The Walking Dead : The Ones Who Live – S01E01 – Years – 16/20

Je ne savais pas que j’avais besoin de retrouver ce personnage, mais en vrai, ça m’a fait vraiment plaisir de savoir enfin ce qu’il était devenu et d’avoir des réponses. Pour autant, toutes les réponses ne sont pas satisfaisantes et les défauts de la franchise restent présents. Après, je savais à quoi m’attendre et la série est plutôt qualitative. Il faudra juste voir ce qu’elle a à raconter sur un cours un peu plus long. Pour l’instant, c’est exactement ce que j’en attendais, pas plus.

Spoilers

Où l’on découvre ce que Rick faisait pendant tout ce temps…


This is how.

Le résumé me renvoie si loin en arrière ! J’ai beau connaître l’histoire de ces personnages, j’ai beau savoir à peu près ce qui leur est arrivé parce que bon, il ne faut pas avoir fait St Cyr pour le comprendre avec tous les indices laissés, eh bien, ça me fait plaisir de reprendre cette histoire à peu près où on l’avait laissé. Bon, il y a clairement des images d’épisodes que j’ai l’impression de n’avoir jamais vu, notamment lorsque Jadis a les cheveux courts (World Beyond ?), mais les pièces du puzzle se remettent en place.

CRM

Le premier plan de la série est ensuite Rick de dos, en train de regarder des éoliennes et d’écouter les informations à la télévision ? Le mixage sonore est particulier, je n’ai rien entendu de ce qui était dit aux informations. On enchaîne sur Rick qui regarde un portrait de Michonne sur un téléphone, puis qui hésite à se trancher la gorge avec un rasoir. Soit.

Le générique semble laisser envisager beaucoup plus de civilisation que d’habitude. On verra bien. Le point de référence temporel de la série ? L’écroulement du pont, apparemment. On reprend donc cinq ans plus tard, avec Rick qui bosse désormais pour le CRM. On ne sait pas bien ce qu’il y fait, mais il est enchaîné et menotté pour eux. Son but est apparemment de tuer des zombies enflammés, rien de bien nouveau sous le soleil.

Seulement voilà, il s’éloigne autant que possible malgré sa laisse, puis Rick envisage de se couper la main pour s’enfuir. Allez, c’est un classique dans cette franchise, il devrait s’en remettre. En plus, j’ai vite calculé qu’il s’agissait de la main gauche. Pas une grosse perte. Rick finit par se faire à l’idée, qu’il a contemplé un moment de toute évidence. Il s’enfuit.

Bien sûr, Rick est pourchassé par des militaires de CRM. Il cautérise sa plaie avec un zombie en feu, ce que je trouve sacrément classe tout de même. Et alors qu’on est sûr qu’il est parvenu à s’enfuir, il se fait évidemment rattraper. On s’en doutait, c’était trop simple. Visuellement, la série est beaucoup plus qualitative que ce que la franchise nous propose habituellement, j’ai beaucoup aimé les zombies en feu.

La série nous promettait des retrouvailles entre Michonne et Rick. Comme cela n’est pas pour tout de suite, on nous propose donc un Rick qui s’évanouit et rêve de Michonne. Cela avait un petit côté flashsideways de LOST tout perturbant, avec deux personnages sacrément bien habillés – et maquillée pour Michonne ! – qui flirtent ensemble. Qu’ils sont beaux, que ça fait plaisir de les voir ensemble, même pour moi qui ne voulait pas les shipper. Il y a des voitures en arrière-plan et on comprend que Rick fait régulièrement ce même rêve, qui va ponctuer tout l’épisode.

Le rêve ne peut pas durer, cependant. Rick se retrouve donc amputé dans la même chambre qu’en début d’épisode. Il se sent con, je pense. Il n’a plus qu’une main et se met à raconter, en voix off, ce qui lui est arrivé. Après le pont, il s’est réveillé dans un hôpital militaire et a découvert l’organisation de CRM, avec toute une ville en état de fonctionnement. Seulement voilà, personne n’a le droit de s’échapper de cette ville : la sécurité est le plus important. Tant pis pour lui. Pêle-mêle, on en retient aussi que les walkers sont utilisés pour créer de l’énergie et qu’ils ont de la nourriture en quantité suffisante.

Rick a tout fait pour s’enfuir, passant tout ce temps à mettre au point un plan. Pardon, mais j’ai dû mal avec cet aspect de l’intrigue. Il a attendu cinq ans pour se couper la main, tout de même, ça ne donne pas l’impression d’un type qui a fait tout ce qu’il pouvait en attendant. En plus, il affirme qu’il est le seul à avoir toujours voulu s’enfuir, parce que personne d’autre ne le voulait… MOUAIS. Dans un univers pareil, je trouve ça difficile à croire que tout le monde tire un trait sur de potentiels survivants en-dehors des murs de la cité.

Un an après s’être coupé la main, si j’ai bien compris la voix off, Rick se retrouve avec un nouvel emploi. Il ne peut plus être aussi utile en bordure de ville, mais on l’emploie tout de même à nettoyer les rues de la ville. Il a pour mission d’éviter que des zombies entrent en ville, et pour cela, il est supervisé par un nouveau type. Ce dernier a l’air plutôt cool – on apprend qu’un autre prisonnier lui a laissé une cicatrice au front et il insiste pour dire qu’il n’y a pas de vie pour ceux qui s’échappent et que Rick ferait mieux de trouver quoi faire de sa vie avant de la perdre en s’échappant de nouveau.

Bon, après, le travail de Rick me pose plein de questions : il a plein de zombies à tuer tout de même, et si c’est quotidien, ça craint. Ce qui craint aussi, c’est que personne ne lui fournit une prothèse dans ce monde où, pourtant, les soins médicaux semblent au point.

