The Walking Dead : Daryl Dixon – The Book of Carol – S02E02 – Moulin Rouge – 15/20

Je ne comprends pas bien le titre de l’épisode, mais pas grave, c’était un peu mieux que le premier car l’intrigue avance encore plus vite – trop vite, d’ailleurs, pour que ce soit bien crédible. Dans l’ensemble, c’est toujours beau à regarder, divertissant comme tout et plutôt fun de voir la France sous un jour d’apocalypse zombie. Bref, la série a ses bons côtés qui me plaisent et sur lesquels je me concentre, pour oublier qu’il n’y a quasiment aucun personnage que j’apprécie vraiment. Finalement, peut-être que je suis du côté des méchants, même.

Spoilers

Carol et Ash se dirigent vers la France, Daryl et Isabelle vers la gueule du loup.


On ne combat pas le doute avec la foi, mais avec des preuves.

Laurent, Daryl, Isabelle

Me revoilà pour un nouvel épisode. AMC a eu la bonne idée de faire la bourde de diffuser toute la saison 2 d’un coup, mais j’ai décidé de la regarder de manière hebdomadaire quand même – au moins pour le moment. C’est l’impression que j’en avais, mais au moment de publier cette critique, je me rends compte que ça fait déjà deux semaines que j’ai vu le premier épisode… Oups ? J’ai plein de boulot et j’ai peur de l’overdose en faisant autrement qu’un épisode par semaine, mais pourquoi pas un toutes les deux semaines ? Après, j’ai senti l’overdose dès la première scène de cet épisode quand Laurent nous en a fait l’intro en voix off. « Tout le monde m’aime ici ». Ben reste bien ici, parce que ce n’est pas le cas là où moi je suis, hein.

La plongée dans la tête de Laurent ? Il s’agit d’une prière à Dieu et ce n’est pas grandiose. La prière est écoutée par Losang, surpris et intéressé par le fait que Laurent veuille voir Daryl rester. C’est mal si j’ai eu l’impression d’avoir affaire à un prêtre pédophile pendant la scène ? L’acteur n’envoie pas du tout cette vibe, mais le scénario m’a paru dérangeant. C’est peut-être juste moi qui suis dérangé. Finalement, ce qui fait peur au leader du Mont St Michel, c’est que Laurent risque de vouloir repartir quand Daryl sera motivé à se casser. Pour contrer ça, il se fait conseiller de ne pas combattre le doute avec la foi. C’est pas littéralement le rôle de la foi, ça ? La nana avec lui veut qu’il avance la cérémonie (laquelle ?) pour être sûre que Laurent reste. Mouais.

En attendant, Daryl apprend à Laurent et Isabelle à jouer au baseball américain. OK. C’est déjà si nul habituellement les séries qui nous parlent de baseball, mais alors là, vraiment on touche le fond. Franchement, Isabelle qui dit ne pas connaître, mais pardon, mais on se fout de nous ? Faut pas abuser, on avait le wifi avant l’apocalypse, hein. Et les séries américaines surtout. Bref. Celle-ci nous fait subir ensuite une scène entre Daryl et Isabelle… eh, je préfère quand on se concentre sur Carol hein.

Vous aurez compris, j’ai décroché un moment, jusqu’au lendemain matin dans la série où Isabelle se rend compte que Laurent a disparu. Oh, non, quel dommage ! Le gamin s’est fait kidnapper, on accuse aussitôt Genet et hop, toute une expédition est mise en place aussitôt, avec Fallou et… J’ai un peu oublié les prénoms, mais Daryl ne revient pas seul en début d’épisode : il est avec le copain de la pote d’Isabelle qui revient sans être blessé. Elle s’en assure en lui matant le torse et il n’y a aucune raison à cette scène, honnêtement. Pourquoi le déshabille-t-elle ? Un simple « non, je ne suis pas blessé » de sa part suffirait ? Il doit être un peu exhibitionniste, je suppose. Ou alors, le but c’est qu’on souhaite le voir encore un peu plus nu la prochaine fois et qu’il survive à l’expédition chargée de retrouver Laurent ?

Alors que celle-ci a lieu et permet à nos héros de se mettre en danger inutilement, au Mont St Michel, Sylvie se rend compte que Laurent est encore là. On a simulé la disparition de Laurent, tout simplement. Cela ne va pas lui faire plaisir, on le sait, mais ça permet au moins de voir de jolis recoins du Mont. On devrait y filmer plus de films.

En parallèle, Daryl comprend qu’il est tombé dans un piège. Les hommes qui l’accompagnent essaient de le tuer soudainement. Bon, pas Isabelle, pas Fallou. Reste le cas d’Emile, le petit copain sexy qui s’avère être un agent double. Il est clairement là pour tuer Daryl, parce qu’il suit les ordres de son leader. Seulement voilà : il est fidèle envers Fallou. On se retrouve donc avec une scène où il explique qu’il n’a pas trop le choix d’agir, parce que l’on teste sa foi.

