger ses livres de manière bien ordonnée, là ? Bizarre).

De retour chez elle, Blake décide de prendre une bonne douche brulante pour oublier tout ce qui lui est arrivé. Malgré tout, elle est contente de la disparition de son acné… jusqu’à ce qu’elle se rende compte de l’apparition, en parallèle, de canines bien acérées. Oh, ce n’est qu’un reflet dans le miroir, mais il en dit long.

Bien sûr, quand je dis « chez elle », c’est une façon de parler : elle est à l’hôtel puisque sa maison a cramé. La série nous fait tout un suspense interminable sur les messages reçus sur le téléphone de l’hôtel : on comprend qu’il va s’agir de nouveaux messages comme ceux obtenus par Everett dans le premier épisode… mais je ne vois pas pourquoi Blake flipperait autant, elle. C’est abusé.

Bon, elle reçoit le message qu’elle n’est pas en sécurité finalement, donc OK… mais on va dire que c’était une sorte de sixième sens qui l’expliquait. Elle finit par se coucher malgré tout, pour mieux passer toute la journée au lit. Elle fait toutefois un petit rêve érotique avec Everett, rêve qu’il partage avec elle, lui aussi.

Quand elle se réveille, il fait de nouveau nuit, mais on a bien vu toute la journée se dérouler. La pauvre ne sait même pas qu’elle a perdu une journée, à mon avis. Cela ne l’empêche pas d’être flippée quand elle voit une ombre à la fenêtre. Elle décide donc de se barricader, avant d’assurer à son frère qu’il n’y a rien à craindre. Euh ? Elle espère vraiment être crédible, là ?

Le lendemain, elle accuse son frère, Danny, d’être la raison pour laquelle elle a bloqué la porte à son père. Celui-ci tente toujours de faire tout ce qu’il peut pour mieux s’entendre avec sa fille, mais ce n’est pas gagné. Il n’a pas payé l’assurance de la maison, ce qui est con puisqu’elle a cramé, et ne remarque qu’à retardement la disparition de l’acné – et encore, parce que Danny lui révèle ce qui a changé.

Et finalement, pendant la pleine lune, les loups-garous se contentent de… dormir ? Pas dingue. À son réveil, Everett se retrouve sous son lit, avec des traces de sang dans les paumes tellement il s’est enfoncé les ongles dans celles-ci. Son vrai problème est ailleurs, cependant : sa mère débarque pour expliquer la baffe avant de lui indiquer qu’il doit parler aux flics, parce que Ramsey est là. Yeah. C’est le retour raté de Sarah Michelle Gellar, j’ai hâte.

Si j’adore la retrouver, parce qu’elle a une voix fascinante ma Buffy préférée, il faut avouer que ce n’est pas dingue ce qu’elle propose. La manière dont elle tend la main pour serrer celle d’Everett là ? C’était ridicule, je ne peux pas être le seul à voir ça ? Redonnez-lui le rôle de Buffy dans un revival, pitié.

Je sais, il faut oublier le passé. La pauvre est condamnée à être bloquée dans ce rôle alors que c’était il y a vingt ans… Mais voilà, il y avait tellement de qualité dans son passé que c’est dur de la voir être réduite à une flic cuisinant un ado stupide pour savoir quel ado du bus pourrait être le pyromane qu’elle recherche.

Everett n’a évidement rien à lui dire : ce n’est même pas qu’il cache les réponses aux questions qu’elle pose, c’est juste qu’il ne sait absolument rien. Par contre, quand il retrouve son pote en béquilles pour une session devoirs (ah ? Je croyais que l’école était fermée), il apprend qu’il a été mordu par un coyote et insiste énormément pour voir la morsure. Il espère trouver un autre loup-garou, mais ce n’est pas le cas, bien sûr. Son pote trouve Everett très étrange à lui demander de se déshabiller et l’interroger sur d’étranges coups de téléphone, mais ça ne va plus loin que ça.

