Joel McHale Show with Joel McHale

Salut les sériephiles !

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Vous pensiez que j’avais suffisamment de séries en retard pour ne pas m’encombrer en plus avec des divertissements périphériques ? Moi aussi, mais vous vous trompiez lourdement ! Figurez-vous que ça fait plusieurs semaines que je suis assidument la première saison du talkshow Joel McHale show with Joel McHale ; et je me dis qu’il est grand temps que je vous en parle.

Bon, pour commencer par la base, Joel McHale, c’est lui :

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Vous le connaissez peut-être pour l’avoir vu dans Community (vous êtes alors des gens très bien) ou dans The Great Indoors (vous êtes des gens rares car personne n’a regardé cette sitcom). En vérité, il s’est surtout fait connaître parce qu’il présentait The Soup, une émission qui a duré douze saisons entre 2004 et 2015. L’idée de base était de proposer un résumé humoristique de la semaine, en parlant d’émissions télé et de moments importants pour la pop culture. Bref, une sorte de zapping commenté qui ne se prend pas la tête.

L’émission s’est fait annuler en 2015 pour des raisons internes un peu sombre, et trois ans plus tard, Netflix a eu la bonne idée de récupérer le concept et l’animateur et d’en faire sa propre émission pleine d’humour. Comme je le disais vendredi, c’est dans les meilleurs pots qu’on fait les meilleures… JoelMcHale show with Joel McHale, donc, suivez un peu, The Soup est annulée !

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Le ton est particulier (pour ne pas dire américain), et je ne peux pas dire que toutes les blagues me fassent rire, mais dans l’ensemble, c’est assez fascinant de voir que la connerie télévisuelle est loin de se limiter aux Anges de la télé-réalité, et même qu’on s’en sort plutôt bien en France (on n’est pas encore passé dans l’émission, contrairement aux allemands, espagnols et anglais, on s’en tire bien ; et pourtant, j’ai bien cru qu’on y aurait droit à cause d’un épisode des Anges, et puis en fait non, mais une fois de plus, je dévie).

Bon, mais si je ne trouve pas toujours ça drôle, pourquoi je regarde, me demanderez-vous ! Déjà, parce que j’adore Joel McHale depuis Community, de la même manière que j’ai jeté au moins un œil à l’ensemble des projets du casting de la série depuis. Ensuite, parce que c’est sur Netflix et dispo tous les dimanches pendant 13 semaines, donc ça me donne l’impression de rentabiliser un peu plus mon abonnement et ça occupe mes petits déj dominicaux). Enfin, parce que parfois c’est drôle, quand même, et heureusement.

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Et oui, c’est drôle aussi parce qu’il surjoue !

À mettre sous les projecteurs les moments les plus drôles de la semaine, l’émission parvient forcément à faire rire. Parfois, ils détournent avec des petits sketchs des concepts d’émission, parfois, ils parodient un extrait de télé-réalité qu’ils viennent de montrer, parfois, ils se contentent d’extraits séries… et c’est hilarant. Rise est passée deux fois par le collimateur de l’émission, Here and Now une fois et à chaque fois, c’était pertinent et drôle. Une fois sortie de son contexte, une scène peut vraiment paraître complétement ridicule !

Outre les extraits de séries, on notera aussi un « international corner » qui permet de critiquer les émissions du monde entier, et donc de ne pas limiter le programme qu’aux seuls américains. Cela se traduit par un passage obligé par les dramas coréens, les émissions japonaises ou les british complétement cinglés – ils ont une émission qui consiste à laisser une personne proche de toi choisir pour toi un tatouage que tu découvres une fois qu’il est fait… et les private jokes font rarement rire les volontaires pour se faire tatouer. Oui, ça n’a aucun sens et ce genre d’émission ne me ferait pas rire s’il n’y avait pas le contexte du Joel McHale show pour rendre ça plus amusant !

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Dernier très bon point pour l’émission, il y a chaque semaine un invité ; et bien souvent un invité qui sort des écuries Netflix. Comme il s’agit d’amis de Joel McHale (forcément), les acteurs invités se prêtent au jeu des sketchs, et ça peut être franchement hilarant (mon coup de cœur va à Kristen Bell ; ou à la réunion d’une partie des acteurs de Community dans le premier épisode de l’émission, j’hésite). Chaque semaine, il y a la surprise de l’invité et c’est top.