Emile révèle beaucoup de ce qu’il sait, puis se fait désarmer par Fallou et tuer par Isabelle. Tant pis pour les désirs de Sylvie, je suppose. Ce qu’il sait ? Eh bien, figurez-vous que la fameuse Cérémonie dont il est question en début d’épisode consiste à vérifier si Laurent est bien capable de résister aux morsures de zombies. D’un coup, ça me dérange beaucoup moins qu’ils soient illuminés ces français. Je suis pour qu’on teste cette théorie ! Au pire, on se débarrasse de Laurent ; qu’est-ce que ce serait dommage, pas vrai ? Aha.

En tout cas, après tant d’émotions, Daryl et Isabelle rentrent au Mont St Michel et décident de s’embrasser en chemin, alors que là-bas, le leader découvre que sa conseillère a organisé une exécution de Daryl sans attendre son autorisation. Il est furax après elle – elle s’appelle Jacinthe ? – mais bon, elle lui promet qu’elle a pris la bonne décision pour éviter que tout ne sombre dans le chaos.

Carol

La traversée de l’Atlantique ? Elle se fait sans encombre apparemment. Pourtant, Carol et son nouveau pote partaient vers la France en plein orage et avec à peine une petite carte de vol. Permettez-moi de douter très fortement face à la crédibilité de cette intrigue. Ash lui-même souligne que c’est surprenant d’être encore en vie.

Pour ne rien arranger, leur coucou est forcé de se poser à cause d’une fuite de carburant, rien que ça. Ils atterrissent en pleine montagne, ayant au passage la joie d’un comité d’accueil de quelques zombies recouverts de plantes. Cela suppose de rester bien immobile pour des zombies, ça me surprend. Cela dit, au-delà de la surprise, ça m’a remotivé dans l’épisode. Cela faisait une fausse scène d’action. Les règles de la franchise sont mises à mal en plus : Carol se retrouve ensuite par terre parce qu’un zombie lui prend le pied. Pourquoi n’a-t-il pas bougé avant en entendant l’avion ? D’où sort-il ? Cela n’a aucun sens.

Bon, Carol se retrouve en danger, appelle Ash qui la sauve mais est lui-même sur le point de se faire mordre. J’ai trouvé ça abusé un quart de seconde, parce que je n’ai pas envie qu’il meure si vite, ce serait se foutre de nous. Ash est alors sauvé de justesse par deux femmes qui ont un flingue et accueillent nos héros.

Elles sont super sympathiques les deux femmes, jusqu’à ce que Carol parle du monde devenu un enfer et qu’Hannah, une de ses hôtesses, lui indique que peut-être que le monde est en train de se soigner de l’espèce humaine qui s’entretuait déjà. Pendant que Carol sympathise avec cette extrémiste écolo plutôt heureuse que sa thèse de trois mois dans un désert vert se soit transformé en apocalypse zombie, Ash parle lui avec Eun. C’est une autre extrémiste écolo bien calme et posée, qui cherche à savoir s’il a des enfants. Quoi, on va les transformer en ogresse ?

Dur à dire. Elle semble bienveillante et pleine de compassion quand elle fait un câlin sans prévenir à Ash parce qu’il a perdu son fils. Soit. Je crois que c’est plus gênant encore que Carol qui se boit un verre d’alcool pur avec Hannah pendant qu’elle (ne) surveille (pas) la cuisson du renne. Les clichés européens, je suppose. Cela dit, tout tourne mal quand Hannah pointe soudain l’arbalète sur Carol et lui révèle devoir la tuer.

Carol s’inquiète aussitôt pour Ash plus que sur elle, mais Ash semble plutôt en sécurité. Il est assez clair que si Hannah souhaite la fin de la civilisation, Eun a plutôt envie de violer Ash et de faire en sorte qu’il lui fasse un enfant. Vous me direz, il est beau gosse, on peut comprendre qu’elle soit un peu attirée par lui. Cela dit, l’épisode est plutôt mal écrit : on enchaîne sur Hannah qui explique vouloir quitter son désert vert alors que dix secondes plus tôt elle voulait la fin du monde. Et ça n’a AUCUN sens : Eun se ramène, s’énerve de voir qu’Hannah ne parvient pas à tuer Carol et… se fait tuer par Hannah.

Pardon, mais ? Dix ans ou plus qu’elle vit avec Eun et d’un coup elle tue Hannah pour sauver une parfaite inconnue qui lui propose de partir en voyage avec elle. Cela n’a AUCUN PUTAIN DE SENS. Qu’est-ce que c’est mal écrit.

Hannah nous fait ensuite un petit discours pour dire qu’elle est heureuse de penser au futur… Il n’est donc pas compliqué de comprendre qu’elle est sur le point de mourir. C’est Ash qui la tue, persuadé de faire une bonne action en lui lançant une fusée de détresse dans la gueule. Son but est de sauver la vie de Carol, qui s’était déjà débrouillée pour ça.

Dans tout ça, l’avion a eu le temps d’être réparé quand même. Tout est bien qui finit bien, avec au passage deux cadavres de plus – dont celui d’Hannah qui va se transformer en zombie, parce que personne ne s’en occupe. Sympa.