On retrouve ensuite le pote à l’hôpital, où il apprend qu’il devra garder ses béquilles plus longtemps que prévu finalement. Le lien est fait avec la fuite de l’incendie, pas évidente sur une jambe… mais le vrai mystère, c’est quand on lui fait une piqûre et qu’il en souffre énormément. Pas un coyote, finalement ?

Ce sera probablement un mystère pour un autre épisode. En attendant, son médecin lui donne des anti-douleurs qui devraient le mettre totalement KO, mais qui apaisent tout juste sa douleur, en le laissant avec un trop plein évident d’énergie. Connor, c’est son nom, reçoit ensuite un appel bizarre, exactement comme l’avait prédit Everett.

Il partira probablement à la recherche de son pote : l’appel qu’il reçoit est plus que menaçant. On lui promet qu’il sera pourchassé et tué, car ça sent son sang. Il ne peut donc pas rester dans un hôpital où on essaie de l’anesthésier en permanence. Bon, cette voix et ces appels bizarres… Est-ce que ce ne serait pas Ramsey finalement ?

La secouriste qui suit les adolescents chez eux ? Elle est sacrément culottée et pas du tout à sa place : elle rentre carrément chez Luna et Harlan le premier soir de l’épisode pour les interroger à nouveau sur Blake et Everett… avant de totalement changer de sujet et d’en revenir aux recherches de Garret. Je ne vois pas bien pourquoi elle leur donnerait tant d’informations, surtout après les avoir retrouvés dans les bois. Je comprends l’idée de les rassurer sur le fait que les recherches continuent, mais ça fait beaucoup d’informations, tout de même, et c’est risqué.

Une fois la secouriste partie, Luna et Harlan parlent du sujet que ce dernier veut absolument éviter. Le but ? Luna souhaite le convaincre qu’ils partagent tous les quatre un secret désormais. Quoiqu’en dise Harlan, ils sont dans la même galère. Le lendemain, il plante tout de même sa sœur pour aller « se distraire », avec un sac de sport.

La vraie distraction est clairement autre que la salle de sport : il espère en effet y draguer et se trouver un autre coup d’un soir… Malheureusement pour lui, ses sens de loup le rattrape et lui file une migraine. L’acteur est en route pour les Emmy quand on voit comment il joue la migraine. Entre ça, et la drague soi-disant subtile quand il mate là, ce n’est pas dingue. On enchaîne sur les clichés, en tout cas, avec son imagination qui lui fait espérer une bonne coucherie – un fantasme digne d’une pub pour parfum.

Par chance pour lui, malgré son jogging et sa rêverie érotique, il ne semble pas avoir d’érection gênante. C’est bien la seule chose de non gênante avec toute cette intrigue qui nous révèle les fesses d’Harlan dans une série pour ados. Bien évidemment, il perd de sa force au fur et à mesure que son fantasme se développe, et c’est inquiétant pour lui de voir son pouvoir s’atténuer comme ça.

Cela semble correspondre à ce qui arrive aussi à Blake : elle essaie de mesurer sa nouvelle aptitude à courir… pour mieux se rendre compte qu’elle fait un score déplorable. Une fois qu’elle s’en est rendue compte, elle peut enfin rencontrer Ramsey, dont le but est apparemment de serrer la main de tous les adolescents de la ville. Nous n’en saurons pas plus sur ce qu’elles se disent, malheureusement, parce que la série enchaîne sur une autre scène. Quand on retrouve finalement Blake, c’est parce qu’Everett vient frapper à sa porte pour lui parler de la pleine lune.

