Épisode 11 – Rogue Element – 12/20
Aïe, il se passe dans cet épisode ce que je craignais à la fin du précédent, à savoir qu’on s’éloigne des intrigues m’intéressant vraiment quand je regarde cette série pour se concentrer sur des trucs moins prenants et des personnages que j’aime moins. Ce n’était pas glorieux comme épisode et ça donne envie que la série se termine vite, honnêtement. Ils peuvent faire tellement mieux que ça !
Spoilers
Eugene file le parfait amour avec Stephanie… jusqu’à ce que…
There was never any Stephanie.
Finir la semaine par un bon rattrapage de cette série me paraissait une bonne idée, mais j’avoue que la perspective de voir cet épisode commencer par un gros plan sur Eugene, ce n’était pas réjouissant. En plus, on nous fait croire que Stephanie est vraiment à fond dans ce qu’elle lit du roman qu’il a écrit alors que… Bon. C’est Eugène quoi, j’ai du mal à y croire. Après, il est fou amoureux d’elle lui aussi, donc c’est peut-être logique qu’elle soit un peu aveuglé par son soi-disant talent.
L’amour rend aveugle. Il lui offre une clé de chez elle et part voir Princess pour tout lui raconter alors que Stephanie reste à lui sourire bêtement au balcon. Mais quelle angoisse ce début d’épisode ? Cela va être long si toute la fin de saison – on s’en approche déjà à grand-pas cela dit – est dans cet ordre d’idée-là.
Avec cette série, je me doute que ce ne sera pas tout à fait le cas et je suis bien content de voir rapidement le sourire d’Eugène s’évanouir quand Stephanie ne se pointe pas à leur rencard suivant. Par contre, QUI laisse fondre deux glaces ? Déjà QUI achète une glace avant qu’elle ne se pointe ? Où est la logique là-dedans ?
A la musique, on comprend qu’on doit s’inquiéter pour Stephanie quand il joue les stalkers : il y a clairement un mystère à élucider. Moi qui pensais qu’elle lui foutait un lapin, tout simplement. Ce n’est pas le cas : on nous révèle qu’elle fait sa valise à la hâte… Allez savoir, il a dû se passer un truc grave en coulisses. Je ne doute pas qu’on y reviendra, mais pour l’instant, j’en ai rien à foutre. Ou plutôt, je suis content que le sort s’acharne sur Eugène, car je ne suis pas sympa.
L’avantage, c’est que ça permet de suivre à nouveau la vie de Stormtrooper-Rosita : en bonne policière, elle est contactée par Eugene pour mener l’enquête sur la disparition de Stéphanie. Face à cette disparition, tous les amis d’Eugène se mobilisent : Princess débarque donc à son appartement pour lui remonter le moral comme elle peut, mais c’est pour mieux le retrouver en train de déjà se prendre pour un cinglé qui mène sa propre enquête sur Stéphanie.
Eh, franchement, en très peu d’épisodes, Princess a réussi à vraiment s’imposer dans la série, non ? On ne comprend pas trop par contre comment le temps passe dans cet épisode par contre : il y a clairement plusieurs jours entre les scènes, mais ce n’est pas si évident que ça pourtant. En tout cas, entre deux bouteilles d’alcool et avec une vessie pas complètement vidée, Eugene commence son enquête en interrogeant un type qu’il a vu sortir de l’immeuble de Stephanie.
Celui-ci lui sort une excuse toute naze. Roman, c’est son nom, serait un plombier selon lui… Sauf qu’Eugene sait bien que non. Il explique donc à Princess ce qu’il a pu découvrir sur celui-ci. Il se rend régulièrement dans un immeuble où d’autres le rejoignent, sans qu’il ne sache exactement pourquoi. C’est vrai que c’est un peu louche, surtout que l’appartement de Stephanie a été vidé lui aussi bien rapidement et qu’un formulaire de transfert, signé par Stephanie, a été donné à la police. Eugène n’y croit pas du tout et crie au complot.
Bordel, qu’est-ce que c’est que cet épisode ? Rendez-nous les zombies, ça fonctionnait tellement mieux. Là, on a donc une enquête un peu naze menée par Eugene hors écran et un duo avec Princess qui est plutôt efficace, mais dont on peine à comprendre comment il se met en place à défaut d’avoir eu toutes les infos avant. En tout cas, ils pénètrent par effraction chez ce Roman pour en découvrir plus.
S’ils découvrent bien des armes chez lui, Hornsby finit par leur expliquer, une fois qu’ils sont chopés sans trop de surprise par la milice, que les armes sont légales et que Roman est bien un plombier. Si Eugene veut continuer de voir une conspiration dans le départ de Stephanie, Princess est évidemment là pour lui expliquer que non. Je suis persuadé qu’Eugene a raison, mais en attendant, il va falloir considérer que Stephanie a rompu avec lui. Tout ça pour ça ? C’est vrai que c’est frustrant pour lui.