Bref, Carol et Ash reprennent l’avion ; on ne sait rien de leur vol et hop, ils arrivent en France. Carol décide aussitôt de se débarrasser d’Ash. C’est complètement con. Elle s’en débarrasse parce qu’elle n’assume pas de lui mentir sur sa fille, je suppose, mais c’est quand même tiré par les cheveux tout ça.

Paris

Carol se débrouille alors pour marcher seule jusqu’à la Défense. Enfin, je vois cette scène ! Ils s’étaient fait chier pour le tournage, que j’avais raté de peu. Je suis content de voir ce que ça donne et l’ampleur des effets spéciaux. Je gagne au passage un nouveau fond d’écran, clairement. Une fois qu’elle a contemplé la vue depuis la Défense vers Paris, Carol marche jusqu’à Paris.

En vrai, c’est une marche qui déjà aujourd’hui doit prendre près d’une heure. En période d’apocalypse, avec des zombies partout et la végétation qui reprend ses droits… Je n’imagine même pas ce que ça doit donner. De toute manière, peu importe : une fois dans les rues de Paris, elle parvient à voler une pomme d’un camion, qu’elle suit ensuite.

Elle assiste alors à une distribution de nourriture un peu particulière. On donne de la bouffe et des légumes à des gens affamés qui sont alors prêts à tout pour rejoindre la Maison Mère de Genet. La perspective d’un repas chaud chaque soir, forcément, ça vend du rêve. Le rêve est de courte durée : seuls 20 d’entre eux auront la chance d’être sélectionnés.

Même si Carol ne comprend rien de ce qu’il se passe, elle comprend qu’il vaut mieux fuir. Se faisant, elle est repérée et aussitôt sélectionnée pour faire partir des 20 du camion. Bien ouej. Dedans, elle se retrouve à faire amie-amie avec Rémy, un ancien prof d’anglais. C’est beau, ça tout de même ! Il lui explique qu’ils viennent d’être recrutés par Genet, qui souhaite mettre en place une nouvelle France. En vrai, j’aime bien cette intrigue. Les personnages sont pas fous niveau crédibilité et c’est parfaitement illogique que Carol soit déjà là, mais bon, ça passe bien.

En plus, Carol se retrouve plus proche de Daryl qu’elle ne le pense. Elle arrive donc à proximité de Genet, toujours occupée à torturer pour le plaisir – et pour avoir quelques informations sur la localisation possible de Daryl, d’Isabelle et de Laurent. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’elle ne le sache.

> News | Saisons critiquées sur le blog | À ne pas manquer

The Walking Dead : Daryl Dixon – The Book of Carol – S02E01 – La Gentillesse des Étrangers – 14/20

La série ne reprend pas avec un épisode qui sera inoubliable, si ce n’est pour son titre interminable. Elle a les défauts de la série-mère, parce qu’elle en reprend les mêmes personnages, mais se permet en plus une ellipse qui n’est pas tellement expliquée et qui était déstabilisante. Pour le reste, c’est un peu prévisible, mais plutôt bien foutu malgré tout. Et puis, c’est beau.

Spoilers

Carol remonte la piste de Daryl et cherche un moyen de se rendre en France.


I don’t know if this is the place I’m supposed to be.

Mont St Michel

Nous voilà de retour au Mont St Michel où Laurent est plus ou moins en danger. Si j’en suis à espérer qu’il se fasse bouffer, c’est sans compter sur la protection de Daryl qui est là pour l’aider et tuer quelques zombies. Cela fait une jolie prise de vue. J’avoue que malgré le résumé de la saison, j’ai un peu de mal à me remettre tous les éléments de la série en tête en revanche. J’en comprends que Daryl a fait demi-tour quand Laurent est venu le chercher et lui a sauvé la vie ? C’est naze.

Laurent continue d’avoir des cours au Mont St Michel, tandis que la communauté apprend que Fallou et Emile sont faits prisonniers. Sylvie et Isabelle sont terrifiées par l’idée, Daryl propose d’envoyer des gens les chercher et les sauver de Genet… mais ce n’est pas l’avis du leader du moment. Soit. Le leader demande également à Daryl de ne plus aider Laurent à s’entraîner. Sans cette mission, Daryl en est encore à se demander s’il ne ferait pas mieux de se barrer. Ben oui, barre-toi, quitte la France voyons. Sans trop de surprise, Daryl demande donc l’occasion de quitter le Mont St Michel pour aider à une mission de sauvetage de Fallou et Emile. Je dois bien avouer que toute cette intrigue ne me passionne plus autant qu’elle le devrait. Finalement, la partie sur Carol est mieux. Bref. Emile et Fallou sont sauvés, Daryl se fait une nouvelle ennemie et puis voilà.

La route

Nous retrouvons cette saison Carol qui est toujours sur la piste de Daryl aux USA. Pour le retrouver, elle pose quelques questions sur sa moto. Elle l’a retrouvée et a enfin une piste sérieuse pour remettre la main sur Daryl. Si on critique beaucoup Daryl devant elle et qu’elle tente de rester patiente, elle finit par ne pas aimer la manière dont il est insulté. La voilà qui sort une arbalète de nulle part et s’attaque aux trois hommes qui la renseignaient bien gentiment.