Il s’agit d’une pleine lune qui semble faire des dégâts également chez Luna, qui la voit rouge : elle se retrouve en pleine crise d’angoisse, sans Harlan, et imagine un cheval défoncer la porte de sa chambre. Oula, c’est original comme délire ? Plus que ce qu’il se passe entre Blake et Everett, en tout cas. Les deux se retrouvent à flirter comme n’importe quels adolescents, mais leur premier baiser est interrompu par un appel de Connor. Comme prévu, il l’appelle parce qu’il est paniqué et pourchassé par quelque chose qui n’est pas un coyote.

Le pauvre Connor est toutefois toujours plâtré, alors ça n’est pas si évident que ça de fuir. Il est toujours à l’hôpital, mais cette fois-ci, l’hôpital est désert. C’est très crédible, ça, des couloirs d’hôpitaux déserts avec des portes qui s’ouvrent seules… et un véritable monstre qui pourchasse Connor.

Il s’en tire bien malgré tout, gagnant assez de temps pour que Blake et Everett le rejoignent à l’hôpital. Ceux-ci ne le trouvent pas pour autant une fois à l’hôpital et elle n’a toujours pas de téléphone pour simplifier les recherches. Ce n’est pas de bol pour Connor qui se retrouve à souffrir énormément, pour peu de chance de s’en sortir. Il s’explose encore plus la jambe quand son plâtre se coince dans un grillage, et il le fait pour rien : le monstre le retrouve en premier. Oh, le monstre sera Sarah Michelle Gellar ? C’est ma théorie actuelle. Oui, je la fais être tous les mystères de la série, parce que je souhaite vraiment la voir dans un rôle plus important que ça.

Pour l’instant, elle se retrouve à arrêter Blake pour lui poser des questions et faire de même avec Everett quand elle le découvre avec le plâtre de Connor dans la main. Allons bon.

Pendant ce temps, l’incendie continue. Parmi les dix huit personnes disparues, il y a toujours Garrett, et la série s’amuse à le suivre pendant qu’il court à travers bois dans les flammes. C’est lourd comme tout, parce que l’acteur n’a pas grand-chose à jouer en vrai. J’ai du mal à accrocher au peu qu’il joue, en plus, alors qu’il semble se donner à fond pour avoir l’air apeuré d’une menace encore invisible. Sait-il seulement ce qu’il doit jouer ?

Ce n’est pas gagné. Il finit par s’effondrer au sol, mais il se souvient une fois de plus qu’il a des gamins. Un flashback nous le montre revenir avec les louveteaux chez lui, pour mieux se rendre compte qu’ils sont désormais humains. Flippant… mais dans le présent, c’est ce qui lui donne la force de se relever sur une petite musique épique.

Bon, finalement, il est allongé au sol quand un hélicoptère le retrouve. La première sur les lieux ? La secouriste bizarre du début d’épisode, évidemment. Luna et Harlan sont prévenus rapidement et se rendent à l’hôpital pour le voir, mais ils arrivent avant lui. Il finit par être emmené directement au bloc opératoire (pour quelle raison exactement ?), après un très rapide passage dans la salle où l’attendaient Luna et Harlan. Ces deux derniers sont finalement approchés par le collègue de Ramsey, qui veut à son tour leur poser des questions.

Wolf Pack – S01E01

Épisode 1 – From a Spark to a Flame – 11/20
La déception est à la hauteur de l’attente interminable pour voir cette série. À force d’en entendre parler, j’avais espoir d’un truc pour ados, certes, mais qualitatif et vraiment cool. Là, je m’embarque juste pour une énième série d’urban fantasy pas très bien jouée et écrite sans chercher à y mettre une once de crédibilité. Les effets spéciaux font mal aux yeux et on est pris pour des spectateurs idiots – je n’ai pas vu la série originale et je devrais l’être, mais ce n’est pas le cas. Je suis déçu, mais au moins, la musique était bonne. Je continuerai probablement un peu la série, mais sans y mettre ma priorité.

Spoilers

Un incendie vient bouleverser la vie d’adolescents qui se retrouvent pris au piège d’une créature surnaturelle.

I’ve got a thing about phones and you have a psychotic tremor.