En rentrant du boulot, Rick tombe sur une femme qui l’agresse à moitié pour le remercier de lui avoir montré qu’il était impossible de s’enfuir. Ah. Je croyais qu’il était le seul à vouloir s’enfuir et maintenant, il se retrouve avec un ersatz de Rosita qui lui balance ça ? Peut-on revenir sur le fait que je ne pardonne pas à la série-mère le sort réservé à Rosita dans le dernier épisode ?

Après cette femme, Rick retrouve un ami : Esteban. Cela fait deux ans que les deux hommes se parlent sur le même banc à observer la ville. Apparemment, c’est Esteban qui fait de longs monologues avec Rick qui l’écoute sans trop interagir. Le but de la scène ? Esteban prouve qu’il est possible de s’installer plus durablement avec la CRM. Au bout de six ans, il a obtenu le droit d’être un citoyen.

Malgré tout, il est très surpris de découvrir que Rick continue de bosser pour le CRM comme chasseur de zombies. Esteban finit par lui donner l’idée simple et efficace de s’enrôler dans les forces de CRM pour de bon, plutôt qu’en prisonnier. C’est tellement logique que je juge Rick de ne pas y avoir pensé en SIX ans : gagner la confiance de CRM pour devenir un soldat capable de partir de là…

Militaire

La série change totalement de ton, cette fois. On a droit à un montage un peu long où l’on découvre que Rick a donc rejoint les forces militaires de CRM. Le montage nous montre plein de choses de son entraînement en accéléré, introduisant aussi de nouveaux personnages, notamment un responsable de CRM qui n’est autre que Terry O’Quin. Vraiment, ce début est là pour nous faire penser à LOST.

Il me reste tout de même une question importante : comment peut-il encore y avoir tant de zombies dans le monde ? Cela va faire dix ans qu’ils tuent tous ceux qu’ils croisent, sérieusement, et il y a de plus en plus de survivants humains. Il ne peut pas y avoir tant de zombies. Bref. Bien sûr, Rick récupère finalement une prothèse : un poing noir avec une lame rétractable, une sorte d’amélioration, en soi. C’est abusé : on ne le voit pas avoir la moindre douleur fantôme. Cela paraît presque fun d’avoir une main de moins.

Après tout ça, le responsable avec la cicatrice au front prend à part Rick et sa nouvelle amie tout aussi violente que lui – la cicatrice vient d’elle – pour un petit débrief secret. Son but est de leur révéler ce qu’il pense de la politique de CRM, qu’il les voit comme des A parmi les B, qu’ils sont de futurs leaders et qu’il espère pouvoir changer le système de l’intérieur avec eux. Mouais.

Rick considère vraiment cette possibilité de changer le monde de l’intérieur, apparemment. Il en parle en voix off à Michonne, parce que oui, c’est à Michonne qu’il décide de parler plutôt qu’à Judith. Pardon, mais il semble plus intéressé à retrouver son plan cul (je n’ai jamais trouvé l’alchimie de ces deux-là !) que ses enfants, hein. Bon. Bref. L’air de rien, la voix off nous révèle aussi l’existence de deux autres grandes villes de CRM : Omaha et Portland. Ces deux villes ne cachent pas leur existence, contrairement à celle dans laquelle vit Rick et dont personne ne connaît l’existence ou l’emplacement en-dehors des murs de la ville.

MOUAIS. Comment on établit une telle alliance sans que personne ne sache où est la troisième ville ? Personne pour les suivre, personne pour craquer ? On y croit. Après tout ça, Rick se retrouve à parler avec le Général (O’Quin, donc) qui cherche à mieux cerner cet ancien prisonnier qui a tenté de s’enfuir quatre fois. Il n’est pas con : il sait très bien que Rick est probablement là pour tenter une nouvelle fois de s’échapper. Et bien sûr, il a des soupçons sur le leader qui donne des secrets l’air de rien à Rick.

La fuite

Je ne sais pas encore quoi penser de la série. Je suis un peu déphasé par la gestion du passage du temps dans la série. C’est inévitable : des années et des années ont passé dans la série-mère depuis le départ de Rick. Tout de même, ça fait bizarre : ce premier épisode est plein d’ellipses. On comprend que Rick change de vie peu à peu, qu’il est militaire et tout… mais pfiou, je n’arrive pas à savoir si je dois m’attacher à cette ambiance ou non.

J’ai l’impression que non. Tout cet épisode semble consister en une histoire abrégée de la manière dont Rick va finir par réussir à s’enfuir de la ville. Il recontacte ainsi Esteban après quelque temps (quelques années ?) afin de lui montrer un plan des souterrains de la ville. Grâce à Esteban, il obtient les infos qui lui manquent pour s’enfuir, notamment un code secret.

Rick se prépare ensuite à partir en mission. À force de jouer les militaires et les bons petits soldats, il a trouvé un moyen de s’enfuir : une mission un peu lointaine en hélicoptère, un zombie pour se faire passer mort, un moment en solo, et hop, il peut s’enfuir par les égouts. En théorie. En pratique, un zombie mord par surprise son équipement et il découvre subitement qu’une petite fille bien en vie se cachait parmi les zombies. MOUAIS.

Rick laisse passer sa chance de s’enfuir et tente de sauver la gamine, tout en étant assailli par la horde de zombies. Son alliée de CRM est là aussi heureusement. Elle lui sauve la vie, puis lui avoue qu’elle a tout vu… et a bien l’intention de le ramener avec elle de toute manière. Pour le convaincre, elle lui apprend que leur ami commun a des infos sur lui de toute manière et qu’il aurait été retrouvé bien vite s’il était parvenu à s’enfuir. Ah.

Voilà donc Rick qui se retrouve à se retourner contre son pote, essayant de comprendre ce qu’il sait sur lui. Et là, son ami ne l’est plus : le militaire révèle qu’il connaît la vie de Rick, qu’il a lu ses bouteilles à la mer et qu’il n’est pas compliqué de retrouver des infos sur Michonne, parce que c’est un nom peu courant. Ah.