C’est ainsi qu’elle apprend que Daryl est parti pour la France à bord d’un bateau. L’histoire ne paraît pas bien crédible, mais elle y croit vite malgré tout. De toute manière, il faut bien que la série avance d’une manière ou d’une autre, et c’est le seul moyen d’avancer. En vrai, elle est toujours un peu badass de manière pas crédible. C’est crédible avec ce qu’on savait d’elle.

En plus, elle se rend ensuite sur la cote et, honnêtement, la série semble toujours être une machine à fournir des fonds d’écran sympathiques. Bon, mais maintenant, Carol se retrouve à devoir trouver un moyen de se rendre en France. Ce n’est pas gagné cette affaire. Elle vole une énième voiture et écoute alors les k7 qu’elle trouve, pour mieux se retrouver coincée sur un cours de yoga. Et ça, ce n’est pas raccord avec Carol.

De manière très raccord avec la série, en revanche, elle finit par avoir un accident de voiture alors qu’il n’y a pas une voiture sur l’immense deux voies qu’elle parcourt. Son attention est détournée par un avion, il y a un zombie qui passe par ici et bim, elle finit dans le décor. Combien de fois nous ont-ils faits le coup ? Est-ce vraiment si dur de conduire sur une route déserte ? Enfin, déserte… Il y a un deuxième zombie ensuite, puis elle tombe sur un diner abandonné.

En tout cas, l’avion dans le ciel, une sorte de vieux coucou, est apparemment une option qu’elle aime beaucoup pour se rendre en France. Elle l’envisage très sérieusement, se rapprochant autant que possible de là où il semble avoir atterri. L’endroit est surprotégé, mais ça n’a jamais arrêté Carol. Elle décide de s’infiltrer… et le fait en faisant semblant d’être prisonnière d’un piège automatique.

Ash

Je trouve que c’est la pire des idées, honnêtement. Il y a des saisons de la série dans lesquelles elle aurait elle-même tué des gens pour moins que ça, hein. Par chance pour elle, elle tombe sur Ash, un gentil qui lui fournit de quoi soigner sa blessure superficielle de l’accident de voiture et qui lui fait découvrir toute sa propriété.

Contre toute attente, il y a une grange sur celle-ci et ça nous ramène Carol des saisons et des saisons en arrière. Pardon mais… Un flashback de la saison 2 de la série-mère, vraiment ? Nous ramener Sophia maintenant ? Certes, c’était un des meilleurs moments de la série cette révélation que Sophia était morte, mais tout de même… Tout de même ! Elle a vécu tellement de choses depuis ! On sent que la série cherche à raccrocher des fans qui auraient arrêté il y a bien longtemps de regarder la franchise.

Allez. Ash fait vraiment trop confiance à Carol : il lui propose de dormir dans la grange où il garde aussi son avion. Celle-ci obtient trop vite tout ce qu’elle souhaite, c’est énervant, je trouve. Elle s’arrange donc pour faire en sorte de commencer à manipuler Ash, pour lui donner des envies d’aller ailleurs dans le monde. Ce n’est pas son délire – mais son délire, on ne sait pas trop ce que c’est.

Carol remarque vite qu’il semble paniqué d’avoir laissé quelque chose dans une serre à proximité. Elle reste donc chez lui quand il part en avion, et on sait très bien ce qu’elle va faire : elle tente de pénétrer dans la serre, de voir ce qui peut tant paniquer Ash. Comme elle ne parvient pas immédiatement à entrer dans la serre, elle prend aussi la décision de fouiller le reste de la propriété. Elle y trouve une carte qui lui permet de savoir où est la France. Après tout, on ne sait pas trop son niveau d’étude à Carol…

Ceci fait, l’électricité vient à manquer une nouvelle fois, parce qu’Ash a des problèmes de générateur aussi. Oui, tout s’enchaîne bien pour Carol : elle se dit que sans électricité, elle va peut-être pouvoir pénétrer dans la serre. Elle a raison mais ferait mieux de surveiller le reste de la propriété : les zombies parviennent à y rentrer. Evidemment.

Avi

Dans la serre, Carol découvre un véritable autel en l’honneur du fils décédé d’Ash. Si on nous refait le coup du gamin-zombifié, ça va me souler, surtout juste après le flashback. Le gamin était en tout cas fan d’avions, apparemment. Carol se laisse aller à l’émotion et n’entend pas les grognements de zombies qui se rapprochent, bizarrement. Là, pour le coup, elle n’est pas du tout raccord avec le personnage qu’on connaît.

Elle réussit à se protéger comme elle peut parmi les rangées de plantes et à s’en sortir, mais c’est toute une horde de zombies qu’Ash ramène avec lui à cause du bruit d’avion. Forcément, il n’est pas ravi de voir que les zombies défoncent la serre à cause de Carol. Il lui reproche d’être venue sans autorisation, elle s’en tire en faisant le ménage (super Carol…) puis en étant moyennement honnête avec : elle voulait devenir amie avec parce qu’il lui manque un ami dernièrement. Cela semble suffire à le convaincre de s’ouvrir un peu plus à Carol.