La série commence mal avec un épisode de 53 minutes, c’est trop long, un filtre digne de 9-1-1 Lone Star et un début in medias res qui prend son temps. C’est censé être le contraire, bordel. Bon, donc, un ranger roule tranquillement en direction d’une forêt qui est en train de cramer.

Dans la scène suivante, on nous introduit le personnage d’Everett, qui est en ligne avec un certain Dr Weiland. Il est dans un bus scolaire et ça ne semble pas le déranger de parler de son traitement et de son envie d’avoir des antidépresseurs au milieu de ses camarades de classe. Bon, après, personne ne l’écoute vraiment : ils sont tous à observer le feu qui s’approche du bus scolaire par le côté.

Oui, le bus est au milieu d’un embouteillage monstre et Everett ne met pas longtemps à constater que des gens dans les voitures autour d’eux sont en train de se barrer. Des voitures abandonnées, ça ne va pas aider le bus à avancer et éviter l’incendie.

Malgré tout, les élèves restent bien sagement dans le bus à regarder l’incendie plutôt qu’à chercher à fuir pour se sauver la vie. La situation est bien peu crédible, franchement. Everett rencontre dans le bus une jeune fille qu’il n’a jamais vu avant et qui n’a pas de téléphone. Ce qui est cool, c’est que c’est une vraie adolescente à qui on a collé du maquillage pour nous faire comprendre qu’elle a de l’acné. Cela aura son importance plus tard.

Avant ça, on nous colle une intrigue avec des ados chiants, un certain Tyler qui filme la chauffeuse de bus refusant de le faire sortir (par chance, notre héroïne à l’acné balance le portable par la fenêtre, yay) et une certaine Phoebe qui refuse de prêter son téléphone à l’héroïne pour qu’elle appelle son frère quand les adolescents apprennent que les quartiers résidentiels dont ils viennent sont évacués par les autorités à cause de l’incendie. Ce même incendie fait que les cours sont annulés (yay !) et personne n’en semble heureux.

Personne ne semble paniqué non plus du fait qu’un putain d’incendie risque de tous les cramer. Apparemment, ils sont blasés de tout, mais ils commencent ENFIN à paniquer quand tout un tas d’animaux s’échappent de la forêt, chassés par l’incendie. Ces animaux, biches, cerfs, boucs, béliers… foncent droit sur la portion de route où ils sont tous coincés.

La panique peut enfin avoir lieu et tout le monde s’enfuit. C’est une bonne chose, parce que les usagers de cette route sont bien sûr attaqués par les animaux ; piétinés, embrochés et autres réjouissances permettent au make-up de révéler qu’ils n’ont pas beaucoup de budget. Il en va de même pour les effets spéciaux, même si l’incendie nous l’avait déjà révélé.

De manière mystérieuse, on nous annonce au milieu de ces animaux, une bête féroce à la super force, capable d’attirer à elle un adolescent et de grogner bien fort. Everett remarque une ombre terrifiante, d’ailleurs, et on comprend que la créature va vouloir tous les tuer. Cela commence par Everett, sauvé de justesse par miss-sans-téléphone.

L’avantage, c’est qu’il y a assez d’action pour que ça reste intéressant à suivre. En revanche, les effets spéciaux sont vraiment très mauvais, ça fait mal aux yeux de voir ça en 2023. C’est une constante dans les séries auxquelles participent Sarah Michelle Gellar, je crois. Bref, les deux adolescents se font mordre au passage, mais ils parviennent à s’échapper. Enfin, l’héroïne s’enfuit ; mais Everett reste sur place, un peu concon.

Cela dit, elle n’est pas la seule dans la série et je me rends compte que je ne savais rien du casting avant de me lancer dans cet épisode. Un bon point, enfin : elle a un générique ! Il n’est pas si dingue que ça et la musique pourrait être plus entraînante, mais je l’aime bien.

