American Gigolo – S01E02

Épisode 2 – Pretty Baby – 14/20
Je suis déçu car j’espérais vraiment que la série parvienne à surprendre ou plaire. Si la fin d’épisode promet une intrigue plus intéressante, je ne peux pas dire que je sois surpris pour l’instant. Au contraire, tout semble plutôt convenu pour le moment et un bon nombre de scènes donnent plutôt l’impression de perdre notre temps que de nous faire avancer. Les personnages ne sont pas vraiment développés dans ces scènes-là, alors c’est frustrant. Et pourtant, il y a toujours ce je-ne-sais-quoi qui accroche et un peu plus de scènes tentant de justifier le titre de la série… sauf que c’est gratuit.

Spoilers

Sunday continue de mener son enquête, ce qui l’amène assez vite jusqu’à Olga.

La police. C’est temps, it’s time.

Je suis plutôt heureux de découvrir que cet épisode est plus court de dix minutes que le précédent. Si je ne peux pas dire que je me suis fait chier devant l’épisode précédent, j’ai en effet senti passer certaines longueurs dans l’épisode et j’espère qu’on pourra y échapper en cinquante minutes. Quarante-cinq même, si on en retire le générique et… Oh mon dieu ? La série a un générique !  

Non seulement je suis content parce que j’adore les génériques, mais en plus la chanson « Call me » est géniale. C’est une super idée de proposer un générique pour cette série, même si ça paraissait redondant de revoir une grande partie des images du premier épisode. On enchaîne en début d’épisode avec une fête d’anniversaire bien particulier pour Julian.

Oui, l’épisode commence par un flashback où Julian est ado et joue avec Isabelle le jour de son anniversaire pendant que Lorenzo vit sa meilleure vie. Ah, la série semble vouloir justifier son titre à fond avec cet épisode : Lorenzo passe devant un couple nu, puis c’est au tour de Julian de se déshabiller parce qu’Olga lui demande.

Pour son anniversaire, elle lui offre un cours d’éducation sexuelle avec pratique et conseils. Le tout est surpris par Isabelle encore enfant. Pas du tout creepy cette scène, déjà. Comme cela ne suffit pas, on en revient ensuite au présent où Julian est en train de coucher avec cette même Isabelle. Cela ne se passe pas si bien pour lui : il est incapable de rester en érection, Isabelle est tarée et l’étrangle, ça fait juste peur à voir tout ça.

Julian finit par abandonner Isabelle sur son lit et se barre bien vite, tentant de rattraper Olga alors qu’elle quitte la villa. Elle le fait aussi sous les yeux de la détective Sunday qui ne manque pas d’interroger Julian sur tout ce qu’il se passe. La série reprend déjà ses longueurs : elle nous remontre en flashback plein de scènes du premier épisode, déjà revues avec le générique ou le résumé de l’épisode précédent. C’est un peu abusé à ce stade.

La série est répétitive, et ça ne me paraît pas forcément utile. Peut-être que mon problème, c’est de voir les deux épisodes à la suite quand la série n’est clairement pas faite pour être bingewatchée. Ou alors elle l’est ? Difficile à dire avec une chronologie si éclatée, même quand on se concentre sur le présent où Sunday apprend la mort du tueur à gages alors que Julian passe toute une nuit à marcher et errer en vain.

Il suit un chien qui semble se comporter comme si c’était le sien et le mène l’air de rien vers un appartement à vendre. Le lieu est trop beau pour que la série ne se fasse chier à le dénicher sans que ça ne devienne vraiment l’appartement du personnage principal. Pour l’instant, il n’a pas de job, alors il ne peut pas le louer. Julian se retrouve à devoir retrouver un ancien co-détenu pour obtenir un travail. C’est gros, mais ma foi, ça aussi, on le voit dans toutes les séries. Bo semble prêt à l’aider juste pour le principe, de la même manière que le chien le suit partout.