Ainsi donc, il reste sur place pour penser à son fils en s’envolant en avion et en pensant que le monde peut encore être le même. C’est-y pas mignon. Carol continue de ne pas être tout à fait franche avec lui malgré tout : je trouve ça abusé qu’il soit clair qu’elle veuille juste se barrer en France, mais qu’elle fasse amie-ami avec. Elle va juste lui voler son avion, on le sait qu’elle n’en a rien à foutre de son fils Avi qui aime les avions. Avi, avion, on vous voit les scénaristes.

Le mensonge

Les scénaristes nous sortent alors un flashback d’il y a 150 ans au moins, quand Daryl parlait fleur avec Carol. Là pour le coup, je n’avais aucun souvenir de la scène. En tout cas, sans trop de surprise, elle profite de la gentillesse d’Ash pour lui mentir et le manipuler. Voilà donc qu’elle lui avoue que sa fille, Sophia, a été emmenée par son père (ce connard d’Ed ? Elle pourrait au moins parler de Daryl) en France juste avant l’Apocalypse. Quelle menteuse !

Elle est incorrigible et parfaitement insupportable. Ash comprend tout de même son plan… mais il la congédie, pour le moment.

On sait bien que ça ne durera pas, et c’est le cas : alors qu’elle quitte les lieux à pied, Ash n’a aucun mal à la rattraper en voiture. Il lui demande si elle serait prête à tout faire pour aider un inconnu, et bien sûr, elle continue de mentir. Après dix saisons au moins à nous dire que les êtres humains sont des connards, voilà que Carol tombe sur le type le plus gentil de l’univers, seul, avec un avion… On nous prend pour des abrutis au moins autant qu’elle le prend pour un abruti. C’est si nul de sa part en plus !

Et alors qu’Ash est prêt à tout quitter pour elle, elle ose le remettre en question en plus ! Malgré tout, il accepte de l’aider encore et toujours… Une tempête surgit alors, et un éclair COMME PAR HASARD, tombe pile sur l’exploitation d’Ash. Bim, bam, BOUM : toutes les réserves d’essence explosent, des zombies se précipitent aussitôt, c’est la merde.

Ash décide donc de partir aussitôt sans plus attendre. En pleine tempête, bien sûr. Pour Carol qui n’a jamais volé de sa vie, c’est une belle première… mais bon, tout est bien qui finit bien finalement : l’avion parvient à s’envoler. Cap sur la France en passant au-delà de la tempête et vers le lever de soleil. Ils partent vers l’Est pour aller en France ?

> News | Saisons critiquées sur le blog | À ne pas manquer

The Walking Dead : Daryl Dixon – The Book of Carol (S02)

On en était où ?

La saison 1 traversait la France et voyait Daryl se retrouver à devoir protéger Laurent, un insupportable gamin pris au cœur d’une lutte religieuse et de pouvoir. Il serait un genre de Messie, et ça attire l’attention. Bon, on avait aussi la grande méchante Genet et Carol qui cherchaient à tout prix à retrouver Daryl… mais pas dans le même but.

Ce que j’en attends…

Après un an ? J’attends ma dose de zombies, tout simplement, avec à présent un titre improbablement long ! Bien que je ne sois pas un grand fan de Daryl, j’ai relativement apprécié la saison 1 qui permettait quelques innovations et qui s’en sortait mieux que la plupart des spin-offs de la série. Savoir que la saison 2 nous ramène Carol n’est pas forcément mon plus grand kiff, mais ça promet tout de même de bonnes choses, car ça fait un moment maintenant que je n’ai plus eu de dose de Carol à l’écran. Autrement dit : j’espère qu’elle me soulera moins désormais.

En plus, il y a eu le tournage il y a plus d’un an à la Défense et j’ai juste trop hâte de voir un endroit où je passe au moins une fois par semaine transformée de manière post-apo. Ouais, c’est une attente qui va être déçue, je sais, mais c’est pas grave, j’y crois.

En revanche, j’attendais aussi une diffusion à la semaine et apparemment la saison a fuité (ou a été mise en ligne entièrement par AMC, allez savoir) et ça, ça me soule un peu pour les spoilers. De là à regarder rapidement les six épisodes ? Probablement pas. Les petites doses, c’est mieux avec The Walking Dead.

Note moyenne de la saison : 15/20 

The Walking Dead: The Ones Who Live – S01E06 – The Last Time – 20/20

Eh ben, j’ai chialé. Je ne m’attendais vraiment pas au voyage que cette série a proposé au cours de ses six épisodes, et pourtant, l’ensemble est prévisible. C’est bien foutu, ça nous trompe chaque fois que c’est nécessaire et ça vient mettre un terme à de longues attentes. Bien sûr, je surnote car il n’y a pas tant d’action que ça dans la série, mais bon, il y a quatre mois, je n’arrêtais pas de dire que j’avais perdu ma sériephilie et ce genre de saison me rappelle exactement pourquoi je suis sériephile : il n’y a pas plus satisfaisant que les conclusions d’histoires entamées dix ans plus tôt.