Après le générique, nous retrouvons notre adolescente badass qui rentre chez elle pour se faire engueuler par son père parce qu’elle n’est pas une « putain d’ado normale ». Allons bon. Elle a aussi un petit frère, nommé Danny, et c’est lui qui lui fait remarquer la marque qu’elle a dans le dos. Ah. Contrairement à ce que je pensais, il ne s’agit pas d’une marque indiquant qu’elle était déjà une créature surnaturelle : c’est apparemment une morsure dans son dos. Et une morsure qui brille et change d’aspect. Bref, elle se transforme. Et ce n’est qu’après tout ça qu’on apprend son nom : Blake.

Voilà qui va m’aider pour la critique. Blake part à la recherche de son frère fugueur, qui finit par lui dire de regarder de l’autre côté de la rue. Ce n’est pas un job qu’elle trouvera en traversant la rue, c’est une créature étrange, une ombre aux yeux jaunes. Le sinistros et Sirius Black n’ont plus qu’à bien se tenir.

Bref. Elle emmène son frère loin de cette créature. Une fois dans la voiture, on voit que son père est incapable d’avoir la moindre relation normale avec sa fille ; au point de la laisser lui parler n’importe comment. Encore une ado qui est plus efficace que les adultes, quoi. Blake se trouve alors à avoir des sortes de flashs au cours desquels elle se voit en train de tuer Everett avec des dents de vampire – il en a aussi, lui cela dit.

La scène suivante nous montre Blake arriver dans un motel tout pourri avec son père et son frère. Après un passage par la case informations à la télé, Danny fait remarquer à sa sœur qu’elle a de la peau… Celle-ci complexe bien sûr des boutons qu’elle avait ; mais ils ont tous disparus. Après ça, tous les adolescents du monde vont vouloir se faire mordre, franchement.

Blake va donc s’admirer dans le miroir, pour mieux constater que sa plaie est de plus en moche dans le dos. Quand elle se relève, elle se rend compte que son miroir s’est transformé en fenêtre donnant directement sur la chambre d’hôpital d’Everett. Rien que ça. Aussitôt, elle prend la décision de se rendre là-bas pour le retrouver, mais le scénario passe de manière prévisible par des excuses du papa envers Blake. Il faut dire que ce père a l’air sacrément débordé par la situation.

De son côté, Everett atterrit donc à l’hôpital, parce qu’il a une sacrée morsure de loup à l’épaule. Il y retrouve d’autres camarades du bus, notamment celui qui avait des béquilles. Bonjour la crédibilité. La morsure semble beaucoup affecter la santé d’Everett, qui se réveille ensuite sur un lit d’hôpital. Oui, il est hospitalisé pour une morsure à l’épaule, c’est dire à quel point il est foutu. Bon, en même temps, son voisin de chambre est le bélier qu’il a vu se faire cramer plus tôt dans l’épisode et duquel sortirait une patte crochue… Super.

Il se réveille de son cauchemar pour apprendre que sa blessure est plus superficielle qu’elle n’en avait l’air (mouais) et que ses parents ont été contactés. Cela n’a pas l’air de le ravir. Il est rapidement laissé seul dans l’hôpital et se retrouve à devoir décrocher le téléphone à côté de son lit car personne ne le surveille.

Sérieusement ? Everett est clairement au milieu d’un hôpital, même pas dans une chambre, mais il y a un téléphone et personne pour le décrocher ? C’est donc Everett qui décroche, pour mieux s’entendre dire qu’il doit fuir au plus vite de l’hôpital car ça va le trouver pour le tuer.