Bref, je ne vais pas m’étendre plus longtemps et plutôt aller regarder l’émission puisqu’un nouvel épisode est dispo ce matin. Et si tout ça n’a pas réussi à vous convaincre d’y jeter un œil, je tiens à dire que le générique de fin écrit par Eli Braden est brillant. Ce n’est pas sans me rappeler les fameux « Previously on Braindead » qui continuent de me manquer.

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700 séries sur Netflix en 2018

Salut les sériephiles,

Hier, je publiais un article tout à fait angoissant pour n’importe quel vrai sériephile avec pas moins de 41 séries à voir pour ce mois de mars qui commence.

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Si clairement j’ai bien capté qu’il ne serait pas possible de tout voir ce mois-ci (ni même cette année, ni même peut-être dans ma vie), cela ne m’empêche pas d’avoir envie d’en voir toujours plus et de découvrir de nouveaux projets avec intérêt, alors que la liste de mes retards à rattraper s’allonge chaque fois. Pire encore, ce que je pensais inconcevable jusque-là m’arrive : je mets de côté des séries pendant bien trop longtemps… On en parle de la saison 3 de Blindspot ? Ben non, on n’en parle pas, parce que je ne l’ai pas encore commencée ! Et ça touche aussi des coups de cœur, genre Teachers !

Bref, on arrive à une ère où il y a tellement de séries qu’il est impossible de tout voir. Ce n’est pas bien nouveau, mais avant (et quand je dis avant, je parle d’il y a genre cinq ans), il était possible de voir tout ce qu’on avait envie de voir (en tout cas pour moi), plus quelques séries un peu moins bonnes, plus des séries qu’il fallait voir si on voulait passer une bonne soirée avec des inconnus (je veux dire, combien de fois je me suis retrouvé à parler de Game of thrones dans ma vie alors que je n’aime pas et que je n’ai pas regardé depuis la saison 3 ?).

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Ce n’est plus trop jouable maintenant de se maintenir à jour sur tout ce qui peut valoir des discussions intéressantes, et je ne dis pas ça, en l’air hein.

Image result for joel mchale Il y a deux jours Netflix nous a pondu que la plateforme allait accueillir pas moins de 700 contenus originaux en 2018. 700. Il n’y a que 365 jours dans une année, les gars, on se calme.

Alors, il faut nuancer : ils ont dit ça à propos de la plateforme américaine, mais les originaux ont tendance à être dispo partout dans le monde. Si ce nombre n’inclut pas les films (au petit nombre de 80, donc moins de deux par semaine, une broutille pas vrai ?), je pense qu’il doit contenir aussi les dessin-animés et les émissions – parce que oui, ils se sont mis aux émissions aussi (Le Joel McHale Show with Joel McHale est à voir pour tous fans de Community… et surtout de The Soup) – et la télé-réalité. N’empêche que 700, même si c’est à l’internationale et que ça inclut des productions dans toutes les langues (l’occasion pour moi de recaser Club de Cuervos dont je n’arrêterai pas de faire la pub, non), ça donne plutôt envie de cauchemarder qu’autre chose.

Il faut se rendre à l’évidence, il est impossible de tout voir… mais en même temps, il est impossible que la qualité y soit pour chaque série. Et c’est dommage, parce que Netflix s’était fait sa réputation sur la vraie qualité des programmes proposés, alors que maintenant ça paraît être un fourre-tout. Je ne mets jamais les pieds sur Amazon, mais les retours que j’en entends sont de plus en plus meilleurs que ce que j’entends de Netflix. De toute façon, personne ne leur a pardonné Sense8.

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Je sais bien que je ne suis pas le premier à me plaindre du trop pleins de séries, je sais aussi que j’avais répondu la dernière fois que c’était une excellente chose d’avoir autant de séries à disposition car tout le monde pouvait trouver chaussure à son pied… mais le problème, c’est que trois mois après cet article, je me retrouve avec trop de chaussures et que c’est donc bien trop dur de faire des choix !