Spoilers

Rick et Michonne retournent à CRM pour couvrir leurs arrières.


What’s the worst thing you did to make sure someone else survived ?

J’ai toujours autant de séries en retard et d’épisodes à rattraper, mais bon, le temps est orageux et c’est déjà le dernier épisode de la saison… Je ne pouvais pas passer à côté ! J’ai l’impression que tout est fait pour me dire de le regarder, avec une absence totale de soleil, alors hop, je me mets devant et je commence par voir Rick et Michonne en train de coucher ensemble, une fois de plus. Ceci étant dit, la scène est top. Ils ont toujours eu des coucheries plutôt exotiques ces personnages, mais là, on les voit en arrière-plan et avec un joli travelling jusqu’à eux en train de coucher, en passant par un plan dessiné, des affaires en vrac, des munitions et un flingue…

CRM

Il s’agit en fait des adieux entre eux avant de se lancer dans un plan visant à faire tomber CRM définitivement. Rick retourne donc à l’intérieur de la cité, en expliquant qu’il a été blessé mais que la femme avec lui s’est sacrifiée pour lui sauver la vie. Thorne est évidemment ravie de retrouver Rick, mais je ne sens pas du tout le truc pour la fin de saison. Mentir sur la condition de Michonne ne me paraît vraiment pas être une bonne idée !

Celle-ci s’infiltre dans la base, en plus, en se faisant passer pour un simple soldat. Elle est heureusement bien plus que ça. Le but de Michonne dans la base est assez simple : elle a pour mission de se rendre dans la chambre de Jadis, afin d’y trouver la preuve qu’elle a bien pu laisser derrière elle. Dommage de ne pas avoir su exactement ce que c’était.

Michonne galère un bon moment à trouver ce qu’elle cherche, ce qui nous permet de découvrir que Jadis n’a jamais abandonné le dessin. Elle a eu l’occasion de faire de jolis portraits de Gabriel. Bon, MIchonne finit par trouver la lettre dans laquelle Jadis racontait tout et elle la déchire en tout petit morceau. Cela ne me paraît pas la méthode la plus efficace pour cacher son existence et celle d’Alexandria.

Je sais pas. Crache dessus et efface l’encre. Fous-y le feu. Mais la déchirer et récupérer les morceaux ? On dirait vraiment qu’elle cherche à se faire prendre avec. Après, ça reste Michonne, elle est toujours capable de tout gérer – y compris tuer un autre gardien CRM qui pense trouver Jadis dans sa chambre, par exemple.

Bref, Michonne parvient à sortir sans trop de souci de la chambre, mais elle se retrouve dans un hall où elle tombe sur un lapin en peluche. Joyeuses Pâques ? Humph, pas si joyeux pour Michonne qui se souvient de son rôle de mère. Les flashbacks sont mignons, mais ça se termine sur la tombe de Carl. On a connu mieux. Cela n’empêche pas Michonne de continuer son exploration de la base CRM. Pourquoi Rick ne l’a-t-il pas fait toutes ces années ?

Michonne découvre bien vite que CRM a du sang sur les mains, encore plus que prévu, avec des kidnappings d’enfants juste avant de détruire des villes et des communautés… L’actrice n’a plus qu’à gérer avec ses yeux pour faire passer l’horreur qu’elle ressent. C’est un peu surjoué, inévitablement, mais ça fonctionne.

Le brief

Pendant que Michonne fait tout ça, Rick est convié à un entretien avec Beale (le prénom du personnage d’O’Quinn d’après Google) – un entretien que Thorne lui présente comme celui qui lui permettra enfin d’avoir le brief Echelon. Malheureusement, pour nous, ça signifie surtout une scène un peu longuette où le personnage blablate sans fin sur sa condition, son passé, le poids sur leurs épaules… On a connu plus passionnant.

J’ai bien aimé toutefois les flashbacks sur les pires actions de Rick au cours de la série. C’est rare que j’aime les flashbacks pourtant… mais là, ça fonctionnait bien. Et puis, l’orage dehors, ça m’aidait à me plonger dans l’ambiance, ça ajoutait des enjeux à cet épisode. Il en fallait, parce que Terry O’Quinn qui sert du thé, bon, est-ce qu’ils essaient de m’endormir ou quoi ?

Probablement pas. Rick raconte en tout cas qu’il sait que CRM a bombardé les villes dans le but de limiter l’épidémie. Ce n’est toutefois pas le pire de ce que Beale a pu faire : il a détruit Pittsburgh pour sauver Philadelphie, en laissant les zombies envahir la première. Charmant dilemme, je suppose, surtout qu’il est originaire de Pittsburgh apparemment.