L’ambiance est sympathique, mais la crédibilité n’est pas là. Cela va être une série à regarder pépère, avec le cerveau à côté. Dans le même genre, les parents d’Everett débarquent à l’hôpital pour l’engueuler comme si c’était de sa faute si le bus avait été attaqué. Finalement, Everett s’évanouit et ses parents, à son réveil, nous informent qu’il aurait mieux fait d’attendre les secours. Moui. C’est suffisamment mal écrit comme série pour qu’on nous informe ensuite qu’Everett a dormi plusieurs heures depuis la scène précédente. Bref, il fait nuit et on va pouvoir avancer vers autre chose. Yay.

De manière inattendue, on se retrouve ensuite en boîte de nuit. Des cendres tombent clairement sur la piste de danse, mais tout le monde s’en fout. Faire la fête pendant un méga incendie, rien de plus normal, après tout. La scène a traîné en longueur, pour nous introduire un BG en train de danser et draguer le DJ – mais en mode sainte nitouche qui ne veut pas aller voir le DJ pour autant. Bien sûr, oui.

Au beau milieu de la piste de danse, Harlan, c’est son nom apparemment, reçoit d’un coup 150 SMS de Luna (sa sœur ?) qui s’inquiète car son père n’est toujours pas rentré.

Attitude bien logique d’ado ? Je ne sais pas. Bon, Harlan se fait finalement draguer en personne par le DJ qui s’inquiète rapidement de savoir si ce n’est pas un ado (mais genre beaucoup trop rapidement) avant de l’attirer dans couloir sombre de la discothèque qui s’avère en fait être un baisodrome apparemment.

Le DJ ferait mieux de se méfier, parce qu’Harlan est clairement plus que l’ado qu’il semble être ; comme cette discothèque est probablement plus que ce qu’elle semble être quand on voit le nombre de couples en train de s’embrasser (et plus, mais faut pas le montrer dans une série pour ados) dans son couloir sombre.

La fête est toutefois interrompue quand Luna débarque pour interrompre Harlan et son nouveau mec au beau milieu de leur bon moment. Elle continue de se plaindre de ne pas avoir de nouvelles de son père, mais lui s’en fout pas mal. Comme la situation est dans une impasse (quelle surprise), Luna décide de se démerder seule pour retrouver leur père qui n’est pas leur père (ben tiens). Harlan entend tout de même que sa sœur a un meilleur odorat, et ça le surprend car lui a une meilleure ouïe ce jour-là. Ce n’est pourtant pas la pleine lune… Coucou les loups-garous, votre papa adoptif qui vous a transformé est clairement mort, là, hein.

Alléluia, on arrive enfin à Sarah Michelle Gellar. Elle joue donc une policière, Ramsey, qui s’intéresse aux élèves du bus scolaire du début d’épisode. Ben tiens. Une enquêtrice en paranormal, ça va être fun. Pas de bol pour elle : elle arrive trop tard à l’hôpital, parce qu’Everett est déjà en train de se barrer.

De son côté, Blake se découvre de nouvelles aptitudes quand elle court en ville, hyper rapidement et sans être essoufflée. Non, vraiment, je veux être mordu moi aussi. Allez savoir pourquoi la ville est déserte quand elle la parcourt. Blake se rend également compte que le chien des voisins ne lui aboie plus dessus. C’est subtil cette manière de nous faire comprendre qu’elle est une louve-garou, non ?

Bon, par contre, les choses ne sentent pas bon pour sa maison : sa rue est déjà touchée par l’incendie. Elle s’approche toutefois de la maison pour mieux y surprendre Everett. Il est en effet là parce qu’il la cherche. Il lui explique rapidement son coup de téléphone à l’hôpital, ce qui semble vouloir dire qu’il ferait mieux de s’y rendre à nouveau. Pourtant, la menace est bien réelle.

Blake et Everett ne s’en rendent pas compte immédiatement : ils sont préoccupés à admirer la blessure à l’épaule d’Everett qui continue de briller, puis les abdos de celui-ci, aussi dessinés qu’une vraie tablette de chocolat, puis les cicatrices d’acné disparues de Blake. Pas étonnant qu’ils soient surpris par la créature qui les cherche. Etonnant qu’ils y survivent, en revanche.