Il refuse donc de croire qu’il n’y a pas de complot, même si Princess pense l’avoir convaincu, et il reprend son enquête sur les mystérieuses réunions de gens se retrouvant dans le bâtiment. Il se fait alors mettre KO par… Stéphanie elle-même. Mouahaha. Elle n’a plus ses lunettes, cette fois, et l’homme mystérieux qu’Eugène n’avait vu que dans l’ombre s’avère finalement être… Hornsby. En tout cas, ça permet enfin à Eugène de comprendre que Stéphanie n’a jamais existé et qu’elle était juste un agent envoyée pour qu’Eugène révèle tout ce qu’il savait sur sa propre communauté.
Il est insupportable. Je veux dire, on le savait ? On l’a toujours dit. Rosita lui a dit il y a deux ans putain. En plus, qu’est-ce qu’il est con, putain. Et qui parle comme il le fait là ? Abrège tes phrases ! Oh non, vraiment, je n’en peux plus, ce personnage aurait dû mourir il y a tellement de saisons déjà ! Eugène s’énerve et s’excite contre Hornsby qui ne lui dit pas un mot jusqu’à ce qu’il soit menacé. Le problème, c’est qu’Eugène n’a absolument aucun levier pour menacer Hornsby. A la photographie, on se fait plaisir avec les lumières pour rendre Hornsby encore plus méchant.
Le problème, c’est que la série nous propose ça en passant vraiment par le mauvais personnage : évidemment qu’Eugène passe pour fou de toute manière et que tout le monde s’en contrefout de lui. Vivement qu’on en revienne à Hilltop, parce que là, Maggie me manque. Bref, toute cette intrigue termine par la révélation que Stéphanie était bien sous couverture pendant tout ce temps et qu’elle aimait malgré tout le roman d’Eugène. Allez savoir pourquoi, il décide alors de le brûler.
Franchement, ça n’a pas trop de sens ça. Cela reste son roman ? Et la fin d’épisode nous joue un sacré mindfuck en révélant qu’il existe malgré tout une véritable Stéphanie entrant en contact avec Eugène…
Pendant ce temps, au journal, Connie insiste auprès de la rédactrice en chef pour lui faire comprendre que Tyler Davis n’avait aucune raison de quitter le Commonwealth et que paraphraser le gouverneur, ce n’est pas faire un travail journalistique. Seulement voilà, le travail journalistique a ses limites quand on vit dans la dernière société encore debout d’un monde post-apocalyptique.
Connie se confronte donc au pouvoir militaire dans cet épisode, et ça vaut ce que ça vaut. On sent qu’elle n’a pas l’intention de lâcher l’affaire, mais ce n’est pas plus exceptionnel que ça pour l’instant. J’imagine qu’elle tombera sur un vrai complot à un moment. En attendant, le chef militaire habituel nous massacre des zombies dans la forêt et revient la voir, tout sanglant, pour un entretien qu’il espère sous le contrôle habituel du Commonwealth.
Ce n’est pas dans les habitudes de Connie, cependant, alors elle l’interroge plutôt sur sa sœur et sur Tyler Davis. En vain. Le stormtrooper rouge a mieux à faire que se griller tout seul, de toute évidence. Il s’énerve en tout cas quand il revient à l’hôpital du Commonwealth et se rend compte que son prisonnier a été transféré sans son accord. Cela l’énerve évidemment, mais je peine à comprendre où la série souhaite en venir à ce point.
En attendant, Connie reçoit chez elle une liste de noms de soldats ayant disparus…
En parallèle, Carole continue de tenter de grimper les échelons hiérarchiques du Commonwealth en prenant des raccourcis bien à elle. Elle continue certes de réfléchir selon ses vieux codes et en considérant qu’elle a ses hommes et le Commonwealth les siens, mais on sent qu’elle se fait une place de plus en plus importante auprès de la hiérarchie de ce nouveau territoire béni, en passant par Hornsby.
Par contre, franchement, pour nous, ce n’était pas la partie la plus intéressante à suivre. Elle se rend en calèche vers un nouveau champ de fleurs (oh oui, Lizzie, regarde les fleurs) où le Commonwealth se ravitaille pour avoir de l’opium dans son hôpital. Oh boy. La vie semble sereine et civilisée dans le Commonwealth, mais ça n’empêche pas le monde d’être post-apocalyptique et les médicaments de manquer.
Hornsby compte en tout cas sur les yeux et oreilles de Carol pour l’aider dans son business avec un certain Moto et il fait bien, parce que ça l’aide à découvrir que Moto exploite ses ouvriers, qui sont en grève. Il n’en faut pas plus pour que Moto soit arrêté par le Commonwealth. Quel genre de droits a-t-il, du coup ?