Une fois que c’est fait, Beale raconte enfin son premier secret, qui n’en est pas vraiment un : tout le monde va mourir un jour s’ils continuent de suivre le plan de CRM. Oui, bon, bah, tout le monde va mourir un jour, épidémie ou pas. Avec l’épidémie, cependant, Beale pense qu’il y aura nécessairement plus de zombies que d’humains à un moment ou un autre. C’est pour limiter cela que Beale veut absolument limiter la casse.

Le but de CRM ? Détruire les petites communautés pour s’assurer de rester la plus forte et d’avoir toutes les ressources ; afin d’être certains de ceux qui survivent. Et oui, c’est donc cette branche de CRM qui a décidé finalement de détruire Omaha. Leur prochaine cible est évidemment Portland, malgré l’alliance en cours. Magique. Rick encaisse le choc un couteau en main, avec plein de flashbacks de onze saisons histoire de bien nous montrer l’importance de ce qui se joue : la survie de tous les personnages qu’on connaissait.

L’avantage de recevoir le brief de Beale ? Ce dernier lui propose un marché très sympa : il lui promet de sauver tous ceux que Rick voudra – sa famille, ceux qu’ils cherchaient à retrouver. C’est l’avantage de faire partie des A, de faire partie de la haute hiérarchie de CRM. Tout ce qu’il a à faire, c’est de jurer sur un sabre. Rick décide toutefois de ne pas le faire et ça se termine en trahison de sa part. Beale le comprend un quart de seconde avant Rick j’ai l’impression.

Cela ne lui donne pas l’avantage pour autant : Rick parvient à se battre contre lui et le tuer bien vite. Allez, hop, encore un personnage secondaire qui y passe. Je ne comprends pas trop pourquoi Rick n’a pas joué le jeu quelques instants de plus. En vrai, c’est risqué de se débarrasser de lui. Il a l’autorité pour éloigner Thorne, bien sûr, mais les suspicions sont inévitables à un moment ou un autre.

Pour s’en débarrasser, Rick fout ensuite le cadavre dans une grande boîte sur roulettes. Je comprends l’idée de vouloir cacher le corps, mais il aurait mieux fait de le laisser sur place. C’est sans trop de surprise que lorsqu’il prend l’ascenseur avec le cadavre, il tombe sur un autre garde CRM qui se rend compte de ce qui est en train de se passer.

Le garde finit par se battre contre Rick, prend le dessus un court moment… mais ça ne dure pas. Rick reprend le dessus, lui massacre la gueule et tombe ensuite sur… Michonne. Qu’est-ce que ça tombe bien.

Sauver Portland

Si Rick a mis des années à réussir à savoir ce qu’il se passait à CRM, Michonne n’a eu besoin que d’un aprèm à errer dans la base en se faisant passer pour un soldat gradé, un truc qu’il aurait pu faire dès le départ. Bon, on ne va rien dire, hein. En tout cas, Michonne comprend que CRM est sur le point de détruire une ville et elle refuse que ça se déroule comme ça. Au moment de s’enfuir, elle fait donc demi-tour et retrouve Rick à l’intérieur.

Son nouveau plan ? Empêcher CRM de tuer autant de gens. Ils en ont la possibilité, alors ils sont obligés de le faire selon elle. Pourtant, cette fois, Rick serait plutôt d’avis de se barrer de ce merdier tant qu’il est temps pour retourner à Alexandria. Je crois que c’est lui qui a raison, même si le plan de Michonne est bien plus noble.

Ils ne le savent pas, en plus, mais il y a une vraie couse contre la montre qui se met en place : Thorne est déjà sur les traces laissées par Rick. Elle comprend que quelque chose cloche et elle n’aime pas trop ce qu’il se passe. Ainsi, quand on enchaîne sur une scène où Michonne affirme qu’elle n’a pas peur, je la trouve sacrément débile. Elle devrait avoir peur.

Leur plan se déroule pourtant à merveille à la base, avec une véritable bombe mise au point en très peu de temps. Le détonateur ? Des zombies, dont celui de Beale, attachés à un fil dégoupillant plein de grenades. Le plan est simple et semble laisser plein de temps pour que Rick et Michonne puissent s’enfuir. Pas de bol pour eux : Thorne finit par les retrouver.

Elle leur ordonne de faire demi-tour et de défaire ce qu’ils ont fait, sans avoir la moindre idée de ce qu’ils ont fait, justement. Pas de bol : si elle avait eu une idée, elle aurait peut-être eu le temps de se mettre à couvert. Là, la pauvre Thorne a juste l’occasion de voir ses rêves réduits à néant quand elle se rend compte que Beale est mort et en train de marcher vers elle et… BAM. La bombe qui explose est impressionnante et décime les troupes de CRM qui étaient juste à côté.

Rick et Michonne ont le temps de tenter de se mettre à l’abri, mais bon, ils risquent gros sur ce coup-là, à défaut d’avoir eu le temps nécessaire pour fuir vraiment. Moi, je me pose tout de même la question de l’utilité de leur manœuvre. Pour sauver les habitants d’une ville, ils déciment les soldats d’une autre qui ne font qu’obéir aux ordres sans savoir vraiment ce qu’ils sont sur le point de faire. Cela reste donc un génocide… non ?