Ils sont protégés par un loup-garou, cela dit, ça aide un peu, et Everett découvre également qu’il a la capacité d’exploser des poutres en bois à mains nues. Pratique, mais digne de la saison 6 de Riverdale, hein. Bon, Everett et Blake parviennent à s’enfuir. Ils s’arrêtent au milieu d’un pont où Blake peut avoir une crise de panique (ou un pic d’angoisse allez savoir), où Everett peut l’aider à la gérer en tirant la langue (bien sûr) et où les hormones et l’alchimie sont dingues entre eux.

Et franchement, j’ai envie d’être bon public et de bien les aimer… mais ça joue mal quand même. Blake s’enfuit finalement pour retourner chez elle car elle ne veut pas rester avec Everett et refuse clairement ce qui est en train de leur arriver. Elle est à peine partie que Ramsey appelle Everett sur son portable.

La scène part encore plus en vrille : Everett refuse de parler avec Ramsey, mais elle nous fait un très joli monologue pour nous expliquer qu’elle est certaine que l’incendie était volontaire. Le pyromane ? Un adolescent, probablement un de ceux qui étaient dans le bus avec lui le matin même. Bien sûr, oui. Sarah Michelle Gellar le joue aussi bien qu’elle peut, mais ce scénario n’est pas dingue, désolé.

En parallèle, nous continuons de suivre la folle soirée de Luna et Harlan. Ils se rendent sur la portion de route du début d’épisode pour mieux découvrir que la voiture de leur père y était et qu’elle a été attaquée par une créature aux griffes très acérée. Au détour d’une conversation entre eux, nous découvrons qu’ils ont été adoptés alors qu’ils n’étaient encore que des bébés loups, suggérant un père biologique les abandonnant (mais rien sur la mère ??). Romulus et Rémus n’ont plus qu’à bien se tenir.

Bon, le père, Garret, qu’on a vu en début d’épisode, n’a pas l’air très en forme en fin d’épisode (du moins je l’espérais, mais non, ça ne faisait que 42 minutes, le temps NORMAL d’un épisode). Nous le retrouvons en pleine forêt au milieu de l’incendie. Allez savoir pourquoi il n’a pas fui vers la ville, comme tout le monde. Par chance pour lui, il a tout de même de quoi enregistrer un message pour ses enfants.

Il peut ainsi expliquer à Luna qu’elle aura l’occasion de trouver sa meute et demander à Harlan de se souvenir des bons moments entre eux (à lire et regarder des films d’horreur) plutôt que de se rappeler qu’ils étaient en froid au moment de ce dernier message. Bon, je vois mal comment ils retrouveront cette petite radio puisqu’elle va clairement cramer, mais on n’est plus à une incohérence près.

Garret se rend compte en tout cas que ses enfants ont encore besoin de lui : l’enregistrement du message lui donne donc la force de se battre à nouveau pour affronter les flammes.

En fin d’épisode (cette fois, c’est pour de vrai), le coup de fil de Ramsey à Everett est interrompu par un hurlement de loup qui nous possède clairement Everett, mais aussi Blake, Luna et Harlan. Les quatre adolescents se mettent à courir à travers bois jusqu’à une carrière où ils se retrouvent.

Les yeux des quatre personnages se mettent à briller. Harlan est surpris que cela leur arrive alors que ça n’est jamais arrivé avant : Luna a trouvé sa meute, je crois. Ils sont tous les quatre sous la lune presque pleine et Everett comprend qu’ils sont tous des loup-garous. Rah c’est si mauvais que c’en est presque bon ! Oser terminer l’épisode sur cette révélation comme si c’était un cliffhanger de malade… Ils sont en train de se foutre de notre gueule.

Sinon, Buffy ne sera donc pas Giles, mais juste la force de police qui traque les adolescents en vain ? De déception en déception, hein.