Rick tente bien de tabasser ce type, mais c’est en vain : il a sacrifié trop de choses pour bosser à CRM ce type (il va falloir que je cherche son nom, à un moment), et par « trop de choses », j’entends qu’il a bombardé New-York, Los Angeles et tué sa femme hein. Il paraît jeune pour avoir eu le temps de faire tout ça lors de l’apocalypse. Sérieusement, il a quoi trente ans ? Ca lui faisait à peine vingt ans au moment de l’apocalypse.

Peu importe, vous me direz. Ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas super bien écrit tout ça : Rick essaie de le tuer, le type ne le tue pas et finalement, tout est bien qui finit bien entre eux. On offre plus de pouvoir à Rick au sein de CRM, parce que tout de même, c’est un type bien. Mouais. MOUAIS. On en était déjà à 40 minutes et ça aurait été bien de s’arrêter là.

Résolution

Ce n’est toutefois pas le cas. On enchaîne en effet avec l’information qu’Omaha est tombée et que l’alliance n’est plus que celle de deux villes. L’alliée de Rick (Thorne ?) est désormais convaincue que Portland doit les suivre et être plus protectrice de son identité. Je n’ai pas vu la saison 2 de World Beyond, mais j’ai bien l’impression que la chute d’Omaha y est liée. Il faudra que je regarde ça. En attendant, l’alliée de Rick lui raconte la vie de la petite fille qu’ils ont sauvée. Ce n’est pas glorieux : elle a vu ses parents mourir et s’est retrouvée pleine de sang et de tripes de ses parents.

Le but de ce discours ? L’alliée semble prête à rester définitivement cette fois et elle essaie de convaincre Rick d’en faire autant. Nous revoilà donc au début de l’épisode, avec Rick comprenant qu’il ne pourra jamais s’enfuir et des envies de suicide suite à la chute d’Omaha. Je suis perplexe. Il n’arrive pas à se suicider, en tout cas, même s’il a décidé de mourir. Il enchaîne sur une dernière lettre écrite à Michonne : il l’aime toujours, mais il n’arrive plus à voir son visage, ni le visage de ceux perdus. Le voilà devenu un bon petit soldat désormais. Sa dernière bouteille à la mer est donc finalement un abandon de sa part : il abandonne définitivement la vie qu’il a connue derrière lui pour se concentrer à 100% sur ce qu’il peut faire pour sauver le monde désormais. Lâche, un peu. Mais bon, il faut bien vivre. Il brûle donc lettres et portraits de Michonne…

Malgré cette résolution, Rick se retrouve une nouvelle fois à rêver de Michonne sur un banc où il lui apporterait de la pizza. La série peut donc proposer dans ce premier épisode un baiser entre les héros, puis Michonne s’enflamme soudainement alors que Rick est assailli de souvenirs de ses années à CRM. Ce n’est pas glorieux. J’imagine que le but est de nous montrer qu’il ne parvient pas à tourner la page ? C’est particulier.

Rick se retrouve alors dans un avion avec son pote militaire qu’il a voulu tuer il y a quelques minutes, hein. Il lui raconte un souvenir d’enfance dont nous n’avions jamais entendu parler, avec un incendie dans sa maison et un monologue beaucoup trop long. The Walking Dead, quoi.

Il est finalement interrompu lorsque son meilleur ami se fait tuer bêtement. Ouais, ils sont dans un avion, mais celui-ci est pris d’assaut par plusieurs missiles. Rick se retrouve donc dans un avion qui s’écrase, aspergé du sang de ses potes. Les missiles qui sont envoyés sur l’avion sont nombreux. Celui-ci finit inévitablement par tomber au sol, où un comité d’accueil l’attend : une silhouette qu’on ne voit pas avec un sabre tue un à un tous les potes de Rick.

Ben tiens. Au moment d’en arriver à Rick, elle a la bonne idée de retirer son masque. Et c’est ainsi que Michonne reconnaît Rick, que Rick se retrouve nez à nez avec Michonne et… fin d’épisode. Honnêtement, je m’attendais à ce que ça prenne plus de temps que ça. J’imagine que l’épisode 2 nous fera le point sur Michonne, mais nos héros seraient donc ensemble dès l’épisode 3 ? Plutôt rapide comme retrouvailles. Allez, vivement la suite maintenant !

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The Walking Dead: The Ones Who Live (S01)

Synopsis : Après l’effondrement du pont, Rick a été sauvé par CRM. Il est plus que temps de savoir ce qu’il est devenu.

Pour commencer, il faut souligner que cela va faire quasiment dix ans qu’on attend cette série, sous une forme ou une autre. J’étais bien plus convaincu quand il était question de faire un film, moins motivé quand il était question d’une trilogie de films et encore moins quand on m’a annoncé une série.

Cependant, maintenant que la série-mère est terminée et que l’on se retrouve avec une multitude de spin-offs pour tenir toute l’année, je me dis que ce n’est pas si con de nous proposer ce retour de Rick et Michonne. C’est peut-être la série que j’attendais le plus dans les spin-offs, en plus : cela fait des années qu’on attend le retour de ces personnages. On sait tous plus ou moins que Rick est devenu soldat CRM et que Michonne est à sa recherche.

Je ne m’attends pas à de grosses surprises dans cette série, mais ça fait du bien de savoir qu’on aura des réponses après tant d’années. Pour le reste, c’est du Walking Dead, donc je pose mon cerveau et je savoure la petite dose d’hémoglobine et de tripes qu’ils voudront bien me servir.

Note moyenne de la saison : 18/20 

The Walking Dead : Daryl Dixon – S01E06 – Coming Home – 14/20

La fin de saison est enfin là, mais bon, je suis déjà bien spoilé sur un élément de la saison 2 que je pensais voir intervenir dans cet épisode, alors certaines surprises n’en étaient plus. Il y a au cours de cet épisode une décision totalement irrationnelle qui m’a bien sorti de l’épisode et justifie de mettre cette note autrement, même si l’ensemble restait sympa et plutôt bien mené. Pas la série de l’année, mais bon, c’était quand même mieux que le spin-off précédent.

Spoilers

Daryl survivra-t-il à sa mise à sort orchestrée par Genet ? Le suspense est vraiment à son comble vu le titre de la série.


Today you die.

Allez, cette fois, c’est la fin, et quitte à avoir regardé la série cinq lundis de suite, je peux quand même l’effort de terminer ce sixième lundi par le sixième et dernier épisode aussi. Non ? Ne répondez pas, la réponse est oui, de toute manière.

Genet | Le Nid | Cliffhangers | En bref

Genet

L’épisode reprend où le précédent s’est arrêté et, franchement, il était difficile de ne pas avoir l’impression de perdre son temps. On savait très bien que Daryl allait survivre à son match contre le super-zombie dans l’arène. Après, c’est sûr que je ne pouvais pas deviner qu’il allait l’achever avec un drapeau français. Je pensais que ça ne pouvait pas être plus ridicule que le reste de la série – et finalement si. La Marianne n’a plus qu’à bien se tenir, on a désormais Daryl Dixon.

Ce héros international, cependant, n’est pas censé gagner son match. Laurent était sûr que ce serait le cas, mais ça pose problème à Genet de le voir s’en tirer à si bon compte. Elle ordonne donc que le jeu soit un peu plus pimenté que ça. Qu’à cela ne tienne, ses hommes s’exécutent aussitôt : ils enchaînent Daryl à son meilleur pote de cellule, le père de Laurent et lui envoient quatre super zombies à la gueule. Cette fois, même Laurent perd espoir en Daryl et se met à prier pour sa survie.

C’est mal connaître Daryl que de penser que ça pourra suffire à le faire perdre. Le match est plutôt sympa à suivre, en vrai, avec de bonnes chorégraphies et des zombies qui s’entretuent entre eux aussi. Enfin, il y en a un qui ne supporte pas la drogue et un qui en tue un autre, pour être plus précis. Je dois dire que cette drogue a un peu la classe, parce que ça semble rendre les zombies encore plus what the fuck. C’est déjà cool à voir.

Et c’est tant mieux, parce que le reste est un peu plus blasant. Genet ne supporte pas de voir Daryl l’emporter quand tout ce qu’elle voulait, c’était marquer les esprits pour les rallier à sa cause. Elle décide donc de le faire assassiner de manière un peu plus efficace par des armes à feu… sauf que c’est toujours mal connaître Daryl. Il est increvable le monsieur : alors que Quinn se fait mordre dans le dos par un zombie, les gardes chargés de les tuer se font tirer dessus par le chef de la résistance. Et oui, lui, Sylvie et d’autres ont réussi à infiltrer le camp de Genet, ça tombe bien tout de même.

Bon, ça ne tombe pas bien pour Genet qui n’aime pas du tout perdre la face comme ça. Elle parvient tout de même à s’enfuir et à mettre Laurent en cellule avec Isabelle. Quinn et Daryl ? Ils réussissent à s’échapper de l’arène. Malheureusement, Quinn y reste : il est mordu et sait qu’il va mourir, alors il accepte de se sacrifier pour que Daryl puisse s’échapper. Contre toute attente, la diversion est suffisamment efficace pour laisser le temps à Daryl à rejoindre l’extérieur. Il tombe sur Sylvie, son mec et le leader de la résistance.

Tout le monde s’inquiète alors de savoir ce qu’Isabelle et Laurent ont bien pu devenir. Par chance, Isabelle sait toujours être une excellente pickpocket. Elle a donc récupéré les clés dans la poche du garde et entraîne avec elle Laurent dans sa fuite. Le gamin n’en reste pas moins insupportable, à essayer de fuir par lui-même puis à se figer au pire moment possible. Le pire moment possible ? Eh bien, de manière pas du tout crédible, Daryl les retrouve mais est coincé par une grille. Il les voit donc se faire attaquer par un Quinn zombifié.

Bien sûr, Isabelle se fait coincer par le zombie et c’est à Laurent de tuer une deuxième fois son papa. Ce ne serait pas très drôle autrement… Mais putain, insupportable le gamin qui met trois plombes à aller sauver sa tante là. Finalement, Laurent et Isabelle sont donc sains et saufs. La grille qui les sépare de Daryl ? On ne sait pas trop, c’était juste un obstacle pour le principe : dans la scène suivante, tout le monde a réussi à sortir du QG de Genet sans retomber sur des gardes, malgré le bruit de dingue qu’ils ont déjà fait.

Genet | Le Nid | Cliffhangers | En bref

Le Nid

Tout est bien qui finit bien, donc. C’est un peu tôt pour que ce soit la fin, cependant : il reste encore pas mal de temps dans l’épisode. On enchaîne donc par des adieux entre Sylvie et son mec (je croyais qu’elle avait décidé de rester avec lui, mais finalement, elle préfère être aller au Nid ?) et sur une Isa qui s’excuse auprès de Laurent de ne pas avoir été là pour le protéger cette fois – mais heureusement, c’est lui qui l’a protégée. C’est-y pas beau.

La voiture qu’utilisent nos héros tombe alors en panne – un point de Bingo improbable – ce qui est finalement une bonne excuse pour une autre scène de blabla entre Isabelle et Daryl. Faut bien qu’ils continuent de flirter après tout. Isa en profite aussi pour remarquer à quel point Laurent a grandi au contact de Daryl. Pardon, mais ce n’est pas du tout mon avis : mon avis, c’est que Laurent est devenu sacrément con au contact de Daryl. Cela dit, on ne peut pas blâmer Daryl pour tout : Isabelle aussi est pas mal conne quand elle le veut.

Et pendant que la conversation traînait en longueur, Isabelle se fait donc avoir comme une bleue par Stéphane venu chercher la revanche pour son frère. Ouais, il sort de nulle part et a réussi à retraquer nos héros avec quelques hommes de Genet. Son but est de tuer Daryl et il a tout ce qu’il faut pour ça. Je veux dire, Laurent, Isa et Sylvie sont faits prisonniers ; Isabelle se prend un coup de couteau en voulant protéger Laurent, Stéphane a un flingue en main et est prêt à tuer Laurent… et… Et il change d’avis ?

Cela n’a AUCUN sens, pardon. Sylvie prie un coup, Laurent lui dit que Dieu l’aime et bim, voilà Stéphane qui tue les hommes de Genet et laisse la vie sauve à Daryl. Pardon, mais what the fuck ? Il lui dit juste « pas cette fois » ? Pourquoi laisse-t-il Laurent en vie sincèrement, ça n’a pas de sens ?! Allez, le vent l’emportera. C’est la musique choisie pour l’arrivée de notre groupe au Nid, autrement connu sous le nom de Mont St Michel. Il faut noter tout de même que Stéphane connaît leur destination, mais en même temps, il a décidé de les laisser vivre, alors je ne sais pas trop ce à quoi ça peut lui servir.

Voilà en tout cas nos héros qui arrivent vite au Mont Saint Michel. Isabelle peut s’y faire soigner l’épaule, les réalisateurs proposer de supers plans et Daryl devenir coach pour apprendre à tirer à la mitraillette. Allez, pourquoi pas. Les plans sont bons ; j’ai beaucoup aimé leur vision du Mont St Michel. Cela fait des années que je n’y ai pas mis les pieds, ça donne envie d’y retourner. La série réussit donc à remplir son cahier des charges.

Allez, qu’importe, enchaînons : la vie au Nid est très sympa pour tout le monde, grâce à son leader charismatique et très doux. Il donne des cours à Laurent, chacun peut en revenir à la religion et tout est bien qui finit bien… sauf que ce n’est toujours pas la fin. On nous impose alors une scène où Daryl aide Isabelle à se soigner le dos, une nouvelle manière très originale de les voir se draguer. Et après tout ça, c’est sans surprise qu’on demande à Daryl de rester au Nid, hein.

Daryl n’en a toutefois pas envie. Il est censé reprendre le chemin et retourner aux US après tout. Isabelle le prend assez mal, surtout quand elle comprend que Daryl a pris la décision de partir sans dire au revoir. Là, c’est trop pour elle. Elle n’est toutefois pas capable de convaincre Daryl de changer d’avis : il part sans un mot pour Laurent, même si Isabelle lui dit qu’il ne vaut pas mieux que son père à faire ça. C’est ridicule, sincèrement.

Daryl reprend donc la route, direction les USA… En théorie. En pratique, c’est la mer qu’il devrait prendre pour ça, mais il n’a pas de bateau. On le voit donc abandonner les personnages qui ont fait la saison pour entamer une longue et interminable marche à travers la France. C’est beau, la France. Les plans sont très différents de ce que la franchise propose aux USA.

Contre toute attente, une fois de plus, Daryl tombe alors dans son périple sur un drapeau américain. Le voilà qui a remonté la côte jusqu’à la Normandie, je suppose : il tombe sur un cimetière américain – cimetière de la seconde guerre mondiale. Une certaine image de la France, permettant à Daryl de retrouver son ancêtre enterré là. Ma foi, c’est une idée un peu tordue, mais c’est très beau comme plan.

Daryl se recueille un court moment, puis il aperçoit un bateau au loin et décide de s’approcher de la côte. On rappelle que le dernier bateau qu’il a pu voir était dirigé par Genet ? Cela ne semble pas angoisser Daryl outre mesure : il se signale rapidement par de grands cris. Le bateau le repère tout aussi vite, les zombies du coin aussi. Cela faisait cinq bonnes minutes qu’on le voyait marcher sans croiser âme qui ne vive pas, voilà soudainement des zombies qui sortent de tous les côtés à la fois.

Bon, il en faut plus que ça pour faire peur à Daryl cependant. Il parvient donc à se débarrasser des zombies qui surgissent de nulle part dans les vestiges de bunker de la seconde guerre mondiale et s’approche de la mer pour rejoindre le bateau.

Oui, mais au dernier moment, il y a un boulet qui crie de grands « Daryl ! Daryl ! ». Laurent a donc suivi Daryl et l’a rattrapé, ce qui est plus qu’improbable. Mais bon, est-on à ça près ? Clairement pas. Les zombies qui viennent tous d’attaquer très rapidement Daryl sont soudainement beaucoup plus lents et… c’est le plan final pour Daryl. MOUAIS, j’ai un gros sentiment de « tout ça pour ça ? » sur cette saison. Et puis, où est Isabelle ? Elle a laissé Laurent se barrer tout seul ? Ce gamin est insupportable !

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Cliffhangers

En attendant, Stéphane se retrouve à devoir expliquer à Genet, devant La Liberté guidant le peuple, pourquoi il revient tout seul et en vie. C’est l’occasion pour nous d’apprendre que Genet est une grande fan d’art, mais aussi qu’elle est sacrément maligne. Elle devine donc par elle-même que c’est Stéphane qui a tué ses hommes. Pardon, mais non. C’est trop. Que Stéphane ne veuille pas tuer Laurent, d’accord, mais ça ne l’empêchait pas de tuer Daryl sur le moment ; et surtout, ça n’a aucun sens que Genet devine si vite ce qu’il s’est passé. Puis… Il pouvait tout aussi bien tuer les hommes de Genet ET Daryl, puis laisser les autres s’enfuir ?

C’est juste mal écrit, je ne vois pas d’autres explications. En plus, Stéphane se rend complètement à Genet et avoue la vérité sans aucune difficulté. Il se retrouve alors à protéger l’emplacement du Nid… Je ne comprends pas, sérieusement. Bon, qu’il parle ou non, je doute de sa survie, mais pourquoi protéger l’Union ? Ce sont censés être ses ennemis depuis le départ !

Ce n’est toutefois pas le seul cliffhanger de la saison parce que sinon, on serait sacrément mal lotis. Non, un autre cliffhanger nous révèle ce qu’on savait tous depuis plus d’un an : malgré son abandon initial de la série pour la saison 1, Melissa McBride rejoint bien le casting pour la saison 2. Alors que tout le monde sait (bon, peut-être spoilers si vous n’êtes pas parisiens et/ou pas sur les réseaux) que des plans ont été tournés il y a deux mois à la Défense avec Daryl et Carol, la fin de l’épisode nous ramène aux USA où Carol est en train de remonter la piste de Daryl.

Cela devrait être un moment badass et inattendu, avec tout plein d’excitation d’enfin revoir le personnage… Mais en vrai, ce n’était tellement pas une surprise – en plus, ils ont même annoncé qu’elle serait perso principal il y a deux ou trois jours sur les comptes officiels de la franchise – que… cliffhanger un peu raté. Même si elle a la classe !

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En bref

Je suis plutôt mitigé, mais il faut bien reconnaître que c’est un spin-off bien plus réussi que Dead City. J’ai beaucoup aimé le fait que ça se déroule en France, peut-être parce que je suis chauvin, mais surtout parce que ça permettait de jolis plans et un retour aux origines de l’apocalypse franchement appréciable lors de l’épisode 2. Après, faut pas déconner, ça a déraillé sévère en cours de route avec les histoires de religion, le passé d’Isabelle et Quinn pas si passionnant et surtout le casting de Laurent – parce que désolé, je n’accroche pas vraiment à son jeu en fait.

Dans l’ensemble, c’est donc une série qui a de la gueule, mais qui s’effondre dès qu’on creuse un peu. C’est déjà mieux que beaucoup de saisons de la série-mère, vous me direz. Il ne faut pas que je sois trop sévère. Et puis, j’ai vraiment envie de découvrir ce que donnera la saison 2 aussi, et ça, c’était pas gagné d’avance !

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The Walking Dead : Daryl Dixon – S01E05 – Deux Amours – 15/20

L’épisode partait super mal et il l’est resté un bon moment, avec une intrigue qui semblait juste vouloir traîner en longueur et garder ses billes pour le dernier épisode la semaine prochaine. Finalement, en cours de route, les choses accélèrent un peu et l’on quitte l’état de transition pour aller vers de nouvelles propositions un peu plus intéressantes.

Spoilers

Daryl et Laurent continuent leur chemin vers le Nid.


Do I look like I need help ?

Je pensais qu’aujourd’hui était le dernier épisode de la saison, et je suis inévitablement un peu frustré de me rendre compte que ce n’est en fait toujours pas le cas. L’épisode 5 commence par une petite chanson française pour accompagner le tour sur la Seine d’Azlan, Daryl et Laurent. La chanson est bien choisie et a un refrain absolument pas subtil pour cet épisode : « J’ai deux amours, Paris et mon pays ».

Daryl | 200 km | Isabelle

Daryl

On voit tout de suite vers quoi l’épisode se dirige, mais je ne donne pas cher de la vie d’Azlan au cours de l’épisode, en vrai. En attendant, Azlan s’inquiète de savoir comment Daryl s’est retrouvé là, alors que Daryl nous joue les papas de substitution pour Laurent. Je veux dire, il est tout fier de le voir sur le pont du bateau et s’inquiète de son avenir au Nid, là, c’est ridicule. Et comme ils ont 200 kilomètres à tenir, autant papoter.

Les questions d’Azlan replongent Daryl dans le passé. C’est une bonne chose car ça permet d’enfin recoller les morceaux entre le Daryl que nous avions quitté sur sa moto aux Etats-Unis et celui qui est arrivé à Paris. C’est une mauvaise chose parce que ce n’était pas forcément nécessaire non plus d’en faire un flashback. Je sens bien qu’on va nous vendre une histoire qui ne tient pas debout.

Bref. Daryl était donc en panne d’essence avec sa moto aux USA quand tout a (re)commencé pour lui. Il a été pris en stop par un type, parce que c’est bien connu, on accepte de monter dans les voitures des inconnus dans cette post-apocalypse, et sans poser de questions. Daryl n’en pose donc pas quand il est amené à une sorte de QG de machistes se préparant pour une mission bien particulière, ordonnée par un français. Ah. Cela ressemble de loin à la mise en place d’une petite situation d’esclavagisme – mais esclavagisme de zombies.

Le français réclame en effet qu’on lui apporte des zombies d’hommes uniquement, pas trop petits et plutôt costauds. Daryl accepte de le faire, parce qu’il a besoin de récupérer de l’essence et qu’il faut bien payer. Il ne pose aucune question, alors que cette traite est hyper étrange tout de même. Qu’importe, vous me direz… Mais on pourrait croire que Daryl sait se poser des bonnes questions, tout de même.

Ce n’est pas le cas. Pire encore, il envoie bouler un jeune homme qui lui demande son aide pour récupérer des zombies dans la forêt. Il se rend vite compte, comme tout le monde, que Daryl est excellent pour prendre des zombies en otage. Il est celui qui en ramène le plus. Daryl refuse toutefois d’aider ce jeune homme qui a juste envie de retrouver sa copine au plus vite. Bref, Daryl est un connard.

Rassurons-nous, comme toujours, Daryl est incapable de se tenir à distance de ce gamin trop longtemps. Il peut jouer les durs tant qu’on veut, on sait très bien qu’il a un grand cœur : il lui vient donc en aide assez vite quand il se rend compte que le gamin est incapable de couper des buches. Il l’abandonne toutefois assez vite, espérant pouvoir profiter d’une appel radio avec la maison. Les lignes longue distance sont toutefois brouillées : il parvient à parler avec Carol, lui expliquer qu’il est dans le Maine et que tout va bien… Et ce n’est qu’après tout ça que Carol pense à informer Daryl que … est de retour. Non, je n’ai pas oublié un mot, ces débiles de scénaristes jouent avec nous.

La radio coupe sur cette info capitale. Daryl a tout de même le temps de faire la promesse de revenir la semaine suivante, ce qui nous indique que Carol est probablement à sa recherche désormais, dans le présent de la série. Pour l’instant, nous sommes toujours dans le passé, cela dit : Daryl découvre le lendemain que son jeune protégé qui ne l’est pas a été tué par un autre chasseur de zombies.

Il s’énerve assez légitimement et finit par se battre avec le chasseur – ce qui est contraire aux lois du campement dans lequel ils vivent. Bref, Daryl est aussitôt fait prisonnier. Le voilà mené sur un bateau où il est fait prisonnier. On lui vole sa fameuse veste au passage.

Le type qui lui prend la veste va le regretter, c’est sûr et certain. Et ça ne traîne pas : quand Daryl découvre qu’il est prisonnier pour servir de repas à des zombies pendant la traversée de l’Atlantique. C’est pas ouf ça, comme intrigue, parce qu’on ne voit absolument pas pourquoi les prisonniers sont donnés à manger au fur et à mesure aux zombies qui n’ont pas besoin de ça pour survivre – ce sont des zombies. Il faut toutefois faire avec et comprendre que Daryl est tombé sur de très méchants français.

En tout cas, c’est assez rapidement qu’il met au point un plan pour s’enfuir, prétextant être malade et cracher du sang pour être emmené auprès des zombies par les gardes. Dès qu’il en a l’occasion, il jette un garde dans la fosse, en tue un autre, puis un autre – et il récupère sa veste, évidemment. Il libère alors tout un tas de zombies pour foutre la zizanie sur le bateau, tout en cherchant à s’enfuir.

Pour se faire, il a l’aide de son camarade de cellule, qui n’est pas bien malin apparemment. Ils n’arrivent pas à faire tomber à l’eau le canot de sauvetage, tandis que la panique sur le pont est de plus en plus incontrôlable.

Un des zombies est évidemment capable de grimper à l’escalier menant sur la plateforme où ils sont. Il est ultra rapide par rapport à d’autres zombies et il tue sans trop de problème le nouvel ami de Daryl. Ca alors, un personnage secondaire qui est tué avant même qu’on sache son prénom ! Je ne m’y attendais pas… Le super-zombie s’en prend ensuite à Daryl, qui passe par-dessus bord au moment d’une explosion du bateau. Et voilà donc comment Daryl s’est retrouvé à dériver vers la France. Bon. C’est un peu n’importe quoi de nous faire croire que le voyage peut être si rapide, mais à part ça, c’est une intrigue qui fonctionne à peu près. Et ça explique pourquoi Genet lui en veut tant, s’il lui a fait perdre tout un bateau.

Daryl | 200 km | Isabelle

200 kilomètres

En parallèle, nous suivons aussi les 200 kilomètres de Daryl, Laurent et Azlan. Ce n’est pas grandiose à voir, parce que les scénaristes n’ont vraiment pas grand-chose à raconter. Nous voyons donc Laurent sortir une canne à pêche pour prendre quelques poissons, mais s’indigner ensuite que Daryl  lui demande d’en manger parce qu’il a fait une promesse à Dieu de ne pas toucher aux poissons.

Pardon, mais tu viens de les tuer du con ? T’es plus à ça près. Malgré tout, Laurent en profite pour prêcher auprès de Daryl, cherchant à en savoir plus sur son passé et parlant encore et toujours d’Isabelle. Le soir, il se retrouve même à prier pour Judith, RJ, Ezekiel ou Carol, pour venir en aide à Daryl incapable de prier par lui-même.

Pendant qu’il fait ça, Daryl papote à nouveau avec Azlan, et ce n’est toujours pas ça. Bon, l’épisode ne sera qu’une longue conversation. Et ça pourrait être intéressant, mais j’ai trop l’impression qu’on nous fait perdre notre temps pour ça : les conversations ne servent pas à approfondir les personnages, mais à ressasser ce que l’on sait déjà de Daryl et proposer une backstory à Azlan qui, de toute manière, ne survivra probablement pas.

C’est arrivé plus vite que je ne m’y attendais, cependant : Azlan finit par se tuer quand des zombies attaquent leur campement. Pour protéger tout le monde, Azlan se bat contre eux et s’empalent à un poteau téléphonique. Et c’est drôle, parce que son père bossait pour une compagnie téléphonique ahahahahaha. Non. Bref. Comme prévu, un personnage secondaire de plus qui y passe. Ils ne font pas dans la subtilité.

Daryl prend le temps de l’enterrer le lendemain avant de partir, Laurent d’organiser tout un enter… Ah ben non, il se contente de poser un chapelet sur la tombe et on enchaîne sur Daryl qui pète un câble sur Laurent. En effet, Laurent a eu la bonne idée de laisser dériver leur bateau, leur seul moyen de transport pour arriver au Nid à près de 200 km de là donc.

Il y a de quoi le traiter de « stupid little shit » en vrai. Et Laurent avec ses yeux de cocker en face là ? Insupportable ! Il finit par expliquer qu’il a fait ça parce qu’il ne voulait pas que Daryl l’abandonne à son tour. Pff. Ils se retrouvent à devoir marcher, en tout cas, et Laurent en profite pour demander à Daryl s’il peut venir avec lui. Non mais il est vraiment insupportable.

Ces idiots sont aussi en train de marcher sur une route à proximité d’un château, et c’est sans surprise qu’une voiture finit par y passer. Il n’en faut pas plus pour relancer l’intrigue dans une nouvelle direction. C’est particulièrement énervant : en se cachant, Laurent fait tomber la moitié de ses affaires et, évidemment, ils sont vite repérés par ces nouveaux ennemis.

Ainsi, Daryl est fait prisonnier après avoir demandé à Laurent de s’enfuir seul vers le Mont St Michel. Il parle en espagnol, mais les français sont capables de comprendre qu’il parle anglais et commencent aussitôt à le questionner sur l’enfant qui est avec lui. Laurent revient finalement pour sauver l’œil gauche de Daryl au moment où on allait lui arracher. Qu’il est con ! Vraiment, il mérite que Daryl lui passe un savon. Après, soyons reconnaissants : il nous épargne de longs épisodes de marche, parce que maintenant, ils sont prisonniers, on va passer à autre chose.

Daryl | 200 km | Isabelle

Isabelle

Je pensais qu’on ne verrait pas Isabelle de l’épisode, mais non, on a aussi droit à son retour dans cet épisode. Elle dort dans un appartement de luxe où on l’a droguée pour être sûr qu’elle se tienne tranquille. Et quand je dis appartement, c’est un euphémisme : on découvre assez vite qu’il s’agit en fait d’un vieux château ; mais un château ultra aménagé et moderne. Cela donne presque envie d’y vivre, alors qu’on sait bien qu’en vrai, ce ne sont que des passoires thermiques pleines d’araignées ces demeures !

Bref. Assez vite, Quinn vient rendre visite à Isabelle, histoire de relancer l’intrigue de ces deux-là. Enfin, ça, c’est la théorie. La pratique, c’est que j’ai vite décroché de la conversation qu’ils avaient, avec un peu de religion encore, jusqu’à ce qu’on en vienne à Isabelle qui se trouve une arme et demande à Dieu de lui pardonner. Oh, le soupir que j’ai poussé !

Isabelle prévoit donc de tuer Quinn pour s’échapper, alors que lui, il a juste envie d’un petit dîner romantique avec elle. Il y a tellement de bougies et verres sur la table que je ne comprends pas bien comment on peut nous faire croire qu’elle a besoin de se trouver une arme. Il y avait largement ce qu’il fallait, fourni par Quinn lui-même.

On nous fait heureusement l’économie du dîner, préférant nous montrer plutôt l’arrivée de Genet au château. Elle n’apprécie pas de se voir refuser l’accès à Quinn – occupé par la soirée – loin de se douter qu’il est en train d’essayer de coucher avec Isabelle. Celle-ci embrasse en effet Quinn pour divertir son attention et réussir à le tuer, mais… elle n’y parvient pas. C’est une bonne sœur après tout.

Quinn vexe en tout cas Genet, ce qui ne semble pas être une bonne idée. Le lendemain, Isabelle envisage le suicide, mais elle reçoit avec le petit déjeuner un message d’un « ami » qui semble lui redonner espoir. Isabelle accepte donc de faire ce que Quinn lui demande ensuite. Il lui offre de magnifiques bijoux de la place Vendôme, puis lui propose de le suivre jusqu’au QG de Genet, la « Maison-Mère » (avec l’accent dans le mauvais sens dans les sous-titres officiels, cela dit).

Si Quinn semble y être accueilli en véritable maître des lieux lui aussi, il tombe en fait tête la première dans un piège tendu par Genet. Celle-ci est déçue de voir que Quinn lui a menti : il lui avait dit avoir réglé le cas de Daryl, mais ce n’est pas le cas. Loin de là. En effet, Daryl est dans l’un des cachots de la Maison Mère. Oups. Quinn est arrêté sur le champ, comprenant qu’il a été trahi par sa maîtresse un temps trop tard. Ce n’était peut-être pas une bonne idée de flirter à nouveau avec Isabelle, après tout.

Isabelle ? Elle, elle n’est pas fait prisonnière, car elle a encore un intérêt aux yeux de la méchante de la saison. En effet, Genet révèle alors qu’elle est au courant de tout le mythe qui entoure la naissance de Laurent. La voilà donc qui est prête à tomber dans le panneau pour le bien du pays : elle explique à Isabelle et Laurent – qui viennent juste de se retrouver après moins d’un épisode de séparation – qu’elle souhaite présenter Laurent aux yeux du monde comme le Sauveur que la religion veut faire de lui.

Son but ? Unifier le pays. Elle est assoiffée de pouvoir et veut diriger la France, en fait, avec des arguments bien nationalistes là. Ah, les français, toujours bien à droite apparemment. Laurent refuse d’entendre que Genet est en colère, lui rappelant juste qu’elle a le cœur brisé. Malgré tout, Laurent écoute Isabelle qui voit bien qu’ils n’ont pas le choix de faire ce que Genet leur demande.

En parallèle, Quinn et Daryl se retrouvent dans la même cellule. On a connu des partenaires de prison plus sympa dans les séries. De toute manière, ça ne dure pas : Daryl est rapidement emmené pour le « repas ». C’est évidemment un mensonge, ou plutôt, c’est lui le repas : on le met dans une arène où tout un tas de français chantent la marseillaise en attendant le début d’un combat qu’ils réclament beaucoup.

Le combat ? Daryl voit débarquer un zombie. Un seul. Le twist ? On injecte au zombie une seringue qui le transforme en super-zombie, comme sur le bateau. Ah. Une drogue pour booster les zombies ? Belle idée de la part des français. On est un vrai pays d’innovation !

Daryl | 200 km | Isabelle

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