Salut les cinéphiles,
Si l’on en croit le cinéma des Halles, le film A plein temps qui sortait aujourd’hui dans les cinémas va plutôt bien fonctionner, et franchement, c’est une excellente nouvelle parce que j’ai eu l’occasion de voir le film en avant-première la semaine dernière (oui, encore, le mardi) et vraiment, c’était une belle surprise.
Déjà, la journée commençait bien pour moi, parce qu’en voulant regarder les sorties du jour, j’ai découvert qu’il y avait une séance pour ce film le soir-même, « en présence de l’équipe du film ». Bon, c’est souvent limité au réalisateur ou à l’équipe technique quand c’est comme ça.
Moi, j’ai vu l’affiche avec Laure Calamy et je me suis dit que ça allait forcément être bien.
J’ai vu Dix pour Cent, je sais que je l’adore et même si le synopsis ne me tentait pas plus que ça, j’ai tout de suite pensé qu’il fallait y aller, surtout que l’horaire collait parfaitement avec ma journée de travail.
Voir aussi : Dix pour Cent (S04)
Un film inattendu
Oui, c’est donc pour aller voir ce film que je n’ai pas vu de série, parfaitement. J’ai bien fait, la co-productrice est venue nous présenter l’œuvre, et c’était bien sympa. Bref, que raconte ce film ? C’est l’histoire d’une mère célibataire qui doit s’occuper de gérer à la fois la garde de ses deux enfants et sa vie professionnelle, avec le problème que le papa joue les abonnés absents et que son travail se situe à Paris, à plusieurs heures de transport de chez elle. Son boulot n’est pas non plus celui de ses rêves, et elle espère bien pouvoir reprendre sa carrière ailleurs au plus vite… Un équilibre fragile, mis à mal par des grèves SNCF.
Bizarre comme scénario, n’est-ce pas ?
Ca l’est encore plus quand on regarde l’affiche qui nous vend ensuite, à partir de ça, « un thriller haletant » avec Laure Calamy en train de courir. Et pourtant, c’est exactement ce qu’est ce film : haletant, c’est le mot parfait. Le rythme est effréné, la réalisation est dingue – et pour le coup, avec l’avant-première, j’ai su qu’il y avait quasi 200 séquences au lieu des 90 habituelles. La multitude de plans permet de donner du rythme au film et de nous laisser essoufflés en fin de séance.
Une immersion réussie
Cela faisait longtemps qu’un film n’avait pas autant réussi à m’immerger dans son univers, et c’est ironique, parce que l’univers est en partie le mien – courir après les trains et les bus, ça me connaît, croyez-moi. Un brin angoissant, le film réussit bien à nous plonger dans ce que vit son héroïne et on en est presque anesthésié : notre sens critique en prend un coup et on finit par se sentir acculé comme l’héroïne du film qui est pourtant loin d’être une héroïne.
Avec un peu de recul, certains problèmes devraient être évités, mais vraiment, l’héroïne n’a pas le temps pour ça – et nous non plus.
Du coup, c’était un peu bizarre de sortir de ce film d’1h30 (ça a paru presque plus long tellement on est bombardé de plans ; c’était hors du temps) et d’enchaîner aussitôt par une séance de questions-réponses avec le réalisateur et… Laure Calamy ? Oh mon dieu. Je vous avais déjà teasé que j’allais reparler d’elle cette semaine, mais quelle bonne surprise de la voir débarquer dans la salle.
Voir aussi : Call my Agent: The Musical?!!!
Une équipe de production incroyablement géniale
Bon, on ne va pas se mentir, elle semblait un peu mal à l’aise d’être face à toute la salle (la salle était pleine, ça aussi ça fait plaisir), mais elle a vite brisé la glace elle-même et c’est une actrice vraiment cool, investie dans ses personnages et ouverte à la discussion. C’était un 8 mars et c’est un bon film pour la Journée internationale des Droits des Femmes, donc c’est forcément beaucoup revenu. Le féminisme du film est assumé, parce qu’il donne la voix à un personnage qu’on ne voit pas assez dans les films, mais qui pourtant existe.
Capable d’envolées un peu semblables à ses personnages cultes d’Antoinette ou Noémie, Laure Calamy a répondu à toutes les questions avec humour. Eric Gravel, le réalisateur, était étonnamment très bavard lui aussi.
Pour avoir fait d’autres avant-premières, je trouve qu’on a vraiment eu de la chance sur celle-ci : ils étaient passionnants, à l’écoute (même trop parce que le public était bavard aussi) et disponibles, prenant un peu plus d’une heure après le film pour répondre aux questions, pour parler du casting, de la technique, du tournage (commencé en février 2020, oh l’ironie), de la préparation pour le rôle…
J’avais déjà adoré le film, mais ça donnait encore plus de profondeur à ce que je venais de voir. Bon, c’était aussi un peu trop tôt après le film et quelque peu déstabilisant de ne pas avoir le temps de digérer le film avant d’en parler, mais quel plaisir ! Allez le voir !
Voir aussi : Performance de la semaine (2018) – Laure Calamy
Et si vous avez l’occasion de rencontrer Laure Calamy un jour, n’hésitez pas, elle est tellement sympathique et géniale ! Elle a même pris du temps après la séance pour papoter un peu et pour un selfie – et pourtant, elle avait envie de parler à ses amis à côté, donc respect pour son professionnalisme (et désolé pour le dérangement). Le selfie me fait trop rire en plus, parce que ce n’est pas ma plus glorieuse réussite photographique, mais ça donne le smile je trouve.
« ce n’est pas ma plus glorieuse réussite photographique » Au contraire, je la trouve très réussie cette photo, elle fait très naturelle, limite photo de potes 🙂
J’aimeJ’aime
Oooh merci ! Laure Calamy est effectivement beaucoup trop géniale pour ça, elle prenait le temps de parler vraiment 🙂
J’aimeAimé par 1 personne