Julian se retrouve rapidement avec un job dans un restaurant, et il se précipite donc voir la propriétaire de l’appartement magnifique. Il lui avoue être un ancien prisonnier, lui raconte toute sa situation et bizarrement, la femme semble vouloir lui faire assez confiance pour le prendre comme locataire de son appartement. Elle est sa voisine du dessus et elle saura tout ce qu’il fait.

Quand j’ai dit qu’il racontait toute sa situation, j’oubliais de capter qu’il oubliait de parler de sa situation de gigolo. Elle le découvre vite dans le journal, mais ça ne change pas grand-chose pour elle. Elle est un peu bizarre aussi, parce qu’elle refuse de voir les affaires de la précédente locataire, morte dans la salle de bain.

Le soir, elle accepte de manger avec Julian, tout en posant plein de questions sur son passé. J’imagine que ça rend curieux d’héberger un gigolo ex-tôlard, cela dit, donc je peux la comprendre. C’est tout de même bizarre comme intrigue – et ça ne justifie pas vraiment le titre de la série non plus.

Pendant ce temps, Sunday continue son enquête malgré tout, venant voir un certain Guy, qui est clairement le mari d’Olga. Entre français, c’est normal. Guy protège Olga, mais celle-ci semble désirer parler à la police si l’on en croit la traduction qu’elle fait. Comme Guy l’a envoyée balader, Sunday se retrouve pourtant à harceler une juge afin d’avoir un mandat de perquisition pour la maison d’Olga. Quelque chose me dit que ça ne servira à rien car Isabelle est celle qui gère le tout désormais. Le temps qu’elle l’obtienne, Guy se débrouille pour voler un dossier scolaire et le filer à Julian, en le posant dans sa voiture.

Bien qu’il ne le regarde pas immédiatement, Julian finit par rappeler le numéro de téléphone laissé là parce qu’il est intrigué par le dossier de Liza Beck, une ancienne cliente, si je comprends bien le flashback. Le problème, c’est qu’il appelle trop tard : Sunday retrouve en fin d’épisode Olga et Guy assassinés chez eux.

Pendant ce temps, Michelle essaie d’avoir des nouvelles de Colin, son fils, qui n’est pas en sécurité selon ce qu’elle lui dit au téléphone. On sent bien que son mari est un taré, il lui pique même ses médicaments. Il a beau promettre que son fils et sa maîtresse iront bien, je n’ai absolument pas confiance en lui. Le plan suivant, qui nous montre un homme surveiller le motel où se rendent Colin et sa maîtresse ne me dit rien qui vaille non plus.

Michelle mène en tout cas son enquête comme elle peut, seule, contactant un coach qui est en fait le mari de la maîtresse de Colin. C’est violent pour le mari tout ça, voir sa femme se barrer avec un gamin ? Les deux semblent pourtant très amoureux, parce qu’on les découvre au lit désormais, et Colin s’occupe bien de sa maîtresse – sous tous les sens du terme.

C’est le genre d’intrigue hyper creepy, parce que la différence d’âge entre les acteurs est visible et que les acteurs sont nus. Ca nous érotise une situation qui est loin de l’être normalement. C’est flippant, tout simplement, et c’est à peu près la seule scène qui nous montre vraiment de quoi justifier le titre de la série.

Un autre flashback nous montre les débuts de la relation entre Michelle et Julian. C’est tout bizarre : elle voulait l’embaucher pour une de ses amies, mais l’alchimie entre eux deux les a clairement détournés de ce plan. Il se renseigne sur son passé et la drague, et c’est mignon comme tout de les voir si beaux ensemble. Par contre, la scène ne sert pas à grand-chose puisqu’on sait déjà qu’ils ont eu une relation ensemble au point qu’il soit l’une des seules qu’il vienne voir à sa sortie de prison.

C’est loin d’être le seul flashback des amoureux pourtant… et tout ça, c’est de la perte de temps.

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