Et en plus, c’est un génocide ambulant : après l’explosion, bien sûr, il y a plein de zombies qui veulent bouffer tout le monde. Malgré la puissance de l’explosion u’elle a dû se prendre en pleine face, Thorne est encore en vie. Elle a donc l’occasion de se battre contre Rick pour se venger un peu de cette trahison.

Le combat se passe au milieu d’une fumée chimique qui risque fort de retarder nos personnages par la suite. Heureusement, Michonne trouve rapidement un masque à gaz. Ce n’est pas le cas de Rick : il se bat contre Thorne et finit par s’écrouler sous un tas de zombies. Michonne arrive à ce moment-là et parvient à foutre un coup de sabre dans Thorne. J’ai vraiment de la peine pour elle. Elle est dégommée par Rick et Michonne sans vraie raison. Elle voulait juste s’en sortir et survivre, sans jamais vraiment sans prendre à des personnages qu’on connaît. Franchement, elle n’est pas si différente de Rick ou Michonne. Elle est juste du mauvais côté par rapport à eux. La pauvre.

Bon, elle fait quand même souffrir Michonne en lui annonçant que Rick est mort. Ce n’est pas le cas : malgré l’explosion de sa propre grenade, Rick parvient à s’en tirer, dans un move qui n’est pas sans rappeler les survies improbables de Glen.

Il fallait bien en arriver là. Pourtant, j’ai eu peur jusqu’au bout, persuadé qu’on nous allait nous imposer une saison 2 ensuite. Ce n’est pas le cas. Ces six épisodes sont vraiment la conclusion d’une saga familiale – celle de Rick – et ils fonctionnent en tant que tels. Si Thorne meure seule, c’est finalement parce qu’elle a abandonné l’espoir de revoir sa famille et son amour. Michonne lui dit que l’amour ne peut pas mourir et bim, elle retrouve Rick.

Bref, tout ça se termine sur un happy end. C’est vraiment abusé. Le CRC, au-dessus du CRM, annonce dans les médias du monde post-apocalyptique être surpris de ce qu’il s’est passé avec CRM. Forcément, Portland décide également de laisser les gens en libre-circulation désormais, et elle décide même d’apporter son aide à d’autres communautés, à commencer par Alexandria.

La saison 1 se termine ainsi sur Michonne qui peut recontacter Judith pour lui annoncer son arrivée. Moi qui m’attendais vraiment à un cliffhanger pété ou une fin mitigée, j’ai eu la chance d’être surpris. Et de pleurer, j’avoue. En effet, on a également un plan où Michonne retrouve ses deux enfants, pour de vrai, en mode petite maison dans la prairie. Je m’attendais tellement à ce que ça se termine sans les enfants aujourd’hui.

Pourtant, ils sont encore en vie, pas blessés du tout et, comme promis, elle leur ramène leur père. Oh bordel, cette conclusion. Ce n’était donc pas si compliqué ! Ils en sont capables, enfin. ENFIN. Le câlin entre Rick et sa fille ? Combien d’années qu’on l’attend, bordel ?! Puis, RJ a un chapeau comme Carl, évidemment. Il demande à son père s’il est bien l’homme courageux et cette fois, Rick peut lui dire que oui, mais eh, appelle-moi papa BEN OUI PUTAIN.

Un plan plus large révèle également que le CRC apporte des provisions par hélicoptère aux différentes communautés. Oh, c’est plein d’espoir comme fin alors qu’il y a encore des tas de gens pour tous vouloir les tuer… mais oh que c’est beau, enfin des retrouvailles familiales. Et la fin d’une saga. À se demander pourquoi la franchise continue encore par ailleurs, désormais.

Sinon, sachez que l’épisode se termine alors qu’un bout de ciel bleu apparaît enfin par la fenêtre. Incroyable comment l’orage a été synchro avec mon visionnage. C’est le printemps, quoi.

EN BREF

Après une attente interminable de plusieurs années, la série parvient à amener une conclusion logique et bien écrite à la saga familiale des Grimes, celle que portait initialement The Walking Dead et qui aurait dû se terminer dans la série-mère. Y avait-il vraiment besoin d’un spin-off quand tout ça aurait eu sa place en tant que dernière saison de la série ? Probablement pas.

J’ai vraiment l’impression que les saisons 9 à 11 sont le spin-off et The Ones who live la conclusion qui rassemble enfin toutes les pièces d’un vaste puzzle étalé sur bien trop de séries. Et encore, je dis tout ça, mais j’ai du retard dans deux d’entres elles qui ont plein de pièces à m’apporter.

Qu’importe, ça ne m’a pas empêché du tout de savourer à fond les six épisodes très réussis de ce spin-off. La série m’a apporté la conclusion que je ne savais pas que je voulais encore, au point de me tirer des larmes là où j’aurais juré m’en foutre il n’y a pas si longtemps encore. Du bon travail… Surprenant qu’ils en soient encore capables !

> News | Saisons critiquées sur le blog | À ne